La Reine des Neiges – Mes plus belles histoires

La reine des neiges - mes plus belles histoiresTitre: La Reine des Neiges – Mes plus belles histoires
Auteur: Collectif
Éditeur: Hachette Jeunesse
Nombre de pages: 204
Quatrième de couverture: Plonge au cœur du royaume d’Arendelle à travers ce magnifique recueil d’histoires !
De merveilleuses illustrations te feront revivre les moments les plus forts du film La Reine des Neiges et découvrir cinq aventures inédites d’Elsa, Anna et tous leurs amis !

Cet album a été offert à ma fille pour Noël par sa mamie. Lorsque la puce l’a mis sur sa liste, on n’avait pas trop idée de ce qu’on trouverait à l’intérieur, on savait seulement que les illustrations étaient très belles, tout autant que la couverture. Bon, sur l’image ci-dessus, ça ne rend pas mais normalement, les flocons sont bleus brillants, et les feuilles argentées donc elle nous avait tapé dans l’œil. Ce qu’on ignorait en revanche, c’est que la tranche est également argentée : on est trop fan toutes les deux !

La reine des neiges - mes plus belles histoires p132Cet album contient 6 histoires :
La Reine des Neiges : en gros, c’est l’histoire illustrée du film. Très classique… ça manque peut-être un peu de chants… ou pas. C’est le récit le plus long du livre.
L’enfance d’Anna et Elsa : on suit les frasques des deux fillettes lorsqu’Anna connaissait l’existence des pouvoirs de sa sœur, le tout sur une petite après-midi, même pas et les conséquences que cela a pour le royaume.
Au-delà des océans : Elsa et Anna décide de visiter les contrées voisines d’Arendelle. Probablement l’histoire que j’ai le moins aimé : elle n’est pas drôle, et jusqu’à l’arrivée du duc de Weselton, j’ai trouvé qu’il manquait quelque chose.
Le Grand Festival de l’hiver : Elsa et Anna organise le festival d’hiver, seule pour beaucoup et avec la petite aide de Kristoff et d’Olaf. Un récit agréable et rafraîchissant.
Babysitting de trolls : les trolls doivent s’absenter, Anna et Kristoff sont chargés de garder les bébés trolls. On a bien rigolé.
Olaf en été : le titre en dit long, l’été est arrivé, Anna et Elsa emmène Olaf faire un pique-nique et vivre son rêve d’été. Une histoire très drôle, on a mis la chanson du bonhomme de neige et ça nous a bien éclatés.

La reine des neiges - mes plus belles histoires p200On a adoré cet album, on a passé un excellent moment, même mon grand a écouté les histoires et a rigolé avec nous. Les histoires sont sympathiques, les illustrations très jolies, la mise en page est chouette – j’ai beaucoup aimé les pieds-de-page, les numéros de page sont joliment ornementés.
Seul petit bémol, dans cette édition, on ne trouve ni le nom de l’auteur ni celui de l’illustrateur, c’est dommage…

Loretta et la petite fée – Gerda Marie Scheidl & Christa Unzner

Loretta et la petite féeTitre:  Loretta et la petite fée
Auteur: Gerda Marie Scheidl
Illustrateur: Christa Unzner
Éditeur: Nord-Sud
Nombre de pages: 63
Quatrième de couverture: Un jour dans le jardin de Loretta apparaît une fée : une drôle de fée, vêtue d’un vieux jean, les cheveux en bataille, qui a encore beaucoup à apprendre avant de devenir une grande fée. Loretta va essayer de l’y aider, en causant quelques catastrophes. Marie, la petite voisine, va aussi s’en mêler, et la petite fée finira par devenir une vraie grand fée, après avoir accompli un exploit ; réconcilier deux petites chipies.

J’ai trouvé cette première lecture dans la boîte à livre qui a été placée près de chez moi. Lorsque ma fille l’a vu, elle a de suite été conquise par les couleurs de la couverture ainsi que par celles des illustrations à l’intérieur.

Personnellement, je trouve qu’elles font un peu vieillottes sans forcément l’être trop, pourtant, elles sont sympathiques, drôles et un peu étranges également.
Plus que les dessins, c’est l’histoire qui m’a plu : je l’ai trouvé amusante, elle m’a fait sourire plus d’une fois.
Loretta et la petite fée p18Déjà, la petite fée ne ressemble en rien à l’image qu’on se fait d’une fée : les cheveux en bataille, elle porte un vieux jean. Et pour pouvoir changer, elle doit grandir. C’est là qu’intervient Loretta qui lui donne les mêmes conseils qu’elle-même a reçu du haut de ses 8 ans, c’est-à-dire manger de la soupe, apprendre à lire et à écrire, etc…
Bref, des instructions qui fonctionnent pour les enfants humains, mais pour les fées… on y est presque mais ce n’était pas encore suffisant.

Lorsque je l’ai commencé, je m’attendais à une lecture douce, calme, sûrement pas à un moment si agréablement drôle. J’ai beaucoup aimé ce petit roman, il était très frais et même si la fin était un peu prévisible quant aux responsabilités des fées qui leur permettent de grandir, le fin mot de l’histoire, lui, ne l’était pas avant l’apparition de Marie dans les derniers chapitres.
Bref, c’était une très bonne surprise.

Je cherche les clés du paradis – Florence Hirsch & Philippe Dumas

Je cherche les clés du paradisTitre: Je cherche les clés du paradis
Auteur: Florence Hirsch
Illustrateur: Philippe Dumas
Éditeur: L’école des loisirs
Nombre de pages: 62
Quatrième de couverture: « Mes amis me disaient souvent : ta maison, on dirait un château. » Cette maison est l’héroïne de cette histoire. Une maison un peu magique qui contient des trésors, abrite des mystères et protège ses enfants.
Un jour, surviennent des inconnus. On parle de déménagement. Les enfants doivent partir. Leur vie entière va changer. Mais ce n’est pas forcément triste. Parce que les enfants vont emporter une chose essentielle, un secret précieux, qui parle de paradis et de bonheur.

Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture.
L’auteur a des mots qui sonnent très justes sur les paradis perdus, les souvenirs d’enfance, mais également la Mémoire et l’Oubli qui s’opposent dans les lieux familiaux, au sein des familles et des histoires d’aïeules. Malheureusement, j’ai trouvé que c’était beaucoup trop court et trop abrupte à mon goût.
Je pense que les enfants ne doivent pas ressentir ce manque : ils lisent le récit que nous fait le narrateur sur sa maison, les aventures inventées avec ses sœurs et ses parents, les anecdotes vécues par son grand-père dans ces lieux emplis de souvenirs ; c’est bien suffisant pour ces jeunes esprits qui ont surtout besoin d’illustration pour comprendre le thème mais pour un adulte, ce n’est pas assez.

Je cherche les clés du paradis p20Les dessins sont principalement crayonnés, ça fait un peu brouillon mais malgré cela, beaucoup de détails sont présents. Ils sont loin d’être parfaits : ils sont simples mais efficaces. Les illustrations sont typiques d’un certain nombre de romans publiés par les éditions L’école des Loisirs : ce style permet de se concentrer davantage sur le texte que sur les dessins et c’est un bon point.

C’est une lecture simple qui plaira probablement aux enfants… Mon avis reste mitigé. ça s’est laissé lire.

Fleur des neiges – Pierre-Marie Beaude & Claude Cachin

fleur des neigesTitre: Fleur des neiges
Auteur: Pierre-Marie Beaude
Illustrateur: Claude Cachin
Éditeur: Gallimard jeunesse
Nombre de pages: 46
Quatrième de couverture
: Fleur-des-neiges vit au pays du Soleil-Levant. Elle aime en secret Tadashi, un garçon de son âge. Souvent, elle se rend à la dernière maison du village pour observer le vénérable Matsuo Seki, écrivain public et poète. Quand le maître accepte de lui enseigner l’art de la calligraphie, son rêve se réalise enfin. Les années passent… Un jour, Tadashi vient lui demander d’écrire une lettre d’amour… Pierre-Marie Beaude raconte avec une poésie infinie le merveilleux destin de Fleur-des-neiges. 

 Fleur des neiges p9Pour cet album, je vais commencer par vous parler des illustrations de l’artiste. Elles sont assez particulières comme vous pouvez le constater sur la couverture qui honnêtement ne rend pas hommages aux nuances que l’illustrateur y a mises : les ombres en fond entre le noir et le brun ne sont en réalité pas autant marquées, ils se fondent davantage l’un dans l’autre.
J’ignore la méthode que Claude Cachin a utilisé pour ses dessins, peinture, logiciel informatique, ou autre, ni même sur quel support, par contre, il a, à priori, choisi un filtre rappellant l’écorce des arbres. J’ai beaucoup aimé ce choix, j’ai trouvé que ça rendait les dessins plus authentiques et à la fois originaux : c’est très beau pour les paysages qui m’ont fait pensé à de vieilles cartes postales, c’est un peu plus particulier pour les personnages – j’en ai aimé certains mais d’autres notamment avec des tons bleutés avaient plus de mal à passer.

Pour le texte, l’histoire est bien traitée : Fleur des Neiges est parfaitement travaillée, on découvre tout au long son caractère, ses envies, ses motivations, ses progrés et son évolution. Les autres sont traités plus superficiellement mais ça n’est pas un problème : son maître est décrit à travers son travail, stéréotype de vieux sage mais ça va avec le côté vieil enseignant cultivé, je m’attendais tout à fait à ça. Il aurait juste fallu que le prince soit un peu détaillé, je l’ai trouvé sans consistance. Dommage !
On sent que l’auteur s’y connait en calligraphie et que ça lui tient à cœur. Certains passages sont très poétiques, j’ai beaucoup aimé même si certains pourront dire que ça rend l’histoire trop froide, trop clinique, je répondrais que, personnellement, je trouve que ça a plutôt un côté distance respectueuse toute japonaise.

Fleur des neiges p26J’ai beaucoup aimé cette lecture qui fait très conte japonais.

Une maison au bord de la mer – Heinz Janisch & Helga Bansch

Une maison au bord de la mer - Heinz Janisch & Helga BanschTitre: Une maison au bord de la mer
Auteur et illustrateur: Heinz Janisch & Helga Bansch
Éditeur: Belin
Nombre de pages: 28
Quatrième de couverture
: Gilda l’escargot, rêve de voir la mer. Elle quitte ses vignes natales et entreprend un lent voyage vers l’Adriatique et ses plages. D’après ses calculs, cela doit durer trois ans. Chemin faisant, elle rencontre Bernard, un géant ébahi par la taille de son ombre et soucieux d’étouffer le bruit assourdissant qu’il fait en marchant.

Cette lecture m’a laissée plutôt dubitative, j’ai bien du mal à dire ce que j’en ai pensé.
On retrouve plusieurs genre dans les dessins : certaines parties sont peintes, d’autres coloriées au crayon, la peau de l’escargot est en couleur et ressemble beaucoup à un pelage de girafe… étrange ; sa coquille est une maison, non la spirale habituelle. Le géant est seulement crayonné en noir et blanc ou en sépia… tout aussi étrange ; ses cheveux sont des poissons… hum… ok.
La seule chose qui m’ait plu dans les illustrations sont les ajouts des cartes… même si les enfants n’ont absolument pas compris ce qu’elles venaient faire là et ça a donné lieu à discussion… sans que j’ai de réelles réponses à leur fournir autre que : « c’est le trajet que le géant parcourt avec Gilda, des pas immenses, de grands trajets en peu de temps…
-Mais pourquoi c’est expliqué comme ça ?
-C’est la sensibilité artistique de l’auteur qui l’a poussé à détailler le voyage ainsi.
Un peu frustrant pour eux.

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L’histoire m’a laissée assez indifférente, même si j’ai beaucoup aimé l’avant-dernière page qui, j’estime, aurait pu être la chute et résume le but de toute une vie. Je l’insère en blanc, il suffit d’y passer la souris pour lire ce texte que j’ai tant aimé:

[SPOILER]
-Merci, dit Gilda. Et merci surtout de m’avoir amenée si vite ici, moi qui n’ai rien à t’offrir en échange.

-Oh que si, dit le géant, et tu l’as déjà fait.
-Quoi donc ? demanda l’escargot.
-Tu m’as offert un projet, un but à atteindre ; tu as donné du sens à ma vie et depuis, je ne m’ennuie plus un seul instant, répondit Bernard.
[Fin du SPOILER]

Pour le reste du texte, il est très simple sans réelle particularité, plutôt ennuyeux même.

Une lecture qui au finale m’a plutôt laissée indifférente dans le cadre du panier La Grande Bleue emprunté à la bibliothèque.