Death Note, tome 04 – Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre : Death Note, tome 04
Scénario : Tsugumi Ohba
Dessins : Takeshi Obata
Éditeur : Kana (Dark)
Nombre de pages : 204
Quatrième de couverture : Un second Kira, dont les méthodes diffèrent de celles de Light, a fait son apparition. Au quartier général d’enquête, L contacte Light afin de lui demander sa collaboration. Ce dernier découvre alors le sens caché du message envoyé par l’autre Kira ! Light décide de préparer une rencontre… !!

Quand je pense que je trouvais le cinquième tome de Blue Period dense ! À côté de ce quatrième tome de Death note, c’est du pipi de chat.
Il y a tellement d’informations et d’hypothèses qu’il m’a fallu du temps pour tout analyser correctement : deux jours pour le lire et tout assimiler.

Un deuxième Kira a fait son apparition et laisse des messages au vrai Kira par l’intermédiaire d’une chaîne de télévision : Sakura TV. Ce second possesseur de Dearh Note désire rencontrer le vrai Kira et fait tout pour. Malheureusement, son empressement lui fait faire des erreurs et met Light dans une situation dangereusement inextricable.

Le scénario est toujours aussi génial, je me suis sentie ballottée dans tous les sens, mais chaque nouvelle réflexion prenait sens. C’est une sensation que j’adore : cette impression que tu réfléchis aussi vite que L et que tu fais partie intégrante de l’histoire. C’est vivifiant.

On voit l’apparition de nouveaux personnages, je ne ferai le point que sur deux :
Misa, je la trouve un peu chiante. Elle a des accès de génie, mais la plupart de temps, elle est conne… en fait, elle n’en fait qu’à sa tête. Je l’ai trouvée capricieuse et c’est ce qui m’a dérangée.
Rem, un autre Shinigami. Une créature absolument terrifiante, mais aussi impressionnante, que ce soit par son apparence ou par ses réactions inattendues. Je l’aime vraiment beaucoup, différemment de Ryuk, mais tout autant en fait.

Les dessins sont toujours aussi beaux, y a beaucoup de texte, donc il n’y a pas beaucoup de place pour les illustrations dans les vignettes, mais ce n’est pas grave parce que l’histoire est non seulement prenante mais aussi dense, et diminuer la quantité de texte minimiserait grandement la qualité du récit.
Par contre, par rapport à l’animé, je trouve une fois de plus que ça avance très vite. Je m’attendais à ce que la rencontre avec Misa et la suite ne se produise que dans le cinquième tome… ben non.

Je lirai volontiers le prochain tome (et pas dans quatre ans) parce que ce quatrième tome est un coup de cœur et j’ai hâte de découvrir jusqu’où va aller l’auteur.

La fleur millénaire, tome 02 – Kaneyoshi Izumi

Titre : La fleur millénaire, tome 02
Auteur : Kaneyoshi Izumi
Éditeur : Kazé (Shôjo)
Nombre de pages : 186
Quatrième de couverture : Hakusei, qui désire s’aguerrir, accompagne Seitetsu pour intégrer les troupes du pays de Kô. Après une période de séparation, Aki, désormais âgée de 15 ans, part rejoindre leur campement pour y retrouver son jeune ami que l’implacable réalité des champs de bataille a endurci. Afin de la préserver, ce dernier décide alors de repousser sa princesse pour lui faire reprendre le chemin du palais. Mais face à l’imminente attaque du pays de Do, Aki devra échafauder une tactique si elle veut éviter que les fantassins auxquels appartient son Hakusei ne soient sacrifiés sur l’autel de la guerre…

Le premier tome avait été un gros coup de cœur, malheureusement je ne m’en souviens pas… rien d’étonnant puisque cela fait sept ans que je l’ai lu. Heureusement, ma chronique était suffisamment complète pour me permettre de me souvenir de l’essentiel.

Seitetsu part en guerre avec Hakusei, laissant derrière eux Aki, mais c’est sans compter sur l’entêtement de la princesse qui finit par les rejoindre. Ce qui est dommage, c’est qu’il manque des détails susceptibles de rendre le récit plus intéressant : combien de temps est passé entre le départ des deux hommes et l’arrivée de notre héroïne ? Comment a-t-elle réussi à rejoindre le front et à convaincre Seiitsu de l’y mener ?
Le combat entre l’armée de Kô et celle de Do prend une bonne partie du tome, je pensais que la guerre était déclarée et que ça se prolongerait, mais ce n’est pas le cas, la suite est un retour à une vie paisible.

La seconde partie n’a pas été aussi prenante que la première. Il ne se passe pas grand-chose : les relations entre Hakusei et Aki n’ont pas changé malgré la séparation et le traumatisme de la guerre, un côté politique plus développé avec notamment la venue des ambassadeurs du royaume de So. Je crois que j’ai fait le tour. C’est plutôt light, non ?

J’aime toujours autant le personnage d’Aki que celui de Hakusei, même si elle se montre un peu pleurnicharde : la violence de la réalité est difficile à accepter. Heureusement que Seitetsu est là pour la remettre sur les rails.
J’ai apprécié ce second tome, c’était plaisant à lire. Je lirai le troisième qui est dans ma Pile à Lire et cette, je n’attendrai pas sept longues années.

Les Géants, tome 1 : Erin – Lylian & Paul Drouin

Titre : Erin
Saga : Les Géants, tome 1
Scénario : Lylian
Illustrations : Paul Drouin
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : La multinationale Crossland Corporation découvre un géant d’allure bestiale endormi depuis des temps immémoriaux dans un bloc de glace en arctique. Au même moment, en Ecosse, la jeune Erin, une orpheline qui ne cesse de rêver chaque nuit de la mort accidentelle de ses parents, croise dans la forêt une bande d’enfants mal intentionnés. C’est alors qu’un mystérieux géant vient à son secours.

J’arrive tout doucement au bout de ma pile 48h Bd de cette année et ce fut de belles découvertes notamment avec le premier tome de Les Géants.

Erin est une adolescente qui a perdu ses parents lors d’un accident de voiture. Elle vit avec sa tante, son oncle et son cousin. Il semblerait qu’elle est dans la maison où elle vivait avec ses parents puisqu’ils font des cartons… alors c’est très bizarre de faire ça si tard, parce que dans les flashbacks de l’accident, notre héroïne semble beaucoup plus jeune, donc pourquoi ne vider la maison que maintenant ?
Bref, revenons-en à notre histoire ! Depuis toute petite, elle a un don certain pour faire pousser les plantes. Elle apprend que ce talent est dû à sa connexion avec le géant Yrso qui de dévoile à elle.
Malheureusement, il n’est pas le seul géant à s’être réveillé, c’est aussi le cas du méchant Alyphar. Il faut prévenir les autres colosses.

C’est un premier tome d’introduction qui pose les bases : l’existence des créatures, l’arrivée du vilain, le pouvoir du premier réveillé, le lien qui unit Yrso à Erin, le lancement de leur quête,…
Pour l’instant, j’apprécie ce qui nous a été dévoilé.

Les personnages sont plutôt sympathiques, mais en 48 pages, pas très développés. C’est normal puisque le contexte explicatif prend de la place. Je trouve cependant que l’essentiel est dit sur leur passé et leur caractère et c’est le principal.
J’aime beaucoup l’apparence de Yrso, il est stylé. J’ai pris du temps et du plaisir à le détailler.

A priori, dans les prochains tomes, on découvrira un nouveau personnage lié à un géant. J’ai hâte de découvrir ce que ça donne.
J’ai bien aimé ce premier tome et je lirai les prochains quand je les aurai sous la main.

Léviathan, tome 2 – Shiro Kuroi

Titre : Léviathan, tome 2
Auteur : Shiro Kuroi
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 170
Quatrième de couverture : Tous les adultes sont morts à bord du Léviathan, et seuls deux élèves savent que les secours ne viendront pas. Doivent-ils prévenir leurs camarades pour essayer de trouver collectivement une issue à cette situation désespérée ? Ou, au contraire, chercher seuls le caisson de cryogénisation qui est leur unique chance de survie ?
Futaba convainc Kazuma de se taire mais, à cause d’une bourde du garçon, tout le monde finit par apprendre la triste vérité. Désormais, plus rien ne peut empêcher les survivants de s’entretuer jusqu’au dernier…

Les différents groupes continuent à s’entretuer.
– Kyu cherche à se venger, surtout de Yotsu, qu’a-t-il bien pu se passer entre eux ? Je n’ai pas le souvenir que c’est expliqué dans le premier et la raison donnée ne me semblait pas du déjà vu.
– Des garçons ont décidé de perdre leur virginité avant de mourir, et c’est Towa qui en fait les frais.
– Les groupes des HLM et de la colline poursuivent la lutte pour le contrôle de la cuisine et de la nourriture.

Cette fois, je me suis attachée à deux personnages : Towa et Shichi, mais elles ne sont pas là très longtemps, dommage.
En ce qui concerne Futaba, c’est vraiment une saloperie finie, elle sème la zizanie et son plan fonctionne.
Vu la tournure que prennent les choses, impossible qu’il y ait plus de 3 tomes.

La trame de l’histoire m’a semblé étrange, parce qu’on passe de groupe en groupe, il n’y a pas comme dans le premier une cohésion qui se délite progressivement. Même dans les deux grosses factions, je n’ai pas senti d’union dans le but de survivre. Ça sent la fin
Et l’ambiance est un peu moins angoissante et moins stressante aussi, c’est dommage.

Les dessins sont nettement mieux : je n’ai pas remarqué d’inégalité dans les illustrations, et les combats sont aussi fluides que compréhensibles.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et j’ai hâte que le troisième sorte pour découvrir qui a survécu dans la capsule.

Automne frissonnant
Des Sakuma Drops au milieu des lucioles (drame, mémoire)

Blue Period, tome 05 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue Period, tome 05
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : À la première épreuve du concours,Yatora réussit tant bien que mal à terminer son œuvre, malgré l’incident du miroir cassé. À peine remis de leurs émotions, les candidats doivent déjà se remettre au travail dans l’espoir d’être admissibles pour la deuxième épreuve qui sera centrée sur la peinture à l’huile. Alors, pour détendre et stimuler ses élèves, l’extravagante Mme Ooba organise une excursion un peu spéciale. Cette sortie décoincera-t-elle Yatora qui redoute la discipline qu’il va devoir aborder dans trois jours ?

Quand je commence un tome de Blue Period, j’ai beau savoir que je vais l’aimer, je redoute toujours un peu : ça reste une lecture très dense que ce soit niveau technique, culturel ou social. Du coup, ça a beau être passionnant, ça ne se lit pas vite du tout.

La première épreuve pour entrer à l’université de Geidai est passée. Ceux qui ont participé doivent attendre trois jours pour avoir les résultats. Puis pour ceux qui ont réussi, cinq de plus pour tenter la seconde épreuve. En attendant, les élèves sont épuisés. Madame Ooba décide de leur changer les idées et les emmène pour une sortie inattendue : au muséum de l’os.

Ce cinquième tome est bien équilibré :
– pour le côté technique : Yatora dévoile davantage ses doutes et ses faiblesses quant à la peinture à l’huile, madame Ooba lui explique les couleurs et leur jeu.
– pour le côté culturel et social : on retrouve Ryûji et on découvre surtout sa vie avec sa famille. C’est un personnage que j’aimais déjà beaucoup à la base, je trouvais dommage de le voir de moins en moins. J’ai été ravie de le retrouver et cet épisode ne le rend que plus attachant.
En ce qui concerne madame Ooba, je l’apprécie de plus en plus au fil des tomes. Elle est vraiment chouette avec ses élèves : sa pédagogie est dans un premier temps fort étrange, mais elle fait mouche et permet aux élèves de sortir de leur zone de confort aussi bien que de s’améliorer.

Arrivée à la fin, je n’avais qu’une envie : entamer le prochain pour assister à la seconde épreuve.
C’est un coup de cœur pour ce cinquième tome et j’ai hâte de commencer le suivant.