Klaw, tome 02 : Tabula Rasa – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Tabula Rasa
Saga : Klaw, tome 02
Scénario : Antoine Ozanam
Dessin & couleurs : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : En l’espace de quelques mois, Ange Tomassini a appris à accepter sa nouvelle condition : il est un dhizi, un être mi-homme, mi-animal, issu du zodiaque chinois. Mais il a également appris qu’il était le fils d’un des plus gros mafieux de la ville, et il n’entend pas rester les pattes croisées tandis que sa famille met en danger sa propre vie et celle de nombreux innocents. Du haut de ses 15 ans, Ange a simplement oublié un détail : le zodiaque chinois comporte douze signes !

Autant j’avais trouvé le premier tome assez moyen, autant celui-là est super intéressant parce qu’on entre davantage dans le vif du sujet avec les dizhis.
À la fin du tome précédent, Ange a été blessé alors que Dan et lui tentaient de compromettre le business de la famille Tomassini, tout cela parce que l’adolescent a joué au plus malin et n’a pas écouté son mentor qui avait sonné la retraite. Cela a permis au dizhi du coq d’arriver et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il fait mal !
C’est le début d’une guerre entre les Tomassini et les Sokumo.
En parallèle, on découvre que le FBI est au courant de l’existence des dizhis… qu’ils ont réussi à infiltrer un espion auprès d’Ange… et quel espion ! Et enfin, ils font appel à un agent d’Interpol afin de les aider à capturer les dizhis.

Il y a un peu moins d’action, parce que le contexte mythologique est sacrément développé dans ce second tome et j’ai adoré, ça l’a rendu passionnant.
En ce qui concerne les personnages, j’aime toujours autant Dan. Par contre, Ange m’énerve…encore. Il est stupide et le pire, c’est que ses erreurs ne lui servent pas de leçon. Mais j’avoue qu’il n’est pas le seul idiot, l’agent d’Interpol Oswald Jones est presque aussi bête… c’est à se demander comment il a réussi à capturer des dizhis.
Celui qui m’a épatée, c’est l’espion. Il est malin comme un singe et heureusement pour le FBI qu’il est là (mais c’est bien dommage pour Ange), sinon, Jones ferait tout capoter.

La fin m’a laissée sans voix. Je ne m’y attendais pas et ça m’a dépitée… je suis dégoûtée de ne pas avoir la suite.
J’ai adoré ce second tome, il était bien mieux et nettement plus intéressant que le premier.

La boîte à musique, tome 4 : La mystérieuse disparition – Carbone & Gijé

Titre : La mystérieuse disparition
Saga : La boîte à musique, tome 4
Scénario : Carbone
Illustrations : Gijé
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Grâce à la visite surprise de Siloé et de ses frères dans l’Hexomonde, Nola a appris beaucoup de choses sur Pandorient et sa maman.
Mais les questions sans réponse se multiplient avec la découverte d’une drôle de clé, que Nola a déjà vue dans le livre d’Annah.
Que peut-elle bien ouvrir ? Pour le savoir, Nola retourne aussitôt à Pandorient.
Mais rapidement, une disparition inquiétante mène Nola, Igor et Andréa dans une enquête, qui risque peut-être de bouleverser la vie de Pandorient…

Jusqu’à mon passage à la médiathèque à la mi-mars, je ne savais même pas que le quatrième tome de la boîte à musique était sorti… pas même qu’il était prévu. Donc ce fut une bonne surprise.
En tout cas, vu la façon dont ça se termine, il y en aura un cinquième.

En rangeant les affaires de sa défunte mère, Nola trouve une clé à tête de mort, de la même taille que celle qui mène à Pandorient, mais qu’ouvre-t-elle ?
Elle décide de le découvrir et pour cela, elle rejoint le monde d’Igor et Andréa. Bon, elle ne s’attendait pas à se laisser détourner de sa mission au profit d’une autre : retrouver la prof de muzénol de Willow qui a disparu.
Du coup, ça prend toute la bande-dessinée pour la retrouver… ce n’est pas particulièrement dérangeant, mais c’est quand même frustrant parce que Nola repart sans réponse à sa question : qu’ouvre la clé ? Le lecteur a un début de réponse dans les dernières vignettes, mais ce n’est pas fou comme piste…

Décidément, j’aime cette saga. Les illustrations sont toujours aussi belles, le côté végétale de la cité de Pandorient est relaxant… je me sens bien quand je parcours les pages de cette bande-dessinée.
Y a de nouveaux personnages… enfin, je crois qu’ils sont nouveaux :
Willow (pas le souvenir de l’avoir vu dans les tomes précédents) est sympathique et j’aime beaucoup son character design, elle est trop mimi.
Le voisin de Serena fait une courte apparition, mais je suis fan de son apparence, il m’a fait penser à un yokai.
Par contre, j’étais super contente de retrouver l’Octopodus. Il m’éclate toujours autant avec ses réactions exubérantes.
La morale de cette aventure est chouette : l’amour n’a ni couleur ni race… c’est amené de manière un peu brusque et pas très subtil, mais pour un jeune lecteur, c’est idéal.

J’ai adoré ce quatrième tome et j’ai hâte de découvrir le 5, mais comme il n’est pas encore sorti, il va falloir attendre plusieurs mois (probablement octobre 2021 sa publication est prévue le même mois que les précédents).

Tosca des Bois, tome 1 : Jeunes filles, chevaliers, hors-la-loi et ménestrels – Teresa Radice & Stefano Turconi

Titre : Jeunes filles, chevaliers, hors-la-loi et ménestrels
Saga : Tosca des Bois, tome 1
Scénario : Teresa Radice
Illustrations : Stefano Turconi
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Tosca est une rebelle de 12 ans, agile et débrouillarde. Depuis la mort de leurs parents, elle et son grand frère Rinalto vivent grâce aux petits larcins occasionnels auxquels elle se livre. Mais, armée de sa fronde et de son arc, elle est aussi une espèce de petit Robin des bois qui n’hésite pas à prendre le parti du plus faible.

J’ai emprunté cette bande-dessinée après l’avoir feuilletée parce que les dessins me plaisaient bien. Le character design des personnages, les décors et les couleurs chaudes correspondent tout à fait à l’image qu’on se fait de la Toscane moyenâgeuse, la région où se situe l’histoire.
Le titre aurait plutôt eu tendance à me faire fuir : Tosca des bois… une énième version de Robin des bois, ce justicier qui vole les riches pour donner aux pauvres… étonnamment, ce n’est pas le cas – c’en est même loin.

Tosca est bien une voleuse, néanmoins elle fait cela pour survivre avec son frère, Rinaldo, qui peine à gagner sa vie en tant que ménestrel. Ce ne sont d’ailleurs pas les personnages principaux de ce premier tome.
L’héroïne est Lucilla, la fille du Duc de Fieramosca. Elle est promise au jeune Caius qui adule le père de la jeune fille. C’est le soir du banquet de fiançailles qu’elle rencontre Rinaldo et qu’elle aide Tosca à s’enfuir après son forfait.
Lucilla est naïve, elle ignore tout de la vie et de la guerre. Elle découvre le triste passé du frère et de la sœur et a du mal à y croire.
En rentrant, elle tombe au milieu d’un complot contre sa famille. Que va-t-elle faire ? Et surtout que peut bien faire une demoiselle de bonne famille dans une telle situation ?

J’ai bien aimé les personnages. Lucilla a beau être inexpérimentée, elle n’en est pas stupide pour autant. J’ai apprécié sa relation naissante avec Rinaldo… par contre, on n’en sait pas assez sur Tosca pour me faire une opinion sur elle : pour l’instant, elle me laisse indifférente. Je verrai si ça change dans les prochains tomes. Quant à Argo (n’oublions pas le fidèle compagnons de Tosca), il est trop beau, je suis fan de son apparence. C’est bien lui mon préféré.

Je pensais que ça se lirait bien, mais ce serait sans plus. Finalement, j’ai adoré cette lecture : je ne m’attendais pas à ce que ce soit si chouette, c’était une agréable surprise.

La famille Vieillepierre, tome 1 : Arthur et la corde d’or – Joe Todd-Stanton

Titre : Arthur et la corde d’or
Saga : La famille Vieillepierre, tome 1
Auteur : Joe Todd-Stanton
Éditeur : Sarbacane
Nombre de pages : 52
Quatrième de couverture : Arthur, jeune Islandais, aime s’aventurer dans la forêt pour en rapporter des objets magiques. Un jour, du haut d’un arbre, il voit un monstrueux loup noir renverser le grand feu qui réchauffe les habitants du village pendant les mois d’hiver. Atrix, la doyenne, confie à Arthur la mission d’aller chercher le dieu de la foudre, le seul capable de rallumer le feu, de l’autre côté de la mer.

Il y a quelques mois, j’avais lu le 4ème tome de cette saga que j’avais adoré, et ce, grâce à une masse critique Babelio, donc quand j’ai trouvé ce premier tome à la médiathèque, je n’ai pas hésité un seul instant à l’emprunter.
On découvre Arthur, le premier ancêtre du narrateur (vous savez, le vieux bonhomme qui introduit et conclut les histoires). Le héros de cette histoire aime aider les différentes créatures qu’il rencontre. Malheureusement, un jour, le loup géant Fenrir attaque son village, le saccage et éteint le feu qui permet aux habitants de survivre à l’hiver. Le seul moyen de sauver les siens du gel est d’aller trouver Thor et de lui demander son aide.

Le personnage d’Arthur est sympathique, gentil tout plein et maltraité par les villageois qui ne sont pas tendres avec lui. Pourtant, je n’ai pas réussi à m’y attacher.
L’histoire est chouette, même si j’ai trouvé que l’intrigue se goupillait trop facilement. Le gros plus, c’est que cela permet aux jeunes lecteurs une plongée en douceur dans les légendes nordiques avec la présentation de certains héros (Fenrir, Thor, Odin, Freyja, etc.)
Les dessins sont vraiment beaux. Je me suis souvent prise à m’y attarder et à me noyer dans les détails entrelacés. Je crois que j’ai fait le tour…

J’ai bien aimé ce premier tome et j’espère trouver les autres à la médiathèque afin de découvrir tous les ancêtres du vieux.

Holly Ann, tome 4 : L’année du dragon – Kid Toussaint & Servain

Titre : L’année du dragon
Saga : Holly Ann, tome 4
Scénario : AUTEUR
Dessins : AUTEUR
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Un massacre de Maroons vient réveiller de vieux démons dans le sud. Holly Ann va encore une fois devoir faire face à son passé et affronter le Klan qui semble bien de retour à la Nouvelle-Orléans.
Trafic d’opium, intimidations, anciens adversaires qui refont surface…
L’année du dragon qui commence à peine s’annonce mouvementée pour Holly.

Ce quatrième tome est sorti en septembre 2018… chose que j’ai complètement zappée. J’ai découvert qu’il existait en début d’année, lorsque j’ai mis à jour mon challenge « termine tes sagas en cours, bordel ! ». Quelle boulette je fais ! Mais je l’ai enfin et j’ai profité de ce dimanche tranquille pour le lire.

Nysa guide Holly Ann et Loyola jusqu’à une île dans le bayou qui abrite des Marrons, nom donné aux esclaves en fuite et à leurs descendants – un terme dérivé du mot marronnage. Mais lorsqu’ils arrivent sur les lieux, nos héros découvrent un horrible massacre. Leur enquête les mène jusqu’au Ku Klux Klan.

C’est une fois de plus l’occasion de découvrir le passé de Holly Ann, c’est d’ailleurs la dernière fois puisque c’est le tome final de cette saga. Snif, elle va me manquer ! On n’a malheureusement pas toutes les réponses : on avait déjà compris que l’héroïne s’appropriait les talents des autres en couchant avec ; pour le coup, elle en révèle un peu plus à Loyola… mais pas la manière dont c’est arrivé. Et c’est un peu frustrant sachant qu’il n’y aura pas de suite.
Comme les précédents, je l’ai lu d’une traite, non pas parce que je m’étais dégagé du temps même si c’est bien le cas, mais surtout parce que rien n’aurait pu me détourner de cette lecture… et c’est pas faute d’avoir été dérangée par le chat, le furet et les enfants !

Le bémol, en ce qui me concerne, est que ce quatrième tome a été lu trop loin des premiers donc j’ai eu un peu de mal à me rappeler de Nysa ou de Thomas. Si mes souvenirs sont bons, ce dernier est apparu dans le premier tome. J’avais d’ailleurs trouvé que ce que Holly Ann lui avait fait n’était vraiment pas cool : la raison de sa présence renforce ce sentiment d’injustice.
D’autres ont-ils subit le même sort sans l’avoir mérité ? Bon d’accord, on pourrait débattre pendant des heures pour savoir si les victimes du pouvoir de Holly Ann méritaient réellement qu’on leur vole une partie d’eux-mêmes et la réponse serait probablement non, mais j’avoue que je me rallie volontiers à ses motivations, du moins à celles qui ne sont pas qu’égoïstes.

J’ai adoré ce dernier tome : l’atmosphère qui s’en dégage, les personnages, les dessins,… un seul détail m’a chipotée tout en me faisant sourire : l’omniprésence de Jimbo qui passe toujours pile au bon moment pour aider Holly Ann.

Termine les sagas en cours, bordel !
18/234