Frieren, tome 07 – Kanehito Yamada & Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 07
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 184
Quatrième de couverture : Douze candidats ont réussi le test de Sense, sauf qu’aux yeux de Serie, qui dirige la société des mages du continent, c’est douze de trop ! Elle sait que la responsable de cette situation exceptionnelle n’est nulle autre que Frieren… Alors, pour résoudre le problème, elle décide de mener elle-même l’épreuve finale.
L’ancienne élève de Flamme est convaincue que l’archimage va la recaler. En revanche, pour Fern, ce n’est pas la même histoire : face à son examinatrice, la jeune fille remarque un détail que peu sont capables de percevoir… Impressionnée, Serie veut la prendre comme disciple, mais elle ne reçoit qu’un refus catégorique !

Au moment où j’écris cette chronique, il est tard et je devrais déjà avoir éteint la lumière depuis une heure au moins. Donc je vais aller à l’essentiel.

À la fin du tome précédent, Frieren s’est vu refuser le titre de mage de premier rang par Serie, heureusement, ce n’est pas le cas de Fern. J’ai apprécié de voir la confrontation entre Serie et les participants reçus à la suite de l’épreuve. J’ai trouvé ça super intéressant.
Tout de suite après ça, nos héros reprennent la route et vivent plein de petites aventures. Je ne vais pas m’étendre dessus, elles n’ont aucun intérêt. Pourtant, comme dans les tomes précédents, j’ai adoré ces passages entre événements présents et nostalgie des moments passés avec Himmel, Heiter et Eisen.

Il ne se passe pas grand-chose dans ce septième tome et il n’y a que peu d’action, je ne me suis cependant pas ennuyée. J’ai sciemment pris mon temps pour le lire, savourant chaque chapitre, désirant lire la suite, mais mettant de la distance entre pour ne pas le terminer trop vite.
J’ai pris plaisir à m’attarder sur les illustrations et à détailler personnages aussi bien que les décors.

Je vais conclure en précisant que j’ai adoré cette lecture qui est à la limite du coup de cœur.

Les enfants de la baleine, tome 12 – Abi Umeda


Titre : Les enfants de la baleine, tome 12
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Chakuro et ses amis se sont introduits dans le duché d’Amonlogia et ont réussi à libérer les non-marqués. C’était sans compter sur l’arrivée soudaine du commandant Orca, qui met l’armée ducale en déroute grâce à son saimia hors du commun. Seul Ohni, le plus puissant guerrier de la Baleine de glaise, peut répondre aux coups de ce terrible ennemi. Une sinistre et sanglante bataille est sur le point de commencer…

Je pense qu’écrire cette chronique va être compliqué. En effet, il ne se passe pas grand chose donc je ne sais pas trop quoi dire.

On n’a que deux événements majeurs :
– l’affrontement entre Ohni et Orca se termine dans ce tome-ci ;
– la défaite de Lycos face à Leodari (on ne voit pas le combat, seulement le résultat final).
Quelques personnages, autres que ces quatre-là, sont présents comme le Caporal, Chakuro ou Suoh, mais ils n’ont qu’une faible importance dans les événements de ce douzième tome.

Ça s’est lu très vite. Le combat est rythmé, entrecoupé par des révélations : la confirmation de ce qui était sous-entendu depuis un moment quant au véritable rôle du daimonas.
Bref les pages défilent et on n’a pas le temps de s’ennuyer.

Les illustrations sont toujours aussi belles. J’ai pris beaucoup de plaisir à re-feuilleter ce manga pour contempler les dessins. J’ai bien essayé de prendre mon temps lors de ma première lecture, mais impossible : j’avais trop envie de savoir comment allait se terminer le combat entre Ohni et Orca.
Je vais finir en précisant que j’ai adoré cette lecture. Vivement le prochain !

Tales of Berseria, tome 1 – Nobu Aonagi & Bandai Namco Games

Titre : Tales of Berseria, tome 1
Scénario : Bandai Namco Games
Illustrations : Nobu Aonagi
Éditeur : Mana books
Nombre de pages : 212
Quatrième de couverture : Dans un monde gangréné par les démons, Velvet Crowe est une grande sœur aimante, dévouée à son frère malade Laphicet. Mais tout change pour elle un soir de lune rouge, quand un sacrifice pour empêcher la destruction de son village transforme la jeune femme en monstre. Emprisonnée loin de toute civilisation, Velvet à perdu toute humanité et n’est plus motivée que par un seul objectif : se venger de celui qui a détruit sa vie. Et lorsqu’une alliée inattendue l’aide à s’évader, son plan désespéré va enfin pouvoir se mettre en branle. Aux côtés de parias et autres marginaux hauts en couleur, elle s’embarque alors dans une odyssée meurtrière au cœur d’un monde où elle n’a plus sa place…

Je n’étais pas très motivée par cette lecture, le fait que le scénario soit écrit par Bandai Namco et pas par un auteur me refroidissait. Et c’est ridicule parce que c’est assez bien ficelé.

Velvet s’entraîne avec l’exorciste Arthur et vit avec lui et son frère, le jeune Laciphet qui est malade. Une épidémie sévit et les habitants se transforment en démons. Pour sauver tout le monde, Arthur commet l’irréparable ce qui fait péter sa pile à Velvet. Malheureusement, elle n’a pas la puissance nécessaire pour le battre et est emprisonnée. Trois années plus tard, elle s’évade avec une seule idée en tête : se venger.

Le scénario ne casse pas 3 pattes à un canard, mais y a quand même quelques détails qui rendent l’histoire intéressante voire originale : la transformation de Velvet, le background des compagnons qui l’accompagnent.
À la base, Tales of Berseria est un jeu vidéo et ça se ressent vachement au niveau du scénario… ce qui n’est pas un mal puisque ça file tout seul. Je ne me suis pas ennuyée un instant, à part peut-être lors du chapitre un.

J’apprécie les personnages. Ils sont relativement stéréotypés, mais ils ont un petit quelque chose qui me plaît. J’espère qu’ils seront davantage développés dans les deux prochains tomes.
Pour les illustrations, rien à redire pour les planches où les personnages sont figés. Elles sont très belles, l’esthétisme est travaillé, mais pendant les combats, c’est une catastrophe. Ce n’est pas que c’est mal dessiné, c’est brouillon, c’est teinte foncée sur foncé donc on ne distingue pas grand-chose, c’est un peu dommage.

En conclusion, j’ai beaucoup aimé cette lecture. J’ai passé un bon moment. Par contre, je n’ai pas la suite, ce qui me saoule !

Le garçon dans la lune – Kate O’Riordan

Titre : Le garçon dans la lune
Auteur : Kate O’Riordan
Éditeur : Folio
Nombre de pages : 354
Quatrième de couverture : Mariés depuis dix ans, Julia et Brian traversent une crise conjugale en demi-teinte.
Julia s’interroge avec causticité sur la personnalité de l’homme qu’elle a épousé. Pourquoi lui semble-t-il si souvent impassible devant certains événements de la vie quotidienne ? Leur fils Sam, sept ans, est un enfant sensible et enclin à la rêverie qui voit dans la lune un petit garçon qui pleure. Lors d’un week-end, ils quittent Londres pour rendre visite au père de Brian en Irlande. Un drame affreux survient, qui se soldera par l’échec de leur union.
Julia pourtant décide d’aller vivre chez son beau-père, un homme tyrannique. En lisant des carnets dérobés, rédigés par la mère de Brian depuis décédée, elle ressuscite le secret qui étouffe les membres de la famille.

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. J’ai trouvé la première moitié de ce roman laborieuse en raison des personnages. Ils sont chiants… enfin, c’est surtout leur relation qui est pénible.

Julia est super désagréable avec son époux Brian qui l’exaspère, et hyper protectrice envers leur fils Sam, sauf qu’elle ne fait rien pour garantir sa sécurité, elle ne fait qu’engueuler Brian parce qu’il se montre flegmatique.
Quand un drame les frappe, le couple explose. Elle va vivre chez son bourru de beau-père où elle gagne la paix nécessaire pour se reconstruire. Quant à lui, il reste dans leur maison et se laisse mourir.
On découvre les secrets de cette famille. Comment Brian a-t-il pu passer de ce gamin protecteur à cet homme imprudent ? Pourquoi Julia se sent obligée d’être aussi acariâtre ?

Une fois que l’histoire et le contexte ont été bien en place, ma lecture est devenue plus intéressante. Je suis parvenue à m’attacher un peu aux personnages, à certains plus que d’autres. On navigue entre présent et passé et ça m’a vraiment plu.
La seule chose qui m’a saoulée, ce sont les passages où le colley apparaît. Je les ai trouvés flous… il venait de nulle part. Est-ce que c’est le chien de Jeremiah ? Si non,  qui est ce chien ? D’où vient-il ?

Malgré un début difficile, j’ai bien aimé cette lecture. L’ambiance est entêtante et je pense que j’aurais du mal à me la sortir de la tête.

Deadpool & Wolverine

Titre : Deadpool & Wolverine
Réalisateur : Shawn Levy & Rhett Reese
Casting : Ryan Reynolds, Hugh Jackman, Emma Corrin, Matthew Macfadyenn, Rob Delaney, etc.
Durée : 2h07
Genre : Fantastique, comics
Synopsis : Après avoir échoué à rejoindre l’équipe des Avengers, Wade Wilson passe d’un petit boulot à un autre sans vraiment trouver sa voie. Jusqu’au jour où un haut gradé du Tribunal des Variations Anachroniques lui propose une mission digne de lui… à condition de voir son monde et tous ceux qu’il aime être anéantis.
Refusant catégoriquement, Wade endosse de nouveau le costume de Deadpool et tente de convaincre Wolverine de l’aider à sauver son univers…

Ça fait très longtemps que je n’ai plus écrit de chronique sur les films, mais là, je ne pouvais pas m’abstenir !

Wade Wilson déprime depuis que les avengers ont refusé sa candidature et que son histoire d’amour s’est fini. Le TVA (Tribunal des Variations Anachronique) vient le chercher afin qu’il aide au rétablissement du flux temporel. Pour cela, il doit accepter la destruction quasi-immédiate de son monde qui est condamné depuis la mort du super agglomérateur, c’est-à-dire Logan. Mais comme Deadpool n’en fait qu’à sa tête, il décide de sauver son univers en ramenant un Wolverine d’une terre parallèle.

Franchement, y a pas plus fallacieux comme prétexte. D’ailleurs, je vais être honnête, ce film n’a pas vraiment de scénario, c’est du fan service pur et dur, poussé à l’extrême. Attention, je n’ai pas dit qu’il était nul ! D’ailleurs, je suis bien incapable de porter un jugement objectif sur ce troisième volet parce qu’il m’a conquise grâce au nombre incroyable de caméos… je suis ultra faible sur ce coup-là, mais j’assume. Il est bon de stipuler qu’on peut apprécier ce film sans connaître les comics, ça a été le cas pour ma belle-sœur et ma belle-mère qui nous ont accompagné.

J’en ai surtout pris plein la tronche au début quand Deadpool parcourt les univers parallèles à la recherche du Wolverine susceptible de l’aider.
Les références au personnage de Logan sont juste énoooooormes : le borgne à Madripoor, crucifié sur un parterre de crâne (la grande époque Australie), l’ère d’Apocalypse, en costume brun, Old Man Logan, en train de réparer sa moto (j’évite sciemment les détails afin de ne pas spoiler), etc. Je ne me rappelle pas toutes, mais c’était du bonheur : j’ai fait un putain de bond dans le temps… ça me donne envie de relire mes vieux comics, tiens !
Beaucoup de Deadpool différents apparaissent, je ne connais pas plus que ça l’univers de ce personnage, mais certains me disaient quelque chose, d’autres pas.

Il y a également des allusions aux événements réels sur les passages des séries Marvel d’un studio à l’autre.
Et puis le gros plus sont tous les personnages de l’univers Marvel qui apparaissent tout au long du film : Pyro, Toad, Lady Deathstrike, Electra, Blade, Gambit, Mephisto, Cassandra Nova, etc.

J’ai adoré ce film. Je n’ai qu’une hâte, c’est de pouvoir le revoir en streaming pour pouvoir éplucher les images, mettre en pause, revenir en arrière si besoin.