Mélusine, tome 1 : Sortilèges – Clarke et Gilson

Melusine tome-1 - sortilegesTitre: Sortilèges
Saga: Mélusine, tome 1
Auteur: François Gilson
Illustrateur: Clarke
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Petite sorcière mignonne à croquer, Mélusine est jeune fille au pair dans un château de Transylvanie. La maîtresse de maison est une fantôme au sale caractère, son mari un vampire plutôt cool et le valet de pied une sorte de créature de Frankenstein à l’intellect passablement limité. Bref, rien que de très normal…

Ça fait un moment que je voulais lire ce premier tome, histoire de découvrir cette série que ma fille adore depuis maintenant un an. Je m’y étais déjà essayée cet été, mais sans grande conviction, j’avais abandonné au bout de 5 pages trouvant que cela manquait d’un fil conducteur.

Cette fois-ci, je suis allée jusqu’au bout. Au fil des pages, une trame de fond se développe davantage : Mélusine, sorcière de 119 ans, étudiante de 2ème année à l’école de sorcellerie, travaille dans un château en échange du gîte et du couvert.
Certains personnages sont forcément récurrents : la mamie complètement fêlée me fait rire, la dame fantôme est stricte et parfois chiante, le monsieur vampire m’a fait sourire -il est complètement hors des événements du château par moment-, Cancrelune qui est une camarade de Mélusine et est totalement nulle en magie, le loup garou amoureux, etc…
Dans l’ensemble, j’ai trouvé que dans ce premier tome, il leur manquait quelque chose pour qu’ils soient réellement attachants, ce petit quelque chose qu’il y aura au fil des volumes -je le sais parce que j’ai lu certains passages avec ma fille et qu’elle m’a spoilé certains événements-, j’ai bien apprécié Mélusine mais sans plus.

Melusine tome 1 - sortileges p3

Ce premier tome est composé de petits sketchs drôles, certains d’une page, d’autres davantage. Ça m’a fait sourire plus que rire, en fait.
Les dessins ne sont pas exceptionnels : parfois les personnages sont mimis d’autres nettement moins -ça fait un peu dessiné à la va-vite-, mais il ne faut pas oublié que cette BD est parue pour la première fois en 1995 et les illustrations font quand même très années 90+ quand même.

Bref, ce n’était pas une lecture géniale, ça s’est laissé lire, sans plus.

Sorcières sorcières, tome 1 : le mystère du jeteur de sorts – Chamblain & Thibaudier

Sorcières sorcières - BDTitre: Le mystère du jeteur de sorts
Saga: Sorcières sorcières, tome 1
Auteur: Joris Chamblain
Illustratrice: Lucile Thibaudier
Éditeur: Bac@BD
Collection: Ôtalents
Nombre de pages: 40
Quatrième de couverture: Quand trois petites sorcières sont victimes de mauvais sorts, tous les regards se posent sur Harmonie, la principale suspecte.
Mais elle est innocente!
Et pour le prouver, elle devra mener l’enquête et découvrir qui est ce mystérieux jeteur de sorts.

 Lorsque j’ai lu en novembre dernier le livre Sorcières sorcières, je n’ai eu qu’une envie : lire la bande-dessinée ; tout simplement parce que c’était un coup de cœur et la curiosité de comparer les deux était donc très forte.

L’histoire est la même -zut, aucune surprise de ce côté-ci ! :p
La mise en scène ne diffère pas des masses : le livre est forcément plus développé, surtout sur les sentiments des personnages (la peine d’Harmonie face à l’injustice des accusations y est plus vibrante) mais la BD a également ses bons côtés (le harcèlement des 3 méchantes sorcières à l’encontre de Miette y est plus douloureux, la bêtise de Norbert est bien plus compréhensible et plus amusante illustrée)

Sorcières sorcières 1 p6

J’ai été ravie de retrouver Miette et Harmonie en image, j’ai préféré le roman mais la bande dessinée est plus abordable pour de jeunes lecteurs de par sa forme, c’est sûr que 40 pages, c’est plus rapidement lu que 187.
J’ai adoré le character design des personnages, les citrouilles boîtes-aux-lettres m’ont toujours autant fait trippée – je les trouve trop belles – les balais sont également plus sympathiques dans cette version. Les couleurs sont harmonieuses, même le rose des cheveux de Mirabelle ne jure pas avec l’orangé de sa tête de potiron ^_^

Sorcières sorcières 1 p11

J’ai bien entendu préféré la version romancée, mais j’ai malgré tout adoré la bande-dessinée et ma fille a décrété qu’elle faisait partie de ses lectures favorites, maintenant il ne nous reste plus qu’à la lui acheter ^_^

Le pantin sans visage – Aalehx

le pantin sans visageTitre: Le pantin sans visage
Auteur: Aalehx
Éditeur: Éditions du Riez
Nombre de pages: 64
Quatrième de couverture
: Dans un univers industrialisé où les rêves sont prohibés et où les habitants dépourvus de bouches sont réduits au silence, un vieux créateur décide de défier l’oppression en offrant sa vie au Pantin sans visage.
N’ayant pour seuls sens que l’ouïe et le toucher, le Pantin tentera de surmonter les multiples obstacles qui le conduiront à devenir le premier symbole de liberté de ce royaume soumis à la tyrannie…

Cela faisait presque deux ans que je voulais me prendre cette BD mais jusqu’à présent, l’occasion ne s’était plus représentée -je l’avais vu lors d’un salon- et je n’osais jamais commander de livres directement aux maisons d’édition. J’ai profité de l’événement lancé sur facebook : Un mois, une maison, un achat. Le principe, vous l’aurez compris est d’acheter un ou plusieurs livres publié(s) par une petite maison d’édition. Ce mois-ci, ce sont les Éditions du Riez qui sont à l’honneur : j’en ai donc profité pour m’acheter cette splendide BD ainsi qu’un autre livre que je vais essayer de lire encore en septembre histoire de le présenter.

Le pantin sans visage - le robot de bois

Commençons sans plus tarder par le plus évident : les dessins. Ils sont tout simplement magnifiques mais très sombres, sensation accentuée par les couleurs, pour mon plus grand plaisir. J’ai pris du temps pour le lire afin de contempler au mieux les illustrations : comme dans toutes les BD, certaines images sont plus belles que d’autres mais dans l’ensemble, c’était assez constant.
L’histoire est aussi sombre que glauque, à ne pas mettre entre toutes les mains, surtout celles des plus jeunes. J’ai trouvé certaines scènes assez impressionnantes que ce soit le bourreau qui dévoile la bouche qu’il s’est dessiné par mutilation ou torture les pantines ailées, le marionnettiste qui écrase le lutin avec lequel il joue ou l’acte désespéré de Pantine pour se libérer.
Le pantin sans visage -p26Un détail important: il n’y a pas de dialogue et il n’y en a nullement besoin. On y trouve un prologue, trois chapitres et un épilogue : chacun est introduit par une illustration et un texte qui fait transition entre deux chapitres et présente ce qui suit… J’ai aimé ce principe.
A la base, c’est une BD musicale donc accompagnée d’un CD, or, étant en rupture, il n’était pas fourni avec -d’où la promotion- mais on peut se faire une idée des musiques accompagnant l’album -qui nous plonge dans l’ambiance- en se rendant sur le site de l’artiste Aalehx que j’ai aimé parcourir, d’ailleurs. On y trouve des illustrations de ses deux séries, des extraits musicaux, etc… Si j’ai l’occasion, il faudra que je me procure l’album… enfin, dès qu’il est réédité.

J’ai adoré cette lecture. C’était très émouvant mais aussi triste, angoissant et un brin flippant – oui, le bourreau m’a atrocement marquée. Une BD et un univers qui ne nous laissera pas intact.

Un mois, une maison, un achat

Holly Ann, tome 1 : La chèvre sans cornes – Kid Toussaint & Servain

Holly AnnTitre: La chèvre sans cornes
Saga: Holly Ann, tome 1
Auteur: Kid Toussaint
Illustrateur: Servain
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture: Ne croyez pas tout ce que l’on vous raconte au sujet de la Nouvelle-Orléans. La plupart du temps, il ne s’agit que de fadaises pour attirer les touristes… Parfois, ce sont plutôt des mensonges destinés à cacher une vérité plus atroce.
Le fils des propriétaires d’une riche plantation a disparu. L’en quête incrimine un jeune Noir… mais Holly Ann, quarteronne très indépendante, doute. Ses multiples talents vont l’aider à faire toute la lumière sur cette affaire.

Cette BD est sortie début d’année, cela faisait déjà un moment que je désirais me l’acheter principalement parce que le scénario étant écrit par Kid Toussaint, je savais qu’elle ne pourrait que me plaire et je n’ai pas été déçue. Quand ma môman m’a donné des sous pour mon anniversaire, c’est le premier achat que j’ai fait ^_^

Je suis assez mitigée quant aux dessins. D’un côté, j’ai beaucoup aimé, je trouve qu’ils correspondent tout à fait au lieu et à l’époque mais quelque chose me gène notamment au niveau du character-design des personnages, peut-être le fait que sur certaines planches le visage des personnages est un peu trop carré à mon goût – ça m’a parfois fait penser à du John Romita Jr sur les X-Men, style que je déteste au passage, un peu plus épuré quand même -, que certaines illustrations semblent plus travaillées de par les détails que d’autres… je ne saurai dire. Les couleurs se marient parfaitement à l’ambiance.

Holly Ann - la chèvre sans cornes p15

Maintenant, revenons-en à la raison pour laquelle j’ai pris cette BD : le scénario. Encore une fois, on voit que Kid a fait un gros travail de recherches sur la Nouvelle Orléans et les pratiques du vaudou. J’ignore totalement si elles sont complètes ou erronées mais le connaissant, la seconde option m’étonnerait beaucoup. J’ai préféré certains passages à d’autres, notamment celle du cimetière mais aucune longueur à déplorer, ça se lit d’une traite.
De nombreux rebondissements interviennent tout au long de l’intrigue, et si je me suis vaguement doutée du criminel, ça n’a été qu’une ou deux pages avant la révélation, davantage un pressentiment qu’une réelle certitude.
J’ai bien aimé le personnage de Holly Ann, j’ai hâte de lire la suite et de découvrir son passé – notamment la raison de ses relations si tendues avec le sergent -, ses capacités – même si on en a un avant-goût sur la fin, j’espère avoir une explication plus concrète.

Bref, j’ai réellement adoré cette BD, vivement la suite.

Spirou 4028

Spirou 4028Cela fait déjà une bonne semaine que je l’ai en ma possession, seulement, avec cette accablante chaleur, je n’ai pas eu le courage de m’affaler sur le canapé pour le lire. Aujourd’hui, pour mon second jour de vacances, j’ai pris le temps de le découvrir.
Une fois de plus, je n’ai pas aimé la couverture, je la trouve assez laide mais au moins, celle-ci a le mérite d’être drôle contrairement à la précédente, j’ai bien ri ; tout comme pour les trois planches de la série dont elle est issue, Boni, et qui parcourent la seconde moitié du magazine m’ont éclatée.

Magic 7

Je ne m’étendrais pas sur l’interview de Kid Toussaint, même si elle le mériterait puisque traitant davantage de la série : le scénario, les décors, les fantômes.
J’attendais avec beaucoup d’impatience de retrouver Leo et Zoran. Dans cette partie, notre héros découvre réellement les pouvoirs de Zoran et lui fait part des siens. J’aime beaucoup les rapports qu’ils entretiennent : une franche camaraderie.
Spirou 4028 p08 Magic 7On rencontre également un nouveau personnage, mais pour le moment, on ignore qui elle est ni son rôle (photo ci-contre). J’ai hâte de voir ce que Kid nous réserve par la suite.

Ce que j’ai le plus aimé dans ce volume, c’est la manière dont Léo utilise les fantômes : pour une fois, ils ne sont pas seulement des compagnons qui le suivent partout, ils l’aident réellement et volontiers même.
Le héros tombe également nez-à-nez (façon de parler, hein !) avec le voleur, du coup, il y a pas mal d’action. Par contre, la fin est super frustrante, mais heureusement, j’ai le prochain volume à côté de moi ^_^

Aria

L’aventure se termine une fois de plus bien pour le personnage de Michel Weyland. J’étais un peu plus réceptive à cette partie et ai eu moins de mal à la lire parce que j’étais plongée dedans depuis déjà plusieurs numéros. La fin m’a bien fait rire même si l’épisode s’arrête abruptement

Je ne parlerai pas des autres séries, rien à dire sur le titre Adeline, même s’il m’a fait rire. Quant au reste, c’est pareil.
Il y a encore une double page que j’ai adoré et que je ferai faire à ma fille demain, je suis certaine qu’elle va s’éclater. La voici :

Spirou 4028 p 48-49