Chatons & Dragons : Le Choukra – Jarvin

Titre : Le Choukra
Saga : Chatons & Dragons
Auteur : Jarvin
Éditeur : Makaka
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Le royaume des chats est dans tous ses états : un terrible dragon y sème la terreur ! Mo, chaton audacieux, décide de partir à la recherche du monstre, malgré l’interdiction de son père le roi. Heureusement, petit lecteur, petite lectrice, il va pouvoir compter sur toi pour l’accompagner !
De 3 à 7 ans en lecture accompagnée, et tout seul pour les plus grands.

« Une BD dont vous êtes le héros ! » Je ne pouvais pas passer à côté. Quand j’étais gamine, j’ai lu beaucoup de livres dont vous êtes le héros et j’avoue que c’est une formule qui m’attire toujours (d’ailleurs, j’ai vu qu’il était sorti des thriller « dont vous êtes la victime », il faut que je m’y essaie !)
J’étais curieuse de voir si ça pouvait fonctionner dans ce format et la réponse est Ouiiiii !

Le choukra est un monstre qui détruit les maisons et vole du sucre. Le roi chat charge ses fils aînés de le trouver et de le vaincre. Mais Mo, le prince chaton trop petit pour les accompagner dans l’aventure, se vexe et part tout seul, embarquant le lecteur avec lui.

Je l’ai trouvé relativement bien fait et complet.
On passe sans problème d’une planche à l’autre SAUF quand on tombe sur le symbole de la sacoche. Il est précisé dans les règles qu’on doit aller page 48, mais il y a deux problèmes :
on ignore si on a les objets sur nous ou si on doit les récupérer dans le jeu (je pensais les avoir sur Mo, mais Herazad m’en donne une identique à celle du sac, ce qui m’a mis le doute).
– le plus gros soucis est qu’à aucun moment on ne nous envoie p45, une page essentielle pour ne pas être bloqué… donc quand je suis arrivée bulle 32 contre les moustiques, pas moyen d’avancer (aucun numéro sur la vignette et rien ne m’avait indiqué d’aller p45) donc je suis revenue en arrière dans l’histoire et le pire a été pour la bulle 51, rien ne me permettait d’entrer dans la mine alors que j’avais la lanterne… avec mon neveu, on a fait tous les passages dans les marais et la forêt, pendant plus de 20 minutes… heureusement, je suis tombée sur une critique Babelio qui soulignait ce souci avec les sacoches…

Donc le problème s’est réglé et j’ai pu finir ma lecture. J’en suis aussi contente que soulagée.
L’histoire est sympathique, les dessins mignons et les couleurs harmonieuses. J’aime beaucoup le character design des personnages, surtout celui du choukra, il est à croquer… un comble pour un tel monstre de destruction !
Je me suis bien amusée avec cette lecture, une bonne initiation pour ce genre de livres.

Calpurnia, tome 1 – Daphné Collignon & Jacqueline Kelly

Titre : Calpurnia, tome 1
Auteurs : Daphné Collignon & Jacqueline Kelly
Éditeur : Rue de Sèvres
Nombre de pages : 88
Quatrième de couverture : Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l’été, elle s’interroge sur le comportement des animaux autour d’elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les opossums. Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque et imprévisible, elle note dans son carnet d’observation tout ce qu’elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, par exemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, et les petites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n’y prête pas de livres ? On est dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille à l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?

Je ne m’attendais pas à une telle histoire… en fait, je ne m’attendais à rien. J’ignore pourquoi je l’ai empruntée à la médiathèque. La couverture m’a interpellée et a titillé ma curiosité.

Calpurnia est une adolescente de 11 ans qui vit en 1899, au Texas, sur le domaine familial, une plantation de coton. Elle habite avec ses parents, ses six frères et son grand-père. Elle est curieuse et s’interroge sur son environnement. Elle entame alors une démarche scientifique, aidée par son grand-père, naturaliste de son état.
Elle analyse son entourage et fait des comparaisons entre les oiseaux ou les insectes et les humains. J’ai beaucoup aimé les incohérences qu’elle révèle.

J’ai bien aimé l’histoire.
Calpurnia est attachante : elle est un garçon manqué au caractère bien trempé, le genre d’héroïne que j’adore.
J’ai apprécié Bon-papa : au début, il est dépeint comme quelqu’un de froid et qui fait peur, pourtant, je le trouve sympathique.
Mon ressenti pour ses frères est semblable à ce que l’héroïne dit d’eux : Lamar est un peu énervant et les autres passent bien.

J’ai beaucoup aimé les dessins tout comme les couleurs, ils sont particuliers, mais c’est ce qui fait la force de cette bande-dessinée.
J’ai aimé cette lecture, pourtant il m’a manqué quelque chose… j’ignore quoi, mais bon. Ma curiosité n’étant pas assouvie, je lirai obligatoirement le second tome… et peut-être même que je chercherai le roman qui a inspiré cette bande-dessinée.

Comme un garçon, tome 1 : Le défi – Jenny

Titre : Le défi
Saga : Comme un garçon, tome 1
Auteur : Jenny
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Charlotte est la demi-soeur de Xavier. Leur jeu favori consiste à se défier sans cesse. Et Charlotte perd toujours. À l’adolescence, la tradition perdure jusqu’au jour où, en guise de gage, elle accepte de passer une année déguisée en garçon dans un collège exclusivement masculin tout en pariant qu’elle ne se fera pas prendre. Adieu vie de princesse et bains moussants, une vie compliquée démarre pour elle.

J’ignore ce qui m’a poussée à emprunter cette bande-dessinée à la médiathèque… probablement la couverture : j’aime bien le character design du personnage.
Faut pas être un génie pour comprendre que c’est une histoire de « travestissement » : une fille qui prend l’apparence d’un gars. Son frère jumeau ? Pour en avoir le cœur net, j’aurais pu lire la quatrième de couverture, mais j’avais envie de me garder la surprise.

L’héroïne, c’est Charlotte. Elle fait partie d’une famille recomposée et depuis toute petite, elle lance des défis à Xavier, le fils de son beau-père. Bon, elle n’est pas très douée parce qu’elle les perd systématiquement. Xavier en a marre et pour couper court à son défi et arrêter ses jeux stupides, il propose un gage impossible à tenir : passer sa première année de fac déguisée en garçon… sans surprise, elle foire donc il ne lui reste plus qu’à se transformer…
Elle joue le jeu, mais une fois de plus, elle est nulle : en une petite semaine, son coloc l’a démasquée.

Je n’aime pas Charlotte au féminin, elle me saoule à chercher tout le temps la petite bête. Ses relations merdiques avec son père la pousse à entrer en concurrence avec les garçons pour tout et n’importe quoi. Je préfère nettement Charlie : son pendant masculin est drôle. Il est moins dans la compétition.
En ce qui concerne Xavier, on n’en sais pas assez sur lui pour se faire une idée plus précise.
Gabriel, le coloc de Charlie, ne me plaît pas… enfin sa réaction quand il découvre que Charlotte est une fille m’a déplu… ça a donné lieu à une scène qui m’a dérangée. L’héroïne n’en a retenu que son premier baiser volé, mais la situation était nettement plus gênante, y avait de quoi être bien plus mortifiée. Sans compter que le chantage qu’il lui fait par la suite le rend particulièrement antipathique.

Malgré cela, j’ai bien aimé l’histoire. J’ai passé un bon moment : des passages qui m’ont fait rire, et d’autres stresser pour Charlotte.
Les dessins sont jolis et les couleurs harmonieuses.
Je lirai volontiers le second si je le trouve à la médiathèque.

Klaw, tome 02 : Tabula Rasa – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Tabula Rasa
Saga : Klaw, tome 02
Scénario : Antoine Ozanam
Dessin & couleurs : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : En l’espace de quelques mois, Ange Tomassini a appris à accepter sa nouvelle condition : il est un dhizi, un être mi-homme, mi-animal, issu du zodiaque chinois. Mais il a également appris qu’il était le fils d’un des plus gros mafieux de la ville, et il n’entend pas rester les pattes croisées tandis que sa famille met en danger sa propre vie et celle de nombreux innocents. Du haut de ses 15 ans, Ange a simplement oublié un détail : le zodiaque chinois comporte douze signes !

Autant j’avais trouvé le premier tome assez moyen, autant celui-là est super intéressant parce qu’on entre davantage dans le vif du sujet avec les dizhis.
À la fin du tome précédent, Ange a été blessé alors que Dan et lui tentaient de compromettre le business de la famille Tomassini, tout cela parce que l’adolescent a joué au plus malin et n’a pas écouté son mentor qui avait sonné la retraite. Cela a permis au dizhi du coq d’arriver et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il fait mal !
C’est le début d’une guerre entre les Tomassini et les Sokumo.
En parallèle, on découvre que le FBI est au courant de l’existence des dizhis… qu’ils ont réussi à infiltrer un espion auprès d’Ange… et quel espion ! Et enfin, ils font appel à un agent d’Interpol afin de les aider à capturer les dizhis.

Il y a un peu moins d’action, parce que le contexte mythologique est sacrément développé dans ce second tome et j’ai adoré, ça l’a rendu passionnant.
En ce qui concerne les personnages, j’aime toujours autant Dan. Par contre, Ange m’énerve…encore. Il est stupide et le pire, c’est que ses erreurs ne lui servent pas de leçon. Mais j’avoue qu’il n’est pas le seul idiot, l’agent d’Interpol Oswald Jones est presque aussi bête… c’est à se demander comment il a réussi à capturer des dizhis.
Celui qui m’a épatée, c’est l’espion. Il est malin comme un singe et heureusement pour le FBI qu’il est là (mais c’est bien dommage pour Ange), sinon, Jones ferait tout capoter.

La fin m’a laissée sans voix. Je ne m’y attendais pas et ça m’a dépitée… je suis dégoûtée de ne pas avoir la suite.
J’ai adoré ce second tome, il était bien mieux et nettement plus intéressant que le premier.

La boîte à musique, tome 4 : La mystérieuse disparition – Carbone & Gijé

Titre : La mystérieuse disparition
Saga : La boîte à musique, tome 4
Scénario : Carbone
Illustrations : Gijé
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Grâce à la visite surprise de Siloé et de ses frères dans l’Hexomonde, Nola a appris beaucoup de choses sur Pandorient et sa maman.
Mais les questions sans réponse se multiplient avec la découverte d’une drôle de clé, que Nola a déjà vue dans le livre d’Annah.
Que peut-elle bien ouvrir ? Pour le savoir, Nola retourne aussitôt à Pandorient.
Mais rapidement, une disparition inquiétante mène Nola, Igor et Andréa dans une enquête, qui risque peut-être de bouleverser la vie de Pandorient…

Jusqu’à mon passage à la médiathèque à la mi-mars, je ne savais même pas que le quatrième tome de la boîte à musique était sorti… pas même qu’il était prévu. Donc ce fut une bonne surprise.
En tout cas, vu la façon dont ça se termine, il y en aura un cinquième.

En rangeant les affaires de sa défunte mère, Nola trouve une clé à tête de mort, de la même taille que celle qui mène à Pandorient, mais qu’ouvre-t-elle ?
Elle décide de le découvrir et pour cela, elle rejoint le monde d’Igor et Andréa. Bon, elle ne s’attendait pas à se laisser détourner de sa mission au profit d’une autre : retrouver la prof de muzénol de Willow qui a disparu.
Du coup, ça prend toute la bande-dessinée pour la retrouver… ce n’est pas particulièrement dérangeant, mais c’est quand même frustrant parce que Nola repart sans réponse à sa question : qu’ouvre la clé ? Le lecteur a un début de réponse dans les dernières vignettes, mais ce n’est pas fou comme piste…

Décidément, j’aime cette saga. Les illustrations sont toujours aussi belles, le côté végétale de la cité de Pandorient est relaxant… je me sens bien quand je parcours les pages de cette bande-dessinée.
Y a de nouveaux personnages… enfin, je crois qu’ils sont nouveaux :
Willow (pas le souvenir de l’avoir vu dans les tomes précédents) est sympathique et j’aime beaucoup son character design, elle est trop mimi.
Le voisin de Serena fait une courte apparition, mais je suis fan de son apparence, il m’a fait penser à un yokai.
Par contre, j’étais super contente de retrouver l’Octopodus. Il m’éclate toujours autant avec ses réactions exubérantes.
La morale de cette aventure est chouette : l’amour n’a ni couleur ni race… c’est amené de manière un peu brusque et pas très subtil, mais pour un jeune lecteur, c’est idéal.

J’ai adoré ce quatrième tome et j’ai hâte de découvrir le 5, mais comme il n’est pas encore sorti, il va falloir attendre plusieurs mois (probablement octobre 2021 sa publication est prévue le même mois que les précédents).