Klaw, tome 13 : Amour(s) – Joël Jurion & Antoine Ozanam

Titre : Amour(s)
Saga : Klaw, tome 13
Scénario : Antoine Ozanam
Dessins : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Il paraît qu’on ne revient jamais chez soi, mais on peut revenir chez les autres. C’est ce qu’ont fait Paula et Tiago, qui ont reconstitué une famille dans la maison où a grandi Ange. Quant à ce dernier, il se ressource là où il a appris à maîtriser son dhizi, au cœur de la forêt, dans la cabane d’Horatio. Mais, pour tous, le répit est de courte durée. Les dhizis changent de propriétaire et les menaces de nom, mais certaines choses ne changent jamais vraiment…

J’ai été à la médiathèque samedi et j’ai récupéré pas mal de suites de sagas, et notamment le treizième tome de Klaw.
Ça fait un petit moment que je me demande si je vais continuer cette série ou pas. Je me tâtouille.
Ce qui me pose problème, c’est qu’on a régulièrement droit à des ellipses et chaque fois, j’ai l’impression qu’il manque un bout d’histoire et ça me saoule.

Cette fois-ci ne fait pas exception à la règle. Il me semblait qu’à la fin du douze, Ange partait à la recherche d’Ewa et là, on le retrouve après plusieurs années : il est retourné dans la cabane tapie au fond des bois qu’il partageait avec Horacio, le possesseur du dizhi du bouc. Ça m’a fait tiquer. Quand est-ce qu’il a passé des années avec Horacio à s’entraîner ? Sûrement pas dans l’ellipse de ce début de tome puisque dans le flashback, Ange possédait encore le dizhi du tigre, ce qui n’est plus le cas, et il semblait jeune. Est-ce que c’était dans les tout premiers, quand il a fuit Chicago avec Dan ? Je ne vois que ça, mais ça remonte à tellement loin… ça aurait été bien d’avoir une indication de temps.

Donc dans ce treizième tome, en allant en ville, Ange aide une jeune femme, Makda qui fuit son père, un mafieux notoire. Décidément, le passé d’Ange le rattrape.
En parallèle, on suit Paula qui vit avec Tiago chez Amélia dans l’ancienne maison d’Ange. Là également, la guerre des gangs va faire rage.

J’ai vraiment bien aimé ce treizième tome, mais ce qui m’énerve c’est que ça pourrait être une saga au top, malheureusement, ce n’est pas le cas : il y a un manque de rigueur et de chronologie dans le récit, ça rend le tout décousu. Ça me saoule de devoir remplir les blancs pour que ça tienne la route.
Donc je ne sais pas si je lirai le prochain. Je verrai si je tombe dessus au hasard…

Le veilleur des brumes, tome 2 : Un monde sans ténèbres – Robert Kondo & Dice Tsutsumi

Titre : Un monde sans ténèbres
Saga : Le veilleur des brumes, tome 2
Auteurs : Robert Kondo & Dice Tsutsumi
Éditeur : Milan (Grafiteen)
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Dans ce monde sans ténèbres, Pierre, Roxane et Roland découvrent Crapauville, une immense ville, très moderne, avec son barrage automatisé qui fonctionne sans veilleur.
Mais Pierre remarque des signes, des ombres, des souvenirs de son père disparu, englouti par les brumes. Pierre, Roxane et Roland doivent faire vite. Ils n’ont plus que huit jours pour rentrer chez eux. Avant le retour des brumes.

Un second tome est la suite directe du premier et dans sa droite lignée.
En essayant de rentrer chez eux, Pierre, Roxane et Roland tombent sur une ville entourée du même genre de barrage qu’au Val de l’Aube, mais bien plus grand. Ils traversent la ville en suivant Vince le lézard fou qui, grâce au camion de Frankie, doit les ramener à la maison.
On découvre le monde extérieur, un monde sans ténèbres. Tout au long de leur périple, Pierre voit une ombre qui a la forme de son père et qui le guide vers des emblèmes, ceux des veilleurs de brumes.
Pour le moment, on n’en sait pas plus, mais je pense que tout s’expliquera dans le troisième et dernier tome.

Ce second tome est aussi génial que le précédent. Du moment où je l’ai commencé, il m’a été impossible de m’arrêter tellement il était passionnant.
Les dessins sont superbes. J’adore le character design des personnages et le rire de Roland est communicatif.

Il y a un nouveau personnage : Frida. Son arrivée est surprenante, un bonbon rose flashy au milieu de toutes ces couleurs ternes. Elle est complètement timbrée, mais heureusement qu’elle est là : grâce à elle et son grain de folie, Pierre est lancé sur une piste.

C’est un coup de cœur pour ce second tome. Il faudra que je m’achète le prochain, ou que je me le fasse offrir pour Noël…

Les Géants, tome 1 : Erin – Lylian & Paul Drouin

Titre : Erin
Saga : Les Géants, tome 1
Scénario : Lylian
Illustrations : Paul Drouin
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : La multinationale Crossland Corporation découvre un géant d’allure bestiale endormi depuis des temps immémoriaux dans un bloc de glace en arctique. Au même moment, en Ecosse, la jeune Erin, une orpheline qui ne cesse de rêver chaque nuit de la mort accidentelle de ses parents, croise dans la forêt une bande d’enfants mal intentionnés. C’est alors qu’un mystérieux géant vient à son secours.

J’arrive tout doucement au bout de ma pile 48h Bd de cette année et ce fut de belles découvertes notamment avec le premier tome de Les Géants.

Erin est une adolescente qui a perdu ses parents lors d’un accident de voiture. Elle vit avec sa tante, son oncle et son cousin. Il semblerait qu’elle est dans la maison où elle vivait avec ses parents puisqu’ils font des cartons… alors c’est très bizarre de faire ça si tard, parce que dans les flashbacks de l’accident, notre héroïne semble beaucoup plus jeune, donc pourquoi ne vider la maison que maintenant ?
Bref, revenons-en à notre histoire ! Depuis toute petite, elle a un don certain pour faire pousser les plantes. Elle apprend que ce talent est dû à sa connexion avec le géant Yrso qui de dévoile à elle.
Malheureusement, il n’est pas le seul géant à s’être réveillé, c’est aussi le cas du méchant Alyphar. Il faut prévenir les autres colosses.

C’est un premier tome d’introduction qui pose les bases : l’existence des créatures, l’arrivée du vilain, le pouvoir du premier réveillé, le lien qui unit Yrso à Erin, le lancement de leur quête,…
Pour l’instant, j’apprécie ce qui nous a été dévoilé.

Les personnages sont plutôt sympathiques, mais en 48 pages, pas très développés. C’est normal puisque le contexte explicatif prend de la place. Je trouve cependant que l’essentiel est dit sur leur passé et leur caractère et c’est le principal.
J’aime beaucoup l’apparence de Yrso, il est stylé. J’ai pris du temps et du plaisir à le détailler.

A priori, dans les prochains tomes, on découvrira un nouveau personnage lié à un géant. J’ai hâte de découvrir ce que ça donne.
J’ai bien aimé ce premier tome et je lirai les prochains quand je les aurai sous la main.

Ashrel, tome 1 : Dragon – Valp

Titre : Dragon
Saga : Ashrel, tome 1
Auteur : Valp
Éditeur : Delcourt (Terres de légendes)
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Pahn, un jeune palefrenier fuyant le royaume froid et enneigé d’Orwany, rencontre Ashrel, un garçon cynique et introverti. Ashrel possède un lourd secret qui lui gâche la vie au quotidien et lui fait perdre régulièrement son travail. Ensemble, ils se rendent dans la grande ville d’Acromby dans l’espoir d’y trouver un nouveau travail. Mais Chandras, la redoutable femme prévôt, y règne en maître. Et elle a justement pour mission de retrouver Pahn le jeune palefrenier pour une raison bien inattendue…

J’ai flashé sur la couverture et surtout sur le personnage d’Ashrel qui est dessus. Le ton est donné d’emblée, un peu à la Tim Burton ; ça me semblait être une lecture appropriée pour le mois d’octobre – je suis un peu en avance, tant pis…

Pahn est palefrenier et a volé le cheval de la reine. La prévôt, Chandras, le pourchasse, mais il parvient à s’échapper grâce à Ashrel, un ado recherché par des villageois pour avoir ressuscité son patron mort de froid, par simple toucher.
Ashrel et son oncle Bob hébergent Pahn, et le lendemain, ils vont à Acromby pour chercher du boulot aux deux jeunes gens. Malheureusement, ils ne sont pas les seuls à s’y rendre.

Je ne sais pas trop quoi penser de cette bande-dessinée.
J’ai bien aimé nos trois héros, ils sont sympathiques, mais sans plus. Les méchants manquent pour l’instant de profondeur, à voir ce que ça donnera dans les prochains tomes.
Les dessins sont bizarres, je crois que parfois, je les ai appréciés, d’autres pas.

Dans l’ensemble, ça s’est laissé lire. Il faudra que je lise le suivant pour me faire une idée plus précise de cette saga.

Ennemis, tome 1 : Noir – Kid Toussaint & Tristan Josse

Titre : Noir
Saga : Ennemis, tome 1
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Tristan Josse
Éditeur : Bamboo (Grand angle)
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Juin 1862. Virginie. L’armée de l’Union fait face à celle du Général Lee, retranchée à Yorktown. Le Confédéré JEB Stuart et sa cavalerie, en reconnaissance, tournent autour des troupes du nord pour y déceler une faille éventuelle et affaiblir leurs lignes-arrières. Devant l’inertie de son général, le nordiste Philip St George Cooke monte un escadron qu’il envoie à la poursuite de Stuart…mais sept hommes, mi bras cassés, mi têtes brûlées face à une compagnie faite des meilleurs cavaliers du sud, c’est peu…

J’ai hésité à emprunter cette bande-dessinée en raison du thème qui ne m’intéressait pas trop : la guerre de Sécession. Ce qui m’a décidé, c’est que le scénariste est Kid Toussaint ; il y avait donc de fortes chances pour que j’aime cette histoire et c’est le cas.

Le lieutenant Kane est chargé par le colonel Cooke de mener une troupe de cinq soldats contre l’escadron de Jeb Stuart, un confédéré qui fait la misère aux nordistes. Il est loin d’avoir reçu des combattants d’élite, ils ont tous un grain.
Alors je ne vais pas les répertorier afin de laisser la surprise à ceux qui désirent lire ce premier tome.
Et parmi ce groupe hétéroclite, on apprend au fil des pages qu’il y a un traître, mais qui ?
Avant la fin, on sait qui il est, personnellement, j’avais voté pour lui. Sauf que, c’est rarement si simple avec les scénario de Kid Toussaint… et si le traître n’était pas le seul ?

En ce qui concerne les dessins, j’ai eu du mal : je ne me suis pas attardée sur les illustrations, vaguement les visages des personnages afin de les jauger. Le character design correspond tout à fait et colle au style et à l’ambiance globale du récit.
J’ai beaucoup aimé ce premier tome, il faudra que je me procure le second.