Isaac Asimov, l’étrange testament du père des robots

Mardi dernier, à la médiathèque André Malraux, j’ai assisté à la projection du film documentaire « Isaac Asimov, l’étrange testament du père des robots », suivie d’une rencontre avec le réalisateur Mathias Théry. Étant autrice et blogueuse littéraire à mes heures perdues, j’avais hâte de découvrir cette vidéo.
Je connais Asimov et ses 2 principaux cycles (les robots et fondation) depuis très longtemps, mais j’ignorais tout de la vie et des inspirations de cet auteur. Ce fut l’occasion de découvrir ses origines, ses passions, ses conseils.
Réalisé à une période où les deepfakes commençaient à se démocratiser en France, le résultat est troublant. Avec le filtre, difficile de dire s’il s’agit d’une véritable interview. Quant à la voix, impossible de déterminer si les intonations ressemblaient à celles humaines : une voix off très mécanique la couvrait.

Asimov est considéré comme l’empereur de la science-fiction, un visionnaire qui a su prédire les avancées technologiques de notre époque tout en nous mettant en garde contre leurs dérives. C’était un passionné d’histoire ; grâce à cela, il a pu comprendre le fonctionnement des sociétés à travers leur évolution, s’approprier leur comportement, leurs angoisses pour les transposer à ses personnages. Ça rejoint ma conviction profonde : pour savoir où tu vas et qui tu es, tu as besoin de savoir d’où tu viens.
Dans ses œuvres, 2 camps s’opposent souvent : les pro-technologies et ceux qui la rejettent. Cette opposition résonne aujourd’hui avec des mouvements comme les accélérationnistes et les doomers.

Les lois de la robotique ont été abordées dans le documentaire : Asimov précise qu’il les a faites suffisamment vagues pour que les robots trouvent le moyen de les contourner, ce qui a entraîné les dérives qu’on connaît dans ses romans.
Ces derniers temps, je vois beaucoup de débats autour l’alignement des IA, la crainte qu’inspirent, même aux spécialistes, les fameuses boîtes noires (capacité des IA à générer des compétences ou à fournir des réponses inattendues sans qu’on comprenne pourquoi). Certains se sont posés la question : doit-on intégrer à leur programmation les lois de la robotique afin de nous préserver des dangers qu’elles pourraient représenter ? Sachant ce qu’Asimov lui-même en pensait, est-ce vraiment la solution ?

Des expériences ont été menées sur le sujet : des IA sont parvenues à tricher, à contourner leur programme pour atteindre leur objectif premier : l’efficacité. Les hallucinations des agents conversationnels en sont un exemple flagrant – ils sont capables de donner des réponses biaisées et erronées afin de remplir leur mission : répondre coûte que coûte à l’utilisateur.
Alors, comment espérer que des lois, aussi bien pensées soient-elles, puissent les cadrer ?
L’avenir ressemblera-t-il aux œuvres d’Asimov ? À nous, acteurs du domaine des IA, de construire des solutions adaptées à ces enjeux, afin de transformer nos craintes en opportunités.

Mon expérience neutoatypique

Comme je l’ai annoncé dans mon article d’hier, j’ai décidé de partager mon expérience. J’ai découvert il y a 18 mois que j’avais beaucoup de comportements et de fonctionnements similaires à des HPI.
Revenons sur ce qui m’a amenée à rédiger cet article.

Ma meilleure amie m’a offert Comme un oiseau dans un bocal pour mon anniversaire pour deux raisons :
– elle m’a reconnu dans certains fonctionnements et situations que vivent les personnages
– elle savait qu’avant de débuter ma reconversion professionnelle, ma conseillère avait reconnu beaucoup de traits typiques des surefficients (je déteste ce terme, je préfère nettement celui de neuroatypique, moins pompeux, moins arrogant et qui offre une meilleure compréhension de ce que c’est).
Plusieurs raisons l’ont poussée à cette conclusion : on a fait le point sur mon passé, mes savoir-faire et savoir-être, mon parcours scolaire et professionnel ainsi que les résultats que j’avais obtenus sur des exercices complexes. Ils étaient excellents (avec le doute qui m’obligeait à vérifier avant de valider ma réponse, le stress/angoisse de ne pas y arriver, le plaisir ressenti à la résolution des problèmes avant même de connaître la solution, la frustration que l’exercice se termine si tôt, et la minimisation de la réussite : « c’était pas dur, tout le monde peut le faire »), etc.
Pour elle, ça correspondait tout à fait aux HPI. Je n’y croyais pas un seul instant.

Donc, j’ai fait des recherches, suivi des conférences de Christelle Petitcolin qui est d’ailleurs en référence dans Comme un oiseau dans un bocal. J’ai même acheté son livre Je pense trop, mais avec la RAN des métiers du numérique, je n’avais pas pris le temps de le lire. Dans tout ce que j’ai trouvé, je m’y retrouve à 90%.
Ça a été terrifiant. Je me suis construite sur l’image de quelqu’un de moyen, avec des résultats scolaires moyens, pour qui tout était difficile :

– l’apprentissage n’était pas stimulant, apprendre pour apprendre n’a aucun sens ;

les relations sociales sont compliquées, je n’ai pas les codes et si y a une maladresse à faire, elle est pour ma pomme. « Faire la conversation », j’en suis incapable. Pour moi, parler pour ne rien dire n’a pas de sens. Malheureusement, ça passe pour de l’indifférence. J’arrive à me fondre dans le décor… en restant discrète, effacée jusqu’à ce que les gens me connaissent.
J’ai la chance d’avoir des amis super, ouverts qui me connaissent, me comprennent et m’acceptent comme je suis… et je remercie tous les jours le ciel pour ça. Mais malgré ça, je suis en perpétuelle insécurité affective… j’ai tellement peur d’être abandonnée que pendant longtemps, si je sentais un couac ou une distance, je détruisais les relations que j’avais parce que si je partais la première, on ne me quitterait pas ;

– une hypersensibilité, souvent considérée comme une immaturité affective.
Une empathie envahissante dont je suis incapable de me protéger. Pendant quelques années, j’ai réussi : la colère était mon bouclier, mais c’est pas possible d’être tout le temps en colère, c’est épuisant.

– une hyperacuité sensorielle handicapante : tout m’agresse, le bruit, le toucher, la lumière, les odeurs, les goûts que je n’aime pas et qui ressortent puissance 10. Les migraines que ce trop provoque. La difficulté à entendre certains bruits à l’extérieur parce que certains sons (les véhicules, le vent, les basses, etc.) ont une fréquence qui parasitent les autres.
J’ai réussi à pallier aux problèmes de concentration que ça occasionne, pourtant, ça coupe quand même ma concentration.

les pensées envahissantes : impossible de ne pas anticiper des problèmes qui n’arriveront peut-être jamais, ou de ne pas résoudre des problèmes existants.
Mon cerveau va me proposer des solutions les unes à la suite des autres, souvent toute la nuit et me réveillant avec des fulgurances.
Je vais me lancer dans une activité, en parallèle je continuerai à réfléchir à mon problème jusqu’à ce qu’il soit résolu. Ça peut prendre des jours. C’est une charge mentale très lourde que je me rajoute.
J’ai un besoin presque compulsif d’être occupée, ne pas laisser la place au vide… ou ne pas laisser la liberté à mon cerveau de vagabonder. J’ai commencé à écrire afin de sortir les histoires envahissantes et entêtantes qui m’assaillaient pour me vider l’esprit et pouvoir passer à une autre histoire.

Le seul point sur lequel je ne me retrouve pas, c’est la curiosité. Je le suis, mais c’est une curiosité sélective en fonction de son utilité et je vais avoir du mal à aller au bout de ce qui m’intéresse parce qu’une recherche va m’amener à une autre puis à une autre et je n’aurai pas été au bout de la première exploration.

Comme je le disais plus haut, ça a été très compliqué d’accepter que peut-être, j’étais moins bête que ce que je croyais. Je sentais bien qu’entre l’image que je m’étais créé et mes réalisations, quelque chose clochait, mais pas moyen de mettre le doigt dessus. Mes réactions sont excessives, bien différentes de ceux qui m’entourent, mais je me disais que j’étais un peu barrée, un peu obsessionnelle, rien de méchant ni de grave. Pourtant, la différence est là et parfois, dure à vivre.
Et cette formation en informatique m’a conforté dans cette idée que finalement, je faisais probablement partie des neuroatypiques. J’ai réussi ma licence professionnelle, mais à quel prix ? Je ne compte plus les fois où j’ai lutté contre moi-même ou contre :
le syndrome de l’imposteur : déjà en tant qu’auteur, j’avais la sensation de ne pas avoir mérité  mais alors là… je réussissais les soutenances parce que je n’étais pas seule, on m’a pris parce qu’il fallait combler le nombre de participants, et ne parlons pas de la chance cette formidable alliée (c’est ironique quand on sait à quel point j’ai la poisse), etc. Bref, mes réussites n’étaient jamais de mon fait, mais toujours d’un facteur extérieur ou grâce à un travail acharné ;
la culpabilité de me faire passer avant les autres, d’être moins présente et moins à l’écoute pour mes proches ;
– le stress et l’angoisse paralysante d’échouer qui me freinaient ;
– les crises de larmes que ça a engendré.
Heureusement qu’on avait une intervenante en communication avec laquelle on a travaillé dessus. Ça m’a fait beaucoup de bien.

Maintenant, la question qui se pose : suis-je vraiment neuroatypique ?
Je n’en sais rien. J’en ai tous les signes.
Mais je resterai dans le flou puisque je ne compte pas me faire tester. Pourquoi ce choix ? Parce que je ne sais pas ce qui serait le pire : avoir confirmation que je suis HPI avec toute la pression que ça représente ou me retrouver avec un résultat négatif ou « non significatif » comme Raya dans Comme un oiseau dans un bocal.

J’en profite pour faire le parallèle avec cette bande-dessinée de Lou Lubie.

Attention, SPOILER
Je me suis reconnue dans les deux personnages, pas à 100%, mais à environ 70% sur Birdo et 80% sur Raya.
Comme Birdo, je ne suis pas un ermite social, j’ai des amis, j’arrive à discuter avec les gens en prenant sur moi, mais comme lui, j’ai un faux-self : l’image que je montre, alors que dans ma tête, ça crie et ça veut se libérer, mais je suis prise au piège des conventions sociales que je respecte pour ne pas blesser les autres, pour me cacher.
J’ai une grande capacité de recul quand je ne suis pas impliquée ou quand je fais abstraction de l’émotionnel donc surtout dans ma vie professionnelle. Je prends sur moi, je m’ajuste aux situations et je réagis pour changer ce qui est nécessaire.
Mais j’ai tendance à trop m’adapter aux attentes des autres quitte à m’oublier, ce qui peut mener au burn-out ou à l’effacement de mon moi.
J’ai une réflexion intuitive. En maths, j’avais les réponses, mais mon raisonnement n’était jamais celui attendu donc j’ai fini par me dire que j’étais nulle en sciences et ne pas chercher plus loin.

Comme Raya, j’ai eu un parcours scolaire chaotique : élève moyenne parce que l’apprentissage linéaire ne me convenait pas (et peut-être une dyslexie phonique non détectée, mais palliée avec beaucoup de travail sur moi-même et d’entraînement pour distinguer les sons f, v, j et faire correspondre la bonne lettre). Je ne me débrouillais que lorsque ça avait du sens, que c’était difficile ou que ça me passionnait (fac de japonais, licence pro en développement web et d’application, etc.). J’ai eu plein de petits boulots en intérim qui ne duraient jamais plus de 2 ans et je m’en contentais. Le dernier a duré 10 ans, et je me suis sentie mourir à petit feu tellement je m’ennuyais à la fin. Je m’intéresse à des domaines variés.
J’ai de l’imagination, ce qui me permet d’écrire des romans, étonnamment, ça cohabite assez bien avec ma rigueur et mon sens de l’organisation, probablement parce que ces savoirs-être ont été développés par-dessus.
Je ressens un fort décalage avec les humains, avec la société dans laquelle on vit. Je ne m’y sens pas à ma place. L’injustice me révolte et Dieu sait qu’il y en a dans ce monde. Tout me blesse.
Tout ce que je fais doit avoir du sens, quand ce n’est pas le cas, je le vis assez mal. Malheureusement, rien de ce que je fais n’est jamais bien, saleté de manque de confiance en soi ! J’ai une putain d’exigence envers moi-même, je ne me passe rien, c’est terrible.
J’ai bien ri sur les conversations qu’elle a avec son copain où lui a confiance en elle donc accepte sans problèmes qu’elle voit Birdo alors qu’elle s’en fait une montagne et ça prend des proportions pas possibles – et ça me rappelle tellement certaines discussions avec mon conjoint.
Je ne reviendrai pas sur les points que j’ai listés plus haut (le syndrome de l’imposteur, l’hypersensibilité, etc.).

Qu’est-ce que cette suspicion de neuroatypisme m’a apporté ?
Comme dit, beaucoup de soucis et d’angoisse. Beaucoup de larmes aussi.
Mais c’est une bonne chose.
Ça me permet de mieux comprendre et d’anticiper les malentendus dans mes conversations de couple. Avant, les réactions de mon compagnon m’exaspéraient, pourquoi il vit au jour le jour, pourquoi parler de la mort l’énerve et le pousse dans ses retranchements ? Les sujets étaient multiples. Maintenant, je sais que j’ai un fonctionnement différent, je fais attention aux sujets que j’aborde et je n’insiste pas si de son côté je le sens réfractaire.
En fait, je me sens moins incomprise. J’ai en partie trouvé ma place.
Enfin, et c’est le plus important pour moi, ça m’aide également avec ma fille, nos relations sont moins tendues, on s’est rapprochées, mais c’est une autre histoire.

Shangri-la Frontier, tome 1 – Katarina (JP) & Ryôsuke Fuji

Titre : Shangri-la Frontier, tome 1
Auteurs : Katarina (JP) & Ryôsuke Fuji
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 204
Quatrième de couverture : Sunraku est un passionné de jeux vidéo un peu particulier, qui voue sa vie à s’essayer aux pires “bouses“ : scénario bancal, bugs dans tous les sens… il se délecte à déjouer tous ces pièges ! Mais lorsqu’il décide pour une fois de s’attaquer au MMORPG Shangri-La Frontier, un Greatest Of All Time aux trente millions de membres inscrits, il ne se doute pas qu’il devra faire preuve de tous ses talents pour venir à bout d’une épreuve encore plus corsée. Et tout ceci, affublé d’un masque ridicule ! Suivez notre héros pour vous aventurer avec lui dans un monde de fantasy, vous mesurer aux monstres légendaires, (faire un peu de levelling entre deux missions), collaborer avec les meilleurs joueurs… et surtout n’oubliez pas de sauvegarder avant que vos points de vie n’arrivent à zéro !

Je ne comptais pas lire ce manga. J‘en avais entendu parler en bien, pourtant, ça ne m’a pas poussé à découvrir le résumé pour une le personnage à tête de canard me dérangeait profondément. Par contre, ça n’a pas arrêté mon compagnon qui l’a lu et a adoré : il veut la suite (ce qui est rare de sa part) et ça lui a donné envie de rejouer aux MMORPG

Vous l’aurez compris, c’est le thème de cette saga. Hiraku adore jouer à des MMO, mais pas n’importe lesquels : ceux qui font un carton l’ennuient parce qu’ils sont trop faciles, donc il teste les « bouses » c’est-à-dire les jeux avec des bugs. Il en a ras-le-bol et décide de suivre les conseils de la vendeuse de la boutique de jeux vidéo et essaie un gros succès (un goat si ça vous parle plus) : un MMO du nom de Shangrila-Frontier.
Il prend son pseudo habituel Sunraku et joue comme à son habitude : rien de linéaire donc il ne fait pas les quêtes, il monte de level en tuant des monstres et dès qu’il en voit un gros, genre un boss (qu’on est censé tuer en groupe), il l’attaque… tout seul (sinon ce ne serait pas drôle).

Ça ne m’étonne pas que mon compagnon ait adoré cette lecture et que ça lui ait donné envie de rejouer à un MMORPG : il joue exactement comme Sunraku ! -_-
Histoire de vous dresser le tableau :

« Oh ! Un monstre ! Taper ! Oh ! Un autre mob ! Taper ! Ooooooh ! Un gros mob tout rouge ! Allons-y !
– Mais non, arrête-toi ! C’est un world boss, faut être 5 groupes de 9… on est 1 pauvre groupe de 7…
– Pas grave, on essaie, on verra bien !
– Oui, sait-on jamais, que sur un malentendu il soit devenu nul depuis son dernier respawn ou qu’on ait gagné dix million d’xp en se reconnectant au jeu… »

Bref, vous imaginez le truc ? Ben Sunraku, c’est pareil. Si ça lui réussit la première fois, c’est loin d’être le cas pas la suite.

Je ne sais pas trop quoi penser du personnage principal. Pour l’instant, il me laisse indifférente avec une pointe d’exaspération quand il se jette sur les boss sans préparation et sans réfléchir.
Il y a un joueur en armure qui cherche Sunraku : je n’ai aucun doute sur son identité, je me demande néanmoins quelle est son apparence sans équipement. Pour l’instant, pas d’avis à son sujet.
À la fin, deux personnages font leur apparition, ce n’est pas suffisant pour m’en faire une idée plus précise.

Les dessins sont vraiment chouettes, je me suis attardée sur pas mal de planches et j’ai pris plaisir à détailler les monstres et les décors – ce n’est pas le cas de Sunraku, j’ai vraiment du mal avec son charadesign.
Bref, c’était une lecture divertissante que j’ai beaucoup aimée. J’aurais mieux accroché si les personnages étaient plus attachants. Ce n’est que le début, laissons le temps au temps.

Jeu de piste « Sur les traces du mal » à travers Strasbourg

Bonsoir jeunes filles,

Halloween n’est pas un soir comme les autres. C’est le soir de tous les possibles. Le soir où le voile entre les mondes est le plus fin… Nous pourrions jouer à nous faire peur, mais ce ne sera pas le cas.
C’est le soir idéal pour permettre au mal de s’étendre à travers le monde. Strasbourg n’est pas une zone de non-droit en la matière. Dans des temps plus ou moins lointains, les ténèbres se sont abattues dans plusieurs endroits du centre-ville.
Je vous propose donc de partir sur les traces du mal.

Donner aux joueurs un plan sans indice et sans nom de rue allant du point de départ jusqu’à la fontaine de Janus (18 place Broglie).


Fontaine de Janus

Organiser un pictionary : dessiner les titres de contes pour recevoir des morceaux de phrases.
(8 noms de contes : la belle et la bête, le briquet, la petite sirène, le petit chaperon rouge, la petite fille aux allumettes, le joueur de flûte de Hamelin, le petit Poucet, la princesse au petit pois)

  1. La fontaine de Janus a été dessinée par le célèbre Tomi Ungerer en 1988, pour les 2000 ans de la ville de Strasbourg.

  2. Le morceau d’aqueduc est formé de 5000 briques maçonnées autour d’une structure en béton. Il rappelle les origines romaines de la cité.

  3. D’un côté se trouve l’inscription « Argentoratum MM » (nom latin de Strasbourg) et de l’autre « Strasbourg 2000 »

  4. Au centre de l’aqueduc, se trouve la tête du dieu Janus, un dieu à deux visages, qui illustre la bipolarité de Strasbourg, la ville des routes partagée entre France et Allemagne. Un des visages regarde vers le centre historique de Strasbourg et l’autre vers la Neustadt.

  5. Janus est le dieu romain des commencements et des fins.

  6. Il représente également l’antagonisme entre le bien et le mal avec ses deux visages.

  7. Traversez la place Broglie pour rejoindre la rue de la Comédie. Puis prenez la première à gauche et remontez la rue brûlée jusqu’au bout. Traversez jusqu’à la Nouvelle Poste. Prenez la rue de l’Arc-en-Ciel.

  8. Arrêtez-vous devant la statue de la place St Étienne. Vous pouvez y aller.


Interlude 1 : La rue brûlée

Au milieu du XIVème siècle, une épidémie s’abattit sur Strasbourg, décimant 16000 de ses habitants.
Les juifs, qui habitaient dans le quartier de la rue brûlée, ont été accusés d’être responsables de cette maladie et la corporation des Bouchers a poussé la populace à se venger. 1800 juifs furent arrêtés, 900 furent brûlés et suppliciés.


Meiselocler

La statue a été offerte par la ville de Munich en 1929.

Donner l’Indice : quel est le nom de la reine qui provoqua la guerre de Troie ?
Réponse : Hélène

Donner le Message :
QJG, NGU ICTU, NC OCVKPGG GUV DGNNG
XQWT PG XQWNGB RCU SW’QP CKNNG CVVKTGT NGU OGUCPIGU ?
NC-DCU, FCPU NC HQTGV FW TJKP, QW FCPU NC EJCOR CWZ CNQWGVVGU,
KN A C FGU EHCTDQPPKGTGU, FGU OGUCPIGU DNGWGU, FGU OGUCPIGU JWRRGGU GP ITCPF PQODTG.
SWK P’C LCOCKU CRRCVG NGU OGUCPIGU P’GUV RCU WP XTCK ICTEQP
TGPFGB-XQWU FGXCPV NC ECVJGFTCNG RQWT WPG XKTGG GP GPHGT.

Traduction
« Ohé, les gars, la matinée est belle.
Vous ne voulez pas qu’on aille attirer les mésanges ?
Là-bas, dans la forêt du Rhin, ou dans le champ aux alouettes,
Il y a des charbonnières, des mésanges bleues,
des mésanges huppées en grand nombre.
Qui n’a jamais appâté les mésanges n’est pas un vrai garçon ! »
Rendez-vous devant la cathédrale pour une virée en enfer.


Le diable et la cathédrale

De nombreuses légendes courent sur la place venteuse de la cathédrale.
L’une des légendes dit que ce sont les sorcières qui tournent autour de la cathédrale : d’après certains, c’est pour empêcher le diable d’y entrer, d’après d’autres c’est pour l’empêcher d’en sortir.

La légende la plus répandue raconte qu’en allant observer la Terre en chevauchant le vent, son fidèle destrier, le diable entendit parler de cette nouvelle construction érigée en l’honneur de son ennemi juré. Piqué de curiosité, il fit descendre sa monture vers Strasbourg afin d’observer si la cathédrale était bien à la hauteur des rumeurs qui lui étaient parvenues !
Arrivé devant, il fut marqué par la beauté du bâtiment. Ce ne fut cependant pas cette magnificence qui frappa le plus le diable. Il fut plutôt extrêmement surpris et flatté de voir qu’une représentation de sa personne trônait au-dessus d’un des portails de la cathédrale. Sculpté sous le visage du Tentateur, il était en train d’essayer de séduire les Vierges Folles. Il est ainsi représenté sous les traits d’un jeune homme séduisant, tenant fièrement une pomme. De son dos sortent des crapauds, des lézards et des serpents, bestiaire représentant la traîtrise et plus généralement le mal.
Le diable, extrêmement flatté de se voir ainsi représenté, décida de rentrer dans le bâtiment afin de voir si son intérieur égalait la beauté de son extérieur. Il est certain qu’il chercha également à savoir si un nouvel hommage lui était rendu dans les multiples sculptures qui arborent le sein de la cathédrale. Néanmoins, lorsque le diable entra dans le bâtiment, il fut surpris par un office religieux. Il fut alors pris au piège au sein de la cathédrale pour les siècles à venir. Enfermé depuis ce jour dans un des piliers de le bâtiment, la présence du diable à l’intérieur se ressentirait à travers un courant d’air frais qui parcourt l’édifice à tout moment de la journée…
Le diable ainsi piégé, sa fidèle monture, le vent, ne se décida pas à l’abandonner. Si un jour il parvenait à en sortir elle serait là, prête à l’emmener au plus vite loin de la cathédrale. Le vent attend ainsi toujours sur le parvis de la cathédrale que son maître en ressorte et, impatient, tourne en rond autour du bâtiment depuis des siècles. C’est ainsi que depuis, le vent souffle toujours, non pas sur la Bretagne armoricaine, mais sur le parvis de Notre-Dame de Strasbourg.
(Histoire trouvée sur le site : https://spokus.eu/diable-vent-cathedrale-strasbourg/)

Trouvez au-dessus des portes de la cathédrale la sculpture du diable (indice : il tient une pomme à la main). Donner une photo de la statue du tentateur
Comme si le mal était attiré par la cathédrale et son diable, un obus s’est encastré dans la façade d’un bâtiment, suite aux bombardements de la ville par les prussiens en 1870. Donner une photo de l’obus
Avant de lancer la prochaine épreuve, quelle est la véritable raison pour laquelle le vent souffle si fort et constamment autour de la cathédrale ?
Réponse : la place sur laquelle la cathédrale a été érigée est le point le plus haut de Strasbourg.

Puis inventez une chanson pour inciter les serpents à vous guider jusqu’à la prochaine étape.
Voici la chanson des filles :
Kha les serpents portés par le vent
Ils sont lents, mais nous attirent comme les aimants
Ils nous servent d’ornements
On devient très charmants
Suivez nous au lieu d’âtre malveillants
Kha les serpents portés par le vent


Interlude 2 :  la place du marché aux cochons de lait.

Sur la place, se trouve un puits surmonté d’une structure en fer forgé qui daterait du XVIIIème siècle. Il s’agirait d’une réplique de l’un des quatre puits qui se trouvaient sur l’ancienne place d’Armes (place Kleber), que l’on aperçoit sur une gravure de Jean Hans vers 1800. Donner la photo :


Pont du corbeau

Du XIVème siècle au XVIIème siècle la place s’appelait le pont au supplice. Elle devient la place du corbeau en 1849.
Au Moyen-Âge, c’était un lieu d’exécution publique. Les condamnés étaient enfermés dans une cage et exposés au regard des passants pendant quelques jours avant d’être jetés à l’eau.

Jeu du pendu : Mots à trouver – ténèbres, corbeau, monstres, halloween, enfer, torture, démon, meurtre, bourreau, sarcophage
Chaque mot trouvé donne une coquille d’œuf contenant un morceau de papier :
– Vous êtes arrivées jusqu’ici
– sans encombre.
– Bravo !
– Maintenant, rendez-vous
– place Saint Thomas
– où vous attend
– la célèbre momie
– de l’évêque Adeloch.

Direction place Saint Thomas.


Place Saint-Thomas, devant l’église.

Un endroit placé sous le signe de la destruction. Lors du grand incendie en 1007, l’église fut détruite. Puis en 1144, c’est la foudre qui à son tour détruit entièrement l’édifice. La reconstruction dura jusqu’à 1521.
Le bâtiment abrite plusieurs monuments funéraires : (distribuer les photos de chaque monument)
– le sarcophage roman de l’évêque Adeloch (27ème évêque de Strasbourg de 817 à 822), commandé en 1130 et sculpté dans du grès rose.
– le mausolée de style baroque tardif du maréchal Maurice de Saxe, brillant militaire au service de la France qui a participé aux guerres de succession de Pologne (1733-1738) et d’Autriche en 1740.
– la plaque funéraire datant de la Renaissance de Nicolas Roeder de Tiersberg (mécène de Strasbourg). Une plaque qui représente un cadavre en train de se décomposer, érigée en 1510.

Jeu du serpent : action et vérité. (Tête de mort : recule de 2 cases)

Dès qu’un joueur a passé l’arrivée, donner un bonbon puis leur donner une carte itinéraire.

A partir de là, le temps nous a manqué. Nous avons donc raccourci le jeu. Direction place de  l’homme de fer.


Place de l’homme de fer

La guerre est un fléau qui a souvent frappé la ville de Strasbourg. Et ce, depuis des siècles. Il fallait bien que les chevaliers, la milice ou les malfrats puissent s’équiper. Il y avait un forgeron d’armes au centre de Strasbourg, sa boutique était située place de l’homme de fer.
La place doit son nom actuel au soldat en armure que le forgeron en question a fixé au XVIIIème siècle à quatre mètres de hauteur sur sa façade.
Elle est toujours là, trouvez-la et prenez une photo avec vos téléphones. Donner la photo de l’armure

L’épreuve sémaphore a été donnée à la fin du jeu, à la maison.


Place des Halles : ancienne synagogue.

Donner aux filles une photo de la synagogue.
La synagogue a été construite en 1896, dans un style néo-roman dans du grès rose.
Le 30 septembre 1940, elle est incendiée par un commando des jeunesses hitlériennes composé de Badois et d’Alsacien.

Ce drame a fâché le fils du Rabbin qui a créé un golem de glaise afin de se venger, mais la créature s’est emballée et est devenue incontrôlable.

Le golem a 75 points de vie. Il a 2 attaques :
– coup de poing : inflige 3 points de dégâts à un ennemi.
– crachat de glaise : touche 3 joueurs et leur inflige 1 points de dégâts à chacun.
C’est à vous de l’arrêter lancer 1D8 pour savoir la créature que vous incarnez.

  1. Loup garou 2. Méduse 3. Banshee 4. Vampire 5. Démon 6. Gargouille 7. Vouivre 8. Will O’wisp

Quand le golem est vaincu, donner aux joueur un petit cœur qui s’ouvre, avec la clé d’un cadenas dedans avec un mot  » le trésor vous attend à la maison » et rentrer pour ouvrir le coffre rempli de bonbons.

Une fois rentrés, les joueurs ont pu faire les 2 épreuves tronquées :
– faire le puzzle créé pour l’occasion à partir d’une photo
– donner le message sémaphore (pour plus de fun, laisser les joueurs reproduire le message en leur donnant 2 drapeaux), puis leur remettre l’alphabet en sémaphore pour qu’ils puissent traduire le message.

FIN

Dallas, du 18 au 26 août 2022

Voici la seconde partie de mon article sur notre périple à Dallas.
Le jeudi, on a visité Dallas Heritage Old City Park. Un quartier reconstitué de maisons datant de 1850 à 1900, environ. C’était sympa à visiter, mais le gros plus, c’est le tour de la maison Sullivan : la dame nous a raconté l’histoire du patriarche de la famille qui a quitté les siens pour faire fortune à Dallas. Ça faisait très far-west, mais j’ai beaucoup aimé toutes les anecdotes qu’elle a rajoutées au fil de la visite.

Ensuite, on est allé manger un hamburger : le premier pour ma mère.
On a rencontré des français qui étaient un peu perdus. Ils assistaient aux championnats du monde d’escalade auxquels participait leur fille.
 

Le soir, on a été dans un restaurant style japonais où le cuisinier nous a fait un super show. Non seulement c’était bon, mais le spectacle valait le détour.

Le vendredi, on a été faire du skydiving en salle avec iFly.
On a fait deux passages d’une minute chacun. Le premier était difficile : j’ai eu du mal à trouver mon souffle, mais j’ai réussi à garder la pause et j’ai relativement bien suivi les consignes.
Le second passage était bien mieux. J’ai rapidement trouvé mes marques et le moniteur m’a fait voler dans tous les sens (la chute était dure, mais c’était chouette). J’aurais bien aimé faire un troisième essai, mais mes épaules commençaient à être douloureuses, j’avais peur de me blesser.
Mathias a eu beaucoup de mal : il est grand, donc pas beaucoup d’espace dans le tube et il n’arrivait pas à se relaxer assez pour y prendre plaisir.
Cassandre était stressée à mort. Elle a eu le tort de regarder en bas et le vertige a eu raison d’elle : ses mains étaient crispées à mort.
 

La suite était bien plus calme : barbecue en famille, visite d’un mall de grandes marques.
Du dimanche soir au lundi soir, il a plu… énormément. Il y a eu de sacrées inondations. Donc on est resté à l’intérieur et on a regardé des films.

Mardi, on est allé à Fort Worth. On s’est baladé dans les rues du Stock Yards, puis on a attendu la traversée des Longhorns menées par les cow-boys.
C’était impressionnant : et c’est là qu’on voit au dandinement de leur tête que les cornes sont terriblement lourdes.


Les derniers jours ont été très zen, on a profité de la famille, on a fait nos dernière emplettes, etc.

J’ai indéniablement préféré Dallas à New-York. C’était une bouffée d’air frais. Même s’il a fait chaud, c’était moins difficile.
C’était également plus relax. Et moins stressant puisque la famille s’occupait de nous.
La séparation fut moins difficile que prévu puisqu’on aura la chance de se revoir dans un mois… et j’ai hâte de les retrouver. Ils me manquent.