Ma belle-mère me déteste (mais je le lui rends bien) – Laure Allard d’Adesky

Titre: Ma belle-mère me déteste (mais je le lui rends bien)
Auteure: Laure Allard d’Adesky
Éditeur: Plumes du web
Nombre de pages: 172
Quatrième de couvertureEn amour, la lutte peut être terrible…
Anaëlle est aux anges ! Elle a l’impression de vivre un merveilleux conte de fées : l’amour qui l’unit à Axel, son meilleur ami, est sur le point de se concrétiser !
Lorsque les cloches sonnent, les amoureux se jurent amour éternel, « pour le meilleur et pour le pire ». Mais c’est sans compter Diane, la mère du prince charmant, qui a décidé de montrer à sa belle-fille ce qu’était « le pire ».
Entre coups bas et sournoiseries, Anaëlle va devoir composer avec sa belle-mère pour laisser une chance à son mariage.

Avant toute chose, je tiens à remercier chaleureusement les éditions Plumes du Web ainsi que l’auteure de ce roman Laure Allard-d’Adesky pour la chance qu’ils m’ont offert de le découvrir en avant-première. Sa sortie est prévue le 27 février.

La première chose qui saute aux yeux, c’est la couverture que j’aime relativement bien : les couleurs pètent, et ça m’a tout de suite donné envie de découvrir si l’intérieur était aussi frais que l’annonçait l’image de présentation.
Le récit commence tout doucement, histoire de nous faire découvrir les personnages principaux et la relation qu’ils entretiennent. On n’a donc aucun mal à s’attacher à Anaëlle, ses amis Noémie et Axel. Et ce, jusqu’au moment ou l’héroïne et Axel se déclarent leurs sentiments. A partir de là, les choses s’accélèrent… peut-être un peu vite à mon goût.
Une sensation rapidement effacée par la présence de la fameuse belle-mère, Diane qui est juste horrible ! Devant son fils, elle est cordiale histoire de ne pas se le mettre à dos, mais par derrière, elle se permet des réflexions ignobles, pas seulement désagréables, surtout inadmissibles et, pire que tout, sournoises : elle est constamment en train de rabaisser Anaëlle, souvent de façon sous-entendue, de critiquer non seulement son apparence mais aussi chacune de ses actions.

J’avoue que j’ai été choquée par l’attitude de Diane. J’ai du mal à imaginer qu’à notre époque, on puisse entretenir de tels ressentiments envers sa belle-fille surtout si celle-ci est aussi sympathique que l’est Anaëlle. Pourtant, il semblerait que cela arrive plus souvent qu’on ne le pense. D’ailleurs, l’auteure a fait des recherches sur le sujet et échangé avec pas mal de personnes qui vivaient cette situation, et cela se sent. Cela m’horrifie qu’un jour, ma fille puisse vivre une telle situation… enfin, on verra.

J’ai passé un excellent moment, je crois bien que de tous les romans de Laure Allard d’Adesky, Ma belle-mère me déteste (et je le lui rends bien) est probablement mon préféré. Il est addictif à souhait. Et l’un des meilleurs passages, c’est sûrement la conclusion.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce roman et je suis super contente d’avoir pu le découvrir.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Item éphémère : Peeves
– un livre dont la couverture est une explosion colorée – 120 points

Tu comprendras quand tu seras plus grande – Virginie Grimaldi

Titre: Tu comprendras quand tu seras plus grande
Auteur: Virginie Grimaldi
Éditeur: Fayard
Format: Ebook
Nombre de pages: 505
Quatrième de couvertureA 32 ans, Julia, psychologue ne croit plus au bonheur. Après avoir perdu successivement son père, son fiancé et sa grand-mère, elle se laisse aller sans réagir. Jusqu’au jour où elle répond, sur un coup de tête, à une offre d’emploi de thérapeute en maison de retraite à Biarritz.

Replaçons cette lecture dans le contexte : c’est un genre que je ne lis que rarement, car je n’accroche pas.
Pourquoi me suis-je alors lancée dans cette expérience qui a duré des jours et des jours ? Parce que je participe au CheshireCat Book Club, un groupe fermé sur facebook et que c’était la lecture commune.

Une fois de plus, ça n’est pas passé. Pourtant, tout était réuni pour que ça plaise :
L’auteure a des mots qui sonnent justes sur la perte et la douleur ressentie dans ces cas-là, sur la difficulté de se reconstruire, sur la peur de passer à autre chose et d’avancer, etc.
Certains passages étaient très amusants et m’ont fait rire que ce soient les blagues pourries de Gustave, le bizutage de Julia et surtout le pseudo que Rosa se choisit pour surfer sur le net. Il y en a eu d’autres mais je ne vais pas tous les citer.
J’ai également particulièrement aimé les parties dans le jardin, celles qui révèlent ce que sont les voix, c’était cool et pas moralisateur mais pas incitateur non plus.
Les personnages étaient plutôt sympathiques et attachants dans l’ensemble que ce soit les pensionnaires ou le personnel.

Au final, sur 500 pages, ça ne fait pas énorme comme moments appréciés. La majorité du temps, je me suis ennuyée.
L’histoire d’amour entre Julia et l’autre (je ne vais pas tout vous spoiler) était prévisible tout comme le fait qu’elle finisse par se sentir chez elle aux Tamaris.
Je dois bien avouer qu’il y a deux choses qui m’ont achevée et pas le bon sens du terme :
Le côté couard de Julia était plutôt rédhibitoire en ce qui me concerne. On peut avoir peur, c’est pas le souci, on peut détaler comme un lapin, mais avant, on tente de se raisonner et si on n’y arrive pas, il faut au moins que notre imagination galope plus vite que nos jambes, ce qui n’était pas le cas là, j’avais l’impression que Julia avait dix ans. C’était censé être drôle mais j’ai juste trouver cela pitoyable et pire que tout : peu plausible – et ce n’est pas le seul moment malheureusement.
La conclusion… ça va être dur d’en parler sans spoiler mais je ferai au mieux. La fin n’est pas crédible ni cohérente avec le reste : on découvre un truc gros comme un éléphant mais aucun indice n’est donné tout au long du récit. Ça aurait pu passer si le texte avait été à la troisième personne mais à la première personne… On connaît tous les détails de la vie de la narratrice, tout ce qu’elle pense or, rien n’annonce cette révélation ! Bref, une fois de plus, ce n’était pas plausible.

Bon, je pense que je vais m’arrêter là.
Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas accroché : et si la fin n’avait pas été tellement aberrante, ça aurait été une bonne lecture sans plus parce que ça m’a quand même fait un peu rire, mais malheureusement, ça a tout gâché. Je n’ai pas aimé.

Challenge - Coupe des 4 maisons Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année
: Dissenssium – un livre qui appartient à un genre que tu ne lis pas habituellement – 40 points

Queen Betsy, tome 01 : Vampire et célibataire – MaryJanice Davidson

vampire-et-celibataire-queen-betsy-tome-1Titre: Vampire et célibataire
Saga: Queen Betsy, tome 01
Auteur: MaryJanice Davidson
Éditeur: Milady
Format: Ebook
Nombre de pages: 337
Quatrième de couverture
: Elle voulait juste être la reine du bal…
Elle va devenir la reine des vampires !
À son réveil à la morgue, Betsy Taylor découvre qu’elle est un vampire. Même si sa nouvelle condition possède de nombreux avantages, elle a bien du mal à s’habituer à son régime à base de liquide. Et même si sa mère est ravie d’apprendre que la mort ne lui empêchera pas de lui rendre visite, ses nouveaux amis nocturnes, eux, ont la conviction ridicule qu’elle est la reine annoncée par la prophétie.

Je suis plus que partagée quant à cette lecture :
– d’un côté, j’ai trouvé que c’était très frais, loin d’être prise de tête ; ça m’a fait sourire, parfois même rire.
– de l’autre, l’héroïne m’a saoulée, je l’ai trouvée très conne et j’avais très envie de lui foutre des claques chaque fois qu’elle ouvrait la bouche et se montrait superficielle – et ça arrivait très souvent.
J’avoue que mon ressenti faisait constamment des montagnes russes en fonction de mon humeur du jour, de ma fatigue qui mettait mes nerfs à rude épreuve, et de ma patience du moment.

Je ne suis pas fan des personnages, ils sont stéréotypés à mort :
Betsy a tout de la blondasse grande, belle, folle de chaussure, pudibonde comme pas deux (mais ça ne l’empêche pas de zieuter une partie de jambe en l’air). Son amie Jennifer m’a laissé indifférente au même titre que Tina, Denis ou Marc le pote homosexuel.
Ne parlons pas du ténébreux beau gosse Sinclair et de son harem.

Entre le début du livre et la fin, il se passe peu de temps chronologiquement parlant (à peine plus d’une semaine). Betsy meurt, écrasée par une voiture, et se transforme en vampire – le comment du pourquoi, on le comprend assez vite et même bien avant son décès. On suit son périple qui devient rapidement un apprentissage des règles de non-vie qui régissent la société des buveurs de sang jusqu’à la lutte finale des dernières pages.
L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard, de plus, elle est assez prévisible. Pas des masses de bons points.
Par contre, j’ai bien aimé le style d’écriture de l’auteure ; c’était amusant, ça se lit vite et bien.

Je n’ai pas pensé grand chose de cette lecture. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
3ème année : Dolores Ombrage – un livre de chick-lit et/ou à la couverture rose – 15 points

Balades irlandaises – Histoires d’ailleurs – Cathy Kelly – Catherine Barry – Marisa Mackle – Tina Reilly

Résumé: C’est bien connu, les filles d’Irlande ont une sainte horreur qu’on leur marche sur les pieds ! Elles n’hésitent pas à parcourir la moitié du monde pour faire tomber amoureuses, à faire retapisser leur maison en rose sans en parler à leur mari, ou à le planter là pour partir en week-end entre copines !
Laissez-vous entraîner par ces quatre nouvelles fraîches et enlevées dans une sympathique escapade chez nos voisines les Irlandaises.

Comme annoncé dans le résumé, c’est un recueil de quatre nouvelles chacune écrite par des auteures différentes. Lorsque j’ai commencé ce livre, je n’étais pas certaine d’apprécier, mais au final, super agréable: très frais, rapide, drôle par moment, etc…
Je pense que le mieux est de prendre nouvelle par nouvelle avec un petit résumé et mon avis sur le texte.
Allons-y, c’est parti:

Thelma et Louise… et les Apollons – Cathy Kelly: Suzanne a rompu avec son petit ami qui l’a trompé. Ne supportant pas sa vie rangée et ennuyeuse, elle décide de partir en vacances avec sa meilleure amie et de parcourir en 21 jours une partie des États-Unis. Seulement, elles n’avaient pas prévu devoir partager leur périple avec deux beaux gosses, Tony et Liam. Si très vite Becky et Tony entretiennent une liaison et ne sortent plus de leurs chambres d’hôtel, Suzanne se retrouve à visiter avec Liam qui ne semble pas l’apprécier plus que cela…

C’est sûrement la nouvelle que j’ai le moins aimé, peut-être parce que je l’ai lu en deux fois au lieu d’une, du coup, j’étais moins dedans que les autres. L’histoire est loin d’être exceptionnelle, la fin est plus que prévisible. Pourtant, il y a quelques passages que j’ai vraiment bien aimé, notamment les moments de visite des villes et de complicité entre l’héroïne et Liam. Il y a encore une chose qui m’a un peu dérangé, c’est le contraste entre la narration et les dialogues, l’un un peu plus soutenu, l’autre beaucoup trop simpliste. Mais dans l’ensemble, un avis plutôt positif quand même.

Le vingt-huitième jour – Catherine Barry: La narratrice, épouse et mère d’une petite fille de 8 ans nous raconte une de ses journées et pas n’importe laquelle: la pire dans la vie d’une femme -pour la femme comme pour son entourage-, celle qui revient tous les mois, la journée du Syndrome Prémenstruel.

J’ai relativement bien ri sur celle-là, même si par moment, c’est quand même poussé à l’extrême. Mais sur certains passages, c’était tellement réaliste, je n’ai eu aucun mal à me reconnaître. Un passage que j’ai vraiment adoré, et je vais devoir le citer: « La chose (le Syndrome Prémenstruel, quoi) va faire exactement ce qui lui plaît et je serai à sa merci toute la journée. Ce dont j’ai vraiment besoin, c’est une de ces muselières, vous savez, comme Hannibal Lecter dans Le Silence des agneaux. » C’est tout à fait moi, ça! :p

Week-end entre filles – Marisa Marckle: Emma sort avec Martin, un homme égoïste, égocentrique, possessif et elle ne fait plus rien sans lui, mais lui ne se gêne pas pour partir 5 jours avec ses potes sans donner plus de nouvelles que cela. Annette, bonne amie d’Emma la pousse à partir un week-end entre filles. Cette dernière accepte, et les voilà parties pour Galway, la veille du retour de Martin. Là-bas, elles s’amusent et rencontre Dave qui semble bien aimé Annette, mais cela contrarie Emma, ce qui va remettre en question ses sentiments pour Martin.

Relativement sympa comme nouvelle, bien contée du début à la fin et même si c’est plus que prévisible, l’histoire n’en reste pas fraîche pour autant. Je n’ai pas beaucoup de choses à en dire au final. Le résumé parle de lui-même et l’essentiel a été dit dans la phrase précédente.

Un homme de terrain – Tina Reilly: Laura est mariée à Peter, homme qui passe pour un brillant syndicaliste. Tant qu’elle en est amoureuse, elle refuse d’en voir ses défauts, mais bientôt, elle finit par déchanter et se rend compte qu’il ne tient jamais ses promesses, passe beaucoup de temps chez sa môman qui l’idolâtre, adore parler de lui et encore plus entendre des louanges. En ayant marre des promesses en l’air, elle décide de contre-attaquer.

Je suis partagée pour cette nouvelle: j’ai trouvé l’héroïne au début pitoyable, aussi nulle que naïve; et puis par moment, j’ai quand même bien rigolé. Et la fin, je ne la raconte pas, mais… fun! ^^

De l’autre côté du lit – Alix Girod-De-l’Ain

Après des semaines à ne plus vraiment lire, j’ai pris la bonne résolution de finir tous les livres que j’ai commencé tout au long de cette année et abandonné sans véritable raison. Après avoir fini la trilogie d’Hervé Bazin, je me suis attelé à un livre commencé fin de l’été lorsque je suis allée sur Paris et qui me semblait aussi frais que sympathique. Et en effet, j’ai beaucoup apprécié, surtout au début, c’était drôle, facile à lire et bien agréable. Mais je me suis vite rendue compte que ce genre de bouquin, je n’apprécie que moyennement sur une longue durée. Même si c’est frais, sympathique et qu’on voit clairement que l’auteur connait relativement son sujet, je préfère un ton plus soutenu dans l’écriture… d’autant que même si je n’ai eu aucun mal à me reconnaître par moment, à m’amuser de toutes les références que l’auteur à utilisé, ou à reconnaître bon nombre de couples, ça reste quand même très stéréotypé… trop, je dirai! Mais malgré cela, la touche finale est quand même positive.

Résumé: Monsieur part le matin diriger sa grosse entreprise de matériel de chantier, madame travaille à mi-temps et s’occupe des enfants. Pourquoi comme ci et pas comme ça ? Ariane et Hugo, lassés du traintrain quotidien, ont relevé le défi : ils ont échangé leurs vies pour un an. La compréhension entre les sexes pourra-t-elle naître de la confusion des genres ?