Death Note, tome 07 – Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre : Death Note, tome 07
Scénario : Tsugumi Ohba
Ilustrations : Takeshi Obata
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 210
Quatrième de couverture : La police est parvenue à encercler Higuchi, l’actuel possesseur du Death Note. Light parviendra-t-il à remettre la main sur le cahier ? ! Va-t-il réussir à mener à bien le plan qu’il avait mis au point avant d’être placé sous surveillance ? ! Voici un un tome riche en révélations ! !

Une fois de plus, un tome très dense avec une première partie pas forcément très intéressante, même si elle a une importance capitale : elle clôture l’arc Ryūzaki.

Le dernier Kira en date, Higuchi, a été arrêté et meurt peu après que Light a récupéré le Death Note puisque c’est le moment où il retrouve la mémoire… et comme par enchantement, on découvre que son plan roule ma poule, et ce, sans accroc. Résultat : L a perdu.
Il y a pas mal de redondances dans la première moitié : L et son équipe découvrent l’existence du cahier de la mort, et toutes les règles qui y sont notées et donc répétées par nos héros. De plus, Light réfléchit à son plan et Rem qui comprend au fur et à mesure les conséquences de sa stratégie a les mêmes réflexions. C’était un peu lourd et ennuyeux.

La seconde partie se déroule quelques années après : Kira continue de sévir, la cellule qui lutte contre lui est toujours en activité et les successeurs de Ryūzaki font leur apparition.
C’était vraiment une introduction au prochain arc : ce qui a changé au sein de la société, l’évolution des personnages issus de la cellule de crise, qui sont les deux nouveaux protagonistes et les agissements des uns et des autres pour découvrir l’identité de Kira.
J’ai bien mieux aimé cette partie que j’ai trouvée plus intéressante.

J’ai apprécié ce septième tome, j’essaierai de lire le prochain en septembre.

My Hero Academia, tome 01 : Izuku Midoriya, les origines – Kohei Horikoshi

Titre : Izuku Midoriya, les origines
Saga : My Hero Academia, tome 01
Auteur : Kohei Horikoshi
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Dans un monde où 80 % de la population possède un super-pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super-vilains aussi ! Face à eux se dresse l’invincible All Might, le plus puissant des héros ! Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n’a qu’un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son idole.
Le problème, c’est qu’il fait partie des 20 % qui n’ont aucun pouvoir…
Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d’All Might en personne ! Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer !

Je ne m’attendais pas à une telle lecture : les super-héros vu par les japonais. Pourtant entre le titre et la présence de All Might sur la couverture, j’aurais dû l’anticiper.

Dans ce monde, 80% des humains ont un alter, c’est-à-dire des pouvoirs. Malheureusement, ce n’est pas le cas d’Izuku. Il n’a aucun alter alors qu’il rêve d’être un super-héros. Il prévoit de passer les examens d’entrée pour le lycée Yuei réputé pour former les meilleurs super-héros.
Ses ambitions ne sont pas du goût de Bakugo, un élève de sa classe qui le harcèle depuis des années.
Tout change le jour où un vilain attaque Izuku puis Bakugo, obligeant All Might à intervenir.

L’histoire est originale… oui et non. Y a du bon et du stéréotypé. Ce qui fait la force de ce récit, ce sont les personnages.
Izuku est un pleurnichard, mais j’ai trouvé que c’était souvent justifié. J’adore quand il fait ses yeux larmoyants, c’est drôle… autant que son surnom « Deku » qui signifie « bon à rien », ce n’est pas très flatteur, mais il le porte bien.
En ce qui concerne Bakugo, je ne l’apprécie pas… pour le moment. C’est le personnage préféré de ma fille et je ne comprends pas pourquoi. Il est arrogant, antipathique et harceleur. Je verrai par la suite comment il évolue.
Pour All Might, je déteste le character design de son alter, il me fait penser au Protecteur dans la série The Boys. Pourtant, la similitude n’est que physique. Je l’apprécie énormément lorsqu’il n’est pas transformé.
Il y a d’autres personnages, mais ils sont trop nombreux et pas assez présents dans ce premier tome pour que je m’attarde dessus.
J’ai adoré cette lecture, c’était dépaysant à souhait.

Perfect world, tome 02 – Rie Aruga

Titre : Perfect world, tome 02
Auteur : Rie Aruga
Éditeur : Akata (L)
Nombre de pages : 166
Quatrième de couverture : Tsugumi et Ayukawa ont décidé de se mettre en couple ! Mais les deux jeunes adultes, devant mener de front vie professionnelle et vie privée, ne se doutent pas encore des obstacles qui vont se dresser devant eux. À commencer par leurs proches, qui n’acceptent pas tous la situation… Leur amour naissant pourra-t-il survivre à toutes ses épreuves ?

Je ne sais pas trop quoi penser de ce second tome. J’avais adoré le premier, il était original et intéressant, le second l’est beaucoup moins, mais je pense que c’est dû au personnage de Tsugumi qui m’a saoulée.

Ayukawa et elle sortent ensemble. Elle se rend compte des difficultés que son petit copain rencontre, mais leurs plus gros problèmes viennent de leurs proches :
– les parents de Tsugumi réagissent mal à l’annonce comme quoi elle sort avec un homme en fauteuil roulant
– l’aide-soignante d’Ayukawa se montre désagréable et sèche avec notre héroïne
– un nouveau protagoniste apparaît, Koré-Éda. C’est un ancien camarade de classe amoureux de Tsugumi, donc il n’apprécie pas la situation.

Donc comme je le disais plus haut, Tsugumi m’a énervée : elle se fout une pression de malade, elle veut tout faire pour Ayukawa, mais c’est trop. Je l’ai trouvée étouffante. Et même moi, elle m’épuise, c’est terrible.
Je pense que ce qui me gonfle le plus est qu’elle pourrait profiter de sa relation amoureuse, sauf qu’elle passe son temps à s’inquiéter, et ce, même quand elle est avec Ayukawa… c’était lourd et même lui, ça finit par lui gâcher le plaisir d’être ensemble.
Et sans surprise, elle s’affaiblit grandement.

Bref, ce n’était pas une lecture tip top et j’avoue que je suis un peu déçue. J’espère que les prochains seront moins pénibles à lire.

BirdCage Castle, tome 3 – Toutarou Minami

Titre : BirdCage Castle, tome 3
Auteur : Toutarou Minami
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Huit lycéens, toujours prisonniers du « Château de la cage aux oiseaux », arrivent dans un endroit paradisiaque à la végétation luxuriante. Mais à peine ont-ils le temps de goûter à la beauté du lieu qu’ils sont rattrapés par la réalité. Pourront-ils sortir vivants de ces interminables dédales sans que l’un des leurs ne succombe à nouveau ?

J’avais presque oublié que j’avais ce manga à continuer. Jusqu’à aujourd’hui, je n’étais pas trop d’humeur à reprendre, puis l’envie m’est revenue.

L’histoire n’avance pas vraiment : nos héros tentent toujours de localiser le hibou bleu et passent de pièces en pièces, tout en résolvant les énigmes. Enfin, il y a surtout une grosse salle avec un mystère à éclaircir ; c’était synthétique, ça laissait de la place aux personnages et au développement de leur caractère, pensées, réflexions. J’ai apprécié ça.

Kimiharu continue à se taire et il faut lui sortir les vers du nez pour qu’il daigne partager ses réflexions. Bref, il est toujours aussi détestable, il rend presque Yuma et ses crises du début sympathiques.
Ce qui m’a surtout plu est qu’on découvre le passé de Gin, et surtout la raison pour laquelle il réfléchit à « voix haute », en marmonnant devrais-je dire. C’était intéressant et ça rend le personnage plus attachant.

Les dessins me plaisent toujours autant, voire même plus. J’ai l’impression qu’il y a une amélioration à chaque tome. Si les décors sont succincts, le character design est chouette et j’ai pris plaisir à tous les détailler.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, et je lirai assurément le prochain au courant du mois d’août.

Le renard et le petit tanuki, tome 4 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 4
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon (Kizuna)
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Animaux magiques et folklore japonais : un conte touchant pour faire grandir les petits… et les grands !
Hagiri et son coéquipier l’ont échappé belle : même s’ils ont été démis pour un temps de leurs fonctions, ils n’ont pas été exclus de la meute ! Et, à sa grande surprise, Senzo a reçu toute la reconnaissance des loups pour son aide…
Quant au raton laveur fou furieux qui poursuivait la petite Milk, il a retrouvé son aspect normal, mais perdu l’usage de la parole ! Sans compter qu’il semble encore très farouche… Manpachi arrivera-t-il à s’en faire un ami ?

Quel plaisir de retrouver cette saga ! Je suis décidément fan et ce quatrième tome ne m’a pas déçue, loin de là.

Il est super important parce qu’on en apprend énormément sur chacun des personnages :
– une partie du passé de Koyuki, on fait vaguement la connaissance de ses parents et ses frères.
– comment Tachibana, qui est un chien, a rejoint une meute de loup ; on connaissait un peu de son passé avec Mikumo, mais l’auteur nous en dévoile un peu plus.
– qui était le premier Manpachi et ses liens avec Senzo.
– que sont les métamorphes et comment naissent-ils ?

C’est un tome qui est très dense, beaucoup d’informations et surtout de recoupements avec des détails donnés au fil de tomes précédents. Rien n’est laissé au hasard et j’adore ça.
Il y a un ancien/nouveau personnage Gomaru il est tellement mignon ! Aussi mignon que Manpanchi et je fonds complètement. Je sens bien qu’il va avoir un rôle important et c’est chouette.

Les dessins sont magnifiques, comme toujours. À tel point que j’ai pris tout mon temps pour lire ce quatrième tome et contempler les illustrations. J’ai volontairement traîné parce que je n’avais absolument pas envie de finir ce quatrième tome.
C’est un coup de cœur pour cette lecture, la fin m’a laissée sur ma faim et si je m’écoutais, j’entamerai la suite immédiatement.