Histoires sans fin, tome 1 – Geco Hirasawa

Titre : Histoires sans fin, tome 1
Auteur : Geco Hirasawa
Éditeur : Ki-oon
Collection : Kizuna
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Toutes les histoires ont une fin… mais avec Marie, ce n’est jamais celle qu’on attend !
Marie est une jeune fille fantasque et exubérante qui n’a pas sa langue dans sa poche. Lancée à la poursuite de son chat fugueur, elle se retrouve aspirée dans les pages d’un étrange magazine de bandes dessinées !
Elle se réveille aux côtés du rédacteur en chef, lui aussi coincé dans le désert des histoires sans fin du Nomad Comics. Il attend depuis des lustres la venue d’un élu doté du pouvoir de relancer la dynamique de ces récits en suspens… et Marie semble répondre à tous les critères ! Pour retourner dans le monde réel, elle va tout chambouler à sa manière. Première étape, un univers d’heroic fantasy en perdition, où la demoiselle se retrouve dans le camp… des démons !

Ces derniers temps, j’ai envie de nouveautés, j’ai donc emprunté pas mal de nouveaux mangas dont celui-ci. Je n’ai pas regardé la quatrième de couverture, je me suis laissé porter par mon intuition qui fut bonne cette fois.

Le chat de Marie a disparu, elle part à sa recherche, ce qui la mène dans une petite ruelle où elle découvre l’existence d’une librairie d’occasion. Son chat y a pénétré et quand elle essaie de l’attraper, une pile de livres tombe. Je passe les détails, mais elle est transportée dans un magazine dont certaines histoires ne sont pas terminées. Si elle veut rentrer chez elle, elle va devoir combler les vides.
Un premier tome, une première histoire finie, ce qui m’enchante. Ça m’aurait saoulée de devoir attendre.

Le personnage de Marie me laissait indifférente au début, mais au sein de la première histoire, je l’ai trouvée détestable. Étonnamment, ça ne m’a pas dérangé et ça ne m’a pas freiné dans ma lecture parce que son comportement est cohérent avec la trame principale du récit.

En ce qui concerne les dessins, je suis loin d’être fan. Ils sont inégaux ce qui, malheureusement, ne fait pas le charme de ce manga. Tout est en couleur, cependant, c’est très fade et ça ne me plaît pas.
Néanmoins, je ne me suis pas arrêtée à ça. Si on exclut le côté pas très original de l’isekai, l’histoire m’a vraiment plu. J’ai passé un excellent moment et j’ai adoré cette lecture.

Spice & Wolf, tome 01 – Isuna Hasekura & Keito Koume

Titre : Spice & Wolf, tome 01
Scénario : Isuna Hasekura
Illustrations : Keito Koume
Éditeur : Ototo
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Avec son cheval pour unique compagnon, le jeune marchand Lawrence Kraft progresse sur les routes poussiéreuses en quête de négoces profitables.
Cette vie simple et régulière va soudainement être bouleversée lorsqu’une nuit, Lawrence rencontre la déesse des moissons, Holo, sous les traits d’une très belle jeune fille… dotée d’une queue et d’oreilles de louve.
Désirant repartir au Nord, revoir les terres de sa naissance, Holo se joint à Lawrence qui se déplace à travers le pays au gré de l’offre et de la demande des marchés.
Lawrence et sa bosse du commerce, Holo et son instinct primitif sauront-ils reconnaître les bonnes affaires et déjouer les tromperies ?

J’avais entendu beaucoup de bien de cette saga, pourtant, quand j’ai vu la couverture que je n’aime pas trop, j’ai hésité à l’emprunter. Finalement, je suis passée outre en me disant qu’on ne jugeait pas un livre à sa couverture et j’ai bien fait.

Lawrence est marchand et il parcourt le pays pour faire des affaires. Il s’arrête à Pasroe et en repartant, il découvre dans son chariot une jeune femme nue : elle n’est autre que Holo, la louve sage, divinité des moissons du village qu’il vient de quitter.
Elle rêve de voir du pays et de retourner dans sa région d’origine. Après négociation, il accepte qu’elle l’accompagne.

J’ai bien aimé la relation naissante entre les deux personnages. Ils forment un bon duo.
Lawrence semble honnête, il analyse relativement bien les situations dans lesquelles il se trouve.
Holo porte bien son pseudonyme de louve sage. Elle se montre intelligente, elle apprend vite. Ce qui me dérange est qu’elle prend constamment des positions lascives, mais ça fait partie de son charme… on aime ou pas, en ce qui me concerne, ça dépend des moments et de mon humeur.

En ce qui concerne l’histoire, c’est un tome introductif : on découvre les personnages, le monde et quelques règles qui le régissent.
Ça tourne un peu autour du commerce, normal puisque c’est le boulot de Lawrence et y a toute une intrigue autour du système monétaire… et là l’auteur m’a perdue, il faut aussi dire qu’il était tard et que j’étais fatiguée de ma journée.

Donc j’ai beaucoup aimé ce premier tome, un peu moins la fin, mais ça ne m’empêchera pas d’emprunter la suite.

A Fantasy lazy life, tome 03 – Tsunehiko Watanabe, Jyuu Ayakura & Neko Hinotsuki

Titre : A Fantasy lazy life, tome 03
Scénario : Tsunehiko Watanabe
Illustrations : Neko Hinotsuki
Characters design : Jyuu Ayakura
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Zenshirô Yamai est un employé ordinaire cumulant les heures supplémentaires. Un jour, il se retrouve invoqué dans un autre monde par une reine à la peau mate et aux formes généreuses. Après lui avoir expliqué qu’il est le descendant d’une famille royale, elle lui propose une vie de confort et d’oisiveté, s’il accepte de l’épouser et de rester dans ce monde pour les 30 prochaines années.

Ce troisième tome prend une tournure inattendue… je m’attendais à ce que ça vire au manga harem puisque Zenshirō est fortement incité à prendre une ou plusieurs concubines depuis le début de cette saga, mais ce n’est étonnement pas le cas puisqu’il n’en fait rien et refuse de suivre cette tradition.

La reine Aura est enceinte, ce qui pose des problèmes diplomatiques en raison des origines de notre héros terrien.
Donc ce dernier doit assumer son rôle de prince consort, trouver sa place et affirmer ses choix tandis que son épouse tente de régler le conflit naissant avec les royaumes jumeaux Charroy-Gilbert.
Donc finalement, il y a un vrai scénario, ce qui me plaît bien. J’ai hâte de voir ce que nous réserve le prochain tome dans lequel on va découvrir l’extérieur du palais de Capua.

Je ne suis pas vraiment attachée aux personnages. Je les trouve insipides.
Les dessins sont sympathiques, mais rien de transcendant. J’avoue que les (trop) nombreux gros plans sur les nichons d’Aura m’exaspèrent et me gâchent le plaisir, ce qui ne m’aide pas à apprécier les illustrations.

En tout cas, j’ai beaucoup aimé cette lecture. Pour l’instant, chaque tome est mieux que le précédent. J’espère que ça va continuer.

Lonely World, tome 5 – Iwatobineko

Titre : Lonely World, tome 5
Auteur : Iwatobineko
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 203
Quatrième de couverture : Une fillette et son protecteur golem sur les traces de l’humanité disparue…
Après avoir découvert qu’elle est en réalité le corps de rechange de feu la princesse de Genesis, Shii apprend que le souhait de cette dernière était d’abolir la monarchie pour mieux protéger les habitants du royaume, avec l’aide des golems, mais pas seulement…
Soudain, le système de défense national s’enclenche, laissant craindre la possibilité d’une guerre avec d’autres pays ! Big Basirta souffle alors une idée à la petite fille : si elle monte sur le trône, elle pourra exaucer les vœux de Shiiras et ainsi redonner vie à Genesis… Arrivera-t-elle à convaincre l’actuel souverain de lui céder sa place??
Dans un ultime volume riche en rebondissements, découvrez la conclusion émouvante du voyage de Shii et de Bulb pour retrouver les traces de l’humanité longtemps disparue.

C’est le cinquième et dernier tome de cette saga. Ça me rend triste parce que j’aime beaucoup les personnages et leur relation, mais c’est pas plus mal parce qu’on a finalement fait le tour de l’histoire… ou presque.

Pour le bien-être de tous, et surtout des golems, Shii est prête à monter sur le trône. Malheureusement, la place est déjà occupée… par le gamin psychopathe dingo du tome précédent. De plus, une guerre se prépare contre les autres nations… ah, je vous entends d’ici : comment ça d’autres nations ? Oui, c’est une des révélations de ce cinquième volume.
Pour que Shii puisse accéder à la royauté, elle n’a pas trente-six solutions. Elle finit par faire face au roi.

On fait de nombreuses découvertes :
– les projets de Big sont dévoilés ;
– le rôle du maître de Bulb dans la création du nuage est expliqué ;
– la folie dévastatrice du roi cache autre chose ;
– le plan de Moody est en marche.
Ça fait pas mal d’informations à digérer.
J’ai trouvé que tout va trop vite. Certains desseins sont esquissés depuis plusieurs chapitres, d’autres viennent comme un cheveux sur la soupe.

J’ai bien aimé ce dernier tome, mais j’ai un bémol : la relation entre Shi et Bulb m’a semblé superficiel contrairement aux précédents, peut-être parce que ça va très vite et qu’on est dans de l’action pure, du coup, ça passe au énième plan alors que c’est ce que j’aime le plus dans cette saga.

Oneira, tome 1 – CAB & Federica Di Meo

Titre : Oneira, tome 1
Scénario : CAB
Illustrations : Federica Di Meo
Éditeur : EDITEUR
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Sortis des tréfonds de nos esprits, les cauchemars ont pris vie. Animés par leur seul désir d’éliminer leurs hôtes, ces monstres, aux multiples formes, sont devenus un fléau à éradiquer. Devant cette menace grandissante, la caste des Epeires s’est vue ériger en bras armé de l’église afin de se dresser contre les créatures des songes. Arane Heos, la tristement célèbre « Croque-Mitaine » , est l’une de ces Epeires.
Tout en affrontant les cauchemars, elle devra faire face au tumulte grandissant au sein de l’église et de sa caste, menaçant désormais le secret entourant son enfant.

Il y a deux choses qui m’ont attiré dans ce premier tome : la couverture me plaisait énormément et le résumé était sympathique.

Le pitch de base est intéressant : Arane Heis est Épeire et en tant que telle, elle chasse les cauchemars. En gros, ce sont des monstres qui agissent la nuit et leur cible rêve d’eux et font appel aux Épeires pour s’en débarrasser et se sauver. Elle est assistée par son page, Bastione.

Le début a été difficile à lire. Les personnages discutent à demi-mots entre eux et j’ai eu beau relire certains passages, ça restait toujours aussi brouillon. Sans compter qu’il y a des termes techniques non expliqués… enfin si, ils le sont à la fin, mais aucune note le précisant. Donc ça rend la lecture laborieuse.
Par contre, au fil des pages, avec les flash-back, beaucoup de choses s’éclaircissent et le récit gagne en intérêt.

En ce qui concerne les illustrations, je suis mitigée : les décors sont détaillés et je les ai trouvés superbes. Pour les personnages, je suis moins enthousiasme ; il y a pas mal de soucis de proportion avec les corps, par contre pas pendant les combats et les monstres sont bien réalisés.
Ça reste un tome introductif : on fait le point sur le contexte, sur les personnages principaux. Je crois que j’apprécie Bastione, les autres m’ont laissée indifférente.

En conclusion, malgré un début compliqué, j’ai bien aimé ce premier tome. À voir ce que donnera les prochains.