La Sorcière aux champignons, tome 3 – Tachibana Higuchi

Titre : La Sorcière aux champignons, tome 3
Auteur : Tachibana Higuchi
Éditeur : Glénat (Shôjo)
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Luna a décidé de faire de Lisl son apprenti en magie. Le quotidien de Luna, qui passait jusqu’alors ses journées dans la solitude, est sur le point de changer radicalement…La sorcière aux champignons ne tisse plus son histoire seule, mais à deux !

Ça fait un moment que j’attendais ce troisième tome. Même si le second tome était une déception, j’en étais restée sur la première impression, que c’était trop bien.

Il ne se passe pas grand-chose dans ce troisième tome : Luna a réussi à sauver la vie de Lisl, en échange, elle a pour mission de l’empêcher de devenir une ruine.
Donc le gamin vit chez elle. Elle doit lui apprendre la magie, mais elle est trop gentille avec lui et ça fâche Claude.
On découvre comment fonctionnent les pouvoirs d’absorption du garçon, les conséquences des champignons purificateurs de Luna sur le corps de Lisé, mais aussi sur sa psyché, ainsi que les relations qu’il développe avec la sorcière.

J’ai mis beaucoup de temps à terminer ce second tome, pour deux raisons :
– il y a énormément de texte donc c’est un peu long à lire.
– les dessins me plaisent tellement que je m’y suis longuement attardée. Pourtant, il y a des inégalités dans les illustrations, parfois c’est même bancale notamment au niveau de la taille des bras. Même si je l’ai remarqué, ça ne m’a pas posé de soucis parce que les dessins sont tellement doux et apaisants que je m’y perds volontiers.
Le chapitre que j’ai préféré reste le spécial avec la sorcière des chats, ça nous plonge un peu plus dans le monde des sorciers et on découvre comment Luna a noué des liens avec elle, mais également avec le libraire.

J’ai adoré cette lecture et j’ai hâte que le quatrième sorte, mais ce n’est pas pour maintenant, parce qu’il est sorti récemment au Japon (en août) et aucune date n’a encore été annoncée en France.

Automne de l’étrange
La cueillette des champignons (forêt, récolte, poison)

The Quintessential Quintuplets, tome 02 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 02
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Fûtarô Uesugi a décroché un petit boulot très bien payé : professeur particulier. Mais ses élèves, des quintuplées, lui donnent du fil à retordre. Alors qu’il a enfin obtenu la confiance de Miku, il est malencontreusement surpris en flagrant délit de position douteuse envers Nino. Accusé d’agression sexuelle, parviendra-t-il à prouver son innocence seul face au clan des filles Nakano ?

J’avais déjà lu le début de ce second tome à la fin du premier. Je ne m’y attendais pas, donc c’était bizarre de relire ce passage.
Par contre, on a la conclusion du malentendu entre Fûtarô et Nino, et le verdict du procès qui est fait à Fûtarô.

Quasiment tout ce second tome est consacré à un dimanche tranquille :
Fûtarô est persuadé qu’il va pouvoir passer sa journée, mais c’est compter sans sa petite sœur, Raiha. Quand Itsuki vient apporte la paie de son professeur particulier, Raiha lui fait les yeux doux afin d’aller tous les trois au festival de feux d’artifice de Higashichô. Ils passent un bon moment avant de croiser les quatre autres filles Nakano.

Fûtarô se pose des questions sur sa relation avec les quintuplées.
On apprend aussi ce que cache Ichika et quels sont ses rapports avec le moustachu qui l’a ramenée en voiture dans le premier tome. Et à la fin, on découvre même un pan du passé de notre héros.
C’était très chouette de passer un après-midi tranquille avec eux tous. J’y ai pris beaucoup de plaisir, non seulement c’était reposant, mais ça m’a permis de voir les filles sous un jour nouveau, je les ai même trouvées attachantes.

Les dessins sont tout aussi beaux que dans le précédent, j’ai aimé détailler les illustrations : l’expression des quintuplées, leurs mouvements, la texture de leurs habits, les décors.
Cette fois, il y a moins de passages ecchi, et les mises en scène sont plus subtiles, sauf la première.

J’ai adoré ce second tome, et je lirai volontiers la prochain.

Le Conte des Parias, tome 7 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 7
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 184
Quatrième de couverture : Quand une jeune fille désœuvrée lie son destin à celui d’un diable solitaire…
Assoiffés de guerre, Dantalion et Luther prennent d’assaut le QG de l’ordre de l’épée, mais les membres de l’organisation les attendent de pied ferme. Marbas et Wisteria accourent à leur tour pour sauver un être cher.
La bataille de Londres entre dans sa phase ultime. L’affrontement est aussi celui des passions exacerbées.

Je me triture la cervelle depuis au moins 7h pour savoir ce que je vais pouvoir dire de cet avant-dernier tome… et rien ne me vient. Donc sans surprise, ma chronique va être courte.

Il ne se passe pas grand-chose :
Dantalion et Luther affrontent le Grand Maître de l’Ordre de l’épée et démolissent le quartier de Londres où ils se battent.
– On découvre le passé du Grand Maître.
Des démons attaquent le quartier général de l’Ordre de l’épée.
– En se rendant au QG de l’Ordre, Marbas et Wisteria sont confrontés à Sytry et son nouveau contractant.

On voit très peu Marbas et Wisteria, et c’est bien dommage. Par contre, Dantalion et Luther sont bien trop présents à mon goût, et comme je ne les aime pas vraiment, ça m’a paru long.
Pourtant, ça bouge beaucoup, les combats s’enchaînent, mais ça m’a ennuyée.

En ce qui concerne les dessins, je suis partagée. Dans les grandes planches, les illustrations sont travaillées, les diables ont la classe, mais dans les vignettes classiques, c’était assez moyen.
C’était une lecture moyenne qui m’a laissée indifférente. J’essaierai de lire le huitième et dernier tome le mois prochain, histoire de terminer cette saga.

Overlord, tome 1 – Satoshi Oshio & Kugane Maruyama

Titre : Overlord, tome 1
Scénario : Kugane Maruyama
Illustrations : Satoshi Oshio
Éditeur : Ototo (Seinen)
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Faites d’Ainz Ooal Gown une légende immuable. S’il existe de nombreux héros, gommez leur nom avec le mien. Faites savoir à tous qu’Ainz Ooal Gown est le plus grand des héros. Face à des êtres plus puissants que nous, employez un moyen autre que la force. Face à un magicien protégé par une armée, employez autre chose que le nombre. Nous n’en sommes encore qu’aux préparatifs, mais agissez le moment venu, dans le seul but de leur apprendre qu’Ainz Ooal Gown est le plus grand homme au monde.

Bon…. par où commencer ?
Je m’attendais à une histoire typique de fantasy, mais pas vraiment. Ça commence par un jeu vidéo.

Le héros joue à Yggdrasil grâce à des lunettes VR. Il est un Overlord, chef d’une puissante guilde. Malheureusement, le serveur du jeu est censé s’arrêter à minuit, sauf que lorsque l’heure fatidique arrive, le héros est coincé dans le jeu qui n’en est plus un.
Le principe aurait pu être sympa (un isekai bête et méchant), mais c’est un grand n’importe quoi.

Le héros est particulièrement inintéressant : on ne connaît rien de son passé, on ne sait même pas comment il s’appelle. Il est très laid (c’est l’espèce de squelette qu’on voit sur la couverture). Il est super trop fort, ne parlons même pas des gardiens qui l’accompagnent. Personne ne peut le battre… le souci, c’est qu’il n’a aucun but. Il pénètre dans je-ne-sais-quel bâtiment (un donjon, je crois), on en ignore la raison, mais il doit être escorté donc il décide de se camoufler dans une armure, et il est démasqué au premier coup d’œil. Puis il va dans un village sans raison, le traverse, revient sur ses pas toujours sans raisons apparentes… et il sauve tout le monde sans qu’on ne sache pourquoi.

Bref, c’est un non-sens total. J’ai relu certains passages deux ou trois fois pour comprendre ce qui motivait cette histoire puis vers les trois quart du manga, j’ai abandonné l’idée de comprendre. Ça n’a pas rendu cette lecture moins laborieuse.
Les dessins sont assez sympa dans l’ensemble, mais ça ne sauve pas l’histoire.

Je ne vais pas m’attarder plus longtemps sur ce premier tome. Je me suis ennuyée, c’était inintéressant au possible. J’ai détesté cette lecture et je donnerai pas sa chance au prochain.

Automne frissonnant
Le portrait du mal (une couverture/affiche sur laquelle un visage -sinistre- est dessiné)

L’infirmerie après les cours, tome 09 – Setona Mizushiro

Titre : L’infirmerie après les cours, tome 09
Auteur : Setona Mizushiro
Éditeur : Asuka (Shojo)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Mashiro se sent irrésistiblement attiré par So… Et après maintes hésitations, il finit par lui avouer son amour. Mais ce dernier se met à soutenir qu’il ne le considère peut-être que comme un moyen pour oublier sa sœur, Aï.
Mashiro, sous le choc, se confie à Kurosaki. Mais celui-ci, habituellement bienveillant, le rejette brutalement…

Ça fait bien 6 ans que j’ai lu le huitième tome de cette saga, autant dire que si ce n’est la trame principale, les détails m’ont complètement échappé au point que je ne savais plus du tout qui était Koichiro. Ça a fini par me revenir, mais ce n’était pas évident.

Le chevalier noir fait un carnage parmi les participants du cours. Il se montre sans cœur et finit par trouver la clé qui lui permet de quitter l’école… bon, on ne sait toujours pas où vont les vainqueurs, scrogneugneu !
So dévoile à Mashiro toute la vérité sur sa sœur. Et quasiment tout le récit tourne autour de cette relation.

Il ne se passe pas grand-chose, pourtant on a droit à deux événements importants ce qui accélère vachement l’histoire. Le premier est le succès du chevalier noir, par contre j’ai trouvé que le dénouement du personnage était beaucoup trop rapide au point de rendre le récit brouillon.
En ce qui concerne les personnages, on voit très peu Kuréha, mais j’ai apprécié ses rapides apparitions. Mashiro m’a laissée indifférente. Quant à So et sa sœur, ce n’était pas aussi malsain que dans les précédents puisqu’on découvre la vérité sur elle.

La fin m’a laissée sur ma faim. Je n’ai pas tout compris (je suis sûre que je ne suis pas la seule), mais je ne doute pas que tout sera expliqué dans le prochain puisque ce sera le dernier.
C’était une lecture plaisante qui s’est laissé lire.