Alpi the Soul Sender, tome 3 – Rona

Titre : Alpi the Soul Sender, tome 3
Auteur : Rona
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Entre Alpi et Sersela, c’est la guerre ! Du moins, en apparence… La jeune fille d’Alna Nanai a en effet rencontré les parents de sa rivale par le passé et dispose donc de précieuses informations à leur sujet. Seulement, elle n’accepte de les révéler qu’à une condition : Alpi doit lui prouver sa valeur !
La prochaine destination des souls senders leur donne justement l’occasion de dévoiler leurs talents respectifs, d’autant qu’une fois de plus, elles ne parviennent pas à s’entendre. Mais tandis que la bataille fait rage face à l’esprit divin de la foudre, Sersela s’interpose pour sauver Alpi, qui n’a alors plus d’autre option que d’accomplir seule son devoir…

J’avais prévu de lire ce troisième tome avant la fin de l’année et c’est réussi. J’en suis ravie.

Alpi pratique le rituel de funérailles sur l’esprit du tonnerre, et ce, malgré ses primes réticences. Elle a fait beaucoup de progrès, Sersela la juge donc digne d’être une soul sender et lui raconte enfin sa rencontre avec les parents de notre héroïne.
J’avoue que j’attendais beaucoup de cette partie et c’est un peu décevant, ça ne donne aucune piste sur ce qui a pu leur arriver…
Puis, les deux jeunes filles se séparent.
Dommage, je trouvais que la présence de Sersela ajoutait un peu de peps au récit.
Y a quand même un point positif : on voit d’autant mieux qu’Alpi a pris du galon.

Les dessins me plaisent toujours autant. J’ai aimé contempler les décors, mais aussi m’attarder sur les détails des vêtements.
Pour le corps des hommes, j’ai trouvé qu’il y avait des problèmes de proportionnalité (tête trop grosse, mains trop petites, tronc trop long, jambes trop courtes). Je n’ai pas remarqué ça dans les deux précédents, mais pour le père d’Alpi et le conservateur de la bibliothèque, c’est flagrant. Quoique… je me demande si je n’avais pas déjà relevé ce souci dans le second tome lors des entraînements de Sersela et Alpi…
Bref, passons, c’est un détail.

J’ai adoré cette lecture. Et vivement le prochain !

Le jour où on m’a forcée à aimer Noël – Laure Allard-d’Adesky & Fanny Campan

Titre : Le jour où on m’a forcée à aimer Noël
Autrices : Laure Allard-d’Adesky & Fanny Campan
Éditeur : Auto-édité
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Que feriez-vous si vous détestiez plus que tout les Noëls traditionnels, que vous veniez de perdre votre emploi et que votre vol pour des vacances de Noël au soleil venait d’être annulé ? Que feriez-vous si, en plus, vous vous retrouviez coincée dans un hôtel bas de gamme avec un faux rasta qui a avalé un clown au petit déj et porte le bonnet du père Noël ?
Une seule façon de le savoir : commencer à lire aujourd’hui les aventures de Joséphine et Lamine au pays de la Teranga !

Ce roman est sorti l’an dernier, j’ai participé à la campagne Ulule organisée par les autrices. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de le lire en 2023, donc j’avais prévu de me rattraper cette année et je suis ravie de retrouver la plume de Laure et de Fanny que j’avais découverte dans leur précédent roman : Pourquoi il ne faut pas tuer (tout de suite) son voisin.
C’est une comédie romantique de Noël (je suis sûre qu’entre le titre et la couverture, vous n’aviez pas deviné 😉 – couverture qui au passage a été spécialement réalisée pour ce roman et elle me plaît beaucoup). C’est un roman à 4 mains et à 2 voix.

Joséphine en a marre d’être déçue par ses Noëls en famille. Cette année, elle décide de s’offrir des vacances sous le soleil du Sénégal.
Lamine adore Noël. Il retourne dans sa famille à Dakar pour les fêtes de fin d’année.
Comment se rencontrent-ils ? Ils sont censés prendre le même avion, sauf que le personnel se met en grève. Ils passent donc quelques jours à patienter dans un hôtel avec d’autres passagers. Pour ajouter au stress, quelqu’un leur joue de vilains tours.

J’ai aimé l’histoire, ça changeait des traditionnelles romances de Noël puisqu’une partie du roman se passe à Dakar. Donc ça permet de découvrir comment se passent les fêtes dans cette partie de l’Afrique : c’est loin d’être un choc des cultures, ça se marie même plutôt bien. De plus, comme les autrices ont passé quelques années à Dakar, ça a un côté authentique et ça se sent que ce soit dans l’ambiance, ou dans le vocabulaire, la manière de s’exprimer, etc.

En ce qui concerne les personnages, j’ai eu un peu de mal avec Lamine. Autant je le trouve fun, il met de l’ambiance, autant je n’apprécie pas sa façon de se comporter avec les femmes. Sur certains points, il n’a totalement pas tort, mais il a eu quelques réflexions/pensées qui m’ont fait grogner.
J’ai nettement préféré Joséphine. Au début, elle est un peu pimbêche, mais plus elle s’ouvre à nous et plus je la trouve sympathique.
Les personnages secondaires passent bien également.

J’ai adoré cette lecture qui m’a complètement dépaysée.

Père Fouettard Corporation, tome 05 – Hikaru Nakamura

Titre : Père Fouettard Corporation, tome 05
Auteur : Hikaru Nakamura
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Découvrez le côté obscur du Père Noël !
Haruko, la maman de Miharu, a terminé son petit tour de l’Atelier du père Noël et c’est Rudolphe, le très mystérieux chef des Rennes en personne, qui se propose de l’escorter pour son retour au Japon. Mais Teppei, Cupidon de son état, et ses flèches s’en mêlent ! De quoi le jeune homme peut-il bien soupçonner Rudolphe ? Alors que les masques tombent, les souris se joignent à la danse et précipitent la situation, déjà précaire, dans le chaos le plus total. La santé mentale de notre pauvre Miharu est en danger. Tragédie et féerie, flocons et soupçons, plongez dans cet opéra (et ses petits rats) de Noël qu’est le tome 5 de Père Fouettard Corporation !

Si le quatrième tome m’avait déçue, ce n’est pas le cas du cinquième qui est à la hauteur de mes espérances.
Je ne me souviens plus de la manière dont se terminait le précédent, donc ça a été un peu compliqué de raccrocher le fil rouge.

La mère de Miharu est là… et je ne sais plus ce qu’elle vient faire dans l’histoire. Je crois que c’est au moment où Miharu est récupéré de ses vacances chez lui.
Il ne de passe finalement pas grand-chose, mais c’était impressionnant :
La trahison de Teppei est révélée et il se sert de la mère de Miharu pour que Rudolphe se dévoile.
Pendant ce temps, les souris ont capturé Knetch et le torturent pour qu’il révèle l’identité du père Noël ou de son héritier… afin qu’elles puissent dévorer sa chair.

Le moins qu’on puisse dire est qu’elles sont terrifiantes ; même si, à mesure que les pages défilent, elles m’ont touchée… c’est fort étrange de ressentir à la fois de la terreur et de l’empathie pour ces créatures.
En ce qui concerne les dessins, ça passe mieux. La majorité a retrouvé de son charme.
Il est tard et je fatigue, je vais donc conclure : je n’ai pas vu le temps passer. J’ai adoré cette lecture.

L’Etrange Noël de Zéro, tome 1 : Kei Ishiyama & DJ Milky

Titre : L’Etrange Noël de Zéro, tome 1
Auteur& : Kei Ishiyama & DJ Milky
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Génie créatif, Jack Skellington est le roi incontesté de la fête d’Halloween. À chacune de ses nouvelles et effrayantes créations, se trouve à ses côtés Zero, son fidèle chien fantôme. Mais la panique s’abat sur Halloween Town lorsque, suite à un malheureux incident, Zero disparaît !
Perdu dans un pays curieux d’arbres décorés, de cadeaux emballés à la main, et de chants joyeux, le chien fantôme doit alors parcourir le monde inconnu de Christmas Town pour retrouver le chemin du retour ! D’autant plus qu’avec Jack parti à sa recherche, les préparatifs d’Halloween sont mis en pause… Seront-ils réunis à temps pour sauver les deux fêtes ?!

Je ne me souviens plus quand cette saga m’a été offerte, à Noël dernier ou à mon anniversaire… tout ce que je sais, c’est que j’attendais avec impatience cette période de l’année pour pouvoir le lire.
Je me suis lancée sans avoir connaissance du résumé, mais comme j’adore l’univers de l’étrange Noël de monsieur Jack, il y avait de forte chance que cette lecture me plaise.

Jack Skellington est en train de travailler lorsque son chien fantôme, Zero, le distrait ; il recherche son attention. Le maître d’Halloween cède à l’envie de jouer de son compagnon… ils foutent un bordel monstre et dans l’excitation du moment, Zero est emporté par un portail et se retrouve à Christmas Town.
Jack envoie trois des habitants d’Halloween pour le retrouver.

J’adore le personnage de Zero. Il est tellement chou et touchant avec son nez citrouille. Il n’a pas besoin de parler pour transmettre ses émotions.
J’apprécie beaucoup moins les trois missionnés. Ce sont les mêmes que ceux qui ont enlevé le père Noël pour le donner à manger à Oogie-Boogie. Je les trouve désagréables (pour rester polis) et énervants.

J’adore les dessins. Les character design sont connus, ils sont aisément adaptables en manga. La preuve avec ce premier tome.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et je conserve le second de côté pour l’an prochain.

24 étoiles pour Noël – Mathou & Sophie Rouvier

Titre : 24 étoiles pour Noël
Autrice : Sophie Rouvier
Illustratrice : Mathou
Éditeur : First
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Patientez jusqu’au 25 décembre avec votre livre de l’avent !
Au 12 de la rue Mansart, chaque appartement est unique, à l’image de ses habitants…
En investissant le poste de gardien d’immeuble, Bastien, qui n’a pas du tout le profil de l’emploi, est loin d’imaginer ce qui l’attend !
Grimpez les marches, poussez les portes et plongez dans l’ambiance de Noël !
Il vous faudra : une boisson chaude, des chocolats, un plaid et un crayon pour ouvrir chaque jour une nouvelle histoire dans son feuillet scellé !

Ça fait un ou deux ans que je voulais essayer les romans de l’avent, mais jusqu’à présent, aucun ne m’emballait : ils étaient trop romance. Pas celui-là.

Bastien est en reconversion professionnelle et devient concierge. Il s’installe dans l’immeuble qu’il doit entretenir peu avant Noël. Au fil des chapitres, on rencontre les locataires.
Ces derniers sont plutôt nombreux et au début, j’ai eu du mal à m’en sortir... on découvrait un nouveau personnage chaque soir pendant la première semaine, donc j’avais l’impression que ça ne finirait pas… c’était assez perturbant.

Les chapitres sont courts : 4 à 5 pages, donc ça se lit super vite. L’essentiel est révélé donc on ne perd pas de temps, ce que j’ai apprécié.
Mais c’est également très frustrant. J’avais envie d’aller plus loin, d’en apprendre plus sur Bastien, Anastasia, Boris, Tiago ou Mélanie (pour ne citer qu’eux). Et le fait de devoir se limiter à un court chapitre chaque jour n’a pas aider à gérer la frustration.
Mais le point positif est que c’est une lecture zen, très cosy. Je lisais le soir juste avant de me coucher et je me sentais bien, apaisée.

J’ai adoré les personnages. Ils ont tous un côté attachant. Le seul bémol pour moi est qu’on ne voit pas assez Bastien : j’aurais préféré le suivre de bout en bout, aller plus loin dans son passé et faire la connaissance des locataires du 12 de la rue Mansart par son biais. Ça aurait sûrement été réducteur… je pense que c’est pour cette raison qu’on les découvre individuellement.
Le roman est parsemé de petites illustrations hautes en couleurs, ce qui ajoute à l’ambiance de Noël et au charme de cette lecture.

Bref, on m’attend pour le Réveillon de Noël donc je vais terminer. J’ai adoré cette lecture.