La malédiction de la Sorcière des Songes – Allan Stratton

Titre : La malédiction de la Sorcière des Songes
Auteur : Allan Stratton
Éditeur : Bayard
Nombre de pages : 336
Quatrième de couverture : La sorcière des songes veut s’emparer du cœur de la princesse Olivia. Tant qu’elle ne l’aura pas obtenu, elle fera disparaître tous les enfants du royaume de Bellumen. Pour protéger leur fille de treize ans, le roi et la reine la confient au prince de Pretoria. Mais Olivia décide d’agir : elle va affronter la Sorcière des Songes.

C’est une lecture qui a bien commencé. J’ai lu assez vite la première moitié. Puis j’ai été freiné : ma fille avait besoin que je lui tricote des guêtres pour son costume d’Halloween donc pendant 5 jours, je n’ai fait que ça. Puis j’ai repris ma veille technologique et j’ai mis à jour mon CV et rédigé ma lettre de motivation pour ma recherche d’alternance. Bref, cette lecture fut le cadet de mes soucis.

Mais je l’ai quand même terminée et j’en ressors avec un avis mitigé.
Je me suis rapidement laissée porter par l’intrigue.
La grande Terreur règne sur le royaume depuis que le roi et la reine ont refusé de remettre à la sorcière des songes le cœur de leur fille, la princesse Olivia, en paiement de ses services.
Cela fait donc 13 ans que les enfants disparaissent en représailles du pacte rompu.
Les enfants sont donc étroitement surveillés par leurs parents et n’ont pas le droit de se rendre dans la forêt, ce qui saoule Milo et le pousse à désobéir. En parallèle, le roi et la reine font appel aux Prétoniens pour sauver Olivia, et inutile de dire que ça tourne mal.

Le récit est sympathique. Pas très original, mais ça a le mérite de se laisser lire. D’autant que la plume de l’auteur est agréable.
Les personnages sont bien dépeints : les gentils sont attachants, les méchants sont détestables.
L’univers est du classique médiéval, mais c’était plaisant. Les seuls passages qui m’ont déplu, c’était lorsque nos héros sont minuscules. Je n’ai pas réussi à y croire.
Dans l’ensemble, c’était une bonne lecture, sans plus.

Voyageuse contemplant une mer d’étoiles
(Rêve, cauchemar, mystère)

Ne vous disputez jamais avec un spectre – Gudule

Titre : Ne vous disputez jamais avec un spectre
Auteur : Gudule
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 156
Quatrième de couverture : Et si un jour, subitement, votre petite Sœur se transformait en créature de cauchemar ? Si, au cours d’une banale dispute, elle cherchait à vous assassiner ? Et si, comble de l’horreur, vous étiez le seul au courant de sa métamorphose et que tout le monde vous croyait fou ? Cyril échappera-t-il à l’esprit vengeur qui a pris possession de sa petite sœur ?

J’avais besoin d’une lecture facile, pas prise de tête et qui me mette dans l’ambiance d’Halloween. Ce roman a donc été un choix judicieux.

Cyril vit avec ses parents et sa sœur Violette dans un H.L.M., ce qui ne leur plaît pas. Quand ils héritent d’une maison en banlieue parisienne, ils décident d’y emménager. Une fois installés, Cyril entend toquer quelque part dans la maison. Il cherche l’origine du bruit : derrière un placard. Avec Violette, ils poussent le meuble et découvre une pièce rose d’enfant qui a été condamnée, la fenêtre murée.
À partir de ce jour, le comportement de Violette change et elle se fait menaçante envers son frère.

Quelques passages étaient bien angoissants, je pense que ce serait une lecture bien flippante pour un jeune public.
Le récit est fluide, les événements s’enchaînent aisément. C’était un peu prévisible, mais pour le lectorat visé, ce n’est pas déconnant. La plume de Gudule est agréable.

Les personnages sont sympathiques que ce soit Cyril, Violette ou Dico. Certaines de leurs réactions sont un peu excessives, mais ça reste cohérent avec les faits, ils n’en sont que plus humains.
J’ai aimé cette lecture d’autant plus que c’est ce dont j’ai besoin en ce moment.

L’esprit et le corps en un instant séparés se retrouvent et s’épousent pour l’éternité
(Fantôme, possession)

La Cité des brumes oubliées – Sachiko Kashiwaba

Titre : La Cité des brumes oubliées
Auteur : Sachiko Kashiwaba
Éditeur : Ynnis
Nombre de pages : 141
Quatrième de couverture : Partie seule dans un lieu reculé pour les vacances, Lina se perd dans un épais brouillard. Lorsque la brume se dissipe enfin, la jeune fille découvre au cœur de celle-ci un village incongru… peuplé de personnages mystérieux et hauts en couleur.
Coincée dans la pension d’une vieille mégère à la tête bien trop grosse, Lina va alors devoir travailler dans des boutiques plus extravagantes les unes que les autres pour regagner sa liberté au cours d’un voyage d’apprentissage rythmé par des rencontres inoubliables.

J’avais prévu de lire ce roman plus vite, mais je suis tellement fatiguée cette semaine que je n’ai quasiment pas lu dans le tram : je m’endormais systématiquement.
Pourtant l’histoire est sympathique… du moins la première partie.

Lina est envoyée par son père dans la vallée des brumes pour y passer les vacances. Elle arrive dans un village ou une ville non loin de son point de chute, mais personne ne connaît l’endroit où elle doit aller. En remontant vers les vieilles mines abandonnées, elle finit par trouver son lieu de villégiature estivale. Ce n’est qu’une simple rue avec 6 maisons… Elle est hébergée à l’auberge Picotto à condition de travailler pour gagner sa croûte. Elle va donc être envoyée dans les différentes boutiques de la cité des brumes.

Le début s’est lu rapidement tellement c’était plaisant. Tout s’enchaînait bien, l’univers fantastique était intéressant, j’appréciais les personnages… jusqu’à l’arrivée de Sandy et Mandy. Je ne sais pas pourquoi, mais les deux-là ne sont pas passés. Ils m’ont exaspérée sans réelles raisons et leur présence a rendu la fin laborieuse. Je leur ai même préféré la désagréable Grand-Mère Picotto, c’est dire si je ne les aime pas.

Je ne vais pas m’étendre plus que nécessaire : un avis en demi-teinte. Ça aurait dû être une lecture légère qui me permettait de me vider la tête, et les soixante-dix premiers pourcents l’ont été… le reste n’était qu’ennui. Je suis un peu déçue.

Cad, je suis contente d’être tombée de cet arbre !
(Amitié, aventure)

Le Balai Magique : Mary et la Fleur de la Sorcière – Mary Stewart & Shirley Hughes

Titre : Le Balai Magique : Mary et la Fleur de la Sorcière
Autrices : Mary Stewart & Shirley Hughes
Éditeur : Ynnis
Format : E-book
Nombre de pages : 198
Quatrième de couverture : Coincée tout l’été chez sa Grand-Tante Charlotte, Mary s’ennuie. Alors qu’elle poursuit un chat, seule source de divertissement à la ronde, elle tombe par hasard sur une mystérieuse fleur. L’écrasant maladroitement contre un balai, celui-ci se met soudainement à planer.
Mary décolle alors bien malgré elle vers une énigmatique école de sorcières, l’Académie Endor. Elle s’avère être une élève très douée et devient ainsi, pour la toute première fois, admirée et respectée. Déterminée à protéger son secret, la jeune fille va dès lors vivre la grande aventure de l’apprentissage de la magie !

J’ai vu une partie du film Mary et la fleur de la sorcière avec ma fille, il y a deux ans, mais je ne m’en souvenais plus… normal, il n’était pas transcendant. Cependant,  j’étais motivée pour lire le roman.

Mary est une petite fille de 10 ans. Ses parents partent en voyage et elle est obligée de passer ses vacances chez sa grand-tante Charlotte. Elle est seule et s’ennuie… pas très longtemps parce qu’elle fait la connaissance d’un chat noir qui semble l’apprécier. En allant s’amuser avec le félin, elle trouve la fleur de la sorcière qui, en l’écrasant, suinte une substance et lorsque ce liquide entre en contact avec Mary et son balai, la magie s’en mêle.

Ce roman s’est lu assez vite. J’avoue que vers le milieu, au moment où Mary trouve la fleur et arrive à l’école, je n’avais pas la tête à lire, donc je l’ai fait mécaniquement sans retenir ce qu’il se passait.
La partie où Mary est à l’école de sorcière n’était pas forcément passionnante. Déjà, c’est court sans l’être : elle n’y passe qu’une journée où on lui fait visiter l’école… enfin, deux pauvres classes et le bureau d’inscription (celle du docteur Dee et de la directrice Mme Mumbletchouk).

Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Mary m’a laissée indifférente, autant que les gens qui vivent au Manoir-Rouge. J’ai apprécié Peter, mais il n’apparaît que dans les derniers chapitres, dommage.
J’espérais pouvoir voyager un peu avec cette lecture, mais ce n’est pas le cas. Ça m’a laissée indifférente et j’avais même hâte de finir pour passer à une autre lecture.

La chute de l’or ailé
(Fleur, envoûtant, évanescent)

Fairy Oak, tome 1 : Le secret des jumelles – Elisabetta Gnone

Titre : Le secret des jumelles
Saga : Fairy Oak, tome 1
Auteur : Elisabetta Gnone
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 344
Quatrième de couverture : Depuis plus de mille ans, quand sonne minuit, dans les maisons de Fairy Oak se produit un fait magique : de minuscules fées lumineuses racontent des histoires d’enfants à des sorciers aux bons yeux émus et attentifs.
Insolite n’est-ce pas?!
Chacun sait que les fées et sorcières ne s’entendent pas bien et que les sorcières n’aiment pas du tout les enfants.
Mais nous sommes dans la Vallée de Verte-Plaine, dans le village de Fairy Oak, et ici, les choses se passent toujours un peu différemment…
Un conte merveilleux, riche de joie et d’enchantement par la créatrice de W.I.T.C.H.

C’était la lecture dont j’avais besoin : agréable, fluide, magique… idéale pour se mettre dans l’ambiance du Pumpkin Autumn Challenge.

Féli est une fée. Elle est placée dans la famille de Periwinkle afin de s’occuper des jumelles et surtout découvrir si elles sont des sorcières. Toute la petite famille vit à Fairy Oak, un charmant village où Magiques et Non-Magiques vivent en harmonie. Tout se passe bien jusqu’au jour du solstice d’été où le cumul des mauvais présages annonce le retour du super vilain Terrible 21.

J’ai aimé les personnages, ils sont sympathiques si on exclut la peste de Scarlet. En tout cas, chacun a un rôle prédéfini et il le remplit à merveille. Entre les deux jumelles, ma préférée est Vanilla, je la trouve plus honnête et plus en phase avec elle-même que sa sœur. Il y a certains côtés que j’apprécie chez Pervinca, mais vers la fin, elle a des réactions qui me dérangent.

Pour moi, le gros point fort de ce roman, c’est l’ambiance. J’étais bien dans ce village de Fairy Oak, parmi la famille Periwinckle qui m’a fait vibrer tout au long de cette lecture : sérénité, angoisse, énervement, rire. Tout pour une lecture au top.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce premier tome. Je pense lire le second l’an prochain comme la couverture fait très automnale.

Le règne des phalènes
(Magie, transformation, ombre, animal)