Blue Period, tome 05 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue Period, tome 05
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : À la première épreuve du concours,Yatora réussit tant bien que mal à terminer son œuvre, malgré l’incident du miroir cassé. À peine remis de leurs émotions, les candidats doivent déjà se remettre au travail dans l’espoir d’être admissibles pour la deuxième épreuve qui sera centrée sur la peinture à l’huile. Alors, pour détendre et stimuler ses élèves, l’extravagante Mme Ooba organise une excursion un peu spéciale. Cette sortie décoincera-t-elle Yatora qui redoute la discipline qu’il va devoir aborder dans trois jours ?

Quand je commence un tome de Blue Period, j’ai beau savoir que je vais l’aimer, je redoute toujours un peu : ça reste une lecture très dense que ce soit niveau technique, culturel ou social. Du coup, ça a beau être passionnant, ça ne se lit pas vite du tout.

La première épreuve pour entrer à l’université de Geidai est passée. Ceux qui ont participé doivent attendre trois jours pour avoir les résultats. Puis pour ceux qui ont réussi, cinq de plus pour tenter la seconde épreuve. En attendant, les élèves sont épuisés. Madame Ooba décide de leur changer les idées et les emmène pour une sortie inattendue : au muséum de l’os.

Ce cinquième tome est bien équilibré :
– pour le côté technique : Yatora dévoile davantage ses doutes et ses faiblesses quant à la peinture à l’huile, madame Ooba lui explique les couleurs et leur jeu.
– pour le côté culturel et social : on retrouve Ryûji et on découvre surtout sa vie avec sa famille. C’est un personnage que j’aimais déjà beaucoup à la base, je trouvais dommage de le voir de moins en moins. J’ai été ravie de le retrouver et cet épisode ne le rend que plus attachant.
En ce qui concerne madame Ooba, je l’apprécie de plus en plus au fil des tomes. Elle est vraiment chouette avec ses élèves : sa pédagogie est dans un premier temps fort étrange, mais elle fait mouche et permet aux élèves de sortir de leur zone de confort aussi bien que de s’améliorer.

Arrivée à la fin, je n’avais qu’une envie : entamer le prochain pour assister à la seconde épreuve.
C’est un coup de cœur pour ce cinquième tome et j’ai hâte de commencer le suivant.

Fukuneko : Les chats du bonheur, tome 4 – Mari Matsuzawa

Titre : Fukuneko : Les chats du bonheur, tome 4
Auteur : Mari Matsuzawa
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Même si elle a du mal à y croire, l’entourage d’Ako semble persuadé que ses parents vont revenir un jour. Et voilà maintenant qu’on lui annonce que ce jour est pour bientôt ! Entre espoir et doute, la jeune fille se demande bien comment réagir face à sa mère, dont l’absence lui a causé tellement de peine… Mais sans qu’elle le sache, un autre problème se profile : si ce qui manque à Ako réapparaît, Fuku pourra-t-elle rester son fukuneko ?
Un quatrième et ultime volume riche en émotions et révélations !

Jusqu’à il y a quelques jours, en cherchant la date de sortie du 5 (je pouvais toujours chercher -_- ), j’ai appris que ce quatrième tome est le dernier. Si j’avais su, je n’aurais pas autant attendu pour le lire.

On découvre l’histoire de Fukô, la mère de Ako, ses relations avec les chats du bonheur, et le lien qui l’unit avec le dieu Daifuku.
On apprend aussi la raison de la disparition des parents de notre héroïne.
Une bonne nouvelle arrive, mais une mauvaise vient tout gâcher.

Il s’est lu à une vitesse folle : il y a pas des masses de dialogues et c’est écrit assez gros.
L’histoire avance, il n’y a pas de temps morts : le passé de Fukô est intégré directement au récit, comme un flashback.

Les dessins sont super beaux, les fukuneko sont toujours aussi mignons. J’ai pris du temps et me suis attardée sur les illustrations, et surtout sur les expressions des personnages.
La relation entre Fuku et Ako est touchante, tout autant que dans les précédents, et m’a fait monter les larmes aux yeux.

J’ai adoré cette lecture. Je suis triste que ce soit fini, tout en étant soulagée parce que l’essentiel a été raconté et continuer n’aurait rien apporté à l’histoire. Et quatre tomes, c’était parfait : ni trop long, ni trop court.

The Quintessential Quintuplets, tome 01 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 01
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Fûtarô, un lycéen brillant mais fauché, décroche un petit boulot de rêve : professeur particulier pour une famille fortunée. Or, le garçon déchante lorsqu’il réalise que ce n’est pas un élève qu’il va devoir gérer, mais des quintuplées aussi belles que cancres à souhait… Entre Ichika la désordonnée, Nino la protectrice, Miku la réservée, Yotsuba la joviale et Itsuki la susceptible, Fûtarô va devoir prendre son courage à deux mains pour relever le défi que représentent les sœurs Nakano?!

Mon fils a entendu beaucoup de bien de cette saga, il s’est donc acheté les quatorze tomes. J’avais bien envie de tenter l’aventure.

Fūtarō est un excellent élève, mais il n’a pas d’ami. Son père a des dettes et pour les liquider, l’adolescent doit donner des cours de rattrapage à la fille d’un homme riche qui vient d’emménager dans le coin. Il n’a donc pas le choix.
Cependant il ignore deux choses :
– la première est qu’il a déjà rencontré la fille Nakano et que ça ne s’est pas très bien passé entre eux
– la seconde est que les cours ne sont pas à donné à elle seule, mais à ses quatre sœurs également, ce sont des quintuplées.
Elles sont toutes aussi mauvaises – je pense plutôt qu’elles sont chacune spécialisées dans un domaine précis et sont nulles sur les autres – et aucune ne veut apprendre. Elles mettent donc des bâtons dans les roues de Fūtarō qui devra les convaincre une à une… et c’est pas gagné.

Je vais faire un tour d’horizon des personnages :
– au début, je n’aimais pas trop Fūtarō. Il est désagréable et m’a semblé imbu de lui-même. Par la suite, il s’ouvre un peu aux autres et il m’a semblé plus amical.
Itsuko n’est pas plus sympathique dans un premier temps. Par contre, au fil des pages, c’est mieux passé. J’ai aimé sa réaction face à la petite sœur de Fūtarō et sa détermination d’améliorer ses résultats seule.
Miku est sûrement ma préférée pour le moment. Elle se montre réservée et je la trouve gentille, sans trop l’être.
Yotsuba est exubérante, mais joyeuse. Je crois que je l’aime bien, elle me met la pêche.
Ichika m’a laissée indifférente. Je verrai par la suite ce que ça donne.
– pour l’instant, je déteste Nino. O.K., elle veut protéger ses sœurs et fait tout pour faire fuir Fūtarō, mais je n’ai pas aimé ses manières de faire. Elle est antipathique, même avec ses frangines, et se comporte comme une peste, c’est une manipulatrice finie.

Les dessins sont beaux, les filles sont très mignonnes et prennent souvent des poses suggestives pour emballer l’imagination des jeunes adolescents qui lisent ce manga. C’était plaisant de s’attarder sur les illustrations.
L’histoire est sympathique, mais les astuces narratives sont typiques des mangas harem. Il faudra voir ce que donne la suite.
J’ai bien aimé ce premier tome, je lirai assurément la suite pour voir ce que ça donne.

Automne douceur de vivre
Il n’y a jamais trop d’épices dans ma pumpkin pie ! (famille)

Komi cherche ses mots, tome 03 – Tomohito Oda

Titre : Komi cherche ses mots, tome 03
Auteur : Tomohito Oda
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Persuadés qu’elle les prend de haut, les camarades de la très jolie Komi n’arrivent pas à l’approcher. Seulement, ce qu’ils prennent pour du dédain est en réalité une terrible phobie sociale contre laquelle la jeune fille lutte au jour le jour. Sa rencontre avec Tadano, fin observateur, va changer son quotidien angoissant en une succession de jours amusants. Pour l’heure, les vacances d’été approchent ! Au programme : piscine avec ses nouveaux amis, un voyage chez sa grand-mère et un festival passé sans pouvoir échanger le moindre mot…

J’avoue que je n’étais pas super motivée à lire ce troisième tome. O.K., j’avais bien aimé les deux premiers, mais sans plus et puis, j’ai trop en tête la série animée qui m’a saoulée. Je l’ai surtout acheté pour ma fille et l’ai lu dans la foulée pour pouvoir le lui filer rapidement.
J’avoue que j’ai été agréablement surprise par ce tome. Pour le moment, c’est mon préféré.

Komi continue à ne pas parler, malgré tous ses efforts, mais sa timidité maladive est trop forte. On suit principalement Komi et les autres interviennent occasionnellement.
C’est les vacances d’été, notre héroïne se sent seule et n’ose pas déranger ses nouveaux amis, mais Najimi n’a pas tant de scrupules (heureusement) et il l’invite à venir à la piscine avec la bande.
On la découvre également dans sa famille, entre celles qui sont extraverties et les introvertis qui ne pipent pas un mot.
Et on termine avec un festival d’été où Komi est de toute beauté dans son kimono.

L’auteur réussit avec brio à faire passer les sentiments de Komi au lecteur : je me suis sentie dépitée pour elle quand elle était seule et s’ennuyait ; mais lorsqu’elle était avec ses amis, elle était tellement bien et épanouie (à sa façon) que ça m’a apaisée.
En fait, je pense que ce qui m’a surtout plu, c’est le fait que ses copains complètement dingues sont peu présents, donc il ne prennent pas toute la place, ils n’envahissent pas l’espace de Komi, ils n’étaient pas étouffants comme dans les autres.

J’ai adoré ce troisième tome et je ne m’y attendais pas du tout.

Solo Leveling, tome 7 – Chu-Gong

Titre : Solo Leveling, tome 7
Auteur : Chu-Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (KBOOKS)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

À peine ce septième tome est-il sorti que je l’ai acheté. J’avais hâte de voir comment les choses allaient tourner pour Jinwoo et si Cha Hae-In avait une petite place dans cette histoire. Autant mettre les choses au clair quant à ce dernier point : le chasseuse de rang S est complètement absente.

Après l’exploit de Jinwoo (vaincre seul un boss de rang A), il est catalogué comme chasseur super puissant et est testé par Go Gunhee, celui qui dirige le centre d’évaluation des chasseurs. D’ailleurs le retraité et ceux de rang élevé qui ont fait la connaissance de notre héros en viennent à la conclusion qu’il continue de gagner en puissance ce qui leur semble aberrant.
Par la suite, Jinwoo retourne dans le portail de rang S, la forteresse démoniaque afin de compléter les missions données par La Voix dans sa tête. Il affronte des chevaliers démoniaques ainsi que leur maître qui n’est autre qu’une jeune démone nommée Esil. Son clan possède le laisser-passer pour monter à l’étage supérieur. Il est temps de faire une alliance.
En parallèle une fourmi volante qui s’était enfuie de l’île de Jeju a atterri sur une île japonaise, semant chaos et destruction. Une situation qui permettra de faire progresser le récit dans les prochains.

On n’a pas beaucoup de révélations dans ce septième tome si ce n’est que les démons se préparent pour une guerre.
On rencontre un chasseur de rang nation, donc d’un niveau bien supérieur au rang S. Je ne me souviens plus si on nous en avait parlé dans les tomes précédents. Je connaissais leur existence parce que mon fils m’en avait parlé assez tôt, genre à la fin du second tome.

Je crois que j’aime bien le personnage d’Esil. Malheureusement, elle joue un peu le rôle de potiche : elle aide Jinwoo à trouver les autres laissez-passer, sauf qu’on a une ellipse sur toute cette partie, du coup on a l’impression qu’elle ne sert à rien. Il faudra voir si elle joue un rôle plus important par la suite.
J’ai bien aimé cette lecture et j’attends la suite avec une certaine impatience.