La légende des quatre, tome 2 : Le clan des tigres – Cassandra O’Donnell

Titre : Le clan des tigres
Saga : La légende des quatre, tome 2
Auteur : Cassandra O’Donnell
Éditeur : Flammarion (Jeunesse)
Nombre de pages : 424
Quatrième de couverture : La guerre contre les hommes est imminente : les hauts Conseils des Yokaïs se préparent déjà au pire tandis que Bregan, Maya, Nel et Wan associent leurs efforts pour éviter l’inéluctable. Et, alors que le visage de leur véritable ennemi se dévoile, les quatre héritiers n’ont qu’une idée en tête : éviter le bain de sang qui se prépare et protéger ceux qui leur sont chers…

J’avais bien aimé le premier tome de cette saga, néanmoins, le début m’avait un peu refroidie : trop ado à mon goût. Je redoutais qu’il en fut de même pour ce second tome… ben pas du tout. Déjà, il n’y a plus de passage dans le lycée puisqu’il a été détruit, donc tout se passe au sein des clans ce qui rend l’histoire bien plus intéressante.

Dans le premier tome, les quatre successeurs des quatre clans de Yokaïs s’en sont pris aux humains. Et dès le début de ce second tome, ils en subissent tous les conséquences… enfin, pas tous : ce n’est pas le cas de Wan, le prince des Serpaïs, qui fait ce que bon lui semble.
Maya est emprisonnée et est sur le point d’être bannie.
La mère de Nel lui a brisé une aile en guise de punition.
Bregan s’est fait rabroué. En tant qu’héritier des Taïgans, il a d’autres chats à fouetter : son oncle et ses partisans tentent de prendre le pouvoir.

Dans chaque clan, il se passe des événements cruciaux. Comme l’indique le titre, c’est celui des tigres qui prend le plus d’importance cette fois-ci et c’est pas plus mal parce que ça m’a permis de découvrir Bregan sous un jour nouveau : c’est celui que j’avais le moins aimé dans le tome précédent, mais au milieu des siens, il est bien plus sympathique.
La relation entre Nel et Wan est toujours aussi chouette : leurs échanges m’ont fait rire. Ça reste incontestablement mes deux personnages préférés.
Maya est moins présente. Son lien avec Bregan se desserre tandis que celui avec Wan change, ce qui n’est pas fait pour me plaire. On verra comment cela va tourner.

Je ne vais pas m’étendre davantage sur le sujet : c’était une lecture passionnante qui ne m’a pas pris plus de deux jours. J’ai adoré ce second tome et j’ai hâte de découvrir la suite.

Coupe des 4 maisons :
Cognards (5ème année) – Lire deux livres différents du même auteur/de la même autrice (1/2)50 points

Les Pirates de L’Escroc-Griffe, tome 2 : Les Feux de Mortifice – Jean-Sébastien Guillermou

Titre : Les Feux de Mortifice
Saga : Les Pirates de L’Escroc-Griffe, tome 2
Auteur : Jean-Sébastien Guillermou
Éditeur : Bragelonne (Snark)
Nombre de pages : 520
Quatrième de couverture : L’équipage de L’Escroc-Griffe a réussi. Ils ont récupéré les Cylindres chénis et ont bravé les dangers des Terres Interdites. Toutefois, ils n’en sont pas ressortis indemnes, et un traitre se cache dans les rangs…
Caboche lui-même a changé : devenu lymphogateur, il est hanté par le déclin de Sol, qu’il a vu mourir dans une vision. Pourtant, personne ne le prend au sérieux, et Bretelle n’a qu’une idée en tête : vendre les Cylindres et changer de vie. En dépit des nombreuses protestations et mises en garde, les pirates font cap vers Trafic, l’île du troc. Cependant, l’échange risque de mettre en jeu bien plus que ce qu’ils avaient prévu, peut-être même leur vie…

N’ayant pas gardé un souvenir impérissable du premier tome, je n’étais pas très motivée pour lire ce second tome… j’aurais dû écouter mon instinct.
Il se passe beaucoup de choses, et en même temps, j’ai eu la sensation que ça n’avançait pas. Je vais faire au mieux pour résumer tout ça.

Il y a un traître sur l’Escroc-Griffe et c’est Goowan. Ce dernier s’en veut tellement qu’il se dénonce à son capitaine, mais seulement après avoir révélé à cet enfoiré de Vélin que la brick-goélette se rendait à Trafic pour vendre les Cylindres Chénis qui se sont soudés au vaisseau.
Ai-je besoin de dire que l’escale à Trafic tourne mal ? Et le mot est faible. Bref, la situation s’aggrave tellement que Bretelle devient fou et il entraîne son équipage dans une quête insensée.

Une fois de plus, je ne suis pas parvenue à m’attacher aux personnages. Ça ne passe pas et j’ignore pourquoi… il y a bien des moments où la sauce commençait à monter, puis ça redescendait tout aussi vite. C’était frustrant.
Souvent dans ces cas-là, je me console en me laissant porter par la plume de l’auteur, mais ça n’a pas pris non plus. Le style d’écriture est plaisant, ça m’a cependant paru plat… autant que l’est le récit.
Ce qui est étonnant parce que les événements s’enchaînent à la suite. Ça ne m’a pas empêché de m’ennuyer. C’était long et laborieux.

En plus, il y a très peu d’allusions au premier tome genre trois faits marquants pour rafraîchir la mémoire du lecteur (l’équipage de Bretelle a pénétré sur les Terres Interdites où ils ont trouvé les Cylindres qui se sont soudés à l’Escroc-Griffes et pas moyen de les enlever, ils ont sauvé Belle Lili et Syco de leur prison à Perdition)… des événements tellement importants qu’il était peu probable que je les oublie et en effet, je m’en souvenais bien. Mais c’est tout… pour le reste, aucun souvenir.
Pas moyen de me rappeler comment ils ont récupéré les Cylindres, pour Opale, c’est le trou noir : qui est-elle, comment a-t-elle rencontré Caboche, comment se sont-ils liés ? Ce sont des détails qui ne sont pas forcément essentiels pour l’avancée de l’histoire, mais ça aurait apporté beaucoup plus de profondeur de les rappeler de manière subtile.

J’ai détesté cette lecture. J’ai le troisième tome dans ma pile à lire, mais il y restera éternellement.

Coupe des 4 maisons :
Gallions (5ème année) – un livre qui parle de piraterie50 points

Le voyageur bleu, tome 3 : Tourment – Olivia Lapilus

Titre : Tourment
Saga : Le voyageur bleu, tome 3
Auteur : Olivia Lapilus
Éditeur : Sharon Kena
Nombre de pages : 360
Quatrième de couverture : Résiste, Abalone ! Tu es plus forte qu’elle ne le pense.
Abalone, emporté une nouvelle fois par la pierre bleue, ne désire qu’une chose : fouler à nouveau Catiopé.
Elle a accompli la mission dont elle se croit investie et revient avec Anthony, le jeune homme de sa vision. Du moins, l’espère-t-elle.
Pourtant, la pierre n’exauce pas immédiatement ses souhaits, son dessein étant autre. Une mise en garde de sa part s’impose, car la menace se profile. Gaïol se rapproche et attend avidement l’arrivée d’Abalone, un pion nécessaire pour récupérer le voyageur bleu.

Oh lala ! Ça m’a fait bizarre de me replonger dans cette saga, pourtant ça m’a fait un bien fou. Je redoutais que ce ne soit compliqué de reprendre : il y a beaucoup de personnages, des mots catiopéens et avec ma mémoire de poisson rouge, ce n’était pas gagné. Finalement, ça a été : l’univers est si entêtant, les personnages tellement bien dépeints que j’ai juste eu à profiter de ce moment.
Bon, je ne cacherais pas que ce fut une lecture marathon ; il ne se passe pas grand-chose, tout se met en place pour le dernier tome.

Abalone est revenue avec Anthony et Maria, mais leur affrontement avec Ankour, qui les a suivis, tourne mal.
Iron et Més se rendent chez Derret afin de rallier les jumeaux de la prophétie à la cause de la résistance, sans savoir qu’Anir a pété sa pile et a quitté le domicile familial en rage.
Gaïol s’est incarnée dans le corps d’Eschylle, mais la goulaque se rend rapidement compte que quelque chose cloche. Anos découvre que la prophétie a été inventée par ses deux acolytes, comment va-t-il réagir ?
Tous convergent dans la même direction.
Je n’ai pas fait le tour de tous les personnages, seulement de ceux qui me semblaient les plus importants pour l’avancée du récit.

Il y a pas mal de temps morts, ce qui est normal, entre les décisions importantes, les entraînements des uns et des autres, les sentiments de certains qui se dévoilent, etc.
Ce n’était pas une surprise, je connaissais déjà l’histoire puisqu’à l’époque de sa première publication, en 2018, je l’avais corrigé. J’espère que le prochain (qui sera totalement inédit pour moi) bougera un peu plus.
J’ai bien aimé ce troisième tome et je vais essayer de lire le quatrième dans l’année histoire de ne pas mettre trop de distances entre les deux, tant que le récit est encore frais dans ma tête.

Danse de la fée Dragée (fantasy)

Coupe des 4 maisons :
Carte du maraudeur (4ème année) – Un livre dans lequel il y a une carte illustrée du monde40 points

Magic, tome 1 – Jed MacKay, Ig Guara & Arianna Consonni

Titre : Magic, tome 1
Scénario : Jed MacKay
Dessins et encrage : Ig Guara
Couleurs : Arianna Consonni
Éditeur : Black River
Nombre de pages : 152
Quatrième de couverture : À travers le vaste multivers, certains peuvent puiser dans la puissance brute de la magie et voyager à travers les réalités : ce sont des Planeswalkers.
Lorsque des tentatives d’assassinats coordonnées contre trois maîtres de guilde ébranlent la ville de Ravnica et que la vie d’un quatrième est en jeu, une menace s’abat non seulement sur ces trois guildes, mais toute la dimension. Le trio doit désormais former une alliance pour découvrir pourquoi les cibles des assassins sont toutes des Planeswalkers…

Je remercie la masse critique Babelio ainsi que les éditions Black River qui m’ont accordé leur confiance pour ce partenariat.

Kaya, Vraska et Ral Zarek, trois maîtres de guilde sont attaqués dans le hall de leur congrégation. Ils parviennent à capturer vivant l’un de leurs assaillants, mais au moment de l’interrogatoire télépathique, Beleren qui est le mage en charge de l’enquête subit une attaque qui le terrasse. Nos trois héros le connaissent bien. De plus, sur les dix maîtres de guilde, ils sont les trois seuls à être des Planeswalkers.
Qui est la véritable cible de ces attentats ? Beleren qui est le seul à être tombé ? Les Planeswalkers ? Le pacte des guildes qui les unit toutes les dix ? Ou simplement la ville de Ravnica ?

Je ne connais pas grand-chose à l’univers de Magic, si ce ne sont les cartes à jouer (et aucun rapport avec ce comics), je ne pouvais donc pas faire d’hypothèses ni sur les raisons de ces attaques ni sur les responsables de ce bazar. Je sais qu’il y a eu d’autres comics dont le récit se situe avant cet épisode, des romans sur le monde de Magic the gathering, mais je n’en ai lu aucun et l’histoire est suffisamment bien faite pour que je ne ressente aucun manque face à ma méconnaissance. Je me suis donc laissé porter par l’histoire, j’ai découvert l’univers de Magic et c’était bien plaisant.

Les personnages m’ont plu :
Raya et Vraska sont loin d’être sympathiques. Elles ont toutes deux un caractère bien tranché et vont droit au but. Elles ne s’encombrent pas de scrupules inutiles et n’hésitent pas à se débarrasser de leurs adversaires. Elles finissent par se distinguer l’une de l’autre au fil des pages et quelques subtilités apparaissent dans leur tempérament mordant.
Ral est plus posé, plus terre à terre. Ses pouvoirs de foudre sont phénoménaux et il pourrait facilement tout détruire, pourtant, il se montre tempéré et n’agit pas sans réfléchir… si ce n’est après son rêve révélateur – franchement, la réaction des trois a été débile et venant de lui, c’était presque décevant.

Les illustrations sont très chouettes, je me suis attardée sur bon nombre d’entre elles. Je suis fan du character design de Vraska, elle a la classe sans être toutefois belle… son charisme doit y être pour beaucoup.
On découvre au fil des pages de nouveaux paysages que j’ai trouvés très beaux : l’immensité de la ville de Ravnica, les citerraines, Zendikar, etc.
Les couleurs sont aussi chaleureuses qu’harmonieuses. Et à la fin, on a toute une galerie de couvertures et certaines sont magnifiques.

J’ai adoré ce comics, je suis ravie d’avoir découvert cette série et il faudra absolument que je me procure la suite qui est déjà sortie !

La Bête du Bois Perdu – Nina Gorlier

Titre : La Bête du Bois Perdu
Auteur : Nina Gorlier
Éditeur : Magic Mirror
Nombre de pages : 337
Quatrième de couverture : « La Bête est insaisissable. Elle se glisse dans les sous-bois quand tombe silencieusement la nuit. Elle rampe, rugit d’une rage sourde, prête à ravager les alentours de sa fureur meurtrière. Et nul ne la rencontre sans en mourir.
La Bête n’a pas d’ombre. Elle ne laisse aucune trace après son passage, si ce n’est que le corps massacré de sa pauvre victime. Dans la pâle lumière du soir, sa fourrure se marie à l’absence de couleurs. »
Depuis qu’elle a décimé sa famille, Sybil n’a qu’une obsession : tuer la Bête et trouver enfin la quiétude dans la vengeance. Moins coquette que ses sœurs, moins prompte à se marier que les autres filles de son âge, la belle, éprise de liberté, préfère s’exercer aux arts de la chasse et manie l’arbalète avec courage.
Retenue au village par l’amour qu’elle porte à son père défaillant, elle finit par répondre à l’appel obsédant de la forêt le jour où la Bête frappe de nouveau.
Sait-elle qu’elle vient de poser le pied au cœur d’un labyrinthe inextricable fait de roses dorées, de contes oubliés et d’illusions démentes ?
Les rêves et les cauchemars, les histoires et les réalités se mélangent dans ce bois perdu où les reines mangent les cœurs des jeunes filles et où les princes cachent des monstres …

Je m’attendais à ce que ce soit une réécriture de conte de la Belle et le Bête… alors oui, mais pas seulement, ça en mélange plusieurs et c’est plutôt surprenant.

Sybil est comme Belle, elle vit avec ses deux sœurs et avec son père rendu fou après l’assassinat de sa femme par la Bête, quelques années auparavant. La jeune femme veut se venger du monstre qui tue des femmes depuis des dizaines années. Pour ce faire, elle la traque dans la forêt, sauf qu’elle va trop loin et s’y perd.

Ce roman est divisé en quatre parties.
J’ai adoré la première : le passé de Sybil, ses relations avec les membres de sa famille, la chasse de la Bête ; c’était passionnant.
En ce qui concerne les deux parties du milieu, je n’ai pas accroché : c’était long ; tant que Sybil rencontre des habitants, c’était plaisant, mais quand elle se perd dans la forêt et commence à oublier, je me suis ennuyée. J’avais l’impression que ça tournait en boucle.
La quatrième partie conclut l’histoire et c’était super intéressant : on a la version des faits d’Espérance et je crois qu’il m’a presque semblé sympathique.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Sybil, il est très complet et elle est attachante. Rose est tout aussi chouette, même si on ignore tout de son passé.

Le seul bémol, ce sont les coquilles. Habituellement, je ne le relève pas dans mes chroniques parce qu’il peut arriver qu’en corrigeant, on passe à côté de certaines, mais là il y en a quand même beaucoup, plusieurs par pages ou toutes les deux ou trois pages puis plus rien pendant des dizaines de pages pour revenir en block… entre les mots oubliés, ceux qui ont une consonance proche mais ne veulent pas du tout dire la même chose (genre « réprimander une nausée », etc.) et j’en passe, c’était perturbant. C’est dommage, parce que j’ai adoré la plume de l’autrice, malgré une légère inégalité elle est fluide et un brin poétique, néanmoins tant d’erreurs cassait complètement le rythme.

C’était un récit dense avec un solide contexte.
J’ai bien aimé cette lecture et je m’essaierai à d’autres romans de cette maison d’édition.

Automne douceur de vivre
Chante-moi une chanson Sassenach (mythe et légende, voyage)