Bilan lecture du mois de mai 2024

Bilan de lectureUne fois de plus, le mois de mai ne fut pas terrible au niveau lecture. Le stage est éprouvant et j’ai beaucoup de mal à lire après, souvent parce que j’estime ne pas avoir avancé assez vite dans mon boulot donc je travaille un peu plus tard.
Bref, on n’est pas là pour parler de ma vie… et étant bien fatiguée, je vais aller à l’essentiel.
J’ai lu 6 livres (3 mangas, 1 BD, 1 album et donc 1 roman).
Commençons sans plus tarder:


J’ai adoré
:


Gif heureux
J’ai aimé:


Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:
 



Ça m’a laissée indifférente
:

 

On arrive donc à un petit total de 832 pages (540 en mangas, 88 en BD, 44 en album et donc 160 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 13/20

Challenge Goodreads : 37/100

Challenge Réduit ta PàL à néant (illimité) : 22/411


Actuellement, je lis :
Supernormal
Robert Mayer
(36%)


Actuellement, je joue sur PC à :

Le Cabinet des Curiosités des Princesses et des Fées – Amélie Thiébaud & Lou Adam

Titre : Le Cabinet des Curiosités des Princesses et des Fées
Textes : Lou Adam
Illustrations : Amélie Thiébaud
Éditeur : Mic mac
Nombre de pages : 44
Quatrième de couverture : Un livre-frise pour apprendre l’alphabet avec les princesses et les chiffres de un à trente avec les fées ! « Les enfants découvrent les lettres grâce à un abécédaire des princesses et une histoire pleine d’humour qui lui est associée. L’histoire est racontée par scénette, et entre chaque scène, on peut trouver des imagiers/cherche et trouve Princesse, qui reprennent chacun des mots représentant l’alphabet (A comme argenterie, B comme bal, C comme carrosse, etc). En retournant la frise, les lecteurs apprennent à compter jusqu’à trente grâce à six formules magiques hilarantes dispensées par de petites fées coquines. Ils doivent aider les fées à préparer les potions avec un cherche et trouve des ingrédients. »

Ça fait un bon moment que j’ai cet album dans ma Pile à Lire, et comme ces derniers temps, j’ai fait un gros tri, je l’ai sorti pour pouvoir le lire et l’offrir à un public plus approprié.

Le principe est assez original : c’est un livre paravent qu’on déplie au fil de l’histoire.
D’un côté, c’est l’histoire d’une princesse qui cherche l’amour donc elle se renseigne auprès de son entourage : sa marraine la fée, sa mère, sa gouvernante. Et toutes lui donnent des conseils bancales. Tout au long de l’histoire, on retrouve les lettres de l’alphabet et un mot en italique pour chaque lettre, intéressant pour les jeunes lecteurs.
De l’autre, on a 6 recettes de potions. Je ne suis pas super fan de leur nom ni du principe (genre potion anti-mocheté), mais les textes sont amusants et ça fera rire les jeunes lecteurs. Chaque ingrédient est incrémenté de 1, leur nombre exact est dessiné sur les planches correspondantes, c’est sympa de les chercher pour les comptabiliser. Ça permet donc d’apprendre à compter de 1 à 30.


Les dessins ne sont pas terribles. Je ne les trouve moins beaux que sur la couverture. J’aime beaucoup les pages introductives qui annoncent les lettres et nous présentent les mots qu’on découvrira, elles ont un certain charme, mais les planches ne m’ont pas plu.

Dans l’ensemble, ça s’est laissé lire. Je ne suis clairement pas le public visé, et objectivement, ça devrait plaire à des enfants de CP/CE1 surtout les recettes de potions.

De la lumière à l’ombre – Gökçe Erverdi, Jonathan Conlin, Ozan Ozavci & Julia Secklehner

Titre : De la lumière à l’ombre
Scénaristes : Jonathan Conlin, Ozan Ozavci & Julia Secklehner
Illustrateur : Gökçe Erverdi
Éditeur : Antipodes
Nombre de pages : 88
Quatrième de couverture : Issu du Lausanne Project, fondé en 2017 pour faire la lumière sur les conséquences du Traité de Lausanne, ce roman graphique relate l’histoire de Karagöz et Hacivat, deux marionnettes du théâtre d’ombres, qui partent dans l’espoir de s’enrichir lors du grand rassemblement de Lausanne. Ils y rencontrent Clare Sheridan, Ernest Hemingway, Aloïs Derso et Emery Kelèn.

Je remercie avant tout la masse critique Babelio ainsi que les éditions Antipodes qui m’ont permis de découvrir cette lecture.
Le résumé m’avait bien plu, néanmoins je ne m’attendais pas à ça. Je sentais bien qu’il y avait un fort côté historique, mais je pensais que ce serait plus facilement abordable surtout avec les deux héros qui, comme moi, ne connaissent rien à l’histoire de la Turquie en 1923.

Hacivat et Karagoz sont deux marionnettes célèbres dans le théâtre d’ombre du Moyen-Orient. Ils parviennent à se libérer de leurs chaînes et décident de partir pour Lausanne afin d’assister à la conférence de paix qui donna lieu au traité de Lausanne. Leur but est de libérer la ville de Erzin de l’oppression française.

Nos deux héros rencontrent des personnages historiques : journalistes, hommes politiques. Beaucoup leur parlent comme s’ils connaissaient le contexte, alors qu’ils ne comprennent pas grand-chose. C’est également mon cas et ils ne cherchent pas plus que ça à comprendre la situation. Ce sont donc des passages qui m’ont souvent perdue.

Ceux que j’ai le mieux aimés sont avec le chat Schubert. Non pas parce que c’est un félin, mais parce qu’il a une compréhension humaine de la situation politique. Il traduit les discours des politiciens par les conséquences pour les populations ethniques, et ça m’a beaucoup plus parlé.
Hacivat m’a gonflée avec son obsession pour le pétrole et l’argent.
Par contre, j’ai apprécié Karagoz, il n’est pas très fute-fute, pourtant, il est sympathique.

Les dessins font un peu vieux, mais ça passe bien. C’est cohérent avec le côté comique et grotesque du théâtre de marionnettes qui présente Hacivat et Karagoz.
La lecture m’a semblé longue, mais le gros point positif et que ça m’a permis après recherches d’en apprendre davantage sur ces deux protagonistes de cette histoire (leur origine, leur succès, etc.), mais également sur les événements de l’époque (les déplacements de populations, le génocide arménien, les relations internationales qu’entretenait la Turquie, etc.)

En conclusion, je ne dirai pas que j’ai aimé cette lecture, mais ce n’était pas non plus déplaisant. J’en ressors avec une note positive : elle m’a apporté un plus, une connaissance indirecte sur des événements qui ont des conséquences directes avec les actualités.

Chillin’ Life in a Different World, tome 2 – Miya Kinojo & Akine Itomachi

Titre : Chillin’ Life in a Different World, tome 2
Œuvre originale : Miya Kinojo
Auteur : Akine Itomachi
Éditeur : Meian
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Voici le deuxième volume de la série qui a conquis le web japonais ! Pour cacher son identité et le fait qu’il était un candidat héros venu d’un autre monde, Banaza a désormais pris le nom de « Furio ». Aux côtés de Fenrys, la fille démon qu’il a acceptée comme épouse, il aspire à commencer une nouvelle vie paisible. Toutefois, les échos de sa puissance démesurée parviennent jusqu’aux oreilles de la capitale, mais aussi du Roi Démon, et tous se ruent vers Furio pour tenter de s’accaparer sa force ! Afin d’échapper à ces sollicitations qui troublent le calme de sa petite vie tranquille, Furio décide d’utiliser un sort de téléportation pour trouver un nouvel endroit où vivre…
En utilisant ses pouvoirs cheatés hors du commun, aurait-il malgré lui déclenché une guerre entre les humains et les démons ? !

J’ai conservé un bon souvenir de ma lecture du premier tome, mais la motivation n’était pas là pour celui-ci. J’ai donc pris tout mon temps pour avancer. J’ai quand même essayé de lire un ou deux chapitres par jour, mais je ne me suis pas mise la pression.

Furio vit avec sa femme Lys, entouré de ses disciples : un groupe de jeunes femmes chasseuses. Ils chassent les démons pour la guilde et se font remarquer par les deux camps : humains et démons. Notre groupe de héros est observé par l’une et l’autre race qui tient à l’avoir à leur côté, mais Furio refuse catégoriquement.
La situation commence à s’envenimer… malheureusement pas longtemps.

Les dessins sont super beaux, tout autant que dans le précédent. J’ai pris plaisir à détailler les personnages, l’expression de leur visage, les mouvements de leurs habits. C’était un vrai plaisir. Davantage que le récit qui est plutôt soft.
L’intrigue est plutôt lisse. Il ne se passe pas grand-chose. Ça se lisait, mais sans plus. Je me suis un peu ennuyée. De plus, certaines parties de la trame étaient plus que prévisibles.
En conclusion, c’était pas terrible comme lecture.

The Quintessential Quintuplets, tome 08 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 08
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Malgré son manque d’expérience et l’aversion totale des cinq soeurs pour les études, les efforts de Fûtarô Uesugi et ceux de ses chères étudiantes finissent par payer. Elles réussissent leurs examens et obtiennent le feu vert pour passer en terminale. C’est le moment que choisit Nino pour déclarer sa flamme à Fûtarô, qui semble totalement déconcerté par cet aveu. Heureusement, les vacances de printemps lui offriront un temps de réflexion…
Mais un surprenant concours de circonstances réunit, pour quelques jours, les familles Nakano et Uesugi au complet dans les mêmes thermes ! Déstabilisé par la situation, Fûtarô parviendra-t-il à sortir la tête de l’eau ?

Avant de commencer cette lecture, je redoutais de m’ennuyer et le premier chapitre m’a donné raison. J’ai eu du mal à le lire, c’était loin d’être palpitant… enfin, peut-être que ça l’aurait été si je me souvenais de la fin du 7.
Sur la moto, Nino a déclaré sa flamme à Fûtarô, mais ce boulet n’a rien entendu. Ce n’est pas grave, elle prend son courage à deux mains et recommence. Malheureusement, Ichika assiste à la scène. Aïe !

Par la suite, le récit devient plus intéressant. J’ai eu l’impression que ça se recentrait sur l’intrigue principale : qui est l’épouse de Fûtarô ? Je reste sur mon idée de base quant à son identité. Ce n’est pas forcément celle que je souhaiterais, mais c’est celle qui me semble le plus probant.
Notre héros gagne un concours et part en vacances avec son père et sa sœur. Une fois arrivé, quelle n’est pas sa surprise de découvrir que les quintuplées séjournent avec leur paternel dans la même auberge !

C’est le temps de la confrontation : les filles sont toutes déguisées en Itsuki, est-ce que Fûtarô va les reconnaître ?
Le pauvre, c’est loin d’être évident surtout qu’elles lui donnent du fil à retordre.
Ç’a titillé ma curiosité : comme lui, j’ai passé mon temps à chercher qui était qui et je n’ai pas réussi à les remettre.
Il y a quelques scènes prévisibles et surtout typiques des mangas harem comme celles dans les bains publics. Mais elles ont l’avantage d’être superbement dessinées. J’ai pris beaucoup de plaisir à m’attarder sur les planches.

Bref, j’ai passé un excellent moment : j’ai adoré ce huitième tome et je me demande ce que nous réserve le prochain.