A Fantasy lazy life, tome 02 – Tsunehiko Watanabe

Titre : A Fantasy lazy life, tome 02
Auteur : Tsunehiko Watanabe
Éditeur : Delcourt-Tonkam (Seinen)
Nombre de pages : 182
Quatrième de couverture : Après avoir démissionné d’une entreprise infernale pour devenir l’époux d’une reine dans un autre monde, le premier « travail » de Zenshirô est de « prouver qu’il existe » lors d’une fête organisée par le palais royal. Octavia, sa jeune et jolie prof particulière, lui ayant appris à se comporter en prince consort, Zenshirô se dirige vers son nouveau champ de bataille…
Euh, hein ? Elle est où, la vie de rêve passée à rien faire qu’on m’avait promis avec la reine ?!

J’ai lu le premier il y a peu, je n’avais donc pas trop hâte de lire la suite, mais l’avantage est que je me rappelle de chaque détail.

Zenshirô rencontre Octavia, la femme du comte Marquez. Elle est chargée de lui donner des cours qui lui permettrait de s’en sortir dans ce monde.
On découvre donc comment fonctionne la magie dans ce monde. Cela nécessite trois choses : la bonne prononciation du sort, la perception claire de ce que l’on souhaite, la quantité exacte de mana. C’était intéressant, à voir ce que donnera la pratique.

Zenshirô fait son entrée dans le grand monde lors du bal nocturne organisé par le palais royal. C’est l’occasion de découvrir si les leçons données par Octavia ont servi.
Notre héros se trouve confronté au général Puyol qui tente de le piéger à deux reprises, mais le prince consort se débrouille super bien : il respecte les règles et est assez malin pour les détourner.

Enfin, le dernier détail important : Zenshirô tombe malade et coïncidence, la princesse des royaumes jumeaux susceptible de soigner les malades traverse le pays qu’Aura gouverne. Zenshirô fait une bourde qui, j’en suis certaine, aura des conséquences dans le prochain tome.

J’ai bien aimé cette lecture. C’était plaisant, j’ai passé un bon moment.

L’enfer des Backrooms
(Dimension parallèle / Cryptique / Labyrinthe / Internet / Légende urbaine / Mystère)

Lonely World, tome 2 – Iwatobineko

Titre : Lonely World, tome 2
Auteur : Iwatobineko
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : La petite Shii continue l’exploration de la cité abandonnée aux côtés de Bulb, devenu son garde du corps… En chemin, ils rencontrent Teefer, un golem spécialisé dans la communication. Alors que le trio est à la bibliothèque royale, il est attaqué par des cônes !
Afin de sauver sa maîtresse, Bulb n’hésite pas à se sacrifier, tandis que Teefer en profite pour emmener Shii avec lui et la mettre en sécurité. Seulement, les intentions du nouveau venu ne sont pas aussi innocentes qu’il y paraît…

C’est une lecture que j’attendais avec beaucoup d’impatience, elle est tout aussi bien que le premier, mais je n’ai pas eu de temps à consacrer à ce manga donc il m’a fallu trois jours pour le lire et c’est super frustrant.

À la fin du tome précédent, Bulb a affronté les cônes pour protéger Shi, Miu-Miu s’est même sacrifié pour aider son binôme golem. Et Teefer est parti avec Shi pour la préserver, qu’elle n’assiste pas à la fin de ses amis et surtout pour la remettre à ceux qui la cherche.
On sait qu’il est affilié aux gardes du Grand-Palais, mais on apprend que sa trahison n’est pas volontaire, c’est son programme qui est fait ainsi : il subit la situation et son libre-arbitre est plus que limité, ce qui le rend quand même bien plus sympathique.

On découvre de nouveaux lieux. La ville est séparée en trois zones, trois étages : la ville haute, les faubourgs et les bas-quartiers et c’est à ce dernier endroit que Shi se rend.
Là-bas, les golems sont bien différents : ils ont été modifiés et le sont encore grâce à Moody, un golem créé par le maître de Bulb et Miu-Miu (à se demander qui était réellement leur maître).
Donc vous l’aurez compris, c’est un nouveau personnage qui fait peur à Shi. Je me suis demandé pourquoi et je pense que c’est son exubérance qui l’effraie. Les golems qu’elle a rencontrés jusqu’à présent étaient calmes, bienveillants envers elle, et là, il doit davantage lui rappeler les cônes dans son comportement (un mélange entre intrusif et déterminé)… et puis, les paroles de Moody sont parfois énigmatiques… personnellement, j’ai apprécié sa présence et sa différence, ça ajoutait un peu de fraîcheur dans ce récit un peu sombre.

C’est un coup de cœur pour ce second tome et comme j’ai les deux prochains dans ma pile à lire, je pourrais les sortir les prochains mois.

XXX Holic, tome 01 – CLAMP

Titre : XXX Holic, tome 01
Auteur : CLAMP
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Lycéen, Kimihiro Watanuki est poussé malgré lui par une force étrange qui le fait entrer dans la maison d’une médium, Yûko Ichihara, qui attendait cette visite inéluctable. Face à ses déclarations, Kimihiro reste perplexe, et afin de parer à son scepticisme, la médium lui révèle des détails concernant son passé, notamment un lourd secret lié aux forces occultes. Pour se débarrasser des visions qui l’assaillent, Kimihiro accepte un petit boulot d’homme de ménage chez cette médium plutôt difficile à vivre…

Parmi les mangas qui de trouvent dans ma Pile À Lire, celui-ci est probablement le plus ancien. J’ai connu la grosse période d’engouement pour Clamp et leurs séries et je n’y ai pas échappé. Fan de la première heure de RG Veda, Clover, Magic Knight Rayearth, Card Captor Sakura, Tokyo Babylon, Chobit et X, toutes les conditions étaient réunies pour continuer dans la lancée… sauf qu’après la débâcle de la série X où à l’époque, suite à des problèmes avec l’éditeur, il n’y avait pas eu de fin, ma déception était telle que j’ai mis cette saga dans un coin pour ne la sortir que 20 ans plus tard.

Dans les premières pages, la sauce n’a pas prise. Ça m’a semblé fade et inintéressant parce qu’on est propulsé dans ce monde sans avoir le temps de connaitre les personnages.
Watanuki voit et est poursuivi par des fantômes, un lourd pouvoir. Il est poussé à entrer dans une boutique un peu spéciale : celle de Yûko qui exauce les vœux de ses clients. Bien entendu, le prix à payer est souvent élevé. Elle propose à Watanuki de le débarrasser de son don. En échange, il est forcé de travailler pour elle.

J’ai trouvé que dès le début, elle lui en dit trop sur son passé et que ça perdait de son intérêt… sauf que c’est du Clamp et si c’est comme dans les autres séries, elle ne lui a révélé que la face visible de l’iceberg. J’ai donc poursuivi ma lecture et j’ai retrouvé tout ce qui me plaisait chez ce groupe de mangaka :
– des références à leurs autres sagas
– des dessins superbes, un esthétisme de qualité
– un univers prolifique, sombre et tourné vers le monde des esprits
des personnages mystérieux et attachants. Pour le moment, ce n’est pas le cas de Yûko. Pour Watanuki, il passe bien même s’il est peu trop gentil et niais à mon goût. Moro et Maru me plaisent bien, j’apprécie leur duo et la relation qu’ils développent avec le héros.

Malgré un début un peu longuet – faut bien mettre en place le récit, hein !), j’ai adoré cette lecture et cette fin ! Grrrrr !

Tsugumi project, tome 1 – Ippatu

Titre : Tsugumi project, tome 1
Auteur : Ippatu
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Léon, soldat d’élite d’une Europe militariste, est embarqué de force dans une expédition secrète. Dans un Japon en ruine, abandonné depuis plus de 200 ans, lui et ses compagnons d’infortune doivent récupérer une arme terrifiante. Son nom de code : Tsugumi. Tout ce qu’on sait d’elle, c’est que son potentiel de destruction est tel que le monde a préféré écraser l’archipel sous une pluie de bombes atomiques plutôt que de voir son développement mené à terme… Mais l’opération tourne court : l’avion s’écrase, et Léon se retrouve seul dans la baie de Tokyo. Affamé, à bout de forces, avec pour unique protection une combinaison antiradiations, il découvre vite que la métropole n’est pas aussi déserte que prévu… Sa course pour la survie commence !

J’ai pris ce manga pour deux raisons :
– il faisait partie d’un pack découverte
– le thème post-apocalyptique que mon fils et moi affectionnons particulièrement.
La couverture ne me bottait pas, la tête du héros ne me revenait pas… et je ne comprends pas ce choix pour illustrer ce manga : la couverture ne rend pas honneur aux illustrations que j’ai trouvées splendides. Celles colorées du début m’ont fascinée : le style, la couleur… il faudrait que je regarde si un artbook existe.
Le character design de Léon n’est pas aussi sombre, les « monstres » sont dérangeants à souhait. Quant aux décors, ils m’ont scotchée tant ils sont impressionnants.

L’histoire n’est pas très originale :
Léon fait partie d’un contingent de prisonniers. Afin d’annuler les charges contre lui et regagner sa liberté, il est envoyé avec d’autres condamnés à mort au Japon, un pays détruit par une guerre nucléaire et abandonné à la radioactivité. Ils doivent trouver des informations sur le projet Toratsugumi qui a priori est une arme.
Mais rien ne se passe comme prévu, l’avion se crash et Léon semble être le seul survivant.
Il va essayer de traverser Tokyo pour rejoindre Shinjuku, mais les créatures qui peuplent la ville ne sont pas décidées à lui simplifier la tâche.
Le gros point fort de ce manga est cet univers post-apocalyptique qui m’a tant attirée. Qui sont ces monstres ? Des singes, des hommes mutés ? En 260 ans (époque où a eu lieu la guerre nucléaire au Japon), il a pu s’en passer des choses.

J’ai bien aimé Léon. Je déplore de ne pas en savoir davantage sur lui : à part l’existence de sa femme enceinte, on ignore tout. Il est réfléchi et se montre stratégique. Et il a l’air de savoir se battre dans une certaine mesure.
Par contre, je l’ai trouvé lent d’esprit sur une chose : une révélation qui nous est faite en deux temps… et il ne tilte pas.
En ce qui concerne le tigre et la fillette à pattes de poulet qu’on voit sur la couverture, je ne sais pas trop quoi penser d’eux. J’apprécie leur duo, mais je réserve mon avis. Lui est un fauve et se comporte comme tel ; quant à elle, elle a un côté inhumain, des réactions qui m’ont fait froid dans le dos.

J’ai adoré cette lecture et je suis ravie d’avoir le second dans ma pile à lire.

L’attaque des Titans, tome 01 – Hajime Isayama

Titre : L’attaque des Titans, tome 01
Auteur : Hajime Isayama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Le monde appartient désormais aux Titans, des êtres gigantesques qui ont presque décimé l’Humanité. Voilà une centaine d’années, les derniers rescapés ont bâti une place forte, une cité cernée d’une haute muraille au sein de laquelle vivent aujourd’hui leurs descendants. Parqués, ignorants tout du monde extérieur, ils s’estiment au moins à l’abri de ces effroyables êtres qui ne feraient d’eux qu’une bouchée. Hélas, cette illusion de sécurité vole en éclats le jour où surgit un Titan démesuré, encore bien plus colossal que tous les autres. S’engage alors un combat désespéré pour la survie du genre humain..

Mon fils adore l’animé de l’Attaque des Titans, j’ai vu quelques épisodes avec lui, mais pas tous et surtout pas dans l’ordre, donc je me suis dit que le manga serait l’occasion de découvrir correctement cette saga.

Eren, Misaka et Armin vivent dans une ville fortifiée dont le mur s’élève à 50m et protège ainsi les humains des Titans bouffeurs d’homme. Cela fait 100 ans que ça dure, seul l’escadron des explorateurs sort de la cité et organise des raids afin de tuer quelques géants… et c’est plus souvent un jeu de massacre qu’autre chose.
Malheureusement, la tranquillité ne dure pas : un immense Titan, aussi grand que les murs de la ville, attaque et la première enceinte tombe. Une partie des habitants se retranche derrière la porte suivante.
Cinq années passent et nos trois héros ont terminé leur formation au sein de la garde. Il ne leur reste qu’à choisir leur affectation. En auront-ils le temps ?

L’histoire est ce qu’elle est. Je m’attendais à ça : aucune surprise ni bonne ni mauvaise (si ce n’est la fin qui m’a laissée sans voix), mais je ne suis pas dans le jugement, c’est un tome introductif, il faudra voir par la suite ce qui se rajoute et si l’intrigue prend de la profondeur.

Par contre, les dessins sont immondes ! Le character design est laid – pour les Titans, c’est normal et ça faite presque partie de leur charme, mais pour les humains…
Les illustrations sont brouillonnes
et on ne comprend pas toujours les actions effectuées par les personnages. Je pensais que le style de l’auteur se rapprocherait de celui de l’animé… pas du tout, dommage. Alors d’accord, ce premier tome a 13 ans dans les dents, mais quand même. Ça m’a choquée. J’espère qu’il y aura une amélioration dans les suivants.

Je ne vais pas m’étendre d’avant sur le sujet. C’était une bonne lecture, sans plus. Je verrai ce que me réserve le prochain tome.