Wolverine : Old man Logan – Mark Millar & Steve McNiven

Titre: Wolverine – Old Man Logan
Scénariste: Mark Millar
Dessinateur: Steve McNiven
Éditeur: Panini Comics
Nombre de pages: 216
Quatrième de couverture: Les auteurs de Civil War nous offrent un récit qui a ravi tous les lecteurs de comics. Dans un futur proche, les super-héros ont été exterminés et les criminels se sont partagés la Terre. Seul Old Man Logan, un temps connu sous le nom de Wolverine, pourrait les contrer… mais il ne le veut pas.

Ce comics m’a été offert par un ami lors de mon dernier anniversaire.
Pendant longtemps, j’ai été fan de Wolverine puis les scénaristes ont commencé à le sortir à toutes les sauces, à l’utiliser n’importe quand et comment, on le voyait partout, il est devenu beaucoup plus gentil qu’au début – beaucoup trop, d’ailleurs – c’en était devenu agaçant et en ce qui me concerne, il avait salement perdu en charisme autant qu’en intérêt.

Dans ce comics, Logan est à nouveau plus sombre. Les super-héros sont tous tombés sous les coups des super-vilains. Il est le seul à avoir survécu mais en est ressorti totalement brisé et la question qui se pose est : comment ont-ils fait ?
L’histoire se passe un paquet d’années plus tard, dans un monde apocalyptique où tous les méchants ont le pouvoirs : Hulk, le Caïd, Fatalis, etc. Logan vit avec sa femme et ses deux enfants, c’est alors que des soucis d’argent l’empêchent de payer le loyer au gang de Hulk. Il doit donc trouver les fonds rapidement et accepte d’escorter Hawkeye jusqu’à New Babylon. Ça se corse lorsque l’ancien X-Man refuse de se défendre même lorsque sa vie est en jeu.

Old Man Logan est sombre, l’univers aidant beaucoup. Les dessins ainsi que les couleurs s’accordent parfaitement au récit. Le personnage est torturé à souhait. Et ce qui m’a le plus étonnée, c’est que c’est violentça m’a agréablement surprise.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant aimé un comics, depuis l’ère d’Apocalypse en fait. J’ai eu beaucoup de mal à m’arrêter lorsque l’heure du repas a sonné.
C’est un gros coup de cœur pour cette lecture.

Wolverine : Netsuke, tome 1 – George Pratt

wolverine-netsukeTitre: Wolverine : Netsuke, tome 1
Auteur: George Pratt
Éditeur: Marvel
Collection: Marvel Graphic Novels
Nombre de pages: 53
Quatrième de couverture: Né de l’imagination du génial auteur d’Ennemy Ace, George Pratt, ce volume voit le célèbre X-Man Wolverine tenter désespérément d’apporter le repos et la paix à sa chère disparue, Mariko, sur la tombe de laquelle il vient se recueillir chaque année avec une profonde émotion.
Mais un démon le tourmente et l’empêche d’accomplir avec sérénité ce geste d’amour.
Un récit magnifique et bouleversant.

Pour cet avant-réveillon de Noël, je ne savais pas trop quelle chronique faire. Je ne voulais pas sortir un énième album jeunesse, et j’avais envie d’une lecture plus légère que celle en cours. Quoi de mieux que du Wolverine, surtout sous la neige, surtout quand il est aussi sanglant que celui-ci. Bon, finalement, ce n’était pas le meilleur choix.

J’aimais beaucoup les dessins, les personnages sont relativement beaux peints ainsi ; malheureusement, lorsqu’il s’agit de détails, c’est bien plus brouillon au point de ne même pas comprendre ce qu’est le Netsuke (heureusement, il y a internet) ni même ce qu’il représente. Du coup, ça m’a demandé plus de concentration que ce à quoi je m’attendais, l’auteur m’a perdu à plusieurs reprises et j’ai dû relire deux à trois fois bon nombre de passages parce que mon esprit vagabondait dans le premier flocon de neige virevoltant à travers les planches.

wolverine-netsuke-1-p14Quant à l’histoire, elle est tout aussi confuse. On suit Wolverine qui passe d’une scène de sabre à l’autre, sans aucune transition. On ignore si c’est l’objet qu’il tient qui le fait voyager, ou s’il revit son passé ? J’en connais pourtant un bon bout, mais là, à part le récit avec Mariko, le reste ne me dit rien. Du coup, on n’a aucune attache, rien à quoi se raccrocher et c’est perturbant voire déplaisant.
C’est dommage parce que j’ai bien aimé les textes, ils ont un côté poétique, ce qui m’a vraiment plu. Mais ça n’a pas suffit.

Résultat, je ne suis pas fan de ce premier tome qui ne m’a pas donné envie de lire la suite.

X-Men, intégrale, tome 01 : 1975-1976 – Chris Claremont, Len Wein, Dave Cockrum & Bill Mantlo

x-men-integrale-tome-1-1975-1976Titre: X-Men, intégrale, tome 01 : 1975-1976
Auteurs: Chris Claremont, Len Wein, Dave Cockrum & Bill Mantlo
Illustrations: Dave Cockrum
Éditeur:
Panini Comics
Nombre de pages: 198
Quatrième de couverture: Cet ouvrage réunit toute la production parue aux États-Unis parue en 1975-1976 et consacrée aux X-Men, à savoir les épisodes 94 à 102 de la série Uncanny X-Men, ainsi que le premier GiantSize X-Men. C’est l’occasion pour Wolverine et Cyclope d’accueillir de nouveaux coéquipiers dans des aventures immortalisées par Chris Claremont et Dave Cockrum.

Ça fait longtemps que je désirais relire les sagas X-Men, mais je redoutais que cela n’ait pas bien vieilli et en effet, mes craintes étaient fondées.
Cela se ressent beaucoup de par les dessins qui font très années 70 ; pour la colorisation, ça va bien mieux, peut-être est-ce dû au papier glacé ou à une remasterisation de la série : les coloris sont unis, plus rien à voir avec les comics Semic qui étaient en pointillé – d’ailleurs quand on est habitué aux premières versions, c’est très étrange.

x-men-101Au niveau des scénarios, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Si j’ai aimé le premier volet lorsque Xavier va chercher les nouveaux X-Men, chacun dans son pays avec les affres qui les caractérisent, c’est un peu moins le cas pour la suite.
Certains numéros manquent carrément de fil conducteur, très peu de cartouche (le narrateur étant quasiment inexistant), à se demander comment j’ai pu tant aimer ces super-héros – maintenant au moins, je comprends mieux pourquoi les BD que je dessinais étaient si décousues.
Heureusement, ça ne dure pas et ça s’améliore nettement au fil des pages, j’ai même fini par y retrouver du plaisir surtout lors du dernier épisode contre Black Tom Cassidy et Le Fléau. Je ne suis pas fan des parties qui se situent dans l’espace, précisons que je n’accrochais déjà pas à l’époque (sauf pour les Broods, mais c’est une autre histoire).
Sans compter que le grand événement que bon nombre d’addicts ont adoré, à savoir la transformation de Jean Grey en Phénix, me saoule profondément, sûrement parce que ça a fait tout un patacaisse et puis je n’aime pas le personnage de cette X-Woman. J’ai une nette préférence pour Ororo dans les premiers numéros.

Un avis plutôt mitigé, même si ça m’améliore vers la fin au point de me donner malgré tout envie de lire la suite.

Harley Quinn (Renaissance), tome 1 : Complètement marteau – Amanda Conner, Jimmy Palmiotti et Collectif

Harley Quinn tome 1 - Complètement MarteauTitre: Complètement marteau
Saga: Harley Quinn (Renaissance), tome 1
Auteurs: Amanda Conner & Jimmy Palmiotti
Illustrations: Chad Hardin & Collectif
Éditeur: Urban Comics
Nombre de pages: 232
Quatrième de couverture: L’ancienne psychiatre Harleen Quinzel n’est pas le genre de femme à se satisfaire d’une vie convenable et tranquille. Elle fuit la routine comme la peste et cherche par tous les moyens à faire de sa vie une aventure. Sa toute fraîche installation à Coney Island est donc l’occasion rêvée d’en commencer un nouveau chapitre ! Avec son entrée fracassante dans l’équipe locale de roller derby, l’approche de la Saint-Valentin et la découverte d’un contrat mis sur sa tête, la pétillante Harley Quinn aura beaucoup à faire.
(Contient : Harley Quinn #1-8 + #0 + Secret Origins #4)

On m’a offert ce premier tome à mon dernier anniversaire. Je l’ai commencé parce que j’avais envie d’une lecture fun et pas prise de tête.
Harley Quinn - marteauMalheureusement, je n’ai pas accroché. J’aime beaucoup le personnage initial d’Harley Quinn, elle est pleine de bonne humeur et complètement déjantée. En l’occurrence, je ne peux pas dire qu’elle ne l’est pas dans ce comics : elle a gardé sa nature optimiste, a fait de la cause animale la sienne – elle ne supporte pas qu’on maltraite des bêtes, ça lui fait péter une pile.

Poison IvyCe n’est pas que je n’ai pas aimé le personnage, mais en lisant, j’ai eu une sensation de déjà-lu. Son comportement est assez semblable à celui de Lobo The Damned : tout aussi violent, une force assez surhumaine, impossible à tuer, sans pitié pour qui s’en prend à elle, etc.
Parlons davantage d’Harley Quinn, j’aime beaucoup son design, son marteau – façon Kaori dans City Hunter – m’a fait délirer. J’ai adoré découvrir son passé, comment elle est devenue la psychopathe qu’elle est.
J’ai tout autant apprécié les personnages secondaires qui tournent autour d’elle : Tony est assez sympa dans le genre loubard. Quant à Poison Ivy, c’est probablement ma préférée, les numéros qui m’ont vraiment plu sont ceux où elle apparaît.

C’est une lecture qui s’est laissée lire, mais sans plus. A moins qu’on ne m’offre la suite, je ne pense pas lire les prochains.

Wolverine : Evolution – Jeph Loeb et Simone Bianchi

Wolverine evolutionTitre:  Wolverine : Evolution
Scénario: Jeph Loeb
Illustration: Simone Bianchi
Éditeur: Marvel
Collection: Dark
Nombre de pages: 144
Quatrième de couverture: Les ennemis jurés Woleverine et Dents de Sabre s’affrontent lors d’un combat plus acharné que jamais. Qui en sortira vainqueur ?
Cette ultime bataille sera aussi l’occasion pour eux de découvrir de nouveaux éléments de leur mystérieux passé grâce à l’intervention d’un troisième personnage…
Un récit d’une violence rare, écrit par Jeph Loeb et magistralement illustré par Simon Bianchi.

Ce comics m’a été offert par AnGee lors du SWAP Disney vs Marvel (encore un grand merci AnGee, ça m’a fait super plaisir). J’avais hâte de le lire et cherchais l’opportunité de découvrir cette aventure tout en redoutant cette lecture.
J’ai toujours adoré les confrontations entre Wolverine et Dents de Sabre, elles ne sont pas exceptionnelles mais, généralement, on est sûr de ne pas s’y ennuyer et encore moins lorsque de tierces personnes y sont mêlées.

Wolverine vol 3 #52Pour le coup, je redoutais grandement d’être larguée, ne lisant plus de comics depuis un long moment, le risque étant d’être totalement perdue dans la chronologie marvelienne plus que complexe habituellement. L’histoire est relativement bien faite, les détails et souvenirs importants sont expliqués sauf la raison pour laquelle Dents de Sabre est à nouveau hébergé par les X-Men – décidément, ça ne leur sert pas de leçon : la dernière fois a coûté cher à l’une d’entre elle, pas assez faut croire. Pour les flashbacks, ça n’a pas été une révélation en ce qui me concerne, j’en connaissais une bonne majorité : Arme X, Silver Fox, Dents-de Sabre vs Psylocke et j’en passe.
Par contre, en ce qui concerne les souvenirs des vies antérieures, c’est clairement du rajouté pour introduire un nouveau méchant. Personnellement, j’avais parié que cette troisième personne, c’était le Roi d’Ombre, la manière de faire, les rêves passés qui perturbent, ça ressemblait grandement à sa signature… ben non, zut !

Pour les illustrations, je suis partagée. Certaines sont réellement joliment travaillées surtout les décors, les détails sur les personnages mais certaines autres ont beau être bossée, elles sont plutôt ratées et là, je pense à certaines X-Women qui ont par moment une gueule et limite un corps de transsexuel (-_-) ; ce qui est dérangeant, c’est que ce n’est pas tout le temps le cas. Donc une certaine inégalité dans les dessins

Ça a été une bonne lecture, comme chaque comic, pas particulièrement rapide parce que je m’attache beaucoup à observer chaque planche, cherchant à ne pas louper LE détail, celui qui m’amusera, me plaira, rendra l’histoire inoubliable. Pour le coup, pas trouvé, tant pis.