Cargo

Titre : Cargo
Réalisateur : Ben Howling & Yolanda Ramke
Casting : Martin Freeman, Anthony Hayes, Caren Pistorius
Durée : 1h45
Genre : Thriller, Epouvante-horreur
Synopsis : Quand il se retrouve infecté, Andy sait qu’il a 48 heures avant de se transformer. Deux jours durant lesquels il va tenter de trouver une personne de confiance pour s’occuper de son bébé…

Ce film rentre bien dans la catégorie « post-apocalyptique » du Pumpkin Autumn Challenge. Même si le monde n’est pas vraiment détruit, il a quand même changé puisque les humains sont touchés par un virus qui les transforme en zombie. Donc on est bien dans le thème.

Andy survit dans sa maison avec sa femme Kay et son bébé Rosie. Quand son épouse est mordue, ils décident d’aller chercher de l’aide, ils ont 48h devant eux avant qu’elle ne devienne un monstre. Ils ne vont pas très loin avant d’avoir un accident de voiture, elle est blessée et ça la transforme plus rapidement. Elle mord Andy qui, à son tour, n’a plus que 48h à vivre. Il parcourt les terres australiennes à la recherche d’une nouvelle famille pour Rosie… enfin, vous me direz, dans le laps de temps qu’il lui reste et vu la taille de l’Australie, les territoires explorés sont plutôt proches.

Le jeu d’acteur est réussi.
J’ai aimé retrouver Martin Freeman, qui jouait Bilbon dans le Hobbit. Le rôle est différent, mais ça lui va bien. Le second rôle marquant est celui de Thoomi qui joue tout aussi bien, ce qui ne doit pas être évident parce qu’elle est jeune.
À signaler quand même que les zombies ne font pas très peur avec leur espèce de mucus qui tient plus du miel qu’autre chose, donc ça va…

Pour moi, le scénario de Cargo n’est pas une grosse surprise.
Il y a quelques années, j’avais vu passer sur les réseaux sociaux un court métrage vantant l’amour d’un père pour sa fille, la force de cet amour et l’ingéniosité dont faisait preuve ce papa pour que sa fille survive après sa transformation en zombie. Un petit film bien marquant.
Il y a quelques semaines, en voyant la bande-annonce de Cargo, je me suis dit que le petit spot que j’avais vu quelques années auparavant était tiré du film et ça me fâchait parce qu’il y avait un gros spoiler sur la fin. Rien de foncièrement dramatique, sauf que lorsque je suis arrivée à ce passage dans le film, au lieu de me dire : waouh ! Quelle idée géniale !… ben ça ne m’a fait ni chaud ni froid. Une chose quand même qui me dérangeait dans le long métrage lors de cette scène : la présence de Thoomi qui n’était pas là dans le court métrage.
J’ai donc fait des recherches en écrivant cette chronique et j’ai appris qu’en fait, le court métrage éponyme avait été tourné en 2013 et que les réalisateurs, Ben Howling et Yolanda Ramke, avait fait un remake : le film Cargo de 2017.
Si vous voulez le voir, le voici :

Le film était bien et j’ai relativement aimé, mais il avait quelques longueurs : certains passages étaient intéressants et surtout nécessaires puisqu’on découvre ce qu’est devenu le monde ainsi que les hommes qu’Andy et Rosie rencontrent, mais sa marche à travers le désert paraissait interminable.
J’ai préféré le court métrage, il était certes rapide (7 minutes), mais bien fait et contenait l’essentiel.

Automne rayonnant
“You cannot eat the money” (post-apocalyptique)

Le veilleur des brumes, tome 2 : Un monde sans ténèbres – Robert Kondo & Dice Tsutsumi

Titre : Un monde sans ténèbres
Saga : Le veilleur des brumes, tome 2
Auteurs : Robert Kondo & Dice Tsutsumi
Éditeur : Milan (Grafiteen)
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Dans ce monde sans ténèbres, Pierre, Roxane et Roland découvrent Crapauville, une immense ville, très moderne, avec son barrage automatisé qui fonctionne sans veilleur.
Mais Pierre remarque des signes, des ombres, des souvenirs de son père disparu, englouti par les brumes. Pierre, Roxane et Roland doivent faire vite. Ils n’ont plus que huit jours pour rentrer chez eux. Avant le retour des brumes.

Un second tome est la suite directe du premier et dans sa droite lignée.
En essayant de rentrer chez eux, Pierre, Roxane et Roland tombent sur une ville entourée du même genre de barrage qu’au Val de l’Aube, mais bien plus grand. Ils traversent la ville en suivant Vince le lézard fou qui, grâce au camion de Frankie, doit les ramener à la maison.
On découvre le monde extérieur, un monde sans ténèbres. Tout au long de leur périple, Pierre voit une ombre qui a la forme de son père et qui le guide vers des emblèmes, ceux des veilleurs de brumes.
Pour le moment, on n’en sait pas plus, mais je pense que tout s’expliquera dans le troisième et dernier tome.

Ce second tome est aussi génial que le précédent. Du moment où je l’ai commencé, il m’a été impossible de m’arrêter tellement il était passionnant.
Les dessins sont superbes. J’adore le character design des personnages et le rire de Roland est communicatif.

Il y a un nouveau personnage : Frida. Son arrivée est surprenante, un bonbon rose flashy au milieu de toutes ces couleurs ternes. Elle est complètement timbrée, mais heureusement qu’elle est là : grâce à elle et son grain de folie, Pierre est lancé sur une piste.

C’est un coup de cœur pour ce second tome. Il faudra que je m’achète le prochain, ou que je me le fasse offrir pour Noël…

Esprits d’ailleurs – Maki Kôda

Titre : Esprits d’ailleurs
Auteur : Maki Kôda
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 158
Quatrième de couverture : Esprits d’ailleurs est un one shot regroupant trois histoires singulières et fascinantes sur les esprits qui nous entourent.
Dans la première, une jeune lycéenne très timide s’aperçoit qu’elle est si effacée que personne ne fait attention à elle et ne l’entend. Un jour elle devient réellement transparente et se retrouve dans une dimension parallèle sans aucun son. Elle reste dans le monde des humains, mais elle est devenue invisible. Elle rencontre alors un mystérieux garçon qui semble pouvoir communiquer avec elle. Mais qui est-il vraiment ?
La seconde histoire nous emmène dans un petit appartement où vit un étudiant fauché. Un jour il rencontre une jeune fille qui prétend connaître l’avenir et elle lui dit qu’il est protégé par quelque chose. Elle ne croit pas si bien dire, car le lendemain il échappe de justesse à un terrible crime. Quelqu’un ou quelque chose veille-t-il réellement sur lui ?
Dans la troisième histoire, un jeune homme trouve un chat dans un parc. Il le recueille, mais il s’avère que le félin parle et a même un sale caractère. Les jours passent et un drôle de lien s’installe entre eux, mais le jeune homme découvre que le chat est recherché par sa vraie maîtresse. Pourra-t-il le rendre et quelle est la vraie nature de l’animal ?

Ce manga contient 3 histoires différentes :
un après-midi sans bruit : lorsque Kotono Hatabe, élève de 14 ans, n’entend plus de bruit, elle devient invisible aux yeux des autres, sauf pour Hirota qui est comme elle.
Ensemble, ils passent une superbe après-midi.
Je ne sais pas trop quoi en penser… la trame de l’histoire est très succincte, bien que sympathique. J’ai cependant aimé la leçon qu’Hirota donne à Kotono et qui lui permet de grandir.

Bianca : Sotâ enchaîne les coups durs. Il ne trouve pas de boulot et sa petite copine l’a largué. La chance tourne lorsqu’il emménage dans son nouvel appartement et qu’il rencontre Yûko.
Le fait qu’il venait de changer d’appartement n’était pas très clair, c’est dommage parce que du coup, on ne fait pas le lien, et même après qu’il l’ait dit, je n’y ai pas cru avant la conclusion. J’ai mieux aimé cette seconde histoire.

Au clair de lune : Rentarô a quitté son emploi sans prévenir sa copine. Pour faire passer la pilule, il ramène à la maison un chat, sachant qu’elle ne peut pas résister aux animaux. Il croit halluciner le lendemain quand le félin lui parle et il n’est pas au bout de ses peines puisqu’il devient le domestique du chat.
Au début, j’ai bien ri avec cette histoire… jusqu’à ce qu’on apprenne la raison pour laquelle Heihachirô (c’est le nom du chat) a quitté son foyer. Il est loin d’être sympa avec son nouveau larbin, mais plus on avance et plus je l’ai trouvé attachant.
Ce troisième récit est mon préféré, il m’a émue.

Les dessins semblent assez simples avec peu de détails, mais quand on y regarde de plus près, certaines vignettes sont plus travaillées que d’autres en ce qui concerne les texture. Ils sont emplis de douceur et ça fait beaucoup de bien.
Bref, si le début ne m’a pas convaincue, ça s’améliore au fil des pages. Bref, j’ai adoré ce manga.

Automne de l’étrange
“Sois vent, rêve, cendre et néant
Sois nuit, noir, âme et souhait”
(sauvetage, disparition)

Les enfants de la baleine, tome 07 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 07
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat (Seinen)
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Une petite baleine.Quelques murs de glaise.Un parfum d’herbe et de terre.Telle était leur « île » aux commencements. Phaleina et ses habitants continuent leur traversée vers l’inconnu et les terres d’Amonlogia, traversant en chemin les parois du temps.Qui rencontreront-ils aux milieux des sables ?

Ça fait plus d’un an que j’ai lu le sixième tome. Comme souvent, je ne me souvenais pas de grand-chose, heureusement que ma chronique était assez complète pour me rafraîchir la mémoire. C’est en grande partie pour ça que je tiens ce blog.

Phaleina continue son périple vers Amonlogia. Suoh, le nouveau capitaine, et les autres marqués décident d’apprendre à se battre, mais leur entraînement est interrompu par un vaisseau fantôme. Lorsqu’ils le croisent, des souvenirs apparaissent sur le Phaleina.
Après cette rencontre, Ohni s’évanouit. Byakuroku annonce que pour le sauver, il faut l’emmener dans la chambre de Midén. Encore faut-il la trouver !

Un septième tome intéressant : on découvre l’histoire de Phaleina à travers les écrits du premier capitaine. Ça m’a éclairé sur pas mal de points, notamment sur la manière dont la baleine de glaise est devenue une prison, mais également sur la création des daímonas.

De nouveaux personnages apparaissent, mais ne resteront pas puisqu’ils font partie du passé.
Je ne sais pas trop quoi penser de Dúo. J’apprécie le fait qu’elle veuille protéger Phaleina, je ne suis pas moins fan de ses méthodes, même si je les comprends. Pareil pour Midén.
J’aimais bien Ekato, dommage qu’il ne soit pas trop présent.

Le flashback était intéressant, mais j’ai l’impression que ça a pris toute la place dans l’histoire au détriment des protagonistes habituels.
J’ai beaucoup aimé ce septième tome et je suis curieuse de découvrir ce que me réserve le prochain tome.

L’Épouvanteur, tome 10 : Le sang de l’épouvanteur – Joseph Delaney

Titre : Le sang de l’épouvanteur
Saga : L’Épouvanteur, tome 10
Auteur : Joseph Delaney
Éditeur : Bayard (Jeunesse)
Nombre de pages : 319
Quatrième de couverture : Le livre commence à la Tour Malkin où Tom finit par apprendre ce qu’il faut faire pour détruire Le Malin à jamais, mais il est dévasté psychologiquement par les exigences d’un tel rituel : le sacrifice nécessaire est plus lourd que la vie…
Attiré à Todmorden, à la frontière du comté, par un autre épouvanteur qui conseille cet endroit à John et son apprenti pour remplir à nouveau la bibliothèque partie en cendre, ils se retrouvent dans un endroit où tout n’est pas ce qu’il semble être. Les habitants n’osent pas sortir après le coucher du soleil, et ils ont peur des « étrangers » qui habitent de l’autre côté de la rivière. Ils se battent bientôt contre une puissance maléfique telle, que la force combinée de John, Tom, Alice et Grimalkin ne peut être suffisante pour remporter la bataille… Le sang de l’épouvanteur sera versé, et le Dieu Vampire sera convoqué depuis l’obscurité…

Waouh ! Quelle lecture passionnante… aussi bien que surprenante !
Dès le début, l’auteur nous induit en erreur : Tom découvre, avec de l’aide, la manière de se débarrasser définitivement du Malin, mais ça le met dans tous ses états. J’ai naïvement pensé qu’il accomplirait, dans ce dixième tome, la quête intermédiaire qui le mettrait sur le chemin de la victoire, mais non.
Il y a quand même cinq mois à tuer, la maison de l’épouvanteur est en chantier après avoir été détruite lors de la guerre, et il faut remplir la nouvelle bibliothèque puisque tous les livres ont brûlé.

On découvre un nouveau personnage : Judd Brinscall, ancien apprenti épouvanteur de John Gregory. Je ne me souviens plus si son nom était gravé sur le montant du lit dans le premier tome, l’envie me titille d’aller vérifier. Judd est plutôt sympa d’un premier abord, même s’il fait de la merde par la suite.
Alice est revenue, elle ne cache plus la puissance de ses pouvoirs et ça promet pour la suite.
Grimalkin est également là, et je l’adore, elle est tellement dure et forte. Je redoutais que sa quête de tenir la tête du Malin ne l’éloigne des histoires et ce n’est pas la cas. Ouf !
Ça fait un moment que Gregory prend cher, mais dans celui-là, c’est encore pire ! Je n’aurais jamais imaginé ce qui lui arrive.
Mais au milieu de toute cette merde, il y a une bonne nouvelle ! C’est sûrement la seule, mais ça m’a foutu une de ces pêches au point que j’ai eu du mal à m’endormir après avoir terminé cette lecture.

Un dixième tome qui m’a mise dans tous mes états ; je suis passée par toutes les émotions possibles et imaginables : l’étonnement, la stupeur, l’incrédulité, la tristesse, la colère, la peur, la joie, etc.
J’ai tellement aimé cette lecture que je l’ai lue en seulement deux jours et si je m’écoutais, je commencerais de suite le suivant. C’est un coup de cœur.

ABC 2022 – Lettre D
22/26

Coupe des 4 maisons :
Sortilège d’Extension Indétectable (Autre) – un livre ne pouvant rentrer dans aucun autre item05 points

Automne frissonnant
Le portrait du mal (une couverture sur laquelle un visage -sinistre- est dessiné)