La Sorcière invincible, tome 01 – Kisetsu Morita, Yûsuke Shiba & Benio

Titre : La Sorcière invincible, tome 01
Auteur : Kisetsu Morita
Dessins : Yûsuke Shiba & Benio
Éditeur : Soleil
Nombre de pages : 186
Quatrième de couverture : Azusa Aizawa, femme, célibataire, bête de travail. Après avoir vécu uniquement pour son boulot, elle se réincarne en sorcière immortelle dans un autre monde. 300 ans de vie tranquille plus tard, elle a atteint le level 99. Ayant entendu parler de cette jeune fille incroyablement forte, beaucoup d’aventuriers et de dragons viennent à elle. Que va donc devenir son rêve d’un quotidien paisible ! ?

Souvent, quand je prends un livre à la médiathèque, je me demande ce qui a motivé mon emprunt. Pour ce manga, je ne sais pas trop. Je crois que le sous-titre a fait pencher la balance : « tueuse de slimes depuis 300 ans ». J’espérais que ce soit fun, avec un brin d’autodérision, après tout c’est ridicule de ne tuer que des Slimes pendant tant d’années. Ce n’est malheureusement pas le cas.

Aizawa se tue littéralement au travail. Pour la récompenser de tant de dévotion, un ange lui offre la vie dont elle rêve : une existence faite de repos. Elle devient une sorcière, une maison lui est offerte et elle tue des slimes pour gagner sa vie, et ce, pendant 300 ans.
Résultat, elle est devenue super forte sans le savoir : invincible, level 99, avec des pouvoirs dont elle ignore tout.
Malheureusement pour elle, ça finit par se savoir et adieu la tranquillité. Des aventuriers viennent pour l’affronter.

C’était nul comme lecture, elle m’a ennuyée. J’ai trouvé ça interminable.
C’est probablement parce que je déteste Aizawa et son flegme excessif. Et puis sa toute-puissance innée m’exaspère. Elle bat tout le monde, même les dragons, alors qu’elle n’a aucune expérience au combat et ce n’est pas en tuant un slime en le touchant du doigt qu’elle a pu devenir aussi forte… ben si, et même les plus expérimentés se cassent les dents face à elle. C’est n’importe quoi.

J’ai détesté cette lecture. J’ai perdu mon temps et je ne lirai pas les prochains.

Wakfu, tome 1 : La Quête des Dofus Eliatropes – ToT, Azra et Saïd Sassine

Titre : La Quête des Dofus Eliatropes
Saga : Wakfu, tome 1
Scénario : ToT, Azra
Illustrations : Saïd Sassine
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 182
Quatrième de couverture : Les aventuriers se retrouvent pour l’anniversaire de Yugo et Adamaï chez Alibert, point de départ de cette nouvelle épopée. Un trouble-fête va cependant interrompre les réjouissances et forcer nos amis à reprendre ensemble les chemins de l’aventure !

Quand j’ai vu que le premier tome de Wakfu faisait partie de la sélection des 48h BD, j’ai été trop contente. Ma fille est fan de cette série : elle a vu tous les épisodes des centaines de fois, et je ne parle même pas du film Dofus qui fait partie de l’univers Wakfu (enfin, pas vraiment : c’est plutôt Wakfu qui est issu de l’univers Dofus).
Niveau chronologique, on placerait cette saga après la seconde saison du dessin animé éponyme. Donc c’est toujours plus sympa d’avoir une petite connaissance de la série mais ce n’est pas une obligation. Le manga est suffisamment bien fait pour que ce ne soit pas nécessaire.

Yugo travaille dans l’auberge de son père, Alibert. Ce dernier l’envoie chercher du lait à la ferme pour le dragon Grougol. Une fois arrivé sur les lieux, il se retrouve à pourchasser un voleur. On sent bien que quelque chose se trame derrière cet acte. N’est-ce pas la diversion idéale le temps de préparer une fête d’anniversaire surprise ? Les festivités battent leur plein quand le groupe est attaqué. Que veut leur agresseur ?

Personnellement, je connais très peu les personnages : le nom et les relations des héros, mais pas beaucoup plus et ça ne m’a pas manqué.
Alors O.K., on sent qu’il manque quelque chose, il y a plein de personnages secondaires dont j’ignorais l’existence, c’était un peu frustrant, mais je me suis passée des détails.
Pareil pour les noms des lieux ou certains termes, je les connaissais donc je ne me suis pas demandée ce qu’était Bonta, le Boufball ou ce que signifiait « iop« . Ce sont des bonus que j’ai acquis et qui m’ont évité de me creuser la cervelle, mais même sans cette connaissance, ça m’a semblé compréhensible et accessible à des néophytes.
J‘ai été super contente de plonger dans cet univers. Et j’ai explosé de joie quand j’ai découvert que Joris faisait partie de l’aventure. Je suis fan du personnage que je trouve super attachant, je l’ai découvert dans le film Dofus qui a été un gros coup de cœur, un des meilleurs films d’animation pour moi.

Je terminerai en précisant que je redoutais les illustrations. On avait essayé la manga Dofus et ce n’était pas passé, mais là, ça n’a rien à voir : les dessins sont très chouettes, assez proches du dessin animé et c’était un plaisir de parcourir les différentes planches de ce premier tome.
Et puis, il est drôle : c’est un humour bien français (on aime ou on n’aime pas), mais les têtes que font les personnages sont amusantes et je me suis prise plus d’une fois à rire.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce manga. Et puisqu’il n’y a que cinq tomes, on achètera assurément les prochains dans les mois à venir.

Flying Witch, tome 10 – Chihiro Ishizuka

Titre : Flying Witch, tome 10
Auteur : Chihiro Ishizuka
Éditeur : Nobi nobi ! (Shôjo kids)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Après de longs mois dans la verdure luxuriante d’Aomori, Makoto replonge dans la jungle de la ville le temps d’un petit séjour chez ses parents. L’apprentie sorcière est ravie de retrouver ses amies d’enfances, la discrète Yayoi et l’espiègle Miko. Mais les vacances prennent bien vite un tour plus sérieux lorsque le trio est chargé d’élucider un mystère dans un célèbre temple…

J’ignorais que le 10 était sorti, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je l’ai vu à la médiathèque… j’ai hésité à l’emprunter : j’aime bien cette saga, mais ce n’est pas non plus fou-fou et je n’ai pas de temps à perdre ces prochains mois. Pourtant, la curiosité de découvrir ce que nous réservait la mangaka était plus forte que mon hésitation.

Il y a un gros changement dans ce dixième tome : Makoto rentre chez elle, pas définitivement, mais elle retourne chez ses parents où elle compte bien remplir quelques missions pour le bureau des sorcières.
On découvre donc plein de nouveaux personnages :
les parents de Makoto et Akane semblent sympathiques, leur mère me paraît un brin exubérante comme la fille aînée de la famille.
Miko, meilleure amie et rivale de Makoto. Je ne suis pas certaine de l’apprécier.
Yayoi est l’amie moldue de Miko. Elle se montre joviale et ça équilibre le caractère réservé de Makoto. Je l’aime bien.

J’ai aimé l’ambiance qui se dégageait de ce manga. Ça fait un sacré contraste avec les précédents : c’était étrange de retrouver notre sorcière dans un univers plus urbain, et tout aussi dépaysant.
La mission que Makoto et son amie doivent remplir est amusante, un peu dingue par certains côtés, mais drôle et mignonne. Ça m’a fait passer un bon moment.
Ce fut une lecture plaisante que j’ai bien aimée.

Blue Lock, tome 01 – Muneyuki Kaneshiro & Yûsuke Nomura

Titre : Blue Lock, tome 01
Scénario : Muneyuki Kaneshiro
Illustration : Yûsuke Nomura
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Coupe du monde 2018, l’équipe de football du Japon est éliminée en huitièmes de finale… Ce nouvel échec incite l’Union japonaise de football à fonder le “Blue Lock” : un centre de formation révolutionnaire rassemblant les 300 meilleurs attaquants lycéens du pays. L’objectif du coach du Blue Lock, Jinpachi Ego, est clair : détecter l’unique attaquant qui écrasera tous ses rivaux par son talent et son hyperindividualisme ! Pour Yoichi Isagi, joueur bouillonnant encore inconnu, il n’y a pas d’alternative… S’il veut survivre au programme hautement sélectif qui l’attend, il devra abandonner le jeu collectif et se transcender pour devenir l’attaquant ultime !

Je ne comptais pas lire ce manga jusqu’à ce que j’apprenne qu’il ferait partie de la sélection « 48h BD ». Mon fils a vu et aimé l’animé donc il voulait le premier tome… autant en profiter pour le lire.
Et je suis contente d’avoir tenté l’aventure, j’ai été agréablement surprise par cette lecture. Je ne m’attendais pas à ce que cette histoire tienne plus de Squid Game que d’Olive et Tom.

Blue Lock est un programme qui réunit 300 jeunes attaquants du Japon. Le but est de dénicher LE buteur d’exception qui manque à l’équipe nationale pour gagner la coupe du monde.
Les participants sont enfermés pendant un temps dans un complexe sportif, ils sont répartis en fonction de leur niveau dans différentes équipes. Et ils affrontent des épreuves qui les élimineront à vie de tout recrutement dans l’équipe nationale de Japon. Alors d’accord, ils ne meurent pas, mais pour ces jeunes gens, ça reste la fin du monde.
On suit Isagi qui est avant-dernier donc 299ème dans le classement.

Le personnage principal est plutôt sympathique et n’importe qui pourra s’identifier à lui sans problème. Il faudra voir comment il tourne par la suite : ce premier tome laisse entendre que pour réussir, il faut être égocentrique, imbu de sa personne et ne pas hésiter à écraser les autres pour réussir… bref, seuls les buteurs se la jouant perso seront hissés au sommet… euh, le football, c’est pas un jeu d’équipe ? -_-
En ce qui concerne l’entraîneur, Jinpachi Ego (il porte bien son nom, lui) est particulièrement antipathique. Ça a l’air d’être un connard fini. Les jeux qu’il invente pour éliminer les uns et les autres semblent un grand n’importe quoi sans rapport avec le foot… et pourtant, ses explications après coup (du moins celles qu’il donne pour le « loup ») font sens.

Ce premier tome n’est pas un chef d’œuvre, mais j’ai passé un bon moment. J’ai beaucoup aimé cette lecture et je lirai volontiers les suivants.

Frieren, tome 5 – Kanehito Yamada et Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 5
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon (Shônen)
Nombre de pages : 188
Quatrième de couverture : Stark, guerrier et disciple d’Eisen, a rejoint les deux mages dans leur périple. Ensemble, ils arrivent dans le comté de Granat, mais une surprise de taille les attend : des démons à l’apparence humaine se baladent comme si de rien n’était en ville ! Frieren n’est cependant pas dupe, elle sait que leur présence n’augure rien de bon…
La suite des événements lui donne malheureusement raison. Tandis que les éclaireurs tentent de briser la barrière magique de la cité de l’intérieur, une armée dirigée par nulle autre qu’Aura la Guillotine, qui fait partie des sept sages du chaos, se tient prête à attaquer à quelques kilomètres de là ! L’elfe parviendra-t-elle à l’arrêter ?

Je ne me souvenais plus de ce qui m’attendait dans ce sixième tome, mais une fois commencé, ça m’est revenue très vite et il m’a été très difficile de mettre en pause ma lecture tant l’histoire m’a captivée.

Fern et Frieren participent aux épreuves pour devenir mage de première catégorie. La première se déroule en groupe, les équipes ont été formées à la fin du tome précédent, donc on sait que nos deux héroïnes ne sont pas ensemble.
Il y a une quinzaine de groupes, chacun composé de trois mages. Tout le monde se retrouve dans une zone délimitée par un bouclier, ils ont des règles à respecter : ils ont pour objectif d’attraper un stille, un oiseau tellement sensible à la magie qu’il la fuit, et ce, dans le temps imparti. Bien sûr, leur épreuve n’est validée que s’ils ont conservé leur proie jusqu’au moment de l’arrêt du test donc rien n’empêche les vols. Et si l’un des membres du groupe meurt, c’est disqualifiant.

C’est l’occasion de découvrir de nouveaux personnages. J’ignore s’ils auront une place importante dans les prochains tomes, ni pour combien de temps on les aura, mais pour le moment, ils ont un rôle conséquent… suffisamment pour me faire une idée à leur sujet.
Lawine et Kanne m’ont laissée indifférente. Elles se connaissent depuis un moment, néanmoins, elles passent leur temps à se disputer, c’est pénible.
Übel me déplaît fortement. Je la sens mauvaise… juste pour le plaisir de faire du mal.
Je ne sais pas trop quoi penser de Land. J’ai aimé sa réaction dans les derniers chapitres, mais il est très froid, ce qui ne le rend pas sympathique.
En ce qui concerne Denken, c’est mitigé. Les autres mages le présentent comme quelqu’un d’intéressé, ce qui est démenti par l’attention paternaliste qu’il a envers ses coéquipiers, surtout Laufen qui ne semble pas très expérimentée. Je réserve mon avis pour lui.
J’adore Wirbel. Non seulement il a la classe, mais il dégage un sacré charisme. Il a l’air fort et ses activités de défense de la frontière nord le rendent sympathique. Il devrait bien s’entendre avec Stark qu’on ne voit quasiment pas au passage.
Les autres personnages ne m’ont pas fait grande impression. Peut-être que ça changera par la suite.

C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de lire le septième qui devrait nous proposer la seconde épreuve.