La fleur millénaire, tome 06 – Kaneyoshi Izumi

Titre : La fleur millénaire, tome 06
Auteur : Kaneyoshi Izumi
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 187
Quatrième de couverture : Le coup d’état orchestré par l’infâme Reine de Do pour placer son fils sur le trône sème panique et désordre au sein du palais. Blessé dans la bataille, le roi de  est acculé. L’heure est aux révélations pour une ultime mise au point entre le couple royal et, Seitetsu, grièvement atteint lui aussi, se retrouve pris entre les deux partis. Pendant ce temps, Aki et Hakusei sont loin de se douter que la roue du destin s’est inexorablement mise en marche…

Ce sixième tome marque la fin du premier arc, si je puis dire.
En effet, le roi de A meurt, ce n’est pas un spoiler, c’était annoncé dans le tome précédent. Il a anticipé et s’est débrouillé pour faire remettre à Aki la moitié du seau royal.

Ça marque un tournant décisif dans l’histoire : le fils de la reine de Do va-t-il monter sur le trône ? Quelle décision va prendre notre héroïne ? Fuir avec Hakusei ou revendiquer la succession et ainsi déclarer la guerre ? Deux chemins  inenvisageables pour Aki : le premier étant irréalisable puisqu’elle serait pourchassée, le second la conduirait à sacrifier beaucoup d’hommes.
De plus, de nombreux assassins en veulent déjà à sa vie. Elle devra compter sur son intelligence pour se sortir de cette panade. Et j’avoue que lorsqu’elle passe à l’action, le récit devient super intéressant : quand elle se retrouve à réagencer la garde de la forteresse où ils se sont réfugiés ou lorsqu’elle identifie sans mal un traître… elle m’a soufflée.
Depuis plusieurs tomes je trouvais ce manga faible, les meilleurs moments étaient ceux où Aki agit. Une fois de plus, c’est le cas.

Le début m’a semblé un peu long peut-être parce que la motivation n’était pas là. Heureusement, ça n’a pas duré.
Les dessins sont tout aussi inégaux que dans les tomes précédents, donc je ne me suis pas attardée dessus, dommage.
Je n’avais pas envie de lire la suite, pourtant ce sixième tome a relancé mon intérêt pour cette saga, mais ça me saoule parce que je n’ai pas le prochain. Je crois qu’ils sont à la médiathèque – il faudra quand même que je m’y réinscrive un de ces quatre.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce sixième tome et la fin est terriblement frustrante.

Le fantôme de la tasse de thé – Lafcadio Hearn, Jean-Philippe Depotte, N. M. Zimmermann & Jérôme Noirez

Titre : Le fantôme de la tasse de thé
Auteurs : Lafcadio Hearn, Jean-Philippe Depotte, N. M. Zimmermann & Jérôme Noirez
Éditeur : Issekinicho
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Un samouraï voulant se désaltérer, avale un fantôme et se retrouve maudit. Dans quelques jours, le fantôme reviendra pour se venger…
Ainsi s’achève brusquement cette légende, consignée en 1904 par Lafcadio Hearn dans son livre Kwaïdan, sous le titre “In a cup of tea”.
Dans Le Fantôme de la tasse de thé, trois auteurs français imaginent la suite de ce récit japonais inachevé.
Chacun nous offre une suite possible, nous transportant du Japon féodal au Japon contemporain.

Ça fait un moment que ce recueil m’a été offert par un pote, et je prends enfin le temps de le lire.
Le nom de l’auteur, Lefcadio Hear, ne me disait rien, pourtant je le connaissais à travers son nom japonais Yakumo Koizumi. Étant donné qu’il est le premier occidental à avoir été obtenu la nationalité japonaise en 1890, on avait parlé de lui et de sa nouvelle restée inachevée sans raison; c’était en fac de japonais donc ça remonte à 20-25 ans, mais ça m’avait marquée.

Dans une tasse de thé (Lefcadio Hearn) :
Un wakatō (homme d’armes d’un samouraï) du nom de Sekinai se sert une tasse de thé ou apparaît un visage. Il boit malgré tout son thé. La nuit suivante, il est menacé de mort par les serviteurs du fantôme.
C’était ultra court. Et ça s’arrête de manière très brusque. C’est un peu désagréable et ça m’a laissée sur ma faim.
Heureusement, ce recueil nous propose 3 nouvelles écrites par des auteurs différents et qui relatent une suite possible.

Le reflet du samouraï de Jean- Philippe Depotte :
Pour le coup, cette histoire est davantage un préquel qu’une suite.Tout du long, je ne voyais pas le rapport entre la courte nouvelle Dans une tasse de thé et celle-ci. Il y avait même pas mal de différences : le héros se nomme Shikibu et pas Sekinai (même si je n’ai tilté sur ce détail qu’à la fin), il est samouraï, pas wakatō. Je suis restée bloquée sur le fait que c’était censé être une suite… ben non.
Donc j’ai eu du mal à entrer dans le récit d’autant que le personnage principal est détestable : il est lâche et imbu de sa personne. Il n’hésite pas à faire du mal à ceux qui l’entourent pour couvrir ses incompétences. Son rôle était de protéger la fille de son seigneur, mais il en a été incapable : sa peur et son hésitation ont entraîné la mort de la jeune femme et il a caché sa faute au lieu d’asumer.
Cette lecture m’a laissée indifférente, pourtant c’était étrangement entêtant : plusieurs scènes me sont revenues en mémoire lorsque je lisais les nouvelles suivantes.

Le thé hanté de N.M. Zimmermann :
Je ne sais pas trop quoi penser de ce récit. Je n’ai pas accroché à l’histoire : après avoir bu le thé hanté, Sekinai rêve toutes les nuits de Shikibu et de ce qui l’a mené à sa perte.
L’intrigue est rondement menée avec quelques rebondissements. De plus, la plume de l’auteur est plaisante, je me suis surprise à relire certains passages qui me bottaient. Ça aurait dû me plaire et ce n’est pas le cas. Peut-être parce que j’ai mis trop de temps à le lire.

Obaké Café de Jérôme Noirez :
Pour le coup, c’est une nouvelle qui n’est pas vraiment liée au récit original. Il y a bien une histoire de thé, de fantôme « hanteur » et une courte apparition de Sekinai, mais c’est tout. La grosse différence est que ça se déroule dans une époque moderne.
Satoshi est lycéen. Masao, son meilleur ami de toujours, lui déclare sa flamme. Notre héros le repousse avec des mots très durs. L’adolescent blessé met fin à ses jours.
Je crois que des trois, c’est ma nouvelle préférée. Il faut dire aussi que contrairement aux précédentes, je l’ai lu d’une traite donc ç’a été plus simple de me plonger dedans.

Les récits m’ont semblé longs dans l’ensemble. Les illustrations sont relativement chouettes, ça me faisait une agréable coupure quand j’avais du mal à avancer.
En conclusion, c’est un recueil plus ou moins sympathique, mais sans plus.

Bilan lecture du mois d’avril 2024

Bilan de lectureJe pensais qu’aucun mois ne pourrais être pire que mars 2024… je me suis plantée. Celui-ci est très light.
J’ai lu 5 livres (3 mangas, 1 BD et 1 roman).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:


J’ai adoré
:

 

Gif heureux
J’ai aimé:

Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:

J’arrive donc à un total de 937pages (603 en mangas, 198 en BD et 136 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 13/20

Challenge Goodreads : 31/100

Challenge Réduit ta PàL à néant (illimité) : 19/411


Actuellement, je lis :
Le fantôme de la tasse de thé
Lafcadio Hearn, Jean-Philippe Depotte, N. M. Zimmermann et Jérôme Noirez
(58%)


J’ai terminé le jeu :

Actuellement, je joue sur PC à :

Diosphère – Juliette Fournier & Jean-Gaël Deschard

Titre : Diosphère
Scénario : Juliette Fournier
Illustration et couleurs : Juliette Fournier & Jean-Gaël Deschard
Éditeur : EP
Nombre de pages : 198
Quatrième de couverture : Diosphère, un univers poétique, étrange et inquiétant…
Un monde souterrain habité d’espèces parfois accueillantes et parfois effrayantes.
A peine sortis de « l’œuf », ignorants de ce qui les entoure, Aaran et Norodji partent à la recherche de leurs semblables… Une exploration initiatique pour ces êtres naïfs qui ont tout à apprendre dans la découverte de ce nouveau monde.

Je n’avais aucune attente particulière quand j’ai commencé cette lecture. J’espérais passer un bon moment, et je crois que c’est réussi.
L’histoire est à la fois basique, étrange et intéressante.

Deux enfants naissent de bulbes dans un espace. Ils sont seuls, et décident de quitter ce lieu clos. Ils arrivent chez des géants mi-homme mi-animaux, ce qui leur permet de découvrir certains concepts de la diosphère. Nos héros décident de partir afin de trouver un village abritant leurs pairs, les sans-museaux.
C’est l’occasion pour eux comme pour le lecteur de découvrir ce monde, leurs habitants, leurs croyances, etc.

J’ai trouvé les dessins assez classiques, mais ça m’a plu. Les couleurs manquaient parfois de peps, ce qui aurait pu jurer avec des nuances plus flashy, pourtant, ça s’harmonisait bien et ça a contribué au charme de cette lecture.
Ce que j’ai le plus apprécié, ce sont les débats métaphysique et sociologiques qu’ont les personnages, les jugements qu’ils portent sur d’autres races et qui s’avèrent erronés, les actes discutables des uns et des autres. Ça force à réfléchir à la notion de bien et de mal, différent selon le camp dans lequel on se trouve.

Je commence à fatiguer, je ne vais pas m’éterniser : j’ai bien aimé cette lecture et le fait que ce soit une intégrale est un vrai plus.

Levius, tome 1 – Haruhisa Nakata

Titre : Levius, tome 1
Auteur : Haruhisa Nakata
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 235
Quatrième de couverture : Au XIXe siècle de la nouvelle ère, après une guerre dévastatrice qui a tué son père et plongé sa mère dans le coma, le jeune Levius Cromwell vit avec son oncle Zack. Dans la capitale, un nouvel art martial fait fureur : la boxe mécanique. Des lutteurs équipés de membres mécaniques s’affrontent violemment dans une arène. Levius va y révéler d’étonnantes prédispositions ! S’annonce alors un combat au sommet qui pourrait bien avoir des répercussions sur l’avenir de la civilisation…

Je ne m’attendais à rien en commençant cette lecture, et surtout pas à ça. Je suis agréablement surprise.
Levius vit chez son oncle et sa grand-mère. On ignore ce que son père est devenu et sa mère est hospitalisée depuis des années. Notre héros participe à des combats de boxe mécanique et il se débrouille plutôt bien.
Le scénario est un peu bateau, mais le gros point fort, c’est le contexte autant que les personnages.

Ce qui m’a le plus étonnée dans cette lecture, c’est le coup de crayon de l’auteur. Je l’ai trouvé super intéressant : c’est un manga, pourtant, le style est plus proche des bandes-dessinées européennes. De plus, histoire que ce soit plus accessible mondialement parlant, Haruhisa Nakata et son éditeur ont décidé de le publier dans le sens de lecture occidental. Les traits des personnages sont pas mal détaillés, les décors sont semblables à des croquis. Ça s’accorde parfaitement avec le contexte de l’histoire : ambiance steampunk dans un pays qui me fait étrangement penser à l’Angleterre du milieu du XIXème siècle.

Levius se montre froid, sauf lors de ses rares accès de colère. Donc je n’ai pas réussi à m’y attacher, pourtant je crois que je l’apprécie.
J’aime bien son oncle. Je ne savais pas trop quoi penser de lui : est-ce qu’il exploite mes talents de Levius ? Peut-être… n’empêche qu’il semble sincèrement s’inquiéter pour lui, et j’ai apprécié sa prévenance.

J’ai adoré cette lecture, et je compte bien lire les prochains tomes… dès que je me les suis procurés.