Blue period, tome 08 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue period, tome 08
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : À peine entré à Geidai, Yatora déchante. Non seulement il se sent incompétent comparé aux autres étudiants, mais les professeurs lui font également comprendre qu’il doit commencer par oublier tout ce qu’il a appris jusqu’ici pour trouver sa propre identité artistique. Rien ne semble gagné pour Yatora, qui est aussi dépité qu’exaspéré… mais ouvert à la découverte d’autres centres d’intérêt !

Je redoutais cette lecture et je n’étais pas très motivée parce que le précédent m’avait bien refroidie : les nouveaux personnages sont un peu spéciaux et je n’étais pas certaine d’accrocher, mais ce qui me dérange le plus est la démotivation de Yaguchi. D’habitude, il se bat et cherche des solutions… mais là il semblait avoir lâcher l’affaire.
Ce qui n’est absolument pas le cas au début de ce huitième tome, du coup j’ai eu la sensation qu’il manquait quelque chose et j’ai eu un doute : est-ce que j’ai bien lu le 7 ? Ben oui…

Donc Yaguchi continue à suivre les cours. Une sortie est organisée au musée d’Edo-Tokyo, j’ai trouvé ça super intéressant et je ne suis pas la seule, notre héros également au point que, lorsqu’il doit faire un projet pour son évaluation de mi-parcours, il se lance dans l’histoire de Shibuya et n’avance pas dans son travail.
J’ai bien aimé la personne qui doit les évaluer. Les exercices qu’elle leur impose sont difficiles pour des premières années, mais elle a pour but de les faire progresser : elle oriente Yaguchi qui semble perdu et cela lui permet de se remettre en question et d’avancer.
Ce n’est pas cet événement qui prend le plus de place, pourtant il est essentiel : pas seulement en raison des progrès des uns et des autres, mais parce qu’il pose aussi les bases des relations entre certains personnages. On découvre Yakumo Murai et Kenji Hachiro, ils vont se lier d’amitié avec Yaguchi… enfin lui n’est pas plus enthousiaste que ça, mais ils lui apportent beaucoup. Je crois que j’aime bien Yakumo, il est loin de l’image qu’il montre à tous : il a de la profondeur.

Le projet qui prend un peu plus de la moitié du récit, c’est la préparation du festival culturel de l’université des arts de Tokyo. Les premières années doivent participer. Ils doivent faire trois groupes : un pour les stands, un pour la confection des happi (des espèces de vestes à manches droite – cf l’image ci-contre : le happi porté par Murai), et le dernier pour Mikoshi (un autel portatif sur un thème).
La difficulté est de travailler en équipe : solidarité et bienveillance… mais c’est loin d’être gagné : ça se passe pendant les vacances d’été, moment où tous ne sont pas forcément disponibles.

J’ai adoré cette lecture et j’ai hâte de lire le prochain puisque nous n’avons pas la conclusion de ce projet collaboratif.

BirdCage Castle, tome 2 – Toutarou Minami


Titre : BirdCage Castle, tome 2
Auteur : Toutarou Minami
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 228
Quatrième de couverture : Quand un parc d’attraction désaffecté abrite le plus cruel des jeux de survie..;
Toujours prisonniers du « Château de la cage aux oiseaux », six lycéens sont désormais divisés en deux groupes : tandis qu’un couple se retrouve au sommet de l’édifice, les deux autres explorent ses fondations et se retrouvent nez à nez avec un binôme sorti de nulle part.
Sauront-ils unir leurs forces pour trouver le chemin de la sortie ? Ou l’apparition de ces nouveaux venus sèmera-t-elle la confusion au sein du groupe ?

Je n’avais pas hâte de commencer cette lecture. J’avais certes aimé le premier, mais ce n’était pas non plus transcendant. Par contre, le second est beaucoup mieux, ce qui est étonnant parce que Gin est très peu présent, seulement sur la fin, alors que c’était mon personnage préféré.

On suit donc les deux duos qui sont descendus dans la cage. Ils parviennent dans une vaste bibliothèque et découvre qu’ils ne sont pas les seuls. On fait donc connaissance avec deux nouveaux personnages : Aki et son petit ami Kimiharu.
La nouvelle venue est toute mimi et plutôt sympathique. Personnellement, elle m’exaspère un peu à minauder devant son amoureux.
Quant à Kimiharu, il est détestable. Il est super intelligent et pourrait être un atout pour le groupe, mais son refus de prendre des décisions ou de participer à la réflexion de résolution des énigmes, sous prétexte de ne pas vouloir endosser de responsabilités, le rend ignoble. L’histoire est plus intéressante de par sa présence, mais lui me déplaît fortement.

En tout cas, j’ai passé un excellent moment. Beaucoup de choses sont en place, des indices sont distillés au fil des pages ce qui relance l’intrigue. Bref, j’ai adoré ce second tome et j’ai hâte d’entamer le prochain.

Les Amants Sacrifiés, tome 1 – Masasumi Kakizaki

Titre : Les Amants Sacrifiés, tome 1
Auteur : Masasumi Kakizaki
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Trahir son pays ou protéger son mari ? Le destin d’une Japonaise hors norme prise dans les tumultes de la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 40, aux portes de la guerre, le Japon s’enfonce dans la dictature et ferme ses frontières. Dans ce contexte, l’entreprise de commerce international Fukuhara peine à maintenir son activité. Son président, le charismatique Yusaku, décide de chercher de nouveaux canaux d’approvisionnement en Mandchourie, province du nord de la Chine passée sous la coupe japonaise et présentée comme une terre d’abondance… Malgré l’inquiétude de sa femme, Satoko, il embarque dans un voyage de plusieurs mois avec son neveu Fumio. À leur retour, Satoko sent un changement… pire, l’odeur du secret. Fumio s’éloigne brusquement, et Yusaku annonce à son épouse qu’il compte arranger leur départ aux États-Unis, ennemi en puissance du Japon… Que leur est-il arrivé durant leur excursion en terrain conquis ?

Je me suis achetée ce manga parce que le contexte historique de cette histoire me plaisait bien : le Japon pendant la Seconde Guerre Mondiale. J’étais curieuse de découvrir la vision de l’auteur sur cette époque.

Le récit se déroule en 1940-41. Yusaku et Satoko sont mariés et s’aiment. Lui dirige une entreprise commerciale et travaille avec des étrangers, ce qui ne plaît pas dans cette époque troublée. Pour ses affaires, il voyage, laissant la pauvre Satoko toute seule. Au fil des pages, elle se rend compte que son époux lui cache bien des choses. Et ce qu’elle va découvrir va la plonger dans des affres insoutenables.

Dès le début, j’ai bien aimé Satoko que j’ai trouvée aussi sympathique qu’attachante, alors que son mari me laissait froide, mais plus on avance dans le récit et plus la tendance s’inverse : j’apprécie mieux Yusaku pour ses choix qui sont courageux, et moins sa femme en raison de sa position et sa décision.
Dans ce premier tome, il y a deux gros points forts :
– des événements historiques mondiaux sont contés en parallèle de l’histoire.
la vie au Japon, les règles et contraintes que la population subit.

Les dessins sont très chouettes, un peu étrange par moment, mais ils m’ont bien plu. Les décors sont superbes. Certaines illustrations réalistes sont particulièrement réussies et m’ont étonnée. Ça contrastait avec le style de l’auteur, mais ce n’était pas pour autant dérangeant.
J’ai bien aimé cette lecture et je suis bien contente d’avoir la seconde partie de ce manga dans la Pile à Lire.

Creepy Cat, tome 3 – Cotton Valent

Titre : Creepy Cat, tome 3
Auteur : Cotton Valent
Éditeur : Vega / Dupuis
Nombre de pages : 125
Quatrième de couverture : Durant une exposition, une mystérieuse jeune femme s’intéresse aux tableaux de Flora, et lui dresse une liste de commandes de peintures avec des thèmes bien précis. Flora se lance alors dans un travail acharné, et sa santé se dégrade. De son côté, Oscar est préoccupé et rongé par la culpabilité des souvenirs de son passé commun avec Flora… En tentant d’aider notre héroïne, nos protagonistes vont découvrir les réelles intentions de la mystérieuse jeune femme de l’exposition, et un nouveau chat assez particulier va faire son apparition…

J’étais bien contente de retrouver Flora, Creepy et leur univers un peu étrange et qui prend de plus en plus de place.
Flora continue de dessiner. Son travail est remarqué et une femme lui achète son tableau Lion, tableau qui prend vie au passage. Cette même dame lui commande une série de peinture, ce qui épuise notre héroïne.

Au début, ça tourne un peu en rond. On retrouve un peu les mêmes astuces : les facéties de Creepy et de Hime, la passion de Flora pour le dessin ainsi que sa professionnalisation.
Et puis, y a un moment où ça se décante et l’intrigue avance au point de nous donner des éléments de réponses au sujet d’indices disséminés dans les tomes précédents : les origines de notre héroïne (un point de détail sur l’une de ses ancêtres) et les pouvoirs qu’elle semble posséder sans s’en rendre compte.
On a également un bout du passé de Flora et Oscar, quand ils étaient en cours ensemble. On découvre notamment comment il a perdu ses cheveux, ça fait ça en moins à penser.

Il y a un nouveau chat qui fait son apparition : le chat scolopendre qui s’appelle Coffee. À sa première apparition, ça m’a fait un choc, mais je m’y suis rapidement faite et maintenant, je le kiffe ! Il est trop beau, sûrement parce qu’il est tout noir et que j’adore les chats noirs. J’ai beaucoup aimé la relation qui se noue entre lui et Oscar. Tout est dans la tendresse et ça m’a touchée.

Bref, j’ai beaucoup aimé ce troisième tome et j’attends avec impatience de voir ce que la mangaka (pas sûre que ça ait ce nom en Thaïlande) nous réserve.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 05 – Hyuuga Natsu, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 05
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrations : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : Intrigues et poisons au coeur du palais impérial ! Après la dernière enquête de Mao Mao, le palais impérial s’apprête à connaître un grand changement : en effet, Aduo, la douce concubine, va être remplacée… mais ce n’est pas tout ! A la suite d’un quiproquo, l’apothicaire se voit contrainte de quitter la cour intérieure, pour le plus grand malheur de Jinshi.
Au désespoir, le fonctionnaire se rend au banquet d’un aristocrate fortuné pour espérer se changer les idées… et se retrouve face à une Mao Mao devenue courtisane ! C’est sans la moindre hésitation qu’il achète alors la jeune fille et la prend à son service…

Avec ce cinquième tome, on entame un nouveau cycle.
Dans le tome précédent, Mao avait été congédiée, mais cela n’a pas plu à Jishin qui a acheté la jeune femme à la vieille du quartier des plaisirs.
Mao pensait pouvoir retourner dans la cour intérieure, mais ce n’est pas le cas. Elle travaille dans la cour extérieure et découvre comment cela fonctionne de ce côté de l’enceinte où bossent de nombreux fonctionnaire.
Au niveau de l’intrigue, c’est un peu semblable aux premiers : Mao résout des énigmes à chaque nouveau chapitre, ce qui permet au lecteur de découvrir l’environnement et les règles qui régissent la cour extérieure.

En ce qui concerne les personnages, il y en a de nouveaux :
les jolies fonctionnaires qui jalousent la dernière venue et promettent de lui en faire baver. Elles ne sont pas très présentes et Mao s’en sort en rusant, sauf avec une qui n’est pas dupe.
– la vieille Suilen qui gère d’une main de fer la maisonnée de Jishin. Elle semble intraitable, je n’ai pas encore d’avis en ce qui la concerne.
Basen est soldat, il a des airs de Gaoshun. Il ne semble pas apprécier Mao, ça ne devrait pas durer… on verra ça sur le long terme.
Lacan, alors lui, je ne l’aime vraiment pas. Je le trouve calculateur… et je sens qu’il va poser problème par la suite.
Lolan, la nouvelle concubine dans la cour intérieure qui a pris la place d’Aduo. Elle n’est pas assez présente pour que je me fasse une idée sur ce personnage.

En ce qui concerne l’histoire, ça passe bien. Dans la façon dont c’est présenté, ça fait très « tome introductif ». J’ai pris plaisir à découvrir les énigmes que doit résoudre Mao, même si j’étais trop naze pour trouver les solutions avant elle.
J’ai passé un très bon moment. J’ai adoré ce cinquième tome.