Père Fouettard Corporation, tome 4 – Hikaru Nakamura

Titre : Père Fouettard Corporation, tome 4
Auteur : Hikaru Nakamura
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : L’examen Renne est terminé, les employés vont pouvoir enfin souffler ! En effet, en bon patron suivant scrupuleusement le droit du travail, le Père Fouettard leur accorde des congés payés. C’est l’occasion pour Miharu Hino de regagner ses pénates pour quelques jours. Mais le repos tant espéré s’annonce malheureusement compliqué, car des cartes surprises de Knecht viennent bouleverser la donne et précipiter le cours du jeu. Les nouveaux Rennes ont été désignés ! Or, les lauriers du succès sont accompagnés de mystérieux et dangereux pouvoirs. Entre Benjamin, le lutteur professionnel, et Miharu, la tension est à son comble !

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, peut-être parce que je n’ai pas pu le lire d’une traite – j’ai quand même mis 3 jours pour le terminer. Je me souvenais de ce qu’il s’était passé dans le précédent, la rencontre entre Ben et Miharu, la présence de Rudolphe et son identité, mais la sauce a quand même eu du mal à prendre.

Il se passe beaucoup de choses dans ce quatrième tome, ce qui fait que je ne vais pas en faire un résumé, mais plutôt énumérer les événements cruciaux :
– Les employés de Père Fouettard Corporation peuvent rentrer chez eux pour le Nouvel An. C’est à ce moment-là que les rennes sont choisis et sans surprise, on retrouve Miharu, Shino, Teppei et Ben – je vus laisse découvrir quel est leur nom de renne. Une information qui doit rester secrète, même au sein de l’entreprise.
Teppei travaille pour les souris qui lui donnent des explications complémentaires, notamment sur ses pouvoirs en tant que renne. Il a volé la flèche noire – je crois qu’on ne savait pas ce qu’il avait pris au pied du colonel, on sait enfin à quoi elle sert et les supputations quant à son utilisation sont allées bon train dans ma petite cervelle remplie de langage de programmation.
Lorsque les employés rentrent, tous dans le même avion, un invité surprise fait son apparition et compte bien visiter les locaux de l’entreprise.

L’histoire stagne un peu. J’ai trouvé peu d’utilité à ce quatrième tome… il m’a semblé vide et inintéressant.
De plus, les dessins sont un peu moins bien réalisés comme si ça avait été bâclé… même Knecht qui habituellement est stylé et me fascine m’a laissée indifférente.

Pour l’instant, c’est le tome que j’aime le moins. Il se termine sur un cliffhanger, donc j’ai bien envie de commencer le suivant, mais je redoute d’être déçue et de ne pas en profiter….
Bref, ce quatrième tome s’est laissé lire, sans plus.

Lonely World, tome 3 – Iwatobineko

Titre : Lonely World, tome 3
Auteur : Iwatobineko
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Une fillette et son protecteur golem sur les traces de l’humanité disparue…
Afin d’empêcher les cônes de retrouver la trace de Shii, Bulb a dû effacer la mémoire de Teefer, le golem de communication qui avait tout fait pour être le seul à occuper les pensées de la petite fille… À la suite de cette triste expérience, le trio rencontre Moody et Ariadne, un robot nourrice auquel l’enfant s’attache très vite.

Ma fille m’a offert le 3ème et le 4ème tome de cette saga pour mon anniversaire. J’avais hâte de pouvoir les lire, pourtant, je ne l’ai pas fait tout de suite parce que je ne voulais pas me retrouver à attendre des plombes la parution du cinquième qui est en cours d’écriture au Japon… donc autant étaler ma lecture afin de réduire l’attente.
Par contre, là, j’avais envie d’une lecture passionnante donc j’ai tablé sur le troisième tome de Lonely World et j’ai bien choisi.

Shii et Bulb suivent la piste du symbole et parviennent à une ferme. On découvre une autre facette de ce monde sans humains et comme pour les tomes précédents, c’est loin d’être gai.
La bonne nouvelle, c’est que Shii retrouve sa mère. Mais doit-elle lui faire confiance ? Notre héroïne est-elle en sécurité ? Si c’est le cas, quelles conséquences cela va-t-il avoir sur Bulb et Mui-Mui ?
Depuis le début, l’auteur nous étonne grâce à des révélations surprenantes et il continue : qui est réellement Shii ? Pourquoi le palais royal la cherche-t-il ? Sont-ils aussi mauvais que le laissait entendre les tomes précédents ?

J’ai adoré tout ce qu’on découvre, je n’ai qu’un bémol : on voit très peu Bulb et Mui-Mui, ce qui est normal vu la tournure des événements, mais leur présence réconfortante m’a manquée.
Je ne suis pas fan de la maman de Shii. Je m’en méfie et la trouve manipulatrice au possible. Grâce à elle, on en sait plus sur ce qui a entraîné la disparition des humains, mais ça ne me l’a pas rendue plus sympathique.
On retrouve Teefer, je suis plutôt partagée quant à son retour : d’un côté, je suis contente qu’il soit encore vivant, de l’autre je me méfie de lui.
Quant à Moody, je l’aime toujours autant.

Les dessins sont super beaux au début, plus inégaux vers la fin. Ça correspond bien au retour à la réalité qui frappe notre héroïne… à moins que ce ne soit par manque de temps du mangaka.
J’ai adoré cette lecture. Et la fin laisse présager une suite aussi sombre qu’angoissante. Vivement !

BirdCage Castle, tome 4 – Toutarou Minami

Titre : BirdCage Castle, tome 4
Auteur : Toutarou Minami
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Grâce à la perspicacité de Gin, les lycéens survivants sont sur le point de découvrir l’identité du hibou bleu qui les séquestre dans ce funeste château. Déjà profondément meurtris par la mort de trois des leurs, seront-ils prêts à faire face à la douloureuse vérité que leur crachera le maître des lieux ? Auront-ils les ressources nécessaires pour échapper à ses griffes meurtrières ?

C’est le quatrième et dernier tome de cette saga et ça m’a laissée coite. Je me doutais bien qu’on aurait des explications sur la raison de ce jeu complètement tordu, mais j’étais loin d’imaginer d’en avoir autant.
Tout au long des 4 tomes qui composent cette saga, l’auteur a distillé des informations sur les personnages et à la fin, tout est mis en corrélation, ce qui était aussi plaisant que surprenant.

Notre groupe de héros découvre où se cache le hibou bleu. C’est l’heure des révélations : qui est-il ? Pourquoi a-t-il attiré les amoureux dans ce château ? Quel rapport entretient-il avec Kumo ? A-t-il des liens avec d’autres personnages ?
C’était super intéressant et ça m’a tenue en haleine du début à la fin.

Les personnages sont cohérents par rapport aux tomes précédents. Leur présence est calculée, pas vraiment étonnant pour certains. Le seul dont on ignore tout est Kimiharu : je ne sais toujours pas quoi penser de lui. Il m’intrigue. Il est intelligent, mais continue de se comporter comme un connard… peut-être un peu oins à la fin.

Les dessins sont toujours aussi sympas malgré quelques inégalités, mais parfois, j’ai eu du mal à reconnaître qui disait quoi. C’était un peu brouillon et c’est dommage… j’ai du mal à me concentrer sur autre chose que mes cours ou mes projets, et ça m’a un peu saoulée que ce soit parfois aussi peu clair.

Dans l’ensemble, j’ai adoré cette lecture, c’est court, ça ne traîne pas en longueur et c’est relativement bien ficelé.

L’Atelier des Sorciers, tome 10 – Kamome Shirahama

Titre : L’Atelier des Sorciers, tome 10
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 156
Quatrième de couverture : Ininia, la mystérieuse sorcière complice de Kustas, a passé des bracelets ensorcelés à Coco et à Tarta pour les contraindre à participer au défilé de la Nuit d’argent. Alors qu’ils se creusent les méninges pour savoir quelle invention magique présenter, ils croisent la route de Dagda. Mais ce dernier est marqué sur la poitrine d’un pentacle illégal. De son côté, Tetia fait la rencontre d’un jeune humain, loin d’être banal, qui semble être très intéressé par le monde des sorciers…

C’est la première fois que je ne sais pas quoi dire sur ce manga… peut-être parce que je n’ai pas pris le temps de le lire d’une traite, et ça m’a coupé dans mon élan plus d’une fois. Les antibiotiques me fatiguent pas mal et j’utilise l’énergie qu’il me reste pour coder, pas pour lire.

J’ai lu le 9 il y a si longtemps que je ne me rappelle pas de tous les détails, ce qui est rare pour cette saga. Heureusement, ma chronique du tome précédent était là pour me rafraîchir la mémoire.
N’empêche que c’était étrange de commencer ce dixième tome par un tout autre personnage que Coco.
Titia rencontre un jeune garçon, Eoleo, qui fuit toute une troupe de poursuivants. À la façon dont il est vêtu et à ses manières, il ne m’a pas été difficile de conclure que c’était un fils de riche. Il est plutôt sympathique et j’apprécie le duo qu’il forme avec sa nouvelle amie.
Agathe doit participer à la nuit du défilé d’argent. Elle veut le remporter et se met une pression de malade, ce qui est compréhensible quand on sait qui est sa mère.
Le soir-même, Coco annonce à Kieffrey qu’elle veut participer au concours… hein ? Mais elle et Tarta n’étaient pas face à Ininia dans le tome précédent ?
Et bam, flashback !

Ce dixième tome reprend un morceau de l’histoire de Kustas et Dagda. En temps normal, j’aurais trouvé ça super émouvant, mais là, pas tant que ça. Je pense que c’est ma situation actuelle qui a fait que ça n’a pas pris et c’est dommage : ce matin, j’ai lu un tiers sans m’arrêter et j’étais déjà plus dans le mood.
Le récit est intéressant, on découvre un peu plus l’ambiance relationnelle entre humains, sorciers ; la confrérie du capuchon noir et la milice. Des petits détails sont révélés de-ci de-là et j’ai adoré ça.

J’ai surtout pris plaisir à contempler les illustrations. Elles me fascinent toujours autant et elles contribuent à rendre cette saga si géniale.
J’ai bien aimé ce dixième tome, même si je regrette de ne pas avoir pu lui consacrer le temps nécessaire pour l’apprécier à sa juste valeur.

La dame chouette des îles bouillantes
(Sorcière / Magie / Malédiction / École / Parcours initiatique / Amitié)

Balade au Crépuscule, tome 1 – Tomohi

Titre : Balade au Crépuscule, tome 1
Auteur : Tomohi
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 130
Quatrième de couverture : Akane fait partie de la rédaction du journal de son lycée et a été désignée pour écrire les chroniques des lieux hantés de sa petite ville. Angoissée à l’idée de les visiter seule, elle invite dans ses escapades Fujino, nouvelle élève réservée et solitaire.
Ensemble, elles découvrent des recoins de la ville que la nouvelle venue comme l’habituée des lieux ignoraient, créant ensemble les souvenirs d’une amitié naissante dans la lumière déclinante.

Je vais être cash : j’ai pris ce manga parce que la couverture me plaisait, le titre me donnait envie de partir en balade au crépuscule avec les héroïnes et les dessins partagés sur la banderole m’enthousiasmaient. Malheureusement, il est loin de tenir ses promesses. J’ignore si c’est la qualité de l’impression qui pêche, mais les aquarelles en noir et blanc sont beaucoup trop sombres, les contrastes pas suffisants pour qu’on puisse distinguer les détails sans s’abîmer les yeux et les nuances au niveau des différentes teintes manquent de subtilités. C’était assez déplaisant, au final. J’espérais que les illustrations seraient aussi superbes que dans Blue Period, mais ce n’est pas le cas. Dommage ! Par contre, les passages en couleurs sont très chouettes et j’aurais mieux apprécié ce manga s’il avait entièrement été coloré.

L’histoire passe bien : Akane Ninamura fait partie du club de journalistes et elle est chargée d’écrire des articles sur les lieux hantés dont parlent les lycéens de son école. Cette mission l’angoisse. Elle propose à la nouvelle, Amemura, de l’accompagner. Cette dernière accepte, c’est l’occasion de découvrir la ville et de se créer des souvenirs. C’est le début d’une grande amitié.

J’ai bien aimé les deux héroïnes et leur relation. Elles sont touchantes. Elles se suffisent à elles-mêmes, pourtant je trouve qu’il manque des détails sur leur relation avec leur entourage, sur le passé de Amemura. Ça les auraient rendues plus réelles et m’aurait permis de m’y attacher.
Il y a une explication rationnelle pour chaque lieu hanté qu’elles visitent – et y en a bizarrement beaucoup dans la villes qu’elles habitent. C’était assez sympa de rationaliser tout ça.

Ça aurait pu me plaire comme lecture, mais si je suis honnête avec moi-même, je dois bien avouer que ça m’a déçue, je m’attendais à mieux.