Tales of Berseria, tome 1 – Nobu Aonagi & Bandai Namco Games

Titre : Tales of Berseria, tome 1
Scénario : Bandai Namco Games
Illustrations : Nobu Aonagi
Éditeur : Mana books
Nombre de pages : 212
Quatrième de couverture : Dans un monde gangréné par les démons, Velvet Crowe est une grande sœur aimante, dévouée à son frère malade Laphicet. Mais tout change pour elle un soir de lune rouge, quand un sacrifice pour empêcher la destruction de son village transforme la jeune femme en monstre. Emprisonnée loin de toute civilisation, Velvet à perdu toute humanité et n’est plus motivée que par un seul objectif : se venger de celui qui a détruit sa vie. Et lorsqu’une alliée inattendue l’aide à s’évader, son plan désespéré va enfin pouvoir se mettre en branle. Aux côtés de parias et autres marginaux hauts en couleur, elle s’embarque alors dans une odyssée meurtrière au cœur d’un monde où elle n’a plus sa place…

Je n’étais pas très motivée par cette lecture, le fait que le scénario soit écrit par Bandai Namco et pas par un auteur me refroidissait. Et c’est ridicule parce que c’est assez bien ficelé.

Velvet s’entraîne avec l’exorciste Arthur et vit avec lui et son frère, le jeune Laciphet qui est malade. Une épidémie sévit et les habitants se transforment en démons. Pour sauver tout le monde, Arthur commet l’irréparable ce qui fait péter sa pile à Velvet. Malheureusement, elle n’a pas la puissance nécessaire pour le battre et est emprisonnée. Trois années plus tard, elle s’évade avec une seule idée en tête : se venger.

Le scénario ne casse pas 3 pattes à un canard, mais y a quand même quelques détails qui rendent l’histoire intéressante voire originale : la transformation de Velvet, le background des compagnons qui l’accompagnent.
À la base, Tales of Berseria est un jeu vidéo et ça se ressent vachement au niveau du scénario… ce qui n’est pas un mal puisque ça file tout seul. Je ne me suis pas ennuyée un instant, à part peut-être lors du chapitre un.

J’apprécie les personnages. Ils sont relativement stéréotypés, mais ils ont un petit quelque chose qui me plaît. J’espère qu’ils seront davantage développés dans les deux prochains tomes.
Pour les illustrations, rien à redire pour les planches où les personnages sont figés. Elles sont très belles, l’esthétisme est travaillé, mais pendant les combats, c’est une catastrophe. Ce n’est pas que c’est mal dessiné, c’est brouillon, c’est teinte foncée sur foncé donc on ne distingue pas grand-chose, c’est un peu dommage.

En conclusion, j’ai beaucoup aimé cette lecture. J’ai passé un bon moment. Par contre, je n’ai pas la suite, ce qui me saoule !

Lonely World, tome 5 – Iwatobineko

Titre : Lonely World, tome 5
Auteur : Iwatobineko
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 203
Quatrième de couverture : Une fillette et son protecteur golem sur les traces de l’humanité disparue…
Après avoir découvert qu’elle est en réalité le corps de rechange de feu la princesse de Genesis, Shii apprend que le souhait de cette dernière était d’abolir la monarchie pour mieux protéger les habitants du royaume, avec l’aide des golems, mais pas seulement…
Soudain, le système de défense national s’enclenche, laissant craindre la possibilité d’une guerre avec d’autres pays ! Big Basirta souffle alors une idée à la petite fille : si elle monte sur le trône, elle pourra exaucer les vœux de Shiiras et ainsi redonner vie à Genesis… Arrivera-t-elle à convaincre l’actuel souverain de lui céder sa place??
Dans un ultime volume riche en rebondissements, découvrez la conclusion émouvante du voyage de Shii et de Bulb pour retrouver les traces de l’humanité longtemps disparue.

C’est le cinquième et dernier tome de cette saga. Ça me rend triste parce que j’aime beaucoup les personnages et leur relation, mais c’est pas plus mal parce qu’on a finalement fait le tour de l’histoire… ou presque.

Pour le bien-être de tous, et surtout des golems, Shii est prête à monter sur le trône. Malheureusement, la place est déjà occupée… par le gamin psychopathe dingo du tome précédent. De plus, une guerre se prépare contre les autres nations… ah, je vous entends d’ici : comment ça d’autres nations ? Oui, c’est une des révélations de ce cinquième volume.
Pour que Shii puisse accéder à la royauté, elle n’a pas trente-six solutions. Elle finit par faire face au roi.

On fait de nombreuses découvertes :
– les projets de Big sont dévoilés ;
– le rôle du maître de Bulb dans la création du nuage est expliqué ;
– la folie dévastatrice du roi cache autre chose ;
– le plan de Moody est en marche.
Ça fait pas mal d’informations à digérer.
J’ai trouvé que tout va trop vite. Certains desseins sont esquissés depuis plusieurs chapitres, d’autres viennent comme un cheveux sur la soupe.

J’ai bien aimé ce dernier tome, mais j’ai un bémol : la relation entre Shi et Bulb m’a semblé superficiel contrairement aux précédents, peut-être parce que ça va très vite et qu’on est dans de l’action pure, du coup, ça passe au énième plan alors que c’est ce que j’aime le plus dans cette saga.

Oneira, tome 1 – CAB & Federica Di Meo

Titre : Oneira, tome 1
Scénario : CAB
Illustrations : Federica Di Meo
Éditeur : EDITEUR
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Sortis des tréfonds de nos esprits, les cauchemars ont pris vie. Animés par leur seul désir d’éliminer leurs hôtes, ces monstres, aux multiples formes, sont devenus un fléau à éradiquer. Devant cette menace grandissante, la caste des Epeires s’est vue ériger en bras armé de l’église afin de se dresser contre les créatures des songes. Arane Heos, la tristement célèbre « Croque-Mitaine » , est l’une de ces Epeires.
Tout en affrontant les cauchemars, elle devra faire face au tumulte grandissant au sein de l’église et de sa caste, menaçant désormais le secret entourant son enfant.

Il y a deux choses qui m’ont attiré dans ce premier tome : la couverture me plaisait énormément et le résumé était sympathique.

Le pitch de base est intéressant : Arane Heis est Épeire et en tant que telle, elle chasse les cauchemars. En gros, ce sont des monstres qui agissent la nuit et leur cible rêve d’eux et font appel aux Épeires pour s’en débarrasser et se sauver. Elle est assistée par son page, Bastione.

Le début a été difficile à lire. Les personnages discutent à demi-mots entre eux et j’ai eu beau relire certains passages, ça restait toujours aussi brouillon. Sans compter qu’il y a des termes techniques non expliqués… enfin si, ils le sont à la fin, mais aucune note le précisant. Donc ça rend la lecture laborieuse.
Par contre, au fil des pages, avec les flash-back, beaucoup de choses s’éclaircissent et le récit gagne en intérêt.

En ce qui concerne les illustrations, je suis mitigée : les décors sont détaillés et je les ai trouvés superbes. Pour les personnages, je suis moins enthousiasme ; il y a pas mal de soucis de proportion avec les corps, par contre pas pendant les combats et les monstres sont bien réalisés.
Ça reste un tome introductif : on fait le point sur le contexte, sur les personnages principaux. Je crois que j’apprécie Bastione, les autres m’ont laissée indifférente.

En conclusion, malgré un début compliqué, j’ai bien aimé ce premier tome. À voir ce que donnera les prochains.

Blue Exorcist, tome 01 – Kazue Kato

Titre : Blue Exorcist, tome 01
Auteur : Kazue Kato
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Adopté dès son plus jeune âge par un exorciste de renom, Rin apprend un jour qu’il est le fils du mal incarné, quand son véritable père, Satan lui-même, apparaît pour l’emmener dans son monde. Mais impossible pour le jeune homme d’oublier tout ce qui lui a été enseigné jusqu’ici… Confronté à un adversaire invincible qui a consumé le seul homme à l’avoir jamais aimé, Rin fait alors le choix de combattre aux côtés des exorcistes, quitte à libérer, en dégainant l’épée de son père, la puissance démoniaque qui sommeille en lui !

Je me suis pris ce premier tome parce que c’était une offre découverte avec les deux premiers volumes et j’avais entendu parlé de l’animé en bien. D’ailleurs, je pense que j’ai dû voir au moins le premier épisode parce que le second chapitre de ce manga me disait quelque chose, comme une impression de déjà-vu.

Rin a été élevé par le père Fujimoto. Lorsque les démons apprennent que le jeune homme est le fils de Satan  (il le découvre en même temps), le prêtre tente de l’éloigner, mais l’homme de foi meurt avant d’en avoir le temps. Peu importe, le plan est déjà en marche : Méphisto Phélès, directeur de l’académie de la Croix-Vraie, récupère Rin qui intègre l’école afin de devenir exorciste.

Ce premier tome introductif met en place l’histoire, le contexte et les personnages. Les deux premiers tiers m’ont ennuyée, j’ai mieux aimé le dernier chapitre.
Rin m’a laissée indifférente. Il a un caractère de délinquant et n’en fait qu’à sa tête.
Son frangin, Yukio, paraissait insipide d’un premier abord, finalement, il cache bien son jeu… et je ne suis pas sûre de l’apprécier.
Celle qui me botte bien, c’est Shiemi. Je redoutais qu’elle ne soit que de passage, il semblerait que ce n’est pas le cas. Et j’ai hâte de voir la manière dont va évoluer la relation de ce trio.

Quant aux dessins, rien à dire, c’est joli, mais assez typique des shōnen donc rien d’original.
Ce premier tome s’est laissé lire, sans plus. Le début m’a paru long, la fin est beaucoup mieux.

XXX Holic, tome 02 – CLAMP

Titre : XXX Holic, tome 02
Auteur : CLAMP
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Lycéen, Kimihiro Watanuki est poussé malgré lui par une force étrange qui le fait entrer dans la maison d’une médium, Yûko Ichihara, qui attendait cette visite inéluctable. Face à ses déclarations, Kimihiro reste perplexe, et afin de parer à son scepticisme, la médium lui révèle des détails concernant son passé, notamment un lourd secret lié aux forces occultes. Pour se débarrasser des visions qui l’assaillent, Kimihiro accepte un petit boulot d’homme de ménage chez cette médium plutôt difficile à vivre…

J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire. Pourtant, j’attendais avec impatience de découvrir ce qui allait arriver à Sakura et Shaolin, mais c’est résolu si vite et les explications sont si vagues que c’en est décevant.

Heureusement, la suite est bien mieux. Rei emmène Watanuki chez une voyante, un passage que j’ai adoré. Les dialogues sont intéressants… ça m’a foutu une aussi grosse claque que Matrix.

Et ce qui m’a le plus botté, c’est le hyaku monogatari. Mon enthousiasme a une véritable raison d’être : il y a quelques années, lorsque j’ai fait des recherches pour écrire ma nouvelle Dernière Partie dans l’anthologie Démons japonais aux éditions Luciférines, j’ai découvert qu’on parlait de ce rituel dans cette saga donc je suis contente de l’avoir lu. C’est beaucoup plus light que cette tradition japonaise, mais ça replace les protagonistes dans leurs rôles respectifs.

Comme pour le premier tome, j’ai pris plaisir à détailler les illustrations, à m’attarder sur le character design.
Allez, c’est l’heure de manger, je ne vais pas m’attarder plus longtemps. En conclusion, j’ai bien aimé ce second tome.