Magic 7, tome 2 : Contre tous – Kid Toussaint, Giuseppe Quattrochi & Rosa La Barbera

Magic 7 tome 2Titre: Contre tous
Saga: Magic 7, tome 2
Scénariste: Kid Toussaint
Illustrateur: Giuseppe Quattrochi & Rosa La Barbera
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Léo, Farah et Hamelin n’en mènent pas large : tous les adultes semblent s’être donné le mot pour leur pourrir la vie et les contrôler au maximum. Même Julie, l’adorable directrice de l’école Mercury, instaure de nouvelles règles de discipline où tout laxisme est banni. Hamelin, dont la fourrière a tenté de récupérer les animaux, et Lupe, dont la police a confisqué les robots, vont s’enfuir et entrer en résistance avec d’autres adolescents. Nos héros vont découvrir que le changement de comportement des adultes est dû au 6e mage, le télépathe. Bientôt, ils seront sept et pourront agir !

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce second tome de Magic 7. Heureusement, je n’ai eu à attendre longtemps : cinq petits mois.

Lorsqu’on en commence la lecture, nos héros sont convoqués dans le bureau de la directrice et on ne comprend pas trop pourquoi elle est si rude sans réelle raison alors qu’elle semblait sympathique dans le volume précédent. En continuant, on se rend compte que les parents s’inquiètent davantage pour leurs enfants, vont jusqu’à les chercher à la sortie de l’école, leur interdit de sortir, instaurent des couvre-feux, etc.
J’avais fini par me dire que c’était probablement dû à la confrontation avec les robots dans le premier tome, mais ça ne me satisfaisait pas comme explication.
Heureusement, l’éclaircissement final est bien plus intéressant.

Magic 7 tome 2 p4On continue de découvrir les personnages, notamment le passé de Farah ainsi que la manière dont elle perçoit ses pouvoirs et comment ils fonctionnent réellement.
Pour la première fois, les cinq héros sont réunis, ils luttent contre un ennemi commun… ou plutôt contre plusieurs. J’ai beaucoup aimé les relations qu’ils entretiennent, même si leur petite réunion au cinéma est bien trop courte.
Je m’attendais à ce que Leo soit à nouveau au centre de l’histoire avec ses multiples fantômes, mais non, ses acolytes décédés sont peu présents et le jeune garçon  se partage la vedette avec les autres ce qui est très bien, ça leur permet de se dévoiler davantage.

Je n’ai pas grand chose à rajouter : le scénario est tout aussi sympathique que le premier, on n’a plus le côté surprise de l’histoire de base, mais c’est encore mieux car nombre de détails sont développés ; le character design des personnages est également plaisant et se marrie parfaitement avec les couleurs.
J’ai adoré cette lecture, ce second tome est aussi passionnant que le premier.
Pffff, ça va me paraître long d’ici la sortie du troisième.

La princesse déchue – Alwett, Moretti & Boccato

Princesse Sara 2 - La princesse déchueTitre: La princesse déchue
Saga: Princesse Sara, tome 2
Scénario: Audrey Alwett
Illustratrice: Nora Moretti
Coloriste: Claudia Boccato
Éditeur: Soleil
Collection:
Blackberry
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Le père de Sara est mort sans lui laisser un sou.
Dès lors, la petite princesse se retrouve réduite au statut de servante.
Dans le pensionnat où sa fortune faisait l’admiration de tous, Sara doit se soumettre aux ordres de ses anciennes camarades.
Les serviteurs sont quant à eux ravis de se venger sur elle des caprices de cette jeunesse dorée.
Une nouvelle vie commence pour Sara, loin des soieries indiennes et de l’élégance des automates…

J’avais adoré le premier tome de cette bande-dessinée, j’avais donc très envie de découvrir la suite. Bien entendu, l’histoire est sans surprise puisque je la connais principalement via le manga, pourtant, j’ai aimé aussi bien la mise en scène que les illustrations. Si la fois d’avant, le style manga avec de grands yeux m’avait un peu refroidi, ce n’est absolument pas le cas cette fois-ci. J’ai trouvé les dessins bien plus travaillés et plus beaux, comme si l’artiste avait pris confiance en elle.

Princesse Sara 2 - La princesse déchue p8Le récit se évolue rapidement, un peu trop d’ailleurs. Au début, Sara perd son père et se voit obligé de travailler au pensionnat. Dès le milieu, Carrisford s’installe dans la maison d’à côté, et avant la fin, on connaît toute l’histoire du capitaine Crewe. La prochaine étape est donc évidente – la couverture du troisième tome nous en disant tout aussi long.
A part les différences de saisons, rien ne nous indique que le temps passe et je trouve que cela manque un peu. N’ayant jamais lu le livre – il va vraiment falloir que je me le procure – je ne peux donc pas comparer les deux supports et dire si cela va aussi vite dans le roman.

Princesse Sara 2 - La princesse déchue p17Pour les personnages, leur caractère est assez cohérent avec ce qu’on a découvert dans le premier : Miss Minchin se dévoile enfin et son masque d’hypocrisie tombe, Lavinia est aussi peste que dans le précédent mais lorsque les parents de la demoiselle la déçoive une fois de plus, on la voit sous un jour légèrement différent. Sara est plus dure que ce à quoi je m’attendais, elle n’est pas juste gentille et rêveuse, elle a des accès de colère difficiles à gérer dû au chagrin principalement. Et j’aime toujours autant la douce Becky.

J’ai presque préféré ce second tome par rapport au premier et je suis horriblement frustrée de ne pas avoir la suite :'(

Le grand méchant renard – Benjamin Renner

Le grand méchant renardTitre: Le grand méchant renard
Auteur: Benjamin Renner
Éditeur: Delcourt
Collection: Shampooing
Nombre de pages: 189
Résumé
: Un renard chétif tente de se faire une place de prédateur face à un lapin idiot, un cochon jardinier, un chien paresseux et une poule caractérielle. Il a trouvé une stratégie : il compte voler des œufs, élever les poussins, les effrayer et les manger.

J’avais très envie d’une lecture légère et drôle, j’ai donc emprunté cette petite BD à mon fils qui me l’a fortement conseillée : il la trouve très drôle et l’a lue et relue.
C’est loin d’être une bande-dessinée traditionnelle : déjà, les dessins ne sont pas encadrés par une vignette et les textes ne sont pas délimités par des bulles. Ça ajoute un certain cachet la narration et m’a grandement donné envie de m’y essayer.

J’ai beaucoup aimé le character design des personnages et surtout du renard, il tire des têtes trop drôles – un peu comme sur la couverture, en fait :p
L’apparence du loup et des poussins est assez basique mais cela fait malgré tout son effet. Quant au cochon, au lapin et au chien de garde, je les ai appréciés à leur juste valeur : le porcin et le lagomorphe font une bonne équipe et se complètent à merveille, le canidé ne sert vraiment à rien à part à déléguer ses missions impossibles et à nous faire rire avec son crâne en forme de casque – je me suis d’ailleurs souvent arrêté sur ses apparitions afin de voir s’il avait un heaume sur la tête ou non.

Le grand mechant renard p65L’histoire est assez banale dans le genre : un renard qui tente par tous les moyens de voler une poule afin de la manger et la partager avec le loup, cet acolyte qui fait peur à tous mais préfère ne pas se mouiller et envoyer le renard en mission quasi-suicide à sa place… il faut dire que le chien le laisse entrer sans souci dans le poulailler et que, hormis la volaille, personne ne trouve rien à redire à sa présence.
Jusqu’au jour où ils ont la brillante idée de voler les œufs plutôt que les gallinacés, ils mettent leur plan à exécution et c’est lorsqu’ils décident de les laisser éclore pour les engraisser que les choses se compliquent. Car il est plus que prévisible que monsieur loup va se la couler douce pendant que maître renard va faire tout le boulot et tout aussi prévisible que ce dernier va finir par s’attacher à ces trois petits monstres de poussins.
Habituellement, je n’aime pas lorsque mes lectures sont courues d’avance, mais là, c’était tellement amusant que ça m’était égal ! J’ai adoré cette BD, j’ai beaucoup ri et c’est ce qui compte.

Petit bonus à la fin, la maison d’édition Delcourt a mis en ligne un Turbo Media du Grand Mechant Renard, l’occasion de poursuivre l’aventure si on a déjà lu le livre ; sinon, ça permet de découvrir l’univers.

La licorne qui dépassait les bornes – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Enola et les animaux extraordinaires 2Titre:  La licorne qui dépassait les bornes
Saga: Enola et les animaux extraordinaires, tome 2
Auteur:
Joris Chamblain
Illustrateur: Lucile Thibaudier
Éditeur:
Editions de la Gouttière
Nombre de pages:
32
Quatrième de couverture:
Caché au coeur d’un Muséum d’Histoire Naturelle se trouve le cabinet d’Enola, une vétérinaire hors du commun. Sa spécialité ? Les animaux des contes et légendes !
Lorsque Sylvia, Piotr et Sven sont confrontés à une licorne agressive qui franchi les limites de leur territoire, ils ne perdent pas une minute pour en informer le village. Mais quand Sylvia apprend que son père, le chef du village, souhaite attaquer les licornes à cause de la rupture de leur pacte, elle ne perd pas une seconde pour demander de l’aide à Enola.
Une nouvelle mission pour la jeune vétérinaire et son chat Maneki !

J’avais bien aimé le premier tome de cette petite BD, je n’ai donc pas hésité à emprunter ce second tome à la médiathèque de ma ville.
Je redoutais un peu que le thème de la licorne ne soit traitée de manière neuneu, finalement, non : les licornes sont loin d’être des créatures très sympathiques d’un premier abord, on ne peut pas leur en vouloir, étant donné qu’elles ont perdu une bonne partie de leur territoire au profit des hommes toujours plus avides de bois magique. Au final, leur réaction est parfaitement compréhensible.

On découvre toujours aussi peu le cabinet de travail d’Enola : elle s’échine à débroussailler la tête d’un géant… bref, pas beaucoup plus et c’est dommage, j’aimerais bien qu’une aventure se passe chez elle histoire d’en savoir un peu plus sur le personnage. Ma préférence va toujours à Maneki, décidément, j’adore son character design, sa gueule est tellement expressive.
J’ai nettement préféré ce second tome au premier, je l’ai trouvé plus sympathique et surtout un peu moins prévisible… même si on se doute que les licornes n’attaquent pas parce que la fille du chef a malencontreusement pénétré leur territoire. La raison est tout autre.

Enola et les animaux extraordinaires 2 p14Une lecture rapide, agréable, des dessins encore plus beaux de par les décors, principalement.
J’ai beaucoup aimé cette BD et ma puce également.

Humphrey Dumbar, le croquemitaine – Emmanuel Civiello

Humphrey Dumbar le croquemitaineTitre: Humphrey Dumbar, le croquemitaine
Auteur: Emmanuel Civiello
Éditeur: Delcourt Jeunesse
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture
: Humphrey Dumbar est croquemitaine. Il tourmente les enfants en se glissant sous leur lit, prêt à les mordiller, à les glacer, à les effrayer ! Il se nourrit avec délectation de leurs cris et pleurs. Mais une nuit, Jimmy, un petit garçon courageux, ose se cacher dans le chaudron d’Humphrey. Au petit matin, il se retrouve propulser dans le monde magique des contes, pour un voyage qui changera le cours de sa vie…

Cette BD fait parti du panier Tremblez mortels ! emprunté à la médiathèque.
En le commençant, je n’avais aucune idée du thème qu’il abordait,si ce n’est que le personnage principal est un croquemitaine comme le suggère le titre. C’est une chance de ne pas avoir lu le résumé, il en dit quand même long sur le déroulement de l’histoire qui, avec 32 pages est quand même courte.

Si au début, Humphrey Dumbar peut paraître mauvais, après tout, il fait peur à tous les enfants sans distinction, on finit par le comprendre, il fait ça pour se nourrir mais pas que… C’est son rôle – une possible réflexion sur les choix et les obligations.
En pénétrant dans son monde, on découvre quelques paysages, son point faible mais surtout sa maison et deux « créatures » qui l’habitent – j’ai beaucoup aimé le character design de la tête de citrouille.
On rencontre également d’autres personnages légendaires comme le Père Noël, la Petite Souris et quelques autres mais autant vous laisser la surprise si vous le lisez. C’est un détail auquel je ne m’attendais pas, et qui m’a vraiment plu.

Humphrey Dumbar, le croquemitaine p13Les dessins sont vraiment beaux, avec un petit côté réaliste que j’aime beaucoup, mais je le déconseille aux plus jeunes : le croquemitaine a quand même une tête qui fait peur et deux ou trois images au début également…

J’ai adoré cette petite BD, elle est jolie, un peu prévisible et intéressante.