Les Contes de Beedle le barde – J.K. Rowling

les-contes-de-beedle-le-bardeTitre: Les Contes de Beedle le barde
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur: Folio Junior
Nombre de pages: 124
Quatrième de couverture: Voici les cinq contes de fées qui bercent l’enfance des jeunes sorciers. Chacun a sa magie particulière qui enchantera les lecteurs et les fera tour à tour rire ou frissonner.
Les commentaires passionnants et malicieux du professeur Albus Dumbledore qui accompagnent chaque récit seront appréciés des sorciers comme des Moldus. Le professeur donne de nombreuses clefs et dévoile, par la même occasion, maint détail de la vie à Poudlard.

Ce recueil comprend cinq nouvelles :
Le sorcier et la marmite sauteuse : un vieux sorcier, attaché à ses voisins moldus et les aidant au mieux, décède et laisse à son fils insensible une marmite ainsi qu’un petit chausson.
J’ai bien aimé ce conte : comme quoi la gentillesse apporte bien plus que l’égoïsme, dommage que ce ne soit pas venu de lui-même.
La fontaine de la Bonne Fortune : la légende veut qu’une fois par an, une personne peut accéder à la fontaine de la Bonne Fortune après être passé par un chemin difficile d’accès. Trois femmes au passé différent s’allient pour l’atteindre.
Le principe de l’histoire est sympa, la fin également mais je l’ai trouvé un peu longuet.
Le sorcier au cœur velu : un jeune sorcier constate que l’amour change les hommes et les rend bête. Il décide de s’arracher le coeur pour ne jamais tomber amoureux.
Sûrement mon conte préféré des cinq : il est sombre et davantage pour les grands sorciers que pour les plus jeunes.
Babbitty Lapina et la souche qui gloussait : Un roi stupide engage un mage qui s’avère être un charlatan.
J’ai passé un très bon moment avec ce récit, il était drôle.
Le conte des trois frères : trois frères échappent à  la Mort, elle leur accorde un vœu à chacun.
Un conte très court mais l’essentiel y est contenu. J’ai beaucoup aimé

les-contes-de-beedle-le-barde-p44Chaque histoire est suivie de commentaires de Dumbledore. Le premier et le dernier m’ont un peu ennuyée principalement parce que ses notes étaient connues mais les autres étaient intéressants pour le cœur velu et Babbitty et amusant pour celui de la fontaine. Chacun replaçait les contes dans le monde des sorciers que ce soit dans un contexte historique ou tout simplement magique.
Le petit plus, ce sont les dessins qui jonchent le récit, il n’y en a pas de masses, mais chaque page contient un petit croquis que ce soit en en-tête ou en pied de page.

Ça s’est lu très vite, j’ai passé un excellent moment et j’ai adoré cette lecture.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Reducto – un livre de moins de 150 pages – 5 points

Sous l’œil du Dragon – Alexia Sabatier et Xavier Besse

sous-loeil-du-dragonTitre: Sous l’œil du Dragon
Texte: Alexia Sabatier
Illustrations: Xavier Besse
Éditeur:
Réunion des Musées Nationaux
Nombre de pages: 44
Quatrième de couverture: Corps de serpent, griffes de faucon,
c’est le dragon qui orne le cerf-volant de Xiao Li.
Dragon de pacotille ou animal magique ?
Le vent seul connaît la réponse…

En empruntant cet album, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je voulais un conte aux accents asiatiques, on peut dire que c’est le cas : les héros sont chinois, et l’histoire porte sur les cerfs-volants ainsi que sur la légende du dragon.
On suit Xiao Li qui perd son cerf-volant en forme de dragon. Dépité, il va s’en plaindre à son grand-père et ce dernier lui raconte une légende ayant trait à cette créature fabuleuse, porteur de tant de symboles (fertilité, éternité, sagesse, etc.) On y retrouve donc toute une philosophie qui résume bien ce qu’il représente.

J’ai beaucoup aimé les dessins, les décors autant que les personnages sont inspirés d’estampes. J’ai trouvé les couleurs relativement sobres et harmonieuses.
sous-loeil-du-dragon-dragon-de-lempereur-sans-oeilDans certaines planches, sont incrustées des photos d’œuvres conservées au musée des arts asiatiques Guimet à Paris. De prime abord, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, mais arrivé à la fin, tout s’éclaire puisque chaque artefact a une explication en rapport avec la page où elle apparait. C’est un peu dommage qu’il n’y ait pas une note au début, on ne découvre cela qu’à la fin. Du coup, j’ai relu les passages où ils apparaissaient, histoire de les mettre en corrélation avec leur description.

C’était une lecture intéressante, ça s’est laissé lire.

Contes des Royaumes, tome 1 : Poison – Sarah Pinborough

poison-sarah-pinboroughTitre: Poison
Saga: Contes des Royaumes, tome 1
Auteur: Sarah Pinborough
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 222
Format: Ebook
Quatrième de couverture: Blanche-Neige, le conte de fées revisité : cruel, savoureux et tout en séduction.
Rappelez-vous l’innocente et belle princesse, la méchante reine impardonnable, le valeureux prince, la pomme empoisonnée et le baiser d’amour sincère…
… et à présent ouvrez ce livre et plongez dans la véritable histoire de Blanche-Neige, telle qu’elle n’a jamais été révélée …

Ça fait un moment que je souhaitais le lire, je me suis enfin lancée.
Le début allait dans la continuité du mois de novembre puisqu’on commence avec le monstre qu’est la méchante reine.
On la suit pendant un bon moment et j’en ai été agréablement surprise surtout dans les premiers chapitres, principalement parce qu’on ne la découvre pas mauvaise, dans un premier temps ; elle a déjà commencé à basculer vers le côté obscur, mais pas totalement : elle a encore des scrupules, toutefois, les événements – et notamment un personnage issu d’un autre conte – ne l’aident pas à rester dans le droit de chemin ni à obtenir sa rédemption.
A un moment donné, elle devient inévitablement la méchante reine, seulement, ça vient d’un coup, sans vraie raison contrairement aux bouleversements précédents qui sont parfaitement dépeints à travers ses sentiments ; j’ai trouvé qu’il manquait cet instant crucial où elle touche le fond. C’est dommage.

poison-sarah-pinborough-chapitre-9Je n’ai pas accroché avec le personnage de Blanche-Neige : autant je n’aime pas la jeune fille douce et innocente qu’on retrouve dans le conte de Disney, autant je n’apprécie pas davantage la princesse délurée qu’elle est dans Poison. Même combat en ce qui concerne le prince. Les nains m’ont laissée indifférente. Par contre, j’ai adoré le chasseur.
Il faut également préciser qu’à la fin de chaque chapitre, on retrouve de sympathiques illustrations qui annoncent un peu la couleur du prochain, ce qui ajoute du cachet au roman.

Arrivée aux trois quart de ma lecture, je n’étais pas certaine de l’aimer, ça se laissait lire et c’était rapide. Mais je dois bien admettre que la fin m’a laissée coite : je ne m’y attendais pas du tout, c’est rare qu’une conclusion me surprenne, et rien que pour ça, j’en garderai un bon souvenir.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
Points Bonus, la chasse aux Horcruxes : Médaillon de Serpentard – un livre où le nom/prénom de l’auteur (ou d’un des auteurs) commence par un S – 20 points

Légendes et sortilèges – Doris Facciolo

legendes-et-sortilegesTitre: Légendes et sortilèges
Auteure: Doris Facciolo
Éditeur: Editions Elenya
Nombre de pages: 149
Quatrième de couverture: Toi qui liras ces pages, prends conscience du pouvoir que tu tiens dans tes mains.
Ce recueil est un grimoire. La magie qui le parcourt ressuscite les légendes enfouies au plus profond des mémoires. Trouble les règles de l’éternel combat du Bien contre le Mal. Donne naissance à des êtres qui n’existent pas encore.
Toi qui liras ces pages, prends conscience du pouvoir que tu tiens dans tes mains.
C’est le Temps que tu t’apprêtes à libérer.

C’est un recueil de nouvelles qui se divise en sept histoires. Elles se passent pour beaucoup dans la région de Haccourt en Belgique – en tout cas, c’est un nom qui revient souvent et, comme spécifié en postface, certaines s’inspirent de légendes du pays.
De plus, cela se passe à différentes époques : on alterne sur quatre récits entre passé et présent, les deux qui suivent se passent dans le futur avant de repartir, à nouveau, vers des temps plus anciens. C’est dépaysant à souhait.
En commençant cette lecture, je m’attendais à retrouver des histoires de sorcières et je n’ai pas été déçue.

On commence avec Bad Trip. Le titre en dit long sur les circonstances qui amènent le personnage principal à entraîner ses camarades dans les anciens souterrains de la ville… J’ai particulièrement apprécié la découverte de la crypte et des sous-sols obscurs qui abritent des dangers insoupçonnés, mais autant vous laisser découvrir ce que c’est exactement.
Le Chien Noir nous entraîne dans un monde médiéval où superstition est omniprésente. Qui ne connaît pas la légende du Chien Noir, de son maître et de la fascination surnaturelle qu’ils suscitent chez une jeune fille telle que Julienne ?
Thérapie nous renvoie à notre époque et l’on suit un psy obsédé par ses séances avec Anaïs, une jeune fille d’une vingtaine d’année qui a un don certain pour le dessin, des esquisses très spéciales qui signeront la perte du héros.
Le Roi Maudit nous plonge à nouveau dans un univers moyenâgeux fait de guerre et de manigances en tout genre. Lorsque l’Église met son grain de sel dans les croyances populaires et lance des chasses aux sorciers soutenues par le souverain, cela peut se retourner contre ce dernier.
L’albinos nous envoie dans le futur et sur la planète Mars habitée par l’homme et séparée en deux colonies, l’une approvisionnée, l’autre pas. L’albinos est un criminel que ses pairs ont livré aux autorités. On suit le prêtre Evans qui est chargé de l’exorciser.
Des fourmis dans les doigts est en quelque sorte une suite de la nouvelle précédente, quelques années plus tard après que la conclusion du récit antérieur nous ait laissés sur notre faim. Je ne peux malheureusement pas en parler sans spoiler, donc il vous faudra le lire si vous voulez en savoir plus.
Et pour clore ce recueil, on découvre la famille Bruyère dans Remède de grand-mère : le fils aîné s’attire les ennuis comme un aimant ; lorsque sa chute le met dans un état grave, les soupçons se portent sur la nouvelle voisine.

La version que j’ai eu avait un problème d’impression, il manquait six pages ce qui était plutôt frustrant. J’ai contacté Elenya Editions, en envoyant les photos des feuillets blancs ; ils ont été super et m’ont renvoyé un nouvel exemplaire et je les en remercie grandement. Grâce à cela, j’ai pu découvrir les parties manquantes et un sentiment de plénitude m’a parcourue.

C’est un coup de cœur pour ce recueil, j’ai adoré ces nouvelles, elles sont super intéressantes et complètes. J’espérais des récits captivants et emprunts de magie, ça a été le cas et bien au-delà de mes espérances.

Les Aventures d’Alice au pays des merveilles – Lewis Carroll

Alice au pays des merveilles - bilingueTitre: Les Aventures d’Alice au pays des merveilles/ Alice’s Adventures in Wonderland
Auteur: Lewis Carroll
Éditeur: Le livre de poche
Nombre de pages: 285
Quatrième de couverture
: « Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d’un bond car, en un éclair, elle réalisa qu’elle n’avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s’engouffrer dans un vaste terrier sous la haie. »
Pourquoi Alice s’étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C’est au pays des merveilles que l’a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. Un pays que Lewis Carroll met en scène avec une rigueur impeccable dans la loufoquerie. Loin de la mièvrerie du conte enfantin, cette nouvelle traduction restitue au texte anglais toute sa verdeur mathématique.

J’avais déjà lu Alice au pays des merveilles lorsque j’étais plus jeune, mais je n’avais pas accroché. Puis ma prof d’anglais de l’époque nous avait conseillé de le lire en anglais… je ne voyais pas ce ce que ça pouvait changer – oui, du haut de mes 14 ans, j’étais aussi quiche que mauvaise en anglais et certaines subtilités scolaires m’échappaient – pourtant, je m’y étais quand même essayé et j’avais nettement préféré, même si je n’en avais compris que les jeux de mot basiques.

J’ai donc été super contente lorsqu’AnGee du Livroscope me l’a offert en version bilingue lors du Swap Disney vs Marvel.
Je l’ai à nouveau  lu dans les 2 versions et une fois de plus, j’ai nettement moins aimé la version française.
De plus, gros point positif : dans cette collection, un sacré paquet de notes jalonnent le récit en anglais. Parfois, elles m’ont été utiles, d’autres non.

Lorsqu’on me parle d’Alice au pays des merveilles, je pense toujours à 2 dessins animés :
– le premier, c’est forcément la version Disney
– le second est le manga des années 1985 de Taku Sugiyama, celui-là :

Cette lecture m’a forcément fait pensé à l’un comme à l’autre selon les scènes parcourues, je suis donc incapable de ne pas faire de parallèle tellement les deux m’ont marquée dans ma prime jeunesse.
Dans le film de Disney, l’histoire et les personnages sont relativement fidèles et j’en ai été agréablement surprise ; bien entendu, il en manque quelques uns dont l’apparition était plus longue dans le livre que celle avec le Chapelier Fou, le Lièvre de Mars et le Loir – pour ne citer que celle-ci. C’est le cas pour  la Simili-Tortue et le Gryphon ou la Duchesse et la scène du poivre, chacun apparaissant sur plus d’un chapitre – si cette dernière a été oublié chez Disney, ce n’est pas le cas dans le manga, c’est un passage très entêtant qui m’a beaucoup marquée au point d’en avoir encore des flashs quand j’y pense.
Dans le livre, j’ai été étonné de découvrir que certains personnages étaient assez peu intéressants contrairement au dessin animé, notamment la chenille bleue ou le dodo, du coup, c’était un peu laborieux comme passage. Certains sont égaux à ce qu’a imaginé Lewis Carroll comme la reine de cœur ou le Lapin Blanc. Dans l’ensemble peu de surprise du côté des personnages les plus connus.
Petite déception pour le Chat du Cheshire que j’adore je l’ai trouvé moins charismatique, il m’a donc semblé moins présent dans le livre, mais je pense que ce n’est qu’une impression.

Comme dit au début, je n’ai pas aimé la version française, je m’y suis ennuyée.
Par contre, la version anglaise m’a davantage plu, je l’ai trouvée plus rapide à lire et ce, malgré les notes sur lesquelles je m’arrêtais – mon niveau d’anglais étant moyen, je n’ai pas dû comprendre tous les seconds degrés, mais suffisamment pour que ma lecture soit malgré tout plaisante.

Challenge LEAF Le Manège de PsylookJe passe à 11/50