La boîte à musique, tome 3 : A la recherche des origines – Carbone & Gijé

Titre : A la recherche des origines
Saga : La boîte à musique, tome 3
Scénario : Carbone
Dessins : Gijé
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couvertureAyant découvert le passage entre Pandorient et le monde de Nola, Cyprien décide de l’emprunter mais il est rattrapé par Igor et Andrea. Cependant, des Pandorientaux ont suivi Cyprien et l’obligent à révéler ce qu’il sait. C’est ainsi que Nola voit arriver trois mystérieux inconnus en Pandoccident.

À la fin du tome 2, Cyprien avait découvert le passage de Pandorient jusqu’à l’hexomonde en suivant Nola.
Et conséquence logique, au début du 3, il vient rendre une petite visite à l’héroïne, bientôt suivi par Andrea et Igor qui viennent le chercher. Quelques temps après leur retour pour Pandorient, trois Cornelus (des créatures qui ressemblent étrangement à des démons : peau bleutée ou rouge, cornes, yeux brillants, etc.) passent à travers la boîte à musique. Ils sont à la recherche de Pandoccident et s’enfuient par la fenêtre de Nola afin de rejoindre la lune.

Dis comme ça, pas sûre que ce soit bien résumé ni parfaitement compréhensible pour quelqu’un qui n’a pas lu la bd, mais de mon point de vue, ça passe.
Rapidement, tout le petit monde de Pandorient débarque et se lance à la poursuite des intrus.
C’est l’occasion pour Nola autant que pour le lecteur de découvrir l’histoire de Pandorient et surtout ce que la mère de l’héroïne a grosso modo vécu… Je dis bien grosso modo parce que c’est vraiment raconté de manière très clinique, très froide : c’est Mathilda qui se lance dans le récit, on voit dans les images qu’elle, Anton et la mère de Nola y ont participé, pourtant, ça reste assez neutre. Les faits et rien d’autre.

Les couleurs sont tout aussi harmonieuses que dans les précédents, moins de vert et plus de bleu, mais j’ai aimé cela… Ça se mariait bien avec le froid de l’hiver qui souffle dans l’hexomonde.
Une percée un peu plus profonde dans le monde de Pandorient.
J’ai adoré ce troisième tome que je trouve encore mieux que le second.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h0 points
Lecture 2/3

La boîte à musique, tome 2 : Le secret de Cyprien – Carbone et Gijé

Titre : Le secret de Cyprien
Saga : La boîte à musique, tome 2
Scénarios : Carbone
Dessins : Gijé
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages :56
Quatrième de couvertureSitôt rentrée de sa première visite à Pandorient, le monde merveilleux de la boîte à musique, Nola ne pense qu’à y retourner. Lorsqu’elle repart en cachette, elle tombe en pleine fête nationale ! Tous les habitants sont en liesse, impatients d’assister à la parade du roi Hectorian Ier. Mais une affaire plus urgente appelle Nola et ses amis : Cyprien, le fils du sorcier Anton, est devenu la cible de fréquents rackets. Qui est derrière ces chantages ? Et dans quel but ? Il n’y a pas une minute à perdre, car le danger est bien réel… On en veut au roi !

Quand j’ai été à la médiathèque, samedi, je ne m’attendais pas à trouver le second tome de cette BD… Donc quelle ne fut pas ma surprise de le découvrir au milieu des nouveautés ! Et je ne vous raconte même pas mon étonnement quand je suis tombée sur le 3 – oui, je l’ai aussi emprunté dans la foulée.

Si mes souvenirs sont bons, dans le précédent, Nola avait promis à Andréa et Igor de ne pas risquer sa vie inutilement en revenant sans raison dans Pandorient. Or, à peine son père est-il parti qu’elle active la boîte à musique et repart à l’intérieur.
Elle arrive en pleine fête nationale et il ne faut pas longtemps aux habitants pour la sentir différente. Heureusement, ses amis ont ressenti sa présence et ils la sauvent. Après avoir rendu une rapide visite à Mathilda, ils accompagnent Anton, l’herboriste, jusqu’à sa serre afin de couper les feuilles de mandragore nécessaires à la potion d’invisibilité qui permettra à Nola de ne plus attirer l’attention sur elle. Mais Anton se rend compte que des plantes ont disparu… quelqu’un le vole.

Dans le tome précédent, j’ avais regretté de ne pas voir davantage Anton. Là, j’ai été servie. Du moment où il apparaît, il reste jusqu’à la fin et aide nos amis à découvrir le fin mot de l’histoire et c’est super plaisant. J’ai adoré découvrir son univers, je trouve son milieu apaisant bien qu’un brin foufou. Et tout ce vert ! Je suis fan !

Les dessins restent toujours inégaux au niveau de l’apparence des personnages : parfois, ils sont joliment dessinés d’autres moins, au point que par moment je ne parvenais pas à identifier Igor d’Andrea. Ça accrochait surtout dans les deux premières pages, puis l’histoire m’a prise et je n’ai même plus fait attention. Les couleurs sont judicieusement choisies, elles sont chaleureuses et cela n’en rend les illustrations que plus belles.

Au niveau de l’intrigue, j’ai préféré ce second tome au premier. Je l’ai trouvé plus réaliste, tout aussi jeunesse mais plus cool dans le sens où y a moins de choses à découvrir sur le monde de Pandorient donc les auteurs ont pris davantage le temps de développer l’histoire.
Un second tome que j’ai adoré et je file commencer le prochain tout de suite.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h0 points
Lecture 1/3

Arghentur, tome 1 : L’hiver maudit – Sigrid Renaud

Titre : L’hiver maudit
Saga : Arghentur, tome 1
AuteurSigrid Renaud
Éditeur : Gallimard jeunesse (Hors-piste)
Nombre de pages : 317
Quatrième de couverture : Par une nuit glacée, une harde de pillards sanguinaires s’abat sur la paisible contrée de Terbalne.
Parmi les rares survivants, Liléia, 14 ans. Sauvée par l’enchanteur Celwyn, elle seule peut encore empêcher le terrible Maître d’Arghentur d’étendre sa domination à toutes les terres du Nord. Mais qui est-il réellement ? D’où tient-il ses terrifiants pouvoirs ? Pour Liléia, l’hiver maudit ne fait que commencer… Aventures, magies, créatures fabuleuses : entrez dans l’univers fantastique de Liléia Erlash.

Ça fait deux jours que je me demande ce que je vais pouvoir dire sur ce roman jeunesse et rien ne me vient, ce qui est surprenant étant donné que j’ai passé un bon moment avec ses personnages.

Liléia est chargée de livrer une lettre dans un village à une demi-journée de la ferme familiale Erlash où elle vit. En rentrant à la nuit tombée, elle est attendue par Celwyn, un ami de son oncle Délian. En la raccompagnant, il évite de justesse la rencontre avec un crocheteux. Mais quelques heures plus tard, après la fête de Hélidh, la ferme est attaquée par le Maître et ses hommes.

J’ai aimé l’histoire en elle-même.
L’ambiance surtout lors de la fête Helidh était tout à fait ce dont j’avais besoin pour prolonger le plaisir des fêtes de fin d’année. La fuite de Liléia, Celwyn et leurs compagnons qui s’ensuit après les festivités était tout aussi palpitante, au même titre que celle de Tomas dans la forêt des Selves.

Je n’ai eu aucun mal à m’attacher à l’héroïne ou à son cousin. Les personnages secondaires sont assez sympathiques et ne m’ont pas déplu. Quant au grand méchant Maître d’Arghentur, il est cruel à souhait. Bref, tout pour me plaire et me mettre les nerfs à vif à chaque fois qu’il apparaît et se fâche.
Malheureusement, je n’ai pas vibré comme j’aurais dû. Au début oui, mais pas après. J’ignore pourquoi… Peut-être est-ce les répétitions qui m’ont freinée (pas répétitions de noms communs, hein, mais de nom propre… C’est désagréable de retrouver le prénom Liléia trois fois en six phrases alors que l’auteure aurait pu l’éviter la majorité du temps).

Même si j’ai aimé l’histoire, je n’ai pas réussi à m’investir émotionnellement et ça m’a laissée indifférente.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Boule de neige ensorcelée (Item éphémère du 23 décembre au 5 janvier) – Un livre qui se passe durant l’hiver – 40 points

Le royaume évanoui – Laura E. Weymouth

Titre : Le royaume évanoui
Auteur : Laura E. Weymouth
Éditeur : PKJ
Nombre de pages : 408
Quatrième de couverture : Une nuit, alors qu’Evelyn donnerait tout pour échapper aux bombardements qui touchent Londres, sa sœur Lena et elle sont transportées dans la Grande Forêt, fabuleux royaume peuplé de créatures fantastiques. Quand elles sont de retour quelques décennies plus tard (l’équivalent de quelques minutes terrestres), Evelyn a une idée fixe : retrouver le paradis perdu de la Forêt. Après quelques vaines tentatives, elle sombre dans la dépression… et disparaît. Lena, partie étudier outre-Atlantique, renoncera-t-elle à sa vie moderne et à son amoureux, Jack, pour sauver sa sœur bien-aimée ?

Je remercie Babelio ainsi que PKJ pour la confiance qu’ils m’ont accordée avec ce partenariat.
Ma chronique ne sera pas difficile à écrire, je sais depuis des jours ce qu’elle va contenir, mais par où commencer ? Peut-être par le plus simple

Le roman se divise en deux parties : le récit d’Evelyn sur 211 pages se passe en 1949, suivi par celui de Lena en 1950. Autant j’ai détesté la première histoire, du moins jusqu’à la page 170 environ – j’ai mis une semaine pour lire si peu -, autant j’ai adoré la seconde qui a été dévorée en trois jours.

Si le début a déplu, c’est pour plusieurs raisons :
je n’aime pas le personnage d’Evelyn qui m’a totalement laissée indifférente, par contre, je me suis attachée à Tom, c’est lui qui a sauvé la fin de la première partie.
les passages trop abrupts entre le présent d’Evelyn et son passé dans la Grande Forêt. Y a aucune transition de l’un à l’autre puisqu’on alterne à chaque chapitre. C’est assez désagréable parce que cela interrompt régulièrement des moments captivants et ça casse le rythme.
les passages qui se passent dans la Grande Forêt sont inintéressants et pas suffisamment développés pour que j’ai pu m’investir émotionnellement dans ce monde. Cervus est fade et je n’ai pas compris ce qui attachait tellement Evelyn à cet autre univers ou au cervidé, gardien de la forêt. Un récit pour moi aussi vide que l’est Narnia, la ressemblance est trop présente pour ne pas comparer avec l’œuvre de C.S. Lewis.

Par contre, dès qu’on arrive à la période des fêtes de Noël, tout change : les souvenirs sont mieux intégrés au sein du récit, le ton est plus sombre, et l’histoire devient captivante. Et je ne parlerai même pas de la partie avec Lena. L’auteure prend le temps de développer son personnage. La sœur aînée des Hapwel s’ouvre au lecteur et en devient d’autant plus attachante.
L’ambiance instaurée est spéciale, j’ai particulièrement aimé les moments au sein du musée de la National Gallery. J’ai adoré découvrir les coulisses de la restauration de tableaux. Et jusqu’à ce que Lena y travaille, je me demandais si l’auteure avait fait des recherches sur les années 50. Certains détails sont trop vagues et bien trop intemporels pour être passés sous silence sans que cela passe pour de l’ignorance : genre, le voyage en avion de Lena qui se fait en une nuit alors qu’à cette époque, c’était pas loin de 24h (même avec le décalage horaire, on en est loin). Sans compter qu’elle rentre quasiment tout de suite, il ne devait pas y avoir de trajet outre-atlantique tous les jours à cette époque… Quant à l’argent, un vol New-York Londres, c’était quasiment 400 dollars, une fortune ! Comment elle l’a obtenue ? Ça m’a fait grincer des dents et ce n’est pas la seule chose qui m’a fait cet effet.

Mais à partir du moment où Lena est embauché, je n’ai plus rien trouvé à redire à l’histoire. L’héroïne a réussi à m’incorporer dans sa vie, à me faire vibrer à ses côtés.
Je suis quand même contente d’avoir persévéré dans cette lecture parce que, malgré un début laborieux, j’ai finalement bien aimé et c’était pas gagné d’avance.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Greta Grandamour (1ère année) – Un livre d’un auteur que vous n’avez jamais lu – 10 points

Lys, tome 1 : Pleine Lune – Katja Centomo & Antonello Dalena

Titre : Pleine Lune
Saga : Lys, tome 1
Auteure : Katja Centomo
Illustrateur : Antonello Dalena
Éditeur : Soleil
Nombre de pages : 48
Quatrième de couvertureNous sommes en 2050… rien ne semble avoir changé… Sauf peut être qu’il n’y a plus d’animaux. Le monde s’est transformé, le territoire vaincu par l’avancée de la mer est meurtri par les calamités climatiques ; la société riche vit protégée dans de grandes métropoles-pilotis écologiquement propres d’où il vaut mieux ne pas sortir. Pourtant, la vie quotidienne de Lys, une fille de 15 ans, partagée entre l’école, les amitiés et les premiers amours, ne semble pas très différente de celle de notre temps… Rien n’est différent, vraiment ? Sauf ce qui lui arrive les nuits de pleine lune…

Ma fille a emprunté les deux premiers tomes au CDI de son collège. Elle ne lit pas souvent de bande-dessinées, donc que son choix se soit porté sur cette histoire, ça ne pouvait que titiller ma curiosité, d’autant qu’elle m’a résumé la chose en me disant que ça devrait me plaire, que l’héroïne parlait aux félins.
Alors je ne sais pas où elle a pêché ça parce que ce n’est pas ça du tout… Enfin, y a un petit peu de ça quand même, mais c’est un détail très vague de l’histoire. A-t-elle extrapolé à cause de la couverture ? Une copine lui a-t-elle raconté ça ? Je ne saurais dire…

L’héroïne, Lys, invite son amie à venir manger chez elle,ce qui permet à la blondinette de découvrir la maison et l’univers de Lys : elle fait la chasse aux trafiquants d’animaux. Et c’est loin d’être le seul secret que la jeune fille cache.
Dit comme ça, ça fait un peu vide niveau scénario, ce n’est pourtant pas le cas. Le contexte est vraiment intéressant : les différents changements climatiques ont transformé la face du monde comme les océans ont inondé des villes, les animaux ne vivent pas avec les humains et sont devenus rarissimes, etc. Malheureusement, j’ai trouvé que la trame était mal amenée. D’ailleurs c’est également le cas pour l’intrigue en général. Et puis, les transitions sont maladroites : j’ai dû relire certains passages plusieurs fois parce que je ne comprenais pas comment on en était arrivé là.
Les dessins sont sympas mais m’ont trop fait penser à des dessins animés américains (un mix entre Winx, Totally Spies, Monster Allergy – et pour cause, les auteurs ont travaillé sur cette dernière série).

Ma fille a beaucoup aimé, ce n’ est malheureusement pas mon cas pour toutes les raisons que j’ai précédemment citées. C’est dommage parce que le pitch avait du potentiel.