Les Amants Sacrifiés, tome 1 – Masasumi Kakizaki

Titre : Les Amants Sacrifiés, tome 1
Auteur : Masasumi Kakizaki
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Trahir son pays ou protéger son mari ? Le destin d’une Japonaise hors norme prise dans les tumultes de la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 40, aux portes de la guerre, le Japon s’enfonce dans la dictature et ferme ses frontières. Dans ce contexte, l’entreprise de commerce international Fukuhara peine à maintenir son activité. Son président, le charismatique Yusaku, décide de chercher de nouveaux canaux d’approvisionnement en Mandchourie, province du nord de la Chine passée sous la coupe japonaise et présentée comme une terre d’abondance… Malgré l’inquiétude de sa femme, Satoko, il embarque dans un voyage de plusieurs mois avec son neveu Fumio. À leur retour, Satoko sent un changement… pire, l’odeur du secret. Fumio s’éloigne brusquement, et Yusaku annonce à son épouse qu’il compte arranger leur départ aux États-Unis, ennemi en puissance du Japon… Que leur est-il arrivé durant leur excursion en terrain conquis ?

Je me suis achetée ce manga parce que le contexte historique de cette histoire me plaisait bien : le Japon pendant la Seconde Guerre Mondiale. J’étais curieuse de découvrir la vision de l’auteur sur cette époque.

Le récit se déroule en 1940-41. Yusaku et Satoko sont mariés et s’aiment. Lui dirige une entreprise commerciale et travaille avec des étrangers, ce qui ne plaît pas dans cette époque troublée. Pour ses affaires, il voyage, laissant la pauvre Satoko toute seule. Au fil des pages, elle se rend compte que son époux lui cache bien des choses. Et ce qu’elle va découvrir va la plonger dans des affres insoutenables.

Dès le début, j’ai bien aimé Satoko que j’ai trouvée aussi sympathique qu’attachante, alors que son mari me laissait froide, mais plus on avance dans le récit et plus la tendance s’inverse : j’apprécie mieux Yusaku pour ses choix qui sont courageux, et moins sa femme en raison de sa position et sa décision.
Dans ce premier tome, il y a deux gros points forts :
– des événements historiques mondiaux sont contés en parallèle de l’histoire.
la vie au Japon, les règles et contraintes que la population subit.

Les dessins sont très chouettes, un peu étrange par moment, mais ils m’ont bien plu. Les décors sont superbes. Certaines illustrations réalistes sont particulièrement réussies et m’ont étonnée. Ça contrastait avec le style de l’auteur, mais ce n’était pas pour autant dérangeant.
J’ai bien aimé cette lecture et je suis bien contente d’avoir la seconde partie de ce manga dans la Pile à Lire.

Creepy Cat, tome 3 – Cotton Valent

Titre : Creepy Cat, tome 3
Auteur : Cotton Valent
Éditeur : Vega / Dupuis
Nombre de pages : 125
Quatrième de couverture : Durant une exposition, une mystérieuse jeune femme s’intéresse aux tableaux de Flora, et lui dresse une liste de commandes de peintures avec des thèmes bien précis. Flora se lance alors dans un travail acharné, et sa santé se dégrade. De son côté, Oscar est préoccupé et rongé par la culpabilité des souvenirs de son passé commun avec Flora… En tentant d’aider notre héroïne, nos protagonistes vont découvrir les réelles intentions de la mystérieuse jeune femme de l’exposition, et un nouveau chat assez particulier va faire son apparition…

J’étais bien contente de retrouver Flora, Creepy et leur univers un peu étrange et qui prend de plus en plus de place.
Flora continue de dessiner. Son travail est remarqué et une femme lui achète son tableau Lion, tableau qui prend vie au passage. Cette même dame lui commande une série de peinture, ce qui épuise notre héroïne.

Au début, ça tourne un peu en rond. On retrouve un peu les mêmes astuces : les facéties de Creepy et de Hime, la passion de Flora pour le dessin ainsi que sa professionnalisation.
Et puis, y a un moment où ça se décante et l’intrigue avance au point de nous donner des éléments de réponses au sujet d’indices disséminés dans les tomes précédents : les origines de notre héroïne (un point de détail sur l’une de ses ancêtres) et les pouvoirs qu’elle semble posséder sans s’en rendre compte.
On a également un bout du passé de Flora et Oscar, quand ils étaient en cours ensemble. On découvre notamment comment il a perdu ses cheveux, ça fait ça en moins à penser.

Il y a un nouveau chat qui fait son apparition : le chat scolopendre qui s’appelle Coffee. À sa première apparition, ça m’a fait un choc, mais je m’y suis rapidement faite et maintenant, je le kiffe ! Il est trop beau, sûrement parce qu’il est tout noir et que j’adore les chats noirs. J’ai beaucoup aimé la relation qui se noue entre lui et Oscar. Tout est dans la tendresse et ça m’a touchée.

Bref, j’ai beaucoup aimé ce troisième tome et j’attends avec impatience de voir ce que la mangaka (pas sûre que ça ait ce nom en Thaïlande) nous réserve.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 05 – Hyuuga Natsu, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 05
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrations : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : Intrigues et poisons au coeur du palais impérial ! Après la dernière enquête de Mao Mao, le palais impérial s’apprête à connaître un grand changement : en effet, Aduo, la douce concubine, va être remplacée… mais ce n’est pas tout ! A la suite d’un quiproquo, l’apothicaire se voit contrainte de quitter la cour intérieure, pour le plus grand malheur de Jinshi.
Au désespoir, le fonctionnaire se rend au banquet d’un aristocrate fortuné pour espérer se changer les idées… et se retrouve face à une Mao Mao devenue courtisane ! C’est sans la moindre hésitation qu’il achète alors la jeune fille et la prend à son service…

Avec ce cinquième tome, on entame un nouveau cycle.
Dans le tome précédent, Mao avait été congédiée, mais cela n’a pas plu à Jishin qui a acheté la jeune femme à la vieille du quartier des plaisirs.
Mao pensait pouvoir retourner dans la cour intérieure, mais ce n’est pas le cas. Elle travaille dans la cour extérieure et découvre comment cela fonctionne de ce côté de l’enceinte où bossent de nombreux fonctionnaire.
Au niveau de l’intrigue, c’est un peu semblable aux premiers : Mao résout des énigmes à chaque nouveau chapitre, ce qui permet au lecteur de découvrir l’environnement et les règles qui régissent la cour extérieure.

En ce qui concerne les personnages, il y en a de nouveaux :
les jolies fonctionnaires qui jalousent la dernière venue et promettent de lui en faire baver. Elles ne sont pas très présentes et Mao s’en sort en rusant, sauf avec une qui n’est pas dupe.
– la vieille Suilen qui gère d’une main de fer la maisonnée de Jishin. Elle semble intraitable, je n’ai pas encore d’avis en ce qui la concerne.
Basen est soldat, il a des airs de Gaoshun. Il ne semble pas apprécier Mao, ça ne devrait pas durer… on verra ça sur le long terme.
Lacan, alors lui, je ne l’aime vraiment pas. Je le trouve calculateur… et je sens qu’il va poser problème par la suite.
Lolan, la nouvelle concubine dans la cour intérieure qui a pris la place d’Aduo. Elle n’est pas assez présente pour que je me fasse une idée sur ce personnage.

En ce qui concerne l’histoire, ça passe bien. Dans la façon dont c’est présenté, ça fait très « tome introductif ». J’ai pris plaisir à découvrir les énigmes que doit résoudre Mao, même si j’étais trop naze pour trouver les solutions avant elle.
J’ai passé un très bon moment. J’ai adoré ce cinquième tome.

To your eternity, tome 04 – Yoshitoki Oima

Titre : To your eternity, tome 04
Auteur : Yoshitoki Oima
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 182
Quatrième de couverture : Imm a décidé de rester auprès de Googoo. L’absence de stimulations et de métamorphoses l’a fait grandir. C’est le moment que choisit le frère de Googoo pour réapparaître…

J’avais hâte de commencer ce quatrième tome et de retrouver Googoo, Linh et Imm. J’ai d’ailleurs été ravie de passer du temps avec eux.

Quatre années se sont passées. Googoo et Imm sont amis et j’adore leur relation.
Shin revient vers son frère, ce n’était pas particulièrement étonnant, mais je me suis demandée ce qu’il préparait. On n’a malheureusement pas le temps de le découvrir parce que l’anniversaire de Linh arrive et un Knocker attaque nos héros.
Je sais bien que je ne dois pas m’attacher aux personnages, que tous ceux qui fréquentent Imm y passent, mais c’est plus fort que moi, je n’y parviens pas… donc je souffre à chaque séparation.

Ça s’est lu très très vite… et pourtant, je suis malade et passe mon temps à m’endormir. C’est aussi la raison pour laquelle j’ai du mal à rassembler et à synthétiser mes idées aujourd’hui, mais je vais aire au mieux.
L’homme en noir est un peu plus présent, mais je ne sais pas trop quoi penser du personnage. Il distille les informations au compte goutte et ça m’énerve. Il continue de pousser Imm à s’améliorer pour sa propre survie, mais pas que… on sent qu’il y a d’autres enjeux derrière, mais on ignore lesquels.

Je pense avoir fait le tour. À la fin, de nouveaux personnages apparaissent, mais pas assez pour que je puisse me faire un avis. Je verrai dans le prochain.
Bref, il se fait tard. Je conclurai en disant que j’ai adoré cette lecture.

Colocataires à leur manière, tome 2 – Tsunami Minatsuki & As Futatsuya

Titre : Colocataires à leur manière, tome 2
Scénario : Tsunami Minatsuki
Dessins : As Futatsuya
Éditeur : Nobi nobi ! (Genki)
Nombre de pages : 152
Quatrième de couverture : Auteur d’histoires policières, Subaru Mikazuki se distingue par sa nature introvertie et misanthrope. En effet, considérant les gens comme une source de nuisance dans son processus d’imagination et de création, il fait tout pour éviter de sortir de chez lui et d’avoir des contacts humains. Un jour, il rencontre un chat errant. Il décide de l’adopter et de le nommer Haru. Petit à petit, les deux personnages s’apprivoisent l’un l’autre et alors qu’ils commencent à s’habituer à cette nouvelle cohabitation, Haru s’enfuit soudainement de la maison. Dans le même temps, Hiroto, un ami d’enfance de Subaru, débarque à l’improviste et va mouvementer le train-train du romancier… La vie à deux continue pour ces colocataires malgré eux, avec leur quotidien qui nous est conté à travers le point de vue de chacun !

Je ne me souvenais plus trop du premier, pas même du principe original de ce manga qui nous présentait chaque histoire de deux points de vue : celui de l’humain Subaru puis celui de la chatte Haru.

Il se compose de quatre tranches de vie :
– la fugue de Haru pendant l’arrivée de Hiroto, l’ami de Subaru.
– l’achat d’un collier d’identification à l’animalerie.
– le rendez-vous chez le vétérinaire.
– la visite de Nana, la vendeuse de l’animalerie, qui donne des conseils alimentation et jeu pour Haru.

Bon, ce n’était pas transcendant comme lecture. J’ai trouvé ce second tome moins amusant que le premier. Les liens entre Subaru et Haru se resserrent, pourtant, j’ai moins été touchée par leur relation. C’est peut-être dû au fait que comme il y a plus de personnages, le récit est moins centré sur eux. Je ne devrais pas me plaindre, c’est une bonne chose : leur monde s’agrandit, ce qui évite que l’histoire ne tourne en rond.

Les dessins m’ont semblé, dans la plupart des vignettes, plus brouillons et moins soignés. Donc je ne me suis pas attardée sur les illustrations, pourtant ça m’a semblé un peu longuet.
Je n’ai rien d’autre à ajouter. C’était une bonne lecture, sans plus.