Elfen Lied, double, tome 4 – Lynn Okamoto

Titre : Elfen Lied, double, tome 4
Auteur : Lynn Okamoto
Éditeur : Delcourt-Tonkam (Seinen)
Nombre de pages : 416
Quatrième de couverture : Alors que Mariko a été envoyée capturer Nyu, Kurama retrouve Nana en plein combat contre elle. Mais leurs retrouvailles sont de courte durée… Car ils sont désormais la cible d’un missile de type Harpoon. Kakuzawa, quant à lui, décide de sacrifier sa fille Anna dans l’espoir qu’elle prédise l’avenir. Son souhait bientôt exaucé, il ne lui reste plus qu’à exterminer Nyu, ses hommes de main partent finir le travail à sa place…

Dans ce quatrième tome, c’est surtout Nana qu’on suit. Elle et Kurama se retrouvent face à la fille de ce dernier, Mariko et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est super dangereuse.
Point positif : on découvre enfin le passé de Kurama et notamment ce qui est arrivé à sa femme, la naissance de sa fille, etc. Ça répond donc à pas mal de questions que je me posais.
Le combat s’éternise sur plusieurs chapitres et se termine à la moitié du tome.

Puis on a droit à une ellipse d’un an. Si la vie de Nyu et de ses camarades stagne, le vilain méchant directeur du camp de prisonniers dicronius (je ne me souviens ni du nom du chef, ni du nom de sa base) a bien avancé dans son plan.
Un nouveau personnage fait son apparition. Je n’ai aucun souvenir du type, je suis incapable de savoir s’il est déjà apparu dans le manga. Un détail me perturbe : son nom n’est jamais dit, donc ça ne m’a nullement aidée. En tout cas, une chose est sûre : il est nul, c’est un gros pervers qui n’apporte rien à l’histoire à part des petites culottes et un sein de-ci de-là.

J’avoue que je suis déçue par ce quatrième tome.
O.K, l’affrontement entre Mariko et son père était dans un premier temps intéressant, mais je m’en suis vite lassée parce que la dicronius est une vraie girouette, elle change d’avis comme de chemise (plus vite en fait), ne s’en tient pas à ses décisions, elle est juste pathétique.
C’est un tome qui n’apporte rien à l’histoire. Et je me suis ennuyée, je n’avais qu’une hâte : que ça se termine pour passer à une lecture plus sympa.

Chat de Yakuza, tome 1 – Riddle Kamimura

Titre : Chat de Yakuza, tome 1
Auteur : Riddle Kamimura
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 152
Quatrième de couverture : Sabu, un chaton abandonné dans la rue, grelote de froid sous la pluie, quand un jeune homme qui passait par là s’arrête devant lui… Le pauvre minou se croit sauvé, avant de voir que son bienfaiteur… a une vraie dégaine de yakuza !
Et ce qu’il va découvrir par la suite ne va pas du tout, mais alors pas du tout le rassurer !
Que va-t-il advenir de cette petite boule de poil, désormais aux mains de la pègre ?

Je dois bien avouer que je ne m’attendais pas du tout à ça en commençant ce manga. Déjà, le récit est du point de vue du chat, donc on a droit à toutes ses pensées, ce qui rend le tout décalé.

Un chaton âgé d’un mois et demi est retrouvé dans une ruelle en plein hiver, à l’intérieur d’un carton, par Jin. L’humain le ramène chez lui pour en prendre soin, mais comme il a une gueule de yakuza, le félin est mort de trouille à chacun de ses mouvements.
Et puis, Jin lui parle de rencontrer les autres et de travailler pour lui… mais que lui raconte-t-il ? Je suis un peu fatiguée et j’ai aussi la tête ailleurs, donc j’ai mis un peu de temps à comprendre ce qu’il allait arriver.
Mais avant ça, le pauvre Sabu doit être présenté au patron et aux collègues de Jin ainsi qu’au vétérinaire – il est au bord de l’apoplexie à chaque rencontre qu’il fait. On ne peut pas trop lui en vouloir, tous ceux qu’il rencontre ont une tronche de truand et dégage surtout des ondes terrifiantes.

L’atmosphère tendue est bien retranscrite et même si la réaction du chaton est excessive, son intuition semble exacte quant à la nature des différents protagonistes.
Les chapitres sont assez courts donc ça rend cette lecture rapide. Et j’ai apprécié ça. Ça fait un peu tranche de vie, mais qui se suivent et nous content une histoire : les premiers moments de Sabu aux côtés de Jin.

Les dessins sont sympathiques. Les visages des personnages sont expressifs, leurs attitudes sont souvent exagérées. Ils font des têtes ridicules, mais quand Sabu craque et prend plaisir à ce qui lui arrive, il est trop chou !
J’ai passé un excellent moment et j’ai beaucoup ri. J’ai adoré cette lecture et je me demande ce que nous réserve le second qui sort ce mois-ci.

Blue Period, tome 04 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue Period, tome 04
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : À un mois de l’examen d’admission de Geidai, Mme Ooba, la professeure à la prépa d’Art, pointe du doigt les faiblesses de Yatora. Un coup dur pour le jeune garçon qui se donne corps et âme pour réussir. À quelques semaines d’affronter la première épreuve du concours tant redouté, il perd complètement pied. La douleur et la peur le paralysent. Mais il est encore temps de tirer les enseignements de ce passage à vide et de résister au renoncement…

Comme le troisième tome de Blue Period m’avait moins plu que les deux premiers, je n’étais pas très motivée pour lire celui-ci.
Les cours de prépa se poursuivent et le premier examen pour entrer à Geidai approche à grands pas. Yatora continue à bosser un max et à travailler sa technique, mais ça a ses limites. Il doit modifier sa façon d’interpréter l’adaptabilité : il ne doit pas créer en fonction de ce qu’attend ses profs ou son examinateur, il doit se lâcher et s’amuser en dessinant, comme à ses débuts. Sauf que la pression et l’entraînement sont tels que notre héros a bien du mal à se détendre.
Puis vient le jour de la première épreuve. Par contre, il faudra lire le prochain pour savoir qui l’a réussi.

Ce quatrième tome est moins technique que les précédents, mais touche davantage à l’humain et j’ai adoré ça. Ça a rendu le récit bien plus intéressant.
Ainsi, on découvre la face cachée de Maki Kuwana et les relations conflictuelles qu’elle entretient avec sa sœur. Quant à Yatora, il doit retrouver son âme du début pour avancer et s’améliorer. Dans la même vague, on découvre les projets de Koi.
L’accent est mis sur certains personnages secondaires. Jusqu’à présent, je les trouvais assez vides, mais ce quatrième tome me les a fait voir différemment et les a rendu attachants.

Les dessins sont toujours aussi sympathiques. On a un peu moins de peintures d’élèves de Geidai, mais il y a une œuvre marquante : celle que rend Yatora pour la première épreuve. Je m’y suis attardée, mais je ne sais pas trop quoi en penser : elle est impressionnante, mais je ne sais pas quoi en penser, impossible de me faire un avis dessus.
J’ai adoré ce quatrième tome et j’ai hâte de lire le suivant qui est dans ma PàL.

Boys Run the Riot, tome 2 – Keito Gaku

Titre : Boys Run the Riot, tome 2
Auteur : Keito Gaku
Éditeur : Akata (L)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Si les clients ne viennent pas à nous, c’est à nous d’aller les chercher !
La marque Boys Run The Riot est officiellement lancée ! Cependant, malgré les efforts de Jin, les ventes peinent à décoller. Pour passer à la vitesse supérieure, Ryo et ses amis vont avoir besoin de se trouver des partenaires. Mais pour des adolescents, cette tâche n’est pas aisée et les adultes ne semblent pas prêts à les considérer comme des professionnels. Ne pouvant compter que sur eux-mêmes, ils décident alors de trouver des petits boulots étudiants pour gagner un peu d’argent et investir dans leur marque…

Je suis persuadée que lorsque j’ai lu ce second tome hier, je n’étais pas au top de ma forme. En effet, revenant d’un week-end de convention, j’étais épuisée avec une seule envie : dormir. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait au deux tiers de ce manga : une petite sieste de 30 minutes et la suite s’est lu tout seul.
Du coup, je ne sais pas trop quoi écrire, je l’ai lu avec indifférence… jusqu’à ce que je me repose, après c’était mieux.

La marque de vêtements Boys run the riot est lancée, mais le trio peine à se faire connaître. Ils essaient de passer par un magasin lanceur de talent, mais on ne les prend pas au sérieux. Ils décident donc de gagner des sous pour pouvoir investir dans leur marque.
Ryo finit par trouver un emploi de serveur où il peut être lui-même. Il se lie d’amitié avec Misaki et deux autres collègues, Koike et Shimada. Malheureusement, ce dernier tente une approche amoureuse et ça renvoie le lycéen à son statut d’assigné fille et il le vit très mal.
Dans les derniers chapitres, ils rencontrent enfin le célèbre YouTubeur Wing qui donne des conseils plus ou moins judicieux à Ryo (ça ne m’a pas semblé déconnant, mais pas sûre que tout ait plu à notre héros). Il les aide également à améliorer leur site et décide de leur faire de la pub sur leur chaîne… mais à quel prix ?

Le gros point fort de ce second tome est que Ryo commence à s’accepter : il ose être lui-même avec d’autres que Jin – ce dernier a décidément eu un effet bénéfique et apaisant pour notre héros.
Le gros point négatif est la fin, pas dans le sens où c’était nul, mais plutôt dans la situation : Tsubasa fait quelque chose qui m’a choquée et fâchée… et il faudra attendre le prochain pour en connaître les répercussions.

J’ai trouvé les illustrations un peu moins sympas dans l’ensemble… mais tout comme dans le précédent où le graffiti de Ryo m’avait impressionnée, la peinture de Misaki m’a laissée sans voix tellement elle est belle et contraste avec le style graphique du mangaka.
J’ai bien aimé ce second tome et j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve le troisième (cet été).

300 jours avec toi, tome 2 – Masaki Kiritomo

Titre : 300 jours avec toi, tome 2
Auteur : Masaki Kiritomo
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : La vie est aussi fugace que les cerisiers en fleur… Mais pas notre amour.
Pourquoi la vie est-elle aussi cruelle ? Lorsque je touche une personne proche de la mort, je peux voir le nombre de jours la séparant de son trépas. Je me serais bien passé d’un tel pouvoir, car je suis tombé amoureux de Miu, une jeune femme à qui il reste justement moins d’un an à vivre. Moi, Naoto Sasaki, le modeste étudiant en médecine, je suis prêt à remuer ciel et terre pour tenter d’infléchir le destin et aider Miu…
Mais comment arrêter le compte à rebours fatal qui s’affiche au-dessus de sa tête ?

Un second tome beaucoup mieux que le premier et de loin.

À la fin du précédent, Miu a un malaise et est transportée à l’hôpital. C’est là qu’on apprend toute la vérité sur son état : elle a une maladie neurologique dégénérative à l’issue irrémédiablement fatale. Et le médecin de la jeune femme n’est autre que la tante de Sasaki.
D’ailleurs, notre héros se comporte comme un idiot fini : ok, il a du mal à encaisser, mais ne plus donner signe de vie à sa petite amie sous prétexte qu’il lui cherche un remède, c’est un comportement vraiment naze.
Je dirai bien que je ne lui ai pas pardonné cet impair de plus, mais non. C’est si bien amené que sa réaction est compréhensible et qu’on l’excuse presque – n’empêche que sur bien des points, il aurait mérité des claques, et ce, jusqu’au bout.

Le gros point fort, c’est la relation entre Miu et Sasaki. Si dans le premier tome, leur couple ne m’avait pas convaincu et était trop superficiel à mon goût, ce n’est pas le cas dans le second. Les faux semblants tombent, toutes les vérités sont révélées, et ça les a grandement rapprochés. Je les ai trouvés touchants. J’en ai même eu les larmes aux yeux, c’est dire si ça m’a émue.

Cette fois, j’ai fait abstraction des dessins : les personnages ont toujours des crânes énormes ce qui m’a beaucoup fait penser à la créature de Roswell, mais je n’y ai pas fait attention parce que j’étais trop occupée à m’attarder sur certaines planches, notamment celles où l’expression des visages est éloquent, où les sentiments passent sur leur figure… pas besoin de moi pour transmettre la tristesse qui les envahit au fil des pages.

Finalement, je suis contente d’avoir acheté le coffret des deux tomes. Si j’avais d’abord pris le premier, il est fort probable que je ne me serais jamais procuré le second et je serais passée à côté d’une chouette lecture. J’ai adoré ce tome final.