La tragédie de P – Rumiko Takahashi

Titre : La tragédie de P
Auteur : Rumiko Takahashi
Éditeur : Tonkam
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Au sein de ses oeuvres plus conventionnelles surgissent parfois quelques ovnis complètement surprenants. La Tragédie de P est de ces titres. Recueil de 6 nouvelles indépendantes, Rumiko y trace autant de portraits de la société japonaise, dépeignant les problèmes quotidiens de millions d’individus et dénonçant certains comportements absurdes. Ainsi, dans la nouvelle éponyme “La Tragédie de P”, une famille vivant dans une résidence très stricte doit héberger un pingouin pendant quelque temps… C’est le début des problèmes !

C’est un recueil qui se compose de 6 histoires. Habituellement, j’aurais pris le temps de noter les titres, de résumer chaque récit et de mettre un avis pour chacun. Mais cette fois, je ne le ferai pas parce que ça me prend autant de temps que d’énergie et ces derniers jours, je manque cruellement de l’un comme de l’autre.

Le style de Rumiko Takahashi est parfaitement reconnaissable que ce soit dans les illustrations ou dans le ton du récit.
Les personnages ont un character design typique de ses autres mangas. Ils ont tous un air de déjà-vu à la Juliette je t’aime, Ranma 1/2 ou Lamu (pour ne citer qu’eux), et cette impression vaut autant pour leur apparence physique que pour leur caractère.
Ça n’en reste pas moins plaisant.

En ce qui concerne les récits, on retrouve également sa patte : des scènes de la vie quotidienne avec l’arrivée impromptue d’un événement exagérément improbable. Du moins, c’est le cas pour la moitié des histoires de ce recueil :
– une famille qui vit dans un immeuble ou les animaux ne sont pas acceptés, mais qui se retrouve à devoir garder quelques jours l’animal de compagnie du patron de monsieur… et pas n’importe quel animal : un pingouin !
– une maison dont les propriétaires doivent gérer les ordures des voisins parce que tous croient que c’est le lieu de collecte des ordures. Ça prend des proportions extrêmes.
– une vieille femme qui meurt et revient à la vie avec des pouvoirs magiques
– un couple qui accueille chez eux la belle-mère, mais un yôkai a accompagné la nouvelle venue et sème la zizanie.

Les récits un peu moins exagérés où tout semble normal sont les moins intéressants :
– une entreprise de cérémonie de mariage est sur le point de mettre la clé sous la porte.
– une femme détesté dans le quartier perd son mari et sa belle-mère dans un accident de voiture. Des questions se posent.

Bon, j’ai encore du travail, je ne vais pas traîner.
En conclusion, j’ai bien aimé ce manga. Il était sympathique, j’ai pu lire les histoires d’une traite sans avoir l’impression de courir pour lire la suite.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 07 – Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 07
Auteur : Natsu Hyuuga
Illustration : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Intrigues et poisons au cœur du palais impérial !
Tandis que Mao Mao continue d’enquêter sur diverses affaires suspectes, la voilà qui finit par se demander si toutes ne seraient pas liées. En effet, quelqu’un semble agir dans le plus grand secret afin de parvenir à un but précis…
Grâce à sa vivacité d’esprit, la jeune fille comprend très vite que les accidents des derniers mois étaient en réalité des crimes destinés à atteindre une personne de haut rang. Elle se rend alors sur place au péril de sa vie et réussit à sauver in extremis la cible du meurtre… qui n’était autre que Jinshi !

J’avais envie de reprendre cette saga, j’ai lu le dernier tome en juillet dernier, ça commence à dater. Je n’ai eu aucun mal à me souvenir de ce qui s’était passé.

Par contre, il ne se passe pas grand-chose niveau intrigue, beaucoup de blablas et de récits pas nécessairement liés:
Mao Mao a été gravement blessée, mais elle est bien soignée et se remet. Elle fait son rapport, donc tout est passé en revue. On sait qui a organisé, mais on ignore pourquoi ni si quelqu’un d’autre est derrière tout ça.
– On en apprend davantage sur les relations entre Jinshi et Gaoshun.
– Notre héroïne retourne travailler dans la cour intérieure.
Lihaku veut racheter la courtisane Pailin, il demande conseil à Mao Mao.
– Enfin, la jeune femme doit créer des roses bleues à la demande de Jinshi.

J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. C’était intéressant parce qu’on découvre davantage les coutumes de l’époque : est-ce que c’était vraiment comme ça ? Est-ce que tous les détails sont dans romans dont s’inspire le manga ? Ou est-ce que la mangaka a inventé ses propres règles ?
En tout cas, ce n’était pas une lecture passionnante, j’ai lu par à-coups et je n’avais pas particulièrement envie d’avancer.

Les dessins me plaisent toujours. Je passe beaucoup de temps à contempler les illustrations : les visages des personnages, les détails des vêtements, les positions des corps, etc.
Je n’ai rien à dire de plus, j’ai déjà eu des difficultés à écrire cette chronique, donc je vais m’arrêter là et conclure : ça m’a laissée indifférente.

Le pays des cerisiers – Fumiyo Kouno

Titre : Le pays des cerisiers
Auteur : Fumiyo Kouno
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 97
Quatrième de couverture : 1955.
Dix ans se sont écoulés depuis le jour où l’éclair incandescent a fendu le ciel.
Dans la ville d’Hiroshima, l’esprit d’une jeune femme est intensément bouleversé.
Pour les plus faibles, qu’ont représenté la guerre et la bombe ?
L’œuvre polémique d’un auteur engagé !

Ça fait longtemps que je voulais lire ce manga : les dessins sont particuliers, mais je les trouve attrayants. Par contre,en ce qui concerne le récit, j’avais deux échos bien distincts : soit très bon, soit très mauvais. Pas de juste milieu.
Cette année, j’ai décidé de faire fi des avis des uns et des autres et de me faire une idée par moi-même de toutes les lectures que je redoute sans réelles raisons.

Ce manga recoupe deux histoires en trois chapitres.
Dans le premier, on découvre la vie de Minami, une jeune femme couturière qui vit à Hiroshima, avec sa mère dans une maison reconstruite… si on peut appeler ça une maisons -_- . Ça se déroule 10 ans après la bombe atomique et tout rappelle cette épreuve à la jeune femme. Difficile de mener une vie normale dans ses conditions.
Dans l’histoire suivante, le premier chapitre nous conte une journée normale dans la vie de Nanami, une adolescente qui s’occupe d’elle-même : son père travaille, son frère est à l’hôpital avec sa grand-mère. Elle rentre des cours, fait ses devoirs puis se rend à ses cours de base-ball.
Une première partie idéale pour faire connaissance avec Nanami et son amie Kotô.
La seconde partie se déroule bien des années plus tard. Je ne sais pas trop ce que fait Nanami, je crois qu’elle cherche du travail, son frère est interne en médecine, à moins qu’il ne soit déjà médecin, la grand-mère les a quittés un an après la première partie et le père disparaît parfois sans explications. Mais notre héroïne va enquêter, ce qui va la conduire jusqu’à Hiroshima.

C’était perturbant de passer de l’histoire de Minami à celle de Nanami. Je me suis demandée pendant un long moment pourquoi ces deux récits se trouvaient dans le même manga, ça n’avait pas de sens… sauf qu’on finit par apprendre qu’il y a un lien entre les deux et j’ai vu l’histoire de Nanami d’un tout autre regard ; d’ailleurs, une fois que j’ai découvert ça, j’ai pris le temps de feuilleter le manga afin de relire certains passages.

J’ai beaucoup aimé les personnages, tous les personnages. Je les ai trouvés attachants. Ça ne m’aurait pas dérangée si ce manga avait eu plus de pages.
J’ai adoré l’atmosphère qui se dégage de cette lecture : une tristesse pudique, un traumatisme pour ceux qui vivaient à Hiroshima au moment où la bombe a frappé, mais également pour la génération qui suit. Qu’en est-il des suivantes ?
Bref, assez blablaté, j’ai adoré ce manga et je suis ravie de l’avoir enfin lu.

Blue period, tome 10 – Tsubasa Yamaguchi

Titre : Blue period, tome 10
Auteur : Tsubasa Yamaguchi
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Afin de fabriquer le mikoshi du festival culturel de Geidai, Yatora et ses camarades travaillent d’arrache-pied pendant plusieurs semaines. Mais n’en voyant pas le bout et croulant sous la chaleur de l’été, les étudiants atteignent leurs limites. Heureusement, les renforts arrivent, mais suffiront-ils pour finaliser le projet ? Plus inquiétant encore, Yatora n’a pas peint de toutes les vacances et n’arrive plus à retrouver la joie de dessiner…

J’avais envie d’avancer dans cette saga et puisque je suis en arrêt maladie, entre quelques heures de travail quotidien pour rattraper mon absence, de petites siestes de-ci de-là pour me rétablir et un peu de tricot et de diamond painting pour me détendre, il me restait un peu de temps pour lire.

Dans ce dixième tome, le protagoniste n’est pas Yaguchi, mais Yotasuke. Et quand on sait à quel point ce personnage m’exaspère, on peut se dire que ma lecture ne fut pas particulièrement plaisante. Ce n’était pas non plus désagréable, mais j’y ai pris moins de plaisir que pour les autres tomes.
On découvre Yotasuke sous un autre jour, ce qu’il ressent et le pousse à se renfermer sur lui-même. Je comprends son comportement, pourtant, ça ne me l’a pas rendu plus sympathique. Je pense que ce qui me gonfle le plus, c’est que les autres n’arrêtent pas d’essayer de le sortir de sa réserve alors qu’il se braque et ils insistent… bordel, arrêtez de lui lécher le cul ! Le seul qui arrive à l’apprivoiser un minimum, c’est Okamoto et j’ai adoré la façon dont il le fait : tout en douceur et naturellement.

Au niveau de l’avancée de l’histoire, c’était intéressant : on arrive à la fin de la première année avec la dernière exposition. Certaines questions sont posées et font réfléchir Yaguchi et Yotasuke. Tous deux finissent par se trouver, par mettre des mots sur leurs maux et leur ressenti par rapport à leur art. Ça a rendu cet examen plus léger, du moins, c’est le sentiment qu’en a Yaguchi et Tsubasa Yamaguchi a réussi à me transmettre cette sensation, ce qui était super agréable.
J’ai donc fini cette lecture sur une touche positive : j’ai bien aimé ce dixième tome.

L’attaque des Titans, tome 02 – Hajime Isayama

Titre : L’attaque des Titans, tome 02
Auteur : Hajime Isayama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 196
Quatrième de couverture : Cinq ans après l’attaque de la forteresse, l’humanité subit un nouvel assaut des titans. La bataille fait rage et Mikasa ne sait pas encore qu’Eren a été victime de l’un d’eux. Lorsqu’elle l’apprend, bouleversée, elle perd sa lucidité et dans un accès de désespoir, s’élance sauvagement dans un assaut à corps perdu. Tombant à terre, elle se retrouve à la merci d’un titan. Mais alors qu’elle s’apprête à mourir, se produit quelque chose de totalement inattendu !

Un second tome beaucoup mieux que le premier. Les dessins sont toujours aussi dégueulasses, mais l’histoire est plus intéressante.
Eren s’est fait bouffer par un titan, c’est ballot quand on est le protagoniste de l’histoire. D’ailleurs, ils se sont tous fait décimer dans son groupe sauf le faible mais intelligent Armin.
Mikasa s’en sort bien, et on découvre son passé… enfin du moins, l’événement traumatisant qui a fait d’elle une badass. Ça me l’a rendue bien plus sympathique. Ça m’a aussi permis de voir Eren d’un œil différent, même si maintenant, est-ce vraiment important?.

Bref, les troupes d’élite de la ville doivent occuper les titans afin de permettre aux habitants de s’abriter derrière la seconde enceinte de la cité. Sans surprise, ils y parviennent, mais l’invasion fut telle qu’ils ont épuisé toute la réserve de gaz de leurs propulseurs, ils ne peuvent donc pas passer au-dessus des remparts et la caserne de ravitaillement est prise d’assaut par les titans.

Ils se passe beaucoup de choses dans ce second tome. J’ai résumé le plus gros.
Il y a énormément d’action et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer. Comme on suit principalement Mikasa, j’ai stressée souvent pour elle.
Par contre, le point négatif qui n’a rien à voir avec la série : pas mal de monde dans mon entourage ont déjà vu la série d’animation, j’ai vu quelques épisodes avec mon fils, donc je connaissais certains détails, notamment avec Eren, donc mon angoisse était toute relative.

Et maintenant, c’est la curiosité qui a pris le pas et qui me poussera à continuer ma lecture : pourquoi et comment est-ce arrivé ?
J’ai beaucoup aimé ce second tome qui a enfin (re)lancé mon intérêt pour cette saga.