My Hero Academia, tome 01 : Izuku Midoriya, les origines – Kohei Horikoshi

Titre : Izuku Midoriya, les origines
Saga : My Hero Academia, tome 01
Auteur : Kohei Horikoshi
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Dans un monde où 80 % de la population possède un super-pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super-vilains aussi ! Face à eux se dresse l’invincible All Might, le plus puissant des héros ! Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n’a qu’un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son idole.
Le problème, c’est qu’il fait partie des 20 % qui n’ont aucun pouvoir…
Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d’All Might en personne ! Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer !

Je ne m’attendais pas à une telle lecture : les super-héros vu par les japonais. Pourtant entre le titre et la présence de All Might sur la couverture, j’aurais dû l’anticiper.

Dans ce monde, 80% des humains ont un alter, c’est-à-dire des pouvoirs. Malheureusement, ce n’est pas le cas d’Izuku. Il n’a aucun alter alors qu’il rêve d’être un super-héros. Il prévoit de passer les examens d’entrée pour le lycée Yuei réputé pour former les meilleurs super-héros.
Ses ambitions ne sont pas du goût de Bakugo, un élève de sa classe qui le harcèle depuis des années.
Tout change le jour où un vilain attaque Izuku puis Bakugo, obligeant All Might à intervenir.

L’histoire est originale… oui et non. Y a du bon et du stéréotypé. Ce qui fait la force de ce récit, ce sont les personnages.
Izuku est un pleurnichard, mais j’ai trouvé que c’était souvent justifié. J’adore quand il fait ses yeux larmoyants, c’est drôle… autant que son surnom « Deku » qui signifie « bon à rien », ce n’est pas très flatteur, mais il le porte bien.
En ce qui concerne Bakugo, je ne l’apprécie pas… pour le moment. C’est le personnage préféré de ma fille et je ne comprends pas pourquoi. Il est arrogant, antipathique et harceleur. Je verrai par la suite comment il évolue.
Pour All Might, je déteste le character design de son alter, il me fait penser au Protecteur dans la série The Boys. Pourtant, la similitude n’est que physique. Je l’apprécie énormément lorsqu’il n’est pas transformé.
Il y a d’autres personnages, mais ils sont trop nombreux et pas assez présents dans ce premier tome pour que je m’attarde dessus.
J’ai adoré cette lecture, c’était dépaysant à souhait.

The Quintessential Quintuplets, tome 06 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 06
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Alors que les examens de fin de semestre approchent à grands pas, Nino et Itsuki se sont violemment disputées et ont chacune quitté la maison. Yotsuba, quant à elle, se laisse accaparer par le club d’athlétisme. Pas facile pour Fûtaro d’honorer ses engagements auprès du père Nakano quand trois élèves sur cinq manquent à l’appel ! Et comble de malchance, c’est le moment que choisit la petite fille de la photo pour réapparaître dans sa vie !

Je ne suis toujours pas super motivée pour poursuivre cette saga, mais comme je l’ai commencée et qu mon fils a toute la collection, je vais continuer tant que je ne tombe pas sur un tome qui me dégoûte.

Il n’y a pas beaucoup d’événements, l’histoire suit son cours :
– Uesugi se retrouve face à une fille qu’il a aidé cinq ans auparavant. Il me semble que c’est l’une des quintuplées, mais je ne me souviens plus si on sait laquelle. Et il est tellement nul qu’il est incapable de les reconnaître. Quel boulet !
– Nino et Itsuki sont toujours fâchées. L’une vit à l’hôtel tandis que l’autre s’est installée chez Uesugi.
– Yotsuba est débordée entre les révisions et le club d’athlétisme.
– Les examens approchent et Uesugi prend une décision drastique.
Voilà pour les faits. Et je n’ai malheureusement pas grand-chose d’autres à dire.

C’était une lecture sans surprise, c’était malgré tout plaisant : je me suis laissé porter par le récit, sans me poser de questions.
Celle que j’aime définitivement, c’est Miku. Elle est posée, elle a des paroles très sages et surtout justes. J’ai adoré le discours qu’elle fait à Nino sur les changements. Ça m’a parlé.

En conclusion, je dirais que j’ai bien aimé cette lecture, ça ne m’a pas paru long pour une fois.

Beyond The Clouds : La fillette tombée du ciel, tome 5 – Nicke

Titre : Beyond The Clouds : La fillette tombée du ciel, tome 5
Auteur : Nicke
Éditeur : Ki-oon (Kizuna)
Nombre de pages : 212
Quatrième de couverture : Mia et Théo partent en direction de Karatope, la cité aux mille marchands, à la recherche d’un professeur capable d’aider la fillette à maîtriser ses pouvoirs. Sur place, ils consultent un voyant peu coopératif.

Ça fait un moment que ce cinquième tome est dans ma Pile À Lire, j’aurais pu le lire à sa sortie puisqu’il est le dernier de cette saga, mais j’en ai été incapable pour deux principales raisons :
– le précédent m’avait déçue et je redoutais qu’il en soit de même pour celui-ci
– j’aime tellement l’univers que terminer cette saga signifie le quitter définitivement et je n’en avais pas envie.

Théo et Mia quittent la famille de boulanger et reprennent la route pour débusquer un magicien à Holpe afin qu’il apprenne à Mia à contrôler ses pouvoirs. Malheureusement, la poisse les poursuit : le bonhomme est mort et il ne reste plus que son incompétent d’apprenti.

De nouveaux personnages apparaissent : Rag et Gina. J’ai aimé ce duo qui est tout aussi sympathique que les protagonistes rencontrés dans les tomes précédents et chacun apporte quelque chose au récit et permet à nos héros d’évoluer, de grandir et de s’améliorer.
On découvre également le passé de Théo. Il me semble qu’on avait quelques informations au sujet de sa famille et de son frère, mais pas grand-chose. Là, un pan de sa vie et de ses relations familiales nous sont dévoilés, ce qui était pas mal.
Parmi les révélations importantes, on sait enfin qui est Mia. Je n’ai pas trouvé ça surprenant, pourtant, c’était plaisant d’écouter son histoire aussi poétique qu’onirique.

Les dessins sont beaux, surtout le character design. Les paysages sont toujours moins bons qu’au début, mais dans la postface, on a une explication à cette baisse graphique et ce qui me semblait incompréhensible l’est soudain devenu, ce qui est moins frustrant pour moi.
Bref, je conclurai en disant que j’ai passé un excellent moment avec ce cinquième tome que j’ai adoré.

L’enfant du Dragon fantôme, tome 3 – Ichi Yukishiro

Titre : L’enfant du Dragon fantôme, tome 3
Auteur : Ichi Yukishiro
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Dodo, un dragon fait d’os, et Eve, une petite fille qu’il protège comme sa fille, poursuivent leur travail au bureau des demandes de la sorcière. Toujours dans l’idée de trouver de nouvelles relations pour la jeune fille, le dragon continue de chercher ses enfants pour les lui présenter. C’est alors qu’ils entendent parler d’un village protégé par un dieu dragon.

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce troisième tome et j’avoue avec un peu de tristesse que je suis déçue.

Dans la première moitié, il ne se passe rien : Eve, Dodo, Yule et Rosé accomplissent de petites missions sans grande envergure auprès des villageois. Je sais bien qu’ils ont fondé une équipe chargée de résoudre les soucis des uns et des autres (sous peine de rémunération), donc c’est ce qu’ils font, mais ça n’avait étrangement aucun intérêt et pas des masses de sens.
Et puis, je n’ai pas ressenti la complicité entre les personnages comme dans les deux tomes précédents, l’attachement que j’avais développé pour eux avait disparu. C’était perturbant.

Une fois arrivée à la fin, j’ai compris la raison de cette sensation : la mangaka précise en postface qu’écrire ce troisième tome a été laborieux, et ce, jusqu’à l’apparition de Satomori. Et ça se sent : c’était laborieux à lire.
Néanmoins, dès qu’on arrive à la seconde moitié, avec le culte de Satomori, ça roulait et c’était à nouveau plaisant. J’ai retrouvé tout ce qui m’avait plu dans cette saga.
Le contraste entre les deux parties est assez dérangeant et m’a gâché le plaisir. Je l’ai terminé sur un avis positif, mais ce n’en est que plus exaspérant compte tenu d’un début difficile.

Je me suis consolée grâce aux dessins qui sont trop beaux – j’ai l’impression de dire ça pour tous les mangas que je lis ces dernières semaines. Les characters designs sont superbes, j’adore surtout celui de Rosé.
Seul bémol, je commence à trouver que tous les dragons se ressemblent, du moins parmi la descendance de Dodo et j’ai du mal à les distinguer.

Habituellement, je parviens à avoir un avis bien tranché, pas cette fois : c’est en partie une déception, le début m’a laissée indifférente alors que la seconde partie m’a plu… je verrai ce qu’il en est dans le prochain.

Solo Leveling, tome 10 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 10
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (Shonen)
Nombre de pages : 256
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Le dixième tome a mis un temps fou à sortir… enfin, c’est l’impression que j’en ai eu.
Il se passe beaucoup de choses :
Sung Jinwoo et Yoo Jinho créent enfin leur propre guilde, il était temps… ça leur a pris plusieurs tomes.
Ils ont besoin d’un employé et c’est Cha Hae-In qui postule. Notre héros n’est pas très chaud donc il la teste.
Puis pendant que Jinwoo participe à un donjon en partenariat avec la guilde des chevaliers, un portail s’ouvre au lycée de Jinah, la soeur de Sung. Des orcs en sortent et tuent tout ce qui bouge.

On a quelques révélations importantes :
– d’après les monstres, Sung Jinwoo serait le roi. Roi de quoi, de qui ? On l’ignore, mais ça confirme ce qui avait déjà été sous-entendu précédemment.
de plus en plus de portails s’ouvrent à travers le monde et pour palier, de nombreux chasseurs s’éveillent.
– Cha évoque ses sentiments et se remémore le moment où elle a failli mourir sur l’île de Jeju.
– Jinwoo négocie avec le président de la guilde afin d’obtenir un passe-droit.
J’ai essayé d’être aussi vague que possible, ce n’était pas évident.

J’ai passé un excellent moment. Ce dixième tome est correctement réparti entre action et scénario, ce qui était plaisant. J’ai pris tout mon temps pour le lire et pour détailler les illustrations que je trouve toujours aussi chouettes.
En conclusion, cette lecture est un coup de cœur, et il me faudra attendre septembre pour le prochain.