Orange, tome 3 – Ichigo Takano

Titre : Orange, tome 3
Auteur : Ichigo Takano
Éditeur : Akata (M)
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Suite à l’incroyable révélation que Suwa lui a faite, Naho est troublée! Car si elle a conscience qu’elle ne peut répondre aux sentiments de son ami, elle sait aussi désormais qu’il sera son meilleur allié pour changer le futur de Kakeru. Mais a-t-elle seulement le droit d’abuser de la gentillesse de Suwa, alors que son amour pour Kakeru pourrait bien être sur le point de se concrétiser?

Quand j’ai vu ce troisième tome à la médiathèque, j’ai hésité à me le prendre. Je n’étais pas certaine d’avoir le bon mood pour une telle histoire et finalement, j’ai bien fait.

Le but de Naho reste le même : sauver Kakeru en l’empêchant de se suicider… mais plus dans le genre lui donner envie de vivre.
Cette fois, elle n’est plus toute seule puisque Suwa lui avoue avoir également reçu une lettre de son lui de dix ans dans le futur.

Suwa, c’est un personnage que j’adore. D’un côté, je le trouve touchant : en sauvant son ami, il sait ce qu’il va perdre (une vie de couple avec Naho qu’il aime), il aura son ami avec lui, mais le jeu en vaut-il la chandelle ?
D’un autre côté, il est stupide pour les mêmes raisons. Puis-je vraiment lui en vouloir de faire ce choix, j’en ferai probablement autant à sa place.

Au niveau de l’histoire, il ne se passe pas grand-chose, pourtant ça s’est lu tout seul et super vite. Une question est posée et prend pas mal de place dans le récit : est-ce que le fait d’avoir modifié le passé changera la conclusion de ce manga ? C’est probable puisque certains événements sont déjà différents ? Jusqu’à quel degré ? Nos héros peuvent-ils encore se baser sur les révélations de leur lettre du futur ?
Personnellement, j’irai encore plus loin : pourquoi le courrier ne se modifie pas au fil des événements changés ? Ça voudrait dire que la mangaka opte pour le multivers et les branches futures parallèle !?

Ce n’est pas juste un shōjo classique avec une simple histoire d’amour. Il y a une vraie réflexion (pas forcément originale) qui peut se faire sur la temporalité.
J’ai adoré ce troisième tome et cette fois, je n’attendrai pas 2 ans avant de lire le prochain

Les enfants de la baleine, tome 12 – Abi Umeda


Titre : Les enfants de la baleine, tome 12
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Chakuro et ses amis se sont introduits dans le duché d’Amonlogia et ont réussi à libérer les non-marqués. C’était sans compter sur l’arrivée soudaine du commandant Orca, qui met l’armée ducale en déroute grâce à son saimia hors du commun. Seul Ohni, le plus puissant guerrier de la Baleine de glaise, peut répondre aux coups de ce terrible ennemi. Une sinistre et sanglante bataille est sur le point de commencer…

Je pense qu’écrire cette chronique va être compliqué. En effet, il ne se passe pas grand chose donc je ne sais pas trop quoi dire.

On n’a que deux événements majeurs :
– l’affrontement entre Ohni et Orca se termine dans ce tome-ci ;
– la défaite de Lycos face à Leodari (on ne voit pas le combat, seulement le résultat final).
Quelques personnages, autres que ces quatre-là, sont présents comme le Caporal, Chakuro ou Suoh, mais ils n’ont qu’une faible importance dans les événements de ce douzième tome.

Ça s’est lu très vite. Le combat est rythmé, entrecoupé par des révélations : la confirmation de ce qui était sous-entendu depuis un moment quant au véritable rôle du daimonas.
Bref les pages défilent et on n’a pas le temps de s’ennuyer.

Les illustrations sont toujours aussi belles. J’ai pris beaucoup de plaisir à re-feuilleter ce manga pour contempler les dessins. J’ai bien essayé de prendre mon temps lors de ma première lecture, mais impossible : j’avais trop envie de savoir comment allait se terminer le combat entre Ohni et Orca.
Je vais finir en précisant que j’ai adoré cette lecture. Vivement le prochain !

Last Quarter, tome 1 – Ai Yazawa

Titre : Last Quarter, tome 1
Auteur : Ai Yazawa
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 179
Quatrième de couverture : Mizuki, lycéenne diaphane, tombe sous le charme d’Adam, un étrange musicien anglais, et décide de tout quitter pour le suivre. Or, en pleine nuit, elle est victime d’un accident de voiture sur leur lieu de rendez-vous à Shibuya… Parallèlement, Hotaru, une petite fille encore à l’école primaire est hospitalisée après avoir été renversée elle aussi, tandis qu’elle cherchait son chat… !

Je ne suis pas fan de la couverture, elle ne rend vraiment pas honneur au style de dessin de Ai Yazawa. Je connaissais ses illustrations grâce à la saga Nana, et j’ai retrouvé le plaisir de contempler le character design. La morphologie longiligne pour ne pas dire maigre de ses personnages me pose toujours des problèmes, mais le visage, les cheveux et les yeux me fascinent.

L’histoire m’a bien plu : Mizuki rencontre Adam, guitariste talentueux, et décide de partir avec lui, mais au moment de le rejoindre, elle se fait renverser. En parallèle, la jeune Hotaru revient à elle, à l’hôpital. Un lien uni les deux jeunes filles.

J’ai apprécié les personnages. À part peut-être Adam qui me dérange, je les ai trouvés attachants.
Mizuki est un peu perdue, comme on peut l’être à son âge.
Hotaru est solitaire, toute douce et l’attachement qu’elle ressent pour son chat m’a émue.
Son amie, Sae, se montre fidèle et la soutient. Un attitude que j’apprécie énormément.
Tetsu est drôle et m’a fait sourire.
Masaki est intelligent, mais me paraît fade de prime abord. A voir ce que ça donne dans les prochains.

J’ai adoré ce premier tome. Il faudra que je me procure la suite pour savoir ce qu’il va advenir de nos héros.

Perfect world, tome 04 – Rie Aruga

Titre : Perfect world, tome 04
Auteur : Rie Aruga
Éditeur : Akata
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Ayukawa a fait son choix et il semble irrévocable. Tsugumi a encore du mal à le croire, et pourtant… Kore-éda, resté dans l’ombre jusque-là, pourrait bien en profiter pour passer à l’action. Pour ne rien arranger, la jeune femme va également apprendre une autre nouvelle qui va profondément la bouleverser. Son quotidien bascule et… Le temps qu’Ayukawa réalise son erreur, ne sera-t-il pas trop tard ?

C’est le dernier tome que j’ai dans ma bibliothèque. Et je ne pense pas me procurer la suite. Ce quatrième tome est légèrement moins bien que le précédent, mais il ne m’a pas donné envie de continuer cette saga.

Ayukawa à rompu avec Tsugumi. Elle vit mal la situation, mais grâce au soutien sans faille de Koré-Éda, elle se prend en main et survit tant bien que mal.
Malheureusement, la vie ne fait pas de cadeau à notre héroïne : son père est gravement malade. Donc elle décide de démissionner et de repartir chez ses parents.
Ayukawa réalise qu’il a fait une erreur en repoussant Tsugumi. Est-il est trop tard pour faire marche arrière ?

L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard. Ça s’est laissé lire, sans plus. Les personnages m’ont laissée indifférente… je ne vais pas pleurer : pour une fois, Tsugumi ne m’a pas exaspérée puisqu’elle ne pleurniche pas, ouf !
Dans l’ensemble, j’ai trouvé les dessins fades. J’ai scruté les planches à la recherche d’une possible émotion transmise, mais rien n’est passé.

Je me suis ennuyée. Et si je l’ai fini assez vite, c’est parce que j’avais envie de m’en débarrasser rapidement… dommage, cette série avait bien commencé, mais finalement, c’est trop neuneu.

La fleur millénaire, tome 06 – Kaneyoshi Izumi

Titre : La fleur millénaire, tome 06
Auteur : Kaneyoshi Izumi
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 187
Quatrième de couverture : Le coup d’état orchestré par l’infâme Reine de Do pour placer son fils sur le trône sème panique et désordre au sein du palais. Blessé dans la bataille, le roi de  est acculé. L’heure est aux révélations pour une ultime mise au point entre le couple royal et, Seitetsu, grièvement atteint lui aussi, se retrouve pris entre les deux partis. Pendant ce temps, Aki et Hakusei sont loin de se douter que la roue du destin s’est inexorablement mise en marche…

Ce sixième tome marque la fin du premier arc, si je puis dire.
En effet, le roi de A meurt, ce n’est pas un spoiler, c’était annoncé dans le tome précédent. Il a anticipé et s’est débrouillé pour faire remettre à Aki la moitié du seau royal.

Ça marque un tournant décisif dans l’histoire : le fils de la reine de Do va-t-il monter sur le trône ? Quelle décision va prendre notre héroïne ? Fuir avec Hakusei ou revendiquer la succession et ainsi déclarer la guerre ? Deux chemins  inenvisageables pour Aki : le premier étant irréalisable puisqu’elle serait pourchassée, le second la conduirait à sacrifier beaucoup d’hommes.
De plus, de nombreux assassins en veulent déjà à sa vie. Elle devra compter sur son intelligence pour se sortir de cette panade. Et j’avoue que lorsqu’elle passe à l’action, le récit devient super intéressant : quand elle se retrouve à réagencer la garde de la forteresse où ils se sont réfugiés ou lorsqu’elle identifie sans mal un traître… elle m’a soufflée.
Depuis plusieurs tomes je trouvais ce manga faible, les meilleurs moments étaient ceux où Aki agit. Une fois de plus, c’est le cas.

Le début m’a semblé un peu long peut-être parce que la motivation n’était pas là. Heureusement, ça n’a pas duré.
Les dessins sont tout aussi inégaux que dans les tomes précédents, donc je ne me suis pas attardée dessus, dommage.
Je n’avais pas envie de lire la suite, pourtant ce sixième tome a relancé mon intérêt pour cette saga, mais ça me saoule parce que je n’ai pas le prochain. Je crois qu’ils sont à la médiathèque – il faudra quand même que je m’y réinscrive un de ces quatre.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce sixième tome et la fin est terriblement frustrante.