Perfect world, tome 02 – Rie Aruga

Titre : Perfect world, tome 02
Auteur : Rie Aruga
Éditeur : Akata (L)
Nombre de pages : 166
Quatrième de couverture : Tsugumi et Ayukawa ont décidé de se mettre en couple ! Mais les deux jeunes adultes, devant mener de front vie professionnelle et vie privée, ne se doutent pas encore des obstacles qui vont se dresser devant eux. À commencer par leurs proches, qui n’acceptent pas tous la situation… Leur amour naissant pourra-t-il survivre à toutes ses épreuves ?

Je ne sais pas trop quoi penser de ce second tome. J’avais adoré le premier, il était original et intéressant, le second l’est beaucoup moins, mais je pense que c’est dû au personnage de Tsugumi qui m’a saoulée.

Ayukawa et elle sortent ensemble. Elle se rend compte des difficultés que son petit copain rencontre, mais leurs plus gros problèmes viennent de leurs proches :
– les parents de Tsugumi réagissent mal à l’annonce comme quoi elle sort avec un homme en fauteuil roulant
– l’aide-soignante d’Ayukawa se montre désagréable et sèche avec notre héroïne
– un nouveau protagoniste apparaît, Koré-Éda. C’est un ancien camarade de classe amoureux de Tsugumi, donc il n’apprécie pas la situation.

Donc comme je le disais plus haut, Tsugumi m’a énervée : elle se fout une pression de malade, elle veut tout faire pour Ayukawa, mais c’est trop. Je l’ai trouvée étouffante. Et même moi, elle m’épuise, c’est terrible.
Je pense que ce qui me gonfle le plus est qu’elle pourrait profiter de sa relation amoureuse, sauf qu’elle passe son temps à s’inquiéter, et ce, même quand elle est avec Ayukawa… c’était lourd et même lui, ça finit par lui gâcher le plaisir d’être ensemble.
Et sans surprise, elle s’affaiblit grandement.

Bref, ce n’était pas une lecture tip top et j’avoue que je suis un peu déçue. J’espère que les prochains seront moins pénibles à lire.

Le renard et le petit tanuki, tome 4 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 4
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon (Kizuna)
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Animaux magiques et folklore japonais : un conte touchant pour faire grandir les petits… et les grands !
Hagiri et son coéquipier l’ont échappé belle : même s’ils ont été démis pour un temps de leurs fonctions, ils n’ont pas été exclus de la meute ! Et, à sa grande surprise, Senzo a reçu toute la reconnaissance des loups pour son aide…
Quant au raton laveur fou furieux qui poursuivait la petite Milk, il a retrouvé son aspect normal, mais perdu l’usage de la parole ! Sans compter qu’il semble encore très farouche… Manpachi arrivera-t-il à s’en faire un ami ?

Quel plaisir de retrouver cette saga ! Je suis décidément fan et ce quatrième tome ne m’a pas déçue, loin de là.

Il est super important parce qu’on en apprend énormément sur chacun des personnages :
– une partie du passé de Koyuki, on fait vaguement la connaissance de ses parents et ses frères.
– comment Tachibana, qui est un chien, a rejoint une meute de loup ; on connaissait un peu de son passé avec Mikumo, mais l’auteur nous en dévoile un peu plus.
– qui était le premier Manpachi et ses liens avec Senzo.
– que sont les métamorphes et comment naissent-ils ?

C’est un tome qui est très dense, beaucoup d’informations et surtout de recoupements avec des détails donnés au fil de tomes précédents. Rien n’est laissé au hasard et j’adore ça.
Il y a un ancien/nouveau personnage Gomaru il est tellement mignon ! Aussi mignon que Manpanchi et je fonds complètement. Je sens bien qu’il va avoir un rôle important et c’est chouette.

Les dessins sont magnifiques, comme toujours. À tel point que j’ai pris tout mon temps pour lire ce quatrième tome et contempler les illustrations. J’ai volontairement traîné parce que je n’avais absolument pas envie de finir ce quatrième tome.
C’est un coup de cœur pour cette lecture, la fin m’a laissée sur ma faim et si je m’écoutais, j’entamerai la suite immédiatement.

La Sorcière aux champignons, tome 4 – Tachibana Higuchi

Titre : La Sorcière aux champignons, tome 4
Auteur : Tachibana Higuchi
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Sous la supervision de la sorcière noire Luna, Lisl s’applique dans son apprentissage de la magie, mais il peine à s’en servir habilement. Alors qu’il se morfond, des esprits apparaissent devant lui et lui révèlent que, grâce à son pouvoir des sorcières blanches, c’est en “donnant forme à son amour” qu’il réussira à employer la magie. Lisl entreprend donc de laisser éclore son amour pour Luna !

Je n’étais pas très motivée pour lire ce quatrième tome… il me semblait que le trois n’était pas terrible, en réalité c’était le deux et j’en étais restée sur cette fausse impression. Finalement, je suis ravie de l’avoir lu, il était aussi génial que le premier.

Lisé poursuit son apprentissage, mais ses progrès sont beaucoup trop lents. Il y a néanmoins une bonne raison : il est issu des sorcières blanches et le fonctionnement de ses pouvoirs est bien différent de celui des sorcières noires, ce qu’il commence à comprendre, notamment grâce à l’intervention des fées et des esprits.
C’était intéressant de découvrir la différence entre les deux catégories de sorcières, cependant plus on en apprend, moins je suis sûre que les sorcières noires soit aussi mauvaises que veulent le faire croire les blanches.

Ce quatrième tome tourne beaucoup autour de Lisé : son apprentissage, son amour pour Luna, la mission qu’il doit remplir au village, sa tristesse, etc.
Ce qui est loin d’être dérangeant puisqu’en suivant le jeune héros, on a l’occasion de découvrir davantage l’univers de ce manga : les animaux empoisonnés, les créatures ensorcelées, la Ruine et ses conséquences, etc.
Comme le tome précédent, c’était très dense : beaucoup de texte, beaucoup d’informations, néanmoins ça m’a paru trop court tellement je me suis prise au jeu.

En ce qui concerne les personnages, je suis toujours aussi fan de Luna et de Claude, j’aime leur dynamique.
Il en va de même pour toutes les créatures qui gravitent autour d’eux.
En ce qui concerne Lisé, je ne suis pas sûre de l’apprécier ; je le trouve un peu trop fleur bleue à mon goût.
Par contre, à la fin, un personnage revient et j’ai été contente de ce retour.

C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome. Malheureusement, pour le prochain, il faudra que je prenne mon mal en patience puisqu’il ne sort que dans quelques jours au Japon et ici, il n’est prévu que fin novembre.

Les enfants de la baleine, tome 10 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 10
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat (Seinen)
Nombre de pages : 188
Quatrième de couverture : La “Baleine de glaise” est arrivée à Amonlogia. Le duc Dactyla, seigneur des lieux, décide malheureusement de prendre en otage Suoh et les non-marqués qu’il avait convoqués en audience. En échange de leurs vies, il exige que les marqués intègrent l’armée d’Amonlogia.
Ohni et Chakuro, en proie au doute et au tourment, décident chacun de leur côté de devenir soldats…

Je ne savais pas trop quoi lire comme manga, mais quand j’ai vu ce dixième tome, je n’ai pas hésité une seule seconde. Je voulais savoir ce qui allait arriver à Suoh et aux non-marqués.

La baleine de glaise est arrivée à Amonlogia et ses habitants espèrent y trouver refuge, mais le duc Dactyla ne l’entend pas de cette oreille. Il a fait prisonnier les non-marqués et veut obliger les possesseurs du saimia à utiliser leur pouvoir à des fins personnels. Les choses se corsent quand apparaît le vaisseau Karxarias, commandé par Orca (le frère de Lycos). Ce dernier attaque Amonlogia. Suoh et les siens étant enfermés dans la forteresse du duc, Ohni et ses pairs n’ont d’autres choix que de partir les sauver.

Ce fut une lecture passionnante qui m’a tenue en haleine du début à la fin. Je n’ai pas pu le lire d’une traite, ce qui était frustrant. Il n’y a rien de transcendant, pas de révélations de fou, on est dans l’action pure, mais ça fait un bien fou.
Orca est terrifiant dans son utilisation du Saimia, mais ce n’est rien à côté de Ohni. J’aime toujours autant ce personnage et dans ce dixième tome, il m’a fait vibrer. En le voyant se servir de ses pouvoirs, j’ai ressenti un mélange d’exaltation et d’effroi semblable à la première fois que j’ai vu le film Akira : lorsque Tetsuo lutte contre sa transformation et finit par perdre le contrôle. Ça m’a mis dans le même état.

Il commence à se faire tard, donc je vais abréger. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, j’ai adoré ce manga et j’ai hâte de découvrir le prochain.

Perfect world, tome 01 – Rie Aruga

Titre : Perfect world, tome 01
Auteur : Rie Aruga
Éditeur : Akata (L)
Nombre de pages : 157
Quatrième de couverture : Tsugumi Kawana est une jeune femme de 26 ans qui travaille dans une boîte de design d’intérieur. Lors d’une soirée d’un client tenant une boîte d’architecte, elle va tomber nez à nez avec son premier amour et confident quand elle était au lycée : Ayukawa. La jeune fille semble très vite retomber sous son charme. Mais lorsque ce dernier décide de partir, elle va alors se rendre compte que quelque chose a changé. En effet, Ayukawa est en fauteuil roulant à présent.

J’avais entendu beaucoup de bien de ce manga et pour une fois, je suis de l’avis des rumeurs, c’était super chouette.
Il est souvent mis en parallèle avec Silent Voice parce qu’il aborde également le thème du handicap.

Kawana travaille pour une entreprise et découvre qu’Ayukawa, son premier amour de lycée (qui était aussi un bon pote) y bosse en tant qu’architecte. Elle ne l’avait pas revu depuis et ignorait donc qu’il était paraplégique suite à un accident pendant ses études. Ils sont contents de se retrouver, passent beaucoup de temps ensemble et réapprennent à se connaître.

J’ai été agréablement surprise par cette lecture. Je m’attendais à un shôjo basique et plein de bons sentiments. Mais finalement, il est loin d’être tout beau, tout rose. Malheureusement, le handicap de Ayukawa a des conséquences terribles : que ce soit le regard des autres très lourds ou la fragile santé du héros.
L’auteur a fait beaucoup de recherches sur les personnes touchées au niveau de la moelle épinière et ça se sent. Ça rend la situation aussi difficile que réaliste.

J’ai aimé les dessins, ils étaient très beaux dans la plus pure tradition shôjo, et j’ai pris plaisir à m’y attarder.
Il commence à se faire tard, je ne vais pas m’attarder. J’ai adoré ce premier tome et je lirai avec plaisir le prochain.