Creepy Cat, tome 2 – Cotton Valent

Titre : Creepy Cat, tome 2
Auteur : Cotton Valent
Éditeur : Vega / Dupuis
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Des détectives viennent enquêter dans le manoir de Flora, après qu’on leur a signalé l’apparition d’une créature non identifiée. Aidés par Himé le chaton gris, ils essayent sans relâche de débusquer Creepy Cat. De son côté, le plus creepy des chats devient gigantesque, et Flora tente de lui rendre sa taille normale à l’aide d’un mystérieux grimoire magique appartenant au manoir…

J’ai été ravie de retrouver le second tome de Creepy Cat. Je l’attendais même avec impatience et je n’ai pas été déçue.
Le fil rouge est plus marqué que dans le premier.

La police enquête sur des faits paranormaux. Serait-il à la recherche de Creepy Cat ? Peu importe, le chat se cache. Un événement qui cause bien du souci à Flora parce que Creepy a tellement peur qu’il devient géant. Le seul point positif est qu’avec une telle taille, il ne se multiplie plus, mais il y a bien d’autres inconvénients.
Oscar est plus présent. Il est amoureux d’elle, c’est flagrant et elle ne voit rien. Par moment, c’est drôle, d’autres fois moins, c’est peut-être pour ça que l’autrice a fini par opter pour des scènes de jalousie venant de Creepy. Le pauvre Oscar prend cher, je n’ai pas pu m’empêcher de rire. Je verrai si ça continue et si c’est toujours aussi amusant.

J’aime toujours autant le personnage de Flora. Elle est attachante, j’apprécie sa relation avec son chat, ils sont touchants ensemble. Et puis, elle est tellement belle. Bon, maintenant que j’ai vu la série Mercredi, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle entre les deux, ce qui est dommage parce que la ressemblance n’existe que dans le design des personnages, absolument pas dans la trame de l’histoire.
Peu importe, ça ne change rien au fait que j’ai adoré ce second tome et j’attends le prochain avec impatience qui sort à la mi-mars.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 04 – Hyuuga Natsu, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 04
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrateur : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Alors que Mao Mao se rend dans le quartier des plaisirs pour profiter de quelques jours de repos bien mérités aux côtés de son père, la voilà de nouveau amenée à enquêter ! En effet, une courtisane et son client ont été retrouvés empoisonnés dans une des maisons closes environnantes… Une affaire que la petite apothicaire parvient à résoudre avec beaucoup de sang-froid.
Mais, de retour au pavillon de Jade, la jeune fille est mandatée par Jinshi pour éclaircir un tout autre mystère : le corps d’une servante de la cour intérieure vient d’être découvert dans les eaux glacées des douves…

Ce quatrième tome marque la fin du premier livre dont est inspiré ce manga. C’est un tournant dans l’histoire.

Une servante est retrouvée morte dans les douves. S’est-elle suicidée ou l’a-t-on aidé ?
Mao est chargée par Jinshi d’enquêter dans le palais de grenat, auprès de la concubine Aduo.
C’est l’occasion de découvrir les secrets de la sœur de lait de l’empereur.
Mao est décidément douée pour comprendre la nature humaine et interpréter ce qu’elle voit. Par contre, elle se perd… et on n’a pas vraiment de certitude quant à ce qui est arrivé à la servante.

J’ai beaucoup aimé Aduo : elle n’est pas celle qu’elle semble ou du moins ce que les rumeurs en disent. J’ai apprécié sa relation avec Lisha, c’était surprenant, mais pas tant que ça. Et puis, ce qu’on apprend sur elle m’a confortée dans ce que je pensais : elle a un lien avec Jinshi.
L’histoire, au-delà de l’enquête, est intéressante : on découvre une partie du passé du père de Mao, et ça m’a plu ; ça remet les personnages à leur place et selon leur rang dans la société. Je l’ai lu d’une traite tellement c’était passionnant.

Les dessins sont superbes… comme toujours en fait. J’ai pris un plaisir fou à m’attarder sur chaque planche, à détailler les vêtements, le mouvement dans les cheveux, etc. Les illustrations sont d’une égalité et d’une qualité incroyables.
C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome et j’ai hâte de découvrir si le nouveau statut de Mao modifie l’histoire, ses relations avec les autres personnages… ou pas.

Blue Period, tome 06 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue Period, tome 06
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Peindre pour exister:
Grâce à son autoportrait, Yatora est parvenu à passer la première épreuve de Geidai. Curieusement, il affronte la suite avec sérénité…
Mais le jour J, il est pris d’un mal de tête qui le terrasse, et son éruption cutanée s’intensifie. Incapable de se concentrer, il finit par s’endormir en pleine épreuve !
Réussira-t-il à terminer son œuvre à temps ? Et surtout, sera t il admis à la prestigieuse université des Arts de Tokyo ?!

Comment un manga où il se passe si peu de chose peut être aussi passionnant ? Ça me rend dingue !
Ce sixième tome développe la seconde épreuve pour l’entrée à Geidai.
Ça ne se passe pas bien pour Yatora ; le stress est tel qu’il subit des effets secondaires handicapants : sa peau le gratte davantage, ses yeux le brûlent et ses maux de tête l’empêchent de réfléchir. Son premier jour d’épreuves est donc compromis.
Heureusement, madame Ooba lui donne des conseils lors du debriefing. Et même s’il a perdu un jour, il lui en reste deux autres pour se rattraper.
Depuis le début, il joue de malchance, mais son travail et son talent compensent. Est-ce qu’il en sera de même pour cet examen ?
On a la réponse avant la fin. Je m’attendais à avoir les résultats dans le prochain tome, ça m’a donc agréablement surprise de les avoir si vite.

Yatora n’est pas le seul à passer les examens : il se retrouve dans la même salle que Yotasuke qui est toujours aussi doué. Kuwana et Hashida sont également présents, mais dans d’autres salles. Pour les résultats, on sait ce qu’il en est pour Kuwana, par contre on ignore si Hashida a réussi ou pas.

Les dessins me plaisent toujours autant, et j’ai pris du temps pour les détailler : les toiles choisies et partagées sont chouettes et ajoutent du cachet à ce manga. Mais c’est surtout la corrélation entre le cheminement de pensées de Yatora et la mise en pratique de sa technique qui a rendu cette lecture si géniale.
C’est un coup de cœur pour ce sixième tome et je suis bien contente d’avoir le septième dans ma PàL.

Père Fouettard Corporation, tome 3 – Hikaru Nakamura

Titre : Père Fouettard Corporation, tome 3
Auteur : Hikaru Nakamura
Éditeur : Kurokawa (Seinen)
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Miharu Hino, brave petit employé sans histoire d’une supérette vendant de tout, sauf du rêve, voit
sa vie basculer un beau Noël, lorsque le Père Fouettard en personne débarque pour lui proposer
un CDI un peu trop juteux pour être vrai.
Qu’importe ! Miharu, par la sécurité de l’emploi alléché, accepte un aller simple pour l’Atelier du père Noël et se trouve bien vite à courir après le Graal du poste de Renne et après la fameuse prime de 100 000€ qui va avec.
Mais au pôle Nord, les apparences sont trompeuses et les mystères, légion. Quel rôle vient jouer le père de Miharu ? Et ce bon vieux Kaiser, faux glandu ou vrai planqué ?

Je ne m’attendais pas du tout à une telle suite. Comme l’annonce la couverture, l’histoire porte principalement sur Kaiser que je n’appréciais pas particulièrement jusqu’à ce tome.
Dans les deux premiers, il est vraiment passé pour un idiot et un fainéant, on n’en avait que la vision subjective de Miharu. On découvre leur rencontre cinq ans auparavant, un événement qui a conduit à la situation actuelle de notre héros. Tout a été orchestré de longue date par Knecht et je pense qu’on n’est pas au bout de nos surprises.

En tout cas, Kaiser m’est bien plus sympathique pour plusieurs raisons :
– il n’a pas un passé facile et ses rêves sont balayés par l’égoïsme d’une mère dépensière.
son réel caractère semble bien différent de ce qu’il montre depuis le début.
il est étonnamment honnête et loyal, ça n’aurait pas dû me surprendre puisqu’il joue un rôle depuis le début, mais je n’imaginais pas à quel point.
On découvre également le passé de Teppei et la manière dont il a intégré l’atelier du père Noël et tout ça m’a laissée sans voix !

Les illustrations sont toujours aussi chouettes et même dans les flashbacks des personnages, l’ambiance de Noël est prégnante et j’adore ça.
C’est un coup de cœur pour ce troisième tome.
J’avais prévu de ne lire le quatrième que l’an prochain, mais je ne suis pas certaine de tenir jusque là tellement j’aime cette série.

Père Fouettard Corporation, tome 2 – Hikaru Nakamura

Titre : Père Fouettard Corporation, tome 2
Auteur : Hikaru Nakamura
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Miharu Hino, bon Samaritain par excellence, n’était guère récompensé de ses bonnes actions. Sans vie sociale, sans diplôme, il se retrouvait coincé à enchaîner les CDD pourris dans une supérette miteuse.
Mais voilà qu’un beau jour Knecht Ruprecht, le père Fouettard en personne, débarque et lui propose un CDI bien juteux dans l’Atelier du père Noël, au pôle Nord. Miharu déchante vite lorsqu’il se rend compte que le contrat alléchant et les avantages en nature vont de pair avec un boulot prise de tête au possible, un supérieur hiérarchique infernal… et un enquiquinant spectre du passé, qui revient le hanter. Dans le volume 2 de Père Fouettard Corporation, Miharu poursuit la découverte de sa nouvelle vie de CSP++ avec tous ses avantages… et ses non moins nombreux inconvénients.

J’ai découvert cette série l’an dernier et j’en ai été ravie. Donc tout au long de l’année, je me suis achetée les tomes suivants et j’ai patiemment attendu la période de Noël avant de continuer.

Dans ce second tome, Miharu poursuit la découverte de l’organisation du Père Fouettard. Teppei lui propose de postuler en tant que livreur. On apprend très vite qu’en réalité, s’il réussissait les tests, il deviendrait un des neuf rennes légendaires. Shino et Teppei sont déjà sur les rangs pour passer l’épreuve.

J’ai été surprise de retrouver le personnage de Kaiser, l’ancien collègue fainéant de Miharu qui bossait aussi à la supérette de Nerima. Je ne l’aimais déjà pas dans le premier, je crois que c’est encore pire là. Le seul point positif à son apparition est qu’on en apprend davantage sur le konbini qui a embauché notre héros pendant trois ans.
C’est également l’occasion de faire un tour dans le passé de Miharu. Des souvenirs remontent à la surface : sa première rencontre avec le père Noël, les mois passés auprès de sa grand-mère, etc. Je n’en révèle sciemment pas davantage afin de laisser la surprise aux lecteurs.

Une fois de plus, j’ai adoré retrouver cet univers, ça correspond à l’ambiance de Noël que j’aime tant, un peu moins sombre que le premier mais tout aussi captivant. De nouveaux mystères pointent le bout de leur nez, de nouvelles intrigues sont élaborées afin qu’on ne s’ennuie pas et qu’on puisse avancer dans l’histoire. C’est très fort.
J’adore toujours autant Knecht, il n’est pas très présent, mais ses apparitions sont toujours aussi puissantes : ça prend aux tripes.
Je me suis faite aux dessins et dès le début, j’ai pris plaisir à m’y attarder.

C’est un coup de cœur pour ce second tome et je pense lire le troisième avant la fin du mois afin de profiter au mieux de l’ambiance.

Patin à glace
(aventure dangereuse)