Le Sorceleur, tome 3 : Le sang des elfes – Andrzej Sapkowski

Titre : Le sang des elfes
Saga : Le Sorceleur, tome 3
Auteur : Andrzej Sapkowski
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 465
Quatrième de couverture : Le royaume de Cintra a été entièrement détruit. Seule la petite princesse Ciri a survécu. Alors qu’elle tente de fuir la capitale, elle croise le chemin de Geralt de Riv. Pressentant chez l’enfant des dons exceptionnels, il la conduit à Kaer Morhen, l’antre des sorceleurs. Initiée aux arts magiques, Ciri y révèle bien vite sa véritable nature et l’ampleur de ses pouvoirs. Mais la princesse est en danger. Un mystérieux sorcier est à sa recherche. Il est prêt à tout pour s’emparer d’elle et n’hésitera pas à menacer les amis du sorceleur pour arriver à ses fins…

Ça fait des semaines que je meurs d’envie de reprendre cette saga, et je me retenais pour attendre des journées d’automne plus fraîches afin de me mettre dans l’ambiance…. finalement, j’ai craqué et j’ai commencé ma lecture la dernière semaine d’août.

Les trente premières pages furent compliquées et si je ne connaissais pas l’univers grâce aux jeux et à la série the witcher, l’auteur m’aurait probablement perdue : à la suite d’une représentation de Jasquier, les spectateurs discutent du vrai et du faux contenus dans les chansons du troubadour.
Connaître l’univers m’a sauvée ; l’inconvénient est que je suis incapable de savoir si ce savoir est dû aux tomes précédents ou aux sources extérieures citées ci-dessus.

Contrairement aux tomes précédents qui étaient une succession d’histoires non-chronologiques mettant en scène Geralt de Riv, ce troisième volet trace un récit chronologique.
Triss Merigold arrive à Kaer Moren, la forteresse des sorceleurs, à la demande de Vesemir (le plus vieux des sorceleurs, considéré comme leur chef – ou presque).
Elle découvre une nouvelle recrue : elle n’est autre que Ciri, la princesse du royaume de Cintra qui a été conquis par Nilfgaard.
Ciri s’entraîne pour devenir sorceleuse (il n’en existe pas de sexe féminin), mais ses mentors constatent rapidement qu’elle semble avoir des pouvoirs magiques latents d’où la venue d’une magicienne : Triss.

C’était une plongée directe dans le royaume des sorceleurs puisqu’on découvre leur fief, les instruments avec lesquels ils s’entraînent, comment ils ont été transformés, etc.
Pour moi, le seul bémol est qu’il n’y a pas assez de descriptions des lieux : j’en avais l’image du Kaer dans le jeu video the witcher 2, et aucun passage n’a confirmé ou infirmé la vision que j’avais de cet endroit.

Maintenant que j’ai lu ce troisième tome, je comprends mieux l’affection que Ciri porte à Yennefer. La magicienne est un personnage que je n’apprécie pas avec cette lecture, ça va un peu mieux ; même si ce n’est pas encore ça. On va dire que je la tolère.
Les chapitres sont longs : environ soixante pages. Il n’y en a donc que 7. J’ai lu les 6 premiers (et demi – les trente premières pages ne comptent pas) très vite : un chapitre par jour en moyenne. Le dernier m’a pris plusieurs jours sans que je sache pourquoi, pourtant, il était tout aussi passionnant que les autres.

Je ne vais pas passer trois heures à en parler. Je pense avoir dit l’essentiel.
C’est un coup de cœur pour ce troisième tome.

Bilan lecture du mois d’août 2025

Bilan de lectureUn petit mois d’août, pas trop le moral, donc la lecture fut compliquée, d’autant que le roman tenté a été plus que laborieux pour finalement être abandonné.
J’ai lu 7 livres (6 mangas et donc 1 roman).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
 



J’ai adoré
:
  



Ça m’a laissée indifférente
:
 



J’ai détesté:

On arrive donc à un total de 1184 pages (1184 en mangas et donc 95 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 13/20

Challenge Goodreads : 49/100

Challenge Réduit ta PàL à néant (illimité) : 032/411


Actuellement, je lis :
Le Sorceleur, tome 3 : Le sang des elfes
Andrzej Sapkowski
(85%)


Actuellement, je joue sur PC à :

Pumpkin Autumn Challenge 2025 – l’auberge des histoires extraordinaires


L’an dernier, j’ai participé au Pumpkin Auumn Challenge, comme les six années précédentes. Comme je ne travaillais pas, j’avais donc prévu une super pile à lire… malheureusement, je n’ai pas réussi l’objectif visé qui était de valider les 12 catégories. Je n’ai lu que 6 ouvrages.
Cette année, j’ai adapté le challenge à mon rythme de lecture actuel. Il sera composé de mangas et de quelques romans. Je vise toujours les 12 lectures.

Il se déroule du 1er septembre au 30 novembre 2025.
Comme les années précédentes, le but est de lire des livres en rapport avec les catégories (le nom ou les mots-clefs qui lui correspondent). On peut remporter des titres en fonction du nombre de lectures validées.
Comme l’an dernier, il y a 3 tableaux.

Sans plus attendre, voici les titres à remporter :
Je vous laisse découvrir les trois tableaux proposés cette année – les visuels sont aussi beau que l’an dernier.
Cette fois, je vous présente ma Pile à Lire en vidéo :

Voici mon suivi du Pumpkin Autumn Challenge :

Automne frissonnant :
– Monster Mash (Halloween, créature, classique, comédie, danse) : Les Loups-Garous de Thiercelieux, tome 1 – Lune rousse de Paul Beorn & Silène Edgar
– Seriez-vous capable de l’arrêter ? (Thriller, enquête, suspense, identité, philosophie, paradoxe, manga) : Death Note, tome 10 de Tsugumi Ohba & Takeshi Obata
– Ceux qui ignorent qu’ils n’existent pas (Fatalité, deuil, esprit, fragment, secret, combat, peintresse, art, œuvre française) : Toilet-bound Hanako-kun, tome 11 de Iro Aida
– Les songes maudits de Carmilla (Vampire, manoir, nuit, surnaturel, gothique, horreur, nouvelle) : Les mémoires de Vanitas, tome 01 de Jun Mochizuki

Automne extraordinaire :
– La bonne auberge de la Pierre Levée (Fantasy, quête, médiéval, JDR, livre dont vous êtes le héros, voyageur, musique) : Un roman dont vous êtes la victime, tome 1Hymne à la vengeance de Louis-Pier Sicard
– Chaudron, foudre, et Clair de lune (Fantastique, magie, sorcière, potion, infusion, herboristerie, amour, famille) : La sorcière aux champignons, tome 5 de Tachibana Higuchi
– Le cercle de la Com’thé (Fête, gourmandise, réconfort, joie, diversité, singularité, empathie, vivre ensemble) : The Quintessentials Quintuplets, tome 11 de Negi Haruba
– Latte : Une variation sophistiquée et crémeuse (Une couverture aux couleurs d’un latte à la cannelle et à la cardamome – marron, beige) : Blacksad, tome 1 – Quelque part entre les ombres de Juan Diaz Canales & Juanjo Guarnido

Automne rayonnant :
– Je ne couperai pas mes cheveux, je ne parlerai pas moins fort (Mythologie, chasseresse, liberté, émancipation, féminisme) : Mercy Thompson, tome 12 : l’emprunte de la fumée de Patricia Briggs
– Ma meilleure ennemie (Dualité, hiérarchie, inégalité, résistance, rebelle, sacrifice, enemies to lovers, Steampunk) : Soul eater, tome 3 de Atsushi Ohkubo
– Pour nous qui avons besoin de souffler (nature, écologie, conscience, espoir, paix, poésie, Solarpunk) : Alpi the soul sender, tome 5 de Rona
– Rester tout le temps avec Brindille (Amitié, animaux, soin, aventurière, changement, jeunesse, bande-dessinées) : Le renard et le petit tanuki, tome 7 de Mi Tagawa

Total : 12/12

L’Atelier des Sorciers, tome 12 – Kamome Shirahama

Titre : L’Atelier des Sorciers, tome 12
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 179
Quatrième de couverture : La joie occasionnée par le succès de Coco durant le défilé de la Nuit d’argent aura été de courte durée… Les festivités sont soudain interrompues par l’irruption de monstres géants dans la cité d’Esrest. Tandis que les habitants de l’île sont emportés dans un tourbillon chaotique, la milice magique, le roi insulaire et les sages luttent de concert pour limiter les dégâts !

Que dire, à part : « je veux lire la suite ! »
Je ne m’attendais pas du tout à ce que l’histoire prenne cette tournure.
J’en étais encore restée à la fête que les sorciers ont organisé et au fait que Coco et Tarta sont contraints d’aider la Confrérie Noire pour sauver Kustas… alors on est toujours dans cet événement, mais dès le début, ça part en cacahuètes.

Un prisonnier tente de s’évader grâce à un sort (probablement interdit puisque ça le transforme en démon), mais ça tourne mal. Le rideau sangsue chargé de le retenir s’étend, grandit et menace toute la cité : il attaque tout le monde.
J’avoue que c’était épique ! Ça m’a mise dans tous mes états et je suis passée par toute une palette d’émotions (de l’angoisse à la joie).
Kieffrey et Coco se retrouve malencontreusement face au responsable de ce foutoir et ça chie ! Je savais que Kieffrey était fort, mais le voir en pleine action, c’est quelque chose. J’ai hâte de lire le prochain.

Cette fois, il y a beaucoup d’action. Si tu exclus le fait que j’ai eu du mal à remettre certains personnages, c’était plaisant : ça avançait vite, mais pas trop non plus parce que je me suis arrêté sur de nombreuses planches pour contempler les illustrations qui sont toujours aussi belles.
Comme le scénario est bien en place, je n’ai pas grand-chose à dire de plus.
J’ai savouré ce douzième tome qui est un coup de cœur.
Je mettrai de la distance entre celui-là et le prochain parce que le 14 sort dans quelques jours et après, on sera rendu au rythme du Japon donc un par an… quelle torture !

Les enfants de la baleine, tome 15 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 15
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Un coffre va s’ouvrir. Celui des souvenirs du “Dieu de la mort”, renfermant ses émotions, si longtemps réprimées.
Nos héros connaissent à présent la véritable raison des nombreuses tentatives d’invasion d’Orca sur la “Baleine de glaise”.
Il souhaite transférer l’humanité vers l’infini des mondes parallèles créés à l’intérieur des noûs par les émotions humaines dont ils regorgent.
Orca affirme que ces mondes ne contiennent que des sentiments heureux. Comment Chakuro et Lycos vont-ils lui répondre ?

J’étais impatiente de lire ce quinzième tome. Après tout, j’ai lu le quatorze il y a peu donc je me souvenais parfaitement que Suoh, Shuan, Chakuro et Lycos se retrouvent face à Orca pour des pourparlers.

Je ne m’attendais pas à ce que le récit prenne cette tournure puisqu’on découvre surtout le passé d’Orca : la manière dont il a été enrôlé dans l’armée, comment il est devenu le dieu de la mort et ce qu’il a fait pour qu’on lui donne ce titre, et surtout comment il est devenu cet homme « bipolaire » capable d’être un monstre froid et inhumain autant qu’un « pleurnichard » comme ils le qualifient dans ce quinzième tome – pour moi, c’est plutôt un homme torturé par ses immondes actions.
C’est un personnage que je trouvais ambiguë et c’est en effet le cas. Mais tout s’explique dans ce quinzième tome. Ça ne le rend pas plus sympathique, ça n’excuse pas ce qu’il a fait et surtout pas ce qu’il fait depuis le début de cette saga, mais ça l’explique. D’ailleurs, à la fin, Lycos le remet à sa place en pointant l’incohérence de ses actes.

Je n’ai pas grand-chose à dire de plus.
Les dessins sont toujours aussi beaux, ça rend les sourires des habitants de Kitrino bien plus tragiques.
Toute cette histoire ne fait pas avancer le récit principal des enfants de la baleine, mais ça solidifie un peu plus les fondations puisqu’en parallèle du récit d’Orca, on découvre le fonctionnement de l’Empire et le rôle des Noùs et les conséquences de leur intervention deviennent plus réels.

Je ne vais pas en dévoiler davantage et vous laisser le plaisir de découvrir par vous-même.
J’ai adoré cette lecture. Que nous réserve la suite ?