La licorne qui dépassait les bornes – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Enola et les animaux extraordinaires 2Titre:  La licorne qui dépassait les bornes
Saga: Enola et les animaux extraordinaires, tome 2
Auteur:
Joris Chamblain
Illustrateur: Lucile Thibaudier
Éditeur:
Editions de la Gouttière
Nombre de pages:
32
Quatrième de couverture:
Caché au coeur d’un Muséum d’Histoire Naturelle se trouve le cabinet d’Enola, une vétérinaire hors du commun. Sa spécialité ? Les animaux des contes et légendes !
Lorsque Sylvia, Piotr et Sven sont confrontés à une licorne agressive qui franchi les limites de leur territoire, ils ne perdent pas une minute pour en informer le village. Mais quand Sylvia apprend que son père, le chef du village, souhaite attaquer les licornes à cause de la rupture de leur pacte, elle ne perd pas une seconde pour demander de l’aide à Enola.
Une nouvelle mission pour la jeune vétérinaire et son chat Maneki !

J’avais bien aimé le premier tome de cette petite BD, je n’ai donc pas hésité à emprunter ce second tome à la médiathèque de ma ville.
Je redoutais un peu que le thème de la licorne ne soit traitée de manière neuneu, finalement, non : les licornes sont loin d’être des créatures très sympathiques d’un premier abord, on ne peut pas leur en vouloir, étant donné qu’elles ont perdu une bonne partie de leur territoire au profit des hommes toujours plus avides de bois magique. Au final, leur réaction est parfaitement compréhensible.

On découvre toujours aussi peu le cabinet de travail d’Enola : elle s’échine à débroussailler la tête d’un géant… bref, pas beaucoup plus et c’est dommage, j’aimerais bien qu’une aventure se passe chez elle histoire d’en savoir un peu plus sur le personnage. Ma préférence va toujours à Maneki, décidément, j’adore son character design, sa gueule est tellement expressive.
J’ai nettement préféré ce second tome au premier, je l’ai trouvé plus sympathique et surtout un peu moins prévisible… même si on se doute que les licornes n’attaquent pas parce que la fille du chef a malencontreusement pénétré leur territoire. La raison est tout autre.

Enola et les animaux extraordinaires 2 p14Une lecture rapide, agréable, des dessins encore plus beaux de par les décors, principalement.
J’ai beaucoup aimé cette BD et ma puce également.

Humphrey Dumbar, le croquemitaine – Emmanuel Civiello

Humphrey Dumbar le croquemitaineTitre: Humphrey Dumbar, le croquemitaine
Auteur: Emmanuel Civiello
Éditeur: Delcourt Jeunesse
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture
: Humphrey Dumbar est croquemitaine. Il tourmente les enfants en se glissant sous leur lit, prêt à les mordiller, à les glacer, à les effrayer ! Il se nourrit avec délectation de leurs cris et pleurs. Mais une nuit, Jimmy, un petit garçon courageux, ose se cacher dans le chaudron d’Humphrey. Au petit matin, il se retrouve propulser dans le monde magique des contes, pour un voyage qui changera le cours de sa vie…

Cette BD fait parti du panier Tremblez mortels ! emprunté à la médiathèque.
En le commençant, je n’avais aucune idée du thème qu’il abordait,si ce n’est que le personnage principal est un croquemitaine comme le suggère le titre. C’est une chance de ne pas avoir lu le résumé, il en dit quand même long sur le déroulement de l’histoire qui, avec 32 pages est quand même courte.

Si au début, Humphrey Dumbar peut paraître mauvais, après tout, il fait peur à tous les enfants sans distinction, on finit par le comprendre, il fait ça pour se nourrir mais pas que… C’est son rôle – une possible réflexion sur les choix et les obligations.
En pénétrant dans son monde, on découvre quelques paysages, son point faible mais surtout sa maison et deux « créatures » qui l’habitent – j’ai beaucoup aimé le character design de la tête de citrouille.
On rencontre également d’autres personnages légendaires comme le Père Noël, la Petite Souris et quelques autres mais autant vous laisser la surprise si vous le lisez. C’est un détail auquel je ne m’attendais pas, et qui m’a vraiment plu.

Humphrey Dumbar, le croquemitaine p13Les dessins sont vraiment beaux, avec un petit côté réaliste que j’aime beaucoup, mais je le déconseille aux plus jeunes : le croquemitaine a quand même une tête qui fait peur et deux ou trois images au début également…

J’ai adoré cette petite BD, elle est jolie, un peu prévisible et intéressante.

La petite mort, tome 2 – Davy Mourier

La petite mort 2Titre: La petite mort, tome 2
Auteur: Davy Mourier
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 96
Quatrième de couverture
: La Petite Mort a dû faire un terrible choix entre faucher Ludovic, son meilleur ami atteint d’une leucémie, ou son chat Sephi. A-t-il fait le bon choix ? L’entrée au collège, cet univers impitoyable, va-t-elle remettre en question l’amitié, l’amour et l’existence des licornes-sirènes ? De toute façon, rien ne va se passer comme prévu car la famille Mort a… un squelette dans son placard.

On reprend l’histoire à la suite directe du premier avec l’enterrement de Sephi, ça me brise toujours autant le cœur, si ce n’est même plus par la suite : le sacrifice en valait-il le coup ? Je n’étais pas très sûre d’apprécier Ludo, il me faisait rire, mais quelque chose me dérangeait en lui sans savoir quoi… Malheureusement, dans ce second tome, le nouveau copain de la Petite Mort est loin d’être sympathique avec son arrivée au collège, ses poils qui poussent et ses hormones qui le travaillent, sans compter son horrible père qui n’aide pas – parce que oui, dans ce volume, la Petite Mort entre en 6ème. Il est appréciable de découvrir que le personnage grandit et les soucis qui l’accaparent également ; enfin un héros qui n’est pas figé dans le temps !

On en apprend davantage sur la mort et son « protocole de vie » comme le dit si bien l’auteur (son développement, sa croissance, son évolution jusqu’à devenir la Mort).
Et puis, de nouveaux personnages font leur apparition : le nouveau chat du nom de Ghost qui m’insupporte assez, Tycho le poissophone mais aussi le Grand-père de la Petite Mort et c’est là que les choses se corsent pour tous les membres de la famille.
J’ai trouvé ce second tome bien moins drôle que le premier, il a un côté plus tragique : l’enterrement de Sephi ouvre le bal et ce petit chat que j’ai tant aimé est loin d’être la dernière perte qu’essuiera la Petite Mort.

La Petite Mort, tome 2 p7Comme pour le premier, on a droit à des éléments de réalité augmentée, seulement cette fois, l’auteur, Davy Mourier, entre davantage dans les détails de création nous expliquant et nous montrant la manière dont il dessine ses strips, d’un côté les décors, de l’autre les personnages ; c’était un gros plus. J’ai trouvé ces petits films bien plus intéressants que les précédents.

Comme pour le premier, j’ai adoré. La fin est tout aussi dure et là, il va vraiment falloir que je me procure le 3 parce que je ne l’ai pas :'(

Mort de trouille, tome 1 : Le vampire des marais – Mauricet & Virginie Vanholme

Le vampire des maraisTitre: Le vampire des marais
Saga: Mort de trouille, tome 1
Scénariste: Virginie Vanholme
Illustrateur: Mauricet
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 46
Résumé: Consultant en cachette les dossiers médicaux de son père, médecin légiste, Robin découvre la photo d’un homme dont le corps est percé de centaines de trous. Persuadés que cette mort est l’œuvre d’un vampire, Robin et Max se lancent sur les traces du présumé meurtrier.

Cette BD fait parti du panier Tremblez mortels ! emprunté à la médiathèque. Je dois bien avouer que s’il n’avait pas été dans le lot, je ne l’aurais jamais lu principalement déjà parce que la couverture ne me bottait pas du tout, le résumé pas davantage…

Le scénario est très basique, la chute malheureusement prévisible – si ce n’est les causes de la mort du cadavre percé de trous.
Je n’ai pas des masses accroché aux personnages. Si Robin passe à peu près, Max m’a saoulée, il exagère vraiment. En espérant que cette petite aventure lui ait servi de leçon, mais pas sûr. Dans tous les cas, je les ai trouvés un peu trop stéréotypés.

Mort de trouille 1 p20Pour les dessins, c’est spécial, il n’y a qu’un seul illustrateur, pourtant, on retrouve à plusieurs moments trois styles différents :
-le premier est comme la couverture, assez classique, qui suit les personnages principaux
-le second est plutôt de type fantasy utilisé pour les vampires (cf ci-contre), j’ai beaucoup aimé leur character design
-le troisième, employé pour les programmes télé du genre super héros carré à la Batman des années 90
Ça casse la monotonie des illustrations, j’ai apprécié ça.

Cette BD s’est lue rapidement, ce n’était pas transcendant mais ça s’est laissé lire et je ne m’y suis pas ennuyée.

Magic 7, tome 1 : Jamais seuls – Kid Toussaint & Giuseppe Quattrochi

Magic 7Titre: Jamais seuls
Saga: Magic 7, tome 1
Scénariste: Kid Toussaint
Illustrateur: Giuseppe Quattrochi
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Quatrième de couverture: Ils sont sept. Sept jeunes mages aux pouvoirs immenses.
Ensemble, ils peuvent sauver le monde… ou le détruire !
Mais pour l’instant, leur principale mission est d’arriver à l’heure au cours.

Je vous avais déjà parlé de cette bande-dessinée lorsqu’elle est parue en juin 2015 dans le Spirou magazine 4026 et suivants. Je savais depuis un moment qu’il devait sortir en BD, j’attendais donc ça avec beaucoup d’impatience, d’autant que j’avais malheureusement loupé quelques numéros du Spirou donc au bout de 4 épisodes (y avait un double dans le tas), je n’avais pas pu continuer ma lecture – c’était pour le moins frustrant.

J’ai trouvé les dessins bien plus beaux dans ce format-là : déjà, les pages sont glacées c’est donc bien plus agréable au toucher ; ensuite, les couleurs sont bien plus chaudes, on détecte bien mieux les nuances notamment au niveau des cheveux des personnages mais pas que ; de plus, les illustrations sont forcément plus grandes en raison du format de la bande-dessinée.
Du coup, j’ai eu l’impression de redécouvrir Magic 7 et c’était un vrai plaisir.

Spirou 4028 p08 Magic 7 Magic 7 p31

Pour le récit, il est toujours aussi bien ficelé et excellent point : à la fin, on a bon nombre de réponses qu’on se pose quant à l’enchainement des événements – et oui, peu de place aux coïncidences dans ce premier tome et tant mieux, ça dénote une parfaite maîtrise du scénario.
Léo est toujours aussi sympathique comme héros, mais, même si au début, je m’étais dit que ses pouvoirs seraient les plus intéressants, ouvrant le plus de possibilités, finalement, pas tant que ça. Mais cela n’ôte rien au plaisir de découvrir chacune des célébrités qui gravitent autour de lui.
J’apprécie toujours autant Hamelin, il reste un peu à l’écart, j’espère qu’il prendra plus d’ampleur par le suite et ne sera pas seulement le faire-valoir de Léo.
Pour Farah, dans les Spirou, je n’avais pas accroché, elle faisait des coups en douce contre les chipies de l’école, donnait une piètre impression d’elle, ne valant tout compte fait pas mieux que les pestes à qui elle s’attaque subrepticement. Par la suite, le personnage s’améliore grandement : elle ajoute un peu de fraicheur à l’histoire de par son dynamisme. Et puis j’aime bien son style, elle a la classe, donc heureusement qu’elle passe mieux.

Magic 7 p6C’est un coup de cœur pour ce premier tome de Magic 7, j’attends avec beaucoup d’impatience la suite – heureusement, on n’a pas longtemps à attendre, elle sort en juin 😀
Donc je vous retrouve dans un mois et demi pour ma chronique du second tome.