Heartstopper, tome 3 : Un voyage à Paris – Alice Oseman

Titre : Un voyage à Paris
Saga : Heartstopper, tome 3
Auteur : Alice Oseman
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 357
Quatrième de couverture : Ceci est l’histoire de deux lycéens. Amis, puis petits amis, ils apprennent ensemble à affronter le regard des autres. Depuis que Nick a fait son coming out auprès de sa mère, Charlie et lui tentent de plus en plus de s’affirmer en tant que couple. Mais entre les cours et les examens, ils peinent à trouver le temps de se voir. Heureusement, le voyage scolaire arrive à grands pas ! Et quoi de mieux qu’une excursion à Paris pour se retrouver entre amoureux ?

Il m’a fallu deux jours pour lire ce troisième tome qui est un peu plus long que les précédents. Non pas qu’il n’était pas bien, mais j’étais tellement fatiguée suite à mes trois mois de formation et au stress de la soutenance, qu’à 23h, je me suis effondrée sur cette bande-dessinée.

Les vacances approchent pour nos héros. Un voyage scolaire est organisé et comme l’annonce le titre, ce sera sur Paris. Ce qui est chouette, c’est que c’est un jumelage entre le collège-lycée Tuham et Higgs. Donc on retrouve tous les amis de Charlie, également Tara et sa chérie. Ça met une bonne ambiance : chaleureuse, conviviale et un brin festive.

On en découvre davantage sur Nick : ses relations avec son père, celles avec son frère qui est un connard fini.
On connaissait déjà sa mère qui est très chouette au passage, mais elle a quand même l’air d’être la seule – j’attends encore un peu avant de juger son père, on verra dans le prochain s’il apparaît. Nick a d’autant plus de mérite d’être un petit gars aussi bien.
Il y a également de nouveaux personnages : d’autres élèves du lycée pour filles,  le prof de Higgs, il me semble qu’on connaît déjà monsieur Farouk, mais on le découvre sous un nouveau jour.

Je n’ai pas grand-chose de plus à dire. J’ai bien aimé ce troisième, moins que les précédents et j’ignore pourquoi.
Il m’en reste un petit quatrième et j’aurais terminé cette saga.

Coupe des 4 maisons :
La galerie des portraits (Item éphémères – du 26 juin au 2 juillet) – Lire 4 BDM LGBT+ (personnages principaux, thèmes…) 3/450 points

Heartstopper, tome 2 : Un secret – Alice Oseman

Titre : Un secret
Saga : Heartstopper, tome 2
Auteur : Alice Oseman
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 317
Quatrième de couverture : Voici l’histoire de deux lycéens.
Deux amis qui ont appris à se connaître, à s’apprécier.
Puis un baiser a tout fait basculer.
Un baiser et Nick a paniqué.
Il aime Charlie.
Il veut être avec lui. Mais est-il prêt à affronter le regard des autres ?
Cette question, il ne peut la résoudre seul.
Heureusement, Charlie est à ses côtés.
Et, ensemble, main dans la main, ils vont avancer.

Un second tome dans la droite lignée du premier. Il est tout aussi facile à lire.
Je l’ai trouvé captivant, pourtant, il ne se passe pas grand-chose chose pour le lecteur. Mais pour Nick, on est à une étape cruciale : dans le tome précédent, il a embrassé Charlie, mais ça a effrayé le rugbyman qui a pris ses distances… seulement quelques minutes, mais c’était suffisant pour blesser ce dernier.

Heureusement, ça n’en reste pas là : Nick est un petit gars intelligent, il est juste un peu paumé sur le coup. Est-il gay ? Ou bisexuel ? Il se cherche et se pose plein de questions, ce qui est loin d’être facile pour lui. Et puis, comme il est très humain et un brin altruiste, ses pensées sont aussi tournées vers Charlie : il redoute de le blesser, il craint aussi d’être aussi con que Ben. Des interrogations légitimes à mon sens.
Bref, je l’ai trouvé touchant.

La relation entre Nick et Charlie continue de s’épanouir doucement. C’est très tendre. Ça m’a fait beaucoup de bien. C’est la grande force de ce roman graphique et ça rend l’univers entêtant : chaque fois que j’arrive à la fin d’un tome, ça m’embête et je n’ai qu’une hâte, me plonger dans le prochain.
J’avais adoré le premier, mais celui-ci est un coup de cœur.

Coupe des 4 maisons :
La galerie des portraits (Item éphémères – du 26 juin au 2 juillet) – Lire 4 BDM LGBT+ (personnages principaux, thèmes…) 2/4 – 50 points

Heartstopper, tome 1 : Deux garçons. Une rencontre. – Alice Oseman

Titre : Deux garçons. Une rencontre.
Saga : Heartstopper, tome 1
Auteur : Alice Oseman
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Ceci est l’histoire de deux lycéens. Nick, le rugbyman au sourire solaire. Charlie, le musicien au coeur solitaire. Parce qu’ils évoluent dans des cercles différents, parce qu’ils n’ont pas le même caractère, leur amitié n’était pas gagnée. Pourtant, petit à petit, de façon irrésistible, Charlie tombe amoureux. Même s’il sait que Nick aime les filles. Même s’il sait qu’il n’a aucune chance. Alors, pour ne pas mettre en péril cette amitié naissante qui compte pour lui plus que tout, Charlie préfère garder le silence…

Je n’avais pas prévu de lire cette bande-dessinée aujourd’hui, ni même cette semaine d’ailleurs. Ma fille a reçu la collection complète pour Noël 2022, et jusqu’à présent, je n’ai pas pris le temps de découvrir pour une raison toute simple : je la redoutais. J’en ai entendu beaucoup de bien, et souvent dans ces cas-là, je suis déçue par ma lecture.
Pour une fois, ce n’est pas le cas et cette lecture a été à la hauteur des avis lus donc de mes attentes.
Je savais que l’histoire avait trait à l’homosexualité, et je craignais les stéréotypes. Je suis rassurée.

Charlie est en troisième, il a fait son coming-out en 4ème donc tout le monde sait qu’il est gay. Il sort avec Ben qui est un connard fini, au passage. Dans l’école pour garçons où ils se trouvent, de nouveaux groupes de mentorat et Charlie se retrouve à côté de Nick, un élève plus âgé. Ce dernier est sympathique, il n’hésite pas à saluer Charlie quand il le croise, ce qui stresse notre jeune héros (son passif fait qu’il se méfie grandement des autre).
En tout cas, les deux ados se prennent d’amitié. Elle se forge doucement au fil des jours, c’est très lent à se mettre en place, mais c’est super agréable, ça sonne juste et rend leur relation plus profonde.
J’ai adoré les personnages, ils sont attachants. Charlie de par son vécu et son caractère réservé et respectueux des autres. Nick en raison de son attitude et de son ouverture d’esprit.

Les dessins ne sont pas terribles. Ça m’a surprise dans un premier temps, mais ce n’est pas non plus désagréable.
J’ai adoré ce premier tome et je lirai les trois prochains avant la fin de la semaine pour valider un item éphémère du challenge suivant :

Coupe des 4 maisons :
La galerie des portraits (Item éphémères – du 26 juin au 2 juillet) – Lire 4 BDM LGBT+ (personnages principaux, thèmes…) 1/450 points

Magic, tome 1 – Jed MacKay, Ig Guara & Arianna Consonni

Titre : Magic, tome 1
Scénario : Jed MacKay
Dessins et encrage : Ig Guara
Couleurs : Arianna Consonni
Éditeur : Black River
Nombre de pages : 152
Quatrième de couverture : À travers le vaste multivers, certains peuvent puiser dans la puissance brute de la magie et voyager à travers les réalités : ce sont des Planeswalkers.
Lorsque des tentatives d’assassinats coordonnées contre trois maîtres de guilde ébranlent la ville de Ravnica et que la vie d’un quatrième est en jeu, une menace s’abat non seulement sur ces trois guildes, mais toute la dimension. Le trio doit désormais former une alliance pour découvrir pourquoi les cibles des assassins sont toutes des Planeswalkers…

Je remercie la masse critique Babelio ainsi que les éditions Black River qui m’ont accordé leur confiance pour ce partenariat.

Kaya, Vraska et Ral Zarek, trois maîtres de guilde sont attaqués dans le hall de leur congrégation. Ils parviennent à capturer vivant l’un de leurs assaillants, mais au moment de l’interrogatoire télépathique, Beleren qui est le mage en charge de l’enquête subit une attaque qui le terrasse. Nos trois héros le connaissent bien. De plus, sur les dix maîtres de guilde, ils sont les trois seuls à être des Planeswalkers.
Qui est la véritable cible de ces attentats ? Beleren qui est le seul à être tombé ? Les Planeswalkers ? Le pacte des guildes qui les unit toutes les dix ? Ou simplement la ville de Ravnica ?

Je ne connais pas grand-chose à l’univers de Magic, si ce ne sont les cartes à jouer (et aucun rapport avec ce comics), je ne pouvais donc pas faire d’hypothèses ni sur les raisons de ces attaques ni sur les responsables de ce bazar. Je sais qu’il y a eu d’autres comics dont le récit se situe avant cet épisode, des romans sur le monde de Magic the gathering, mais je n’en ai lu aucun et l’histoire est suffisamment bien faite pour que je ne ressente aucun manque face à ma méconnaissance. Je me suis donc laissé porter par l’histoire, j’ai découvert l’univers de Magic et c’était bien plaisant.

Les personnages m’ont plu :
Raya et Vraska sont loin d’être sympathiques. Elles ont toutes deux un caractère bien tranché et vont droit au but. Elles ne s’encombrent pas de scrupules inutiles et n’hésitent pas à se débarrasser de leurs adversaires. Elles finissent par se distinguer l’une de l’autre au fil des pages et quelques subtilités apparaissent dans leur tempérament mordant.
Ral est plus posé, plus terre à terre. Ses pouvoirs de foudre sont phénoménaux et il pourrait facilement tout détruire, pourtant, il se montre tempéré et n’agit pas sans réfléchir… si ce n’est après son rêve révélateur – franchement, la réaction des trois a été débile et venant de lui, c’était presque décevant.

Les illustrations sont très chouettes, je me suis attardée sur bon nombre d’entre elles. Je suis fan du character design de Vraska, elle a la classe sans être toutefois belle… son charisme doit y être pour beaucoup.
On découvre au fil des pages de nouveaux paysages que j’ai trouvés très beaux : l’immensité de la ville de Ravnica, les citerraines, Zendikar, etc.
Les couleurs sont aussi chaleureuses qu’harmonieuses. Et à la fin, on a toute une galerie de couvertures et certaines sont magnifiques.

J’ai adoré ce comics, je suis ravie d’avoir découvert cette série et il faudra absolument que je me procure la suite qui est déjà sortie !

Blindsprings, tome 2 – Kadi Fedoruk

Titre : Blindsprings, tome 2
Auteur : Kadi Fedoruk
Éditeur : Hachette (Comics)
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Une saga magistrale où se mêlent la magie et l’aventure !
Après 300 ans de captivité, Tamaura, grande prêtresse de l’ordre royal, est plongée dans un monde moderne, bien différent de celui qu’elle a connu autrefois.
Un terrible constat s’impose : la magie disparaît peu à peu et les esprits se meurent. Tandis que l’Académicien Harris découvre un lourd secret sur ses origines, elle va devoir décider seule de l’avenir de la ville de Kirkhall…

J’ai lu le premier tome de Blindspringq il y a déjà six mois et je me souvenais bien de l’histoire… enfin c’est ce que je croyais, parce que lorsque j’ai commencé ce second tome, je ne comprenais rien :

Tammy vit dans une pension, avec Imogène et sa sœur aînée (j’ai su que c’était sa sœur dans la deuxième moitié de la bande-dessinée). Euh… on ne l’a pas rencontrée dans le premier ? Peut-être… aucun souvenir, pas plus que de la grosse bataille qui a mis la ville sens dessus dessous. C’est donc dans cette pension que la princesse orphique est obligée de se cacher.
En parallèle, Harris a une réunion avec la société des académiciens… enfin je crois. Et il rencontre l’ambassadrice Khalane qui lui fait des révélations surprenantes… enfin pour lui, parce qu’en ce qui me concerne, c’était aussi évident que logique

Bon, si je trouvais que le premier tome n’était pas terrible, que dire de celui-ci. Il ne s’y passe rien. C’était chiant à mourir. J’ai dû m’y reprendre à quatre fois pour le terminer parce que je m’ennuyais tellement que je m’endormais à chaque fois.
Si les dessins sont aussi beaux que dans le premier, ils sont cependant encore plus sombres, ce qui était pénible : je me suis esquintée les yeux à déchiffrer les illustrations.

Je ne vais pas m’éterniser : y a rien à ajouter, l’essentiel est dit.
En conclusion, j’ai détesté cette lecture, c’était une perte de temps.