Black Butler, tome 16 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 16
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana (Dark)
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : « Je vous demande pardon pour ma conduite brutale. »
Il n’existe qu’une seule façon pour Ciel de participer au thé de minuit organisé par le principal du Weston College… Être le joueur qui se distinguera le plus au tournoi traditionnel de cricket.
Les élèves choisis pour représenter chaque dortoir, débordants de jeunesse, courent sur la pelouse vert tendre.
Savourez ce manga éminemment sportif…

Ce seizième tome est dans la droite lignée du quinzième :
Ciel enquête toujours sur la disparition de Derek. Il s’est fait prendre près de la purple house et il se voit contraint de répondre aux questions des préfets au sujet de son indiscrétion.
Il les mitonne, mais la seule réponse qu’il reçoit est que c’est la décision du principal et qu’il faut voir avec lui. De son côté, Sebastian reçoit les mêmes réponses.
Pour approcher le proviseur, il leur faut assister au thé de minuit. Et pour ce faire, Ciel doit remporter le tournoi de cricket du 4 juin.

Comme pour le tome précédent, pas mal de points de ressemblance avec Harry Potter avec la cérémonie la veille, une espèce de coupe de feu, etc.
C’est l’occasion de revenir sur le passé : Vincent Phantomhive, le père de Ciel, a étudié au collège Weston, là où enquête Sebastian et son maître. Ce n’était pas un flashback transcendant, mais c’était sympa d’en découvrir davantage sur l’un des deux parents du jeune héros.

Sans surprise, les illustrations sont chouettes, j’ai passé beaucoup de temps à les détailler. Comme dans les précédents, il y a plein de planches où les personnages prennent la pose. C’était classe !
J’ai adoré cette lecture et je suis motivée pour lire la suite puisque l’affaire Derek n’est toujours pas élucidée.

Automne de l’étrange
“In the dark I hear a call” (dark, ambivalence, pouvoir, obscurité, loyauté)

Radiant, tome 02 – Tony Valente

Titre : Radiant, tome 02
Auteur : Tony Valente
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Seth est un aspirant sorcier de la région des Pompo Hills.
Comme tous les sorciers, c’est un « infecté » : un des rares êtres vivants ayant survécu au contact des Némésis, ces créatures tombées du ciel qui contaminent et déciment tous ceux qu’ils touchent. Son apparente immunité lui a fait choisir une voie qui lui semblait toute désignée : devenir Chasseur et combattre les Némésis. Mais plus que ça, Seth souhaite s’engager dans une quête qui dépasse la simple chasse aux monstres… Il veut trouver le Radiant, leur berceau présumé.
Entouré d’une faction de sorciers, il parcourt le monde à la recherche du Radiant, sous l’œil terrible de l’Inquisition…

Ouh ! Ça fait déjà deux ans que j’ai lu le premier tome de Radiant !? Pourtant, il m’a tellement marqué que j’ai l’impression que c’était l’an dernier (pas moins que ça, faut pas déconner, je ne me souviens pas de tous les détails).

Seth s’entraîne avec Yaga, malheureusement ça n’avance pas assez vite à son goût. Son but n’a pas changé : découvrir le radiant, le berceau des Nemesis. Il se met donc en tête d’attraper vivante une de ces créatures maléfiques et pour ça, il a besoin d’un informateur. Pour les beaux yeux de miss Melba, Doc finit par accepter d’accompagner Seth et Mélie à Rumble Town. Ils sont loin d’imaginer ce qui les attend : un sorcier momie qui tue les Nemesis, un capitaine de la garde hyper raciste, l’intervention de l’Inquisition et enfin la présence d’un Domitor.
J’ai essayé de rester le plus vague possible pour ne pas gâcher le plaisir de découvrir ce second tome.

J’avais très envie de lire cette suite, tout en redoutant une redondance au niveau des blagues qui aurait pu rendre le récit lourd… et en fait, pas du tout ! L’auteur est parvenu à se renouveler (on verra si ça continue) et j’ai beaucoup ri à cette lecture qui m’a également touchée, et là, je fais allusion à l’un des souvenirs de Seth ; ça m’a rappelé à quel point j’adorais Alma.
Le récit est très dense : beaucoup de dialogues, beaucoup d’informations… peut-être même un peu trop des fois et comme ça part souvent en latte, je n’ai pas toujours tout retenu.

J’aime toujours autant les personnages, même Seth qui est le héros (souvent dans ce type de mangas, j’ai du mal avec le perso principal, mais pas là). Mélie a réussi à se contenir, parfois on l’a un peu aidée donc pas de crises. Doc est toujours aussi couard, il continue d’inventer des mots inexistants, mais ça reste très drôle.
Je trouvais Dragunov, membre de l’inquisition, assez naze, mais maintenant que j’ai fait la connaissance de ce facho et cet incompétent de Konrad, l’autre me paraît presque sympathique.
J’ai hâte d’en découvrir davantage sur Grimm et sur Hameline, sûrement dans le prochain qui m’attend dans la PàL de ma fille.

Les dessins sont toujours aussi beaux, même quand les personnages tirent des têtes pas possibles, ils sont chouettes. Des visages très expressifs, des combats très clairs, des actions explicites, quelques décors sympathiques qui nous plongent dans cette ambiance fantasy à la limite du steampunk que j’aime tant. Et puis les Nemesis sont trooooop mignons !

C’est un coup de cœur pour ce second tome et j’espère pouvoir me dégager du temps pour lire bientôt le troisième.

Automne douceur de vivre
La maison Slanghsters (manga – humour)

Dahliya, artisane magicienne, tome 3 – Hisaya Amagishi & Megumi Sumikawa

Titre : Dahliya, artisane magicienne, tome 3
Auteur : Megumi Sumikawa
D’après le roman de : Hisaya Amagishi
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Depuis sa plus tendre enfance, la jeune Dahliya a appris la magie auprès de son père et elle peut fabriquer de nombreux objets magiques grâce à des gems : des épées, des protections contre les slime ou encore des verres enchantés. Ainsi, lorsqu’elle se réincarne dans un monde fantasy et se retrouve à travailler dans un salon de coiffure pas comme les autres, elle est fin prête à utiliser ses talents ! Une aventure incroyable commence !

Début du mois, quand je suis allée à la médiathèque, j’ai trouvé les troisième et quatrième tomes de Dahliya artisane magicienne et, malgré une déception pour le second tome, je n’ai pas hésité à les emprunté.

Dahliya continue à améliorer ses objets magiques avec l’aide de Wolf. Dans ce troisième tome, on suit sur le terrain la troupe des armures écarlates dont fait partie Wolf. C’était intéressant de voir à quoi ces soldats sont confrontés.
On a également un début de conclusion aux fiançailles rompues de Dahliya et Tobias par le biais de la réaction de la famille de l’artisan magicien. À voir ce qu’il se passera dans les prochains tomes.

Le caractère des personnages est cohérent avec les précédents tomes. La seule chose qui m’a saoulée c’est leur politesse extrême. Habituellement, ça ne me dérange pas, mais là, c’est trop ! Le refus catégorique de Dahliya pour tout ce qui est cadeau est compréhensible, mais sa réaction est excessive, c’en est presque lassant.
J’ai bien aimé l’ambiance qui se dégageait de l’histoire. C’était détendu : il y a bon nombre de repas pris en discutant des améliorations possibles sur les objets enchantés. Les héros prennent leur temps et du plaisir, ça se ressent et c’est contagieux.

Les dessins sont tout aussi beaux que les précédents. Dommage qu’il y ait peu de grandes planches. Les scènes de combat m’ont impressionnée, je ne m’attendais pas à ce que ce soit si réussi ; j’ai pris beaucoup de plaisir à m’attarder sur les illustrations.
J’ai bien aimé ce troisième tome et je lirai volontiers le prochain tome avant la fin du mois.

Elegant Yokai Apartment Life, tome 2 – Waka Miyama & Hinowa Kôzuki

Titre : Elegant Yokai Apartment Life, tome 2
Scénario : Hinowa Kôzuki
Dessins : Waka Miyama
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Le camarade de Yûshi a ramené, à la maison des yôkai, des individus bien louches… La tranquillité et la sécurité des locataires serait-elle menacée ?
De son côté, Yûshi prépare son départ. Son dortoir rénové, il est temps pour lui de quitter la maison des yôkai. Mais seul face à sa nouvelle vie, il pourrait bien en venir à regretter ses colocataires…

Dès les premières pages, j’ai retrouvé l’ambiance chaleureuse de la maison Kotobukisô et ça m’a fait du bien !
Par contre, j’avais oublié que c’était la dernière soirée de Yûshi avant qu’il ne retourne vivre dans le nouveau dortoir du lycée. Je ne me faisais pas de mouron : j’étais certaine qu’il reviendrait régulièrement voir ses amis. Je ne m’attendais pas à ce qu’une fois parti, il ne puisse plus revenir. C’était perturbant pour moi comme pour lui qu’il vive avec des humains. Ce fut un (long) passage obligé pour que notre héros se rende compte que Kotobukisô lui manquait. Je n’ai eu aucun mal à me mettre à sa place et à le comprendre.

On rencontre de nouveaux personnages qui côtoient Yûshi dans cette nouvelle vie, mais aucun ne m’a semblé assez intéressant pour que je retienne leurs noms ou que je me fasse un avis sur eux.
Par contre, dans le dernier chapitre, un nouveau protagoniste fait son apparition, le bouquiniste. Je ne suis pas sûre de l’apprécier : quelque chose me dérange chez lui, mais je ne sais pas quoi.
Le point positif, c’est que ça offre à Yûshi de nouvelles opportunités insoupçonnées. J’ai hâte de découvrir ce que l’auteur en fera.

Les dessins sont aussi chouettes que dans le premier. Du moins, je n’ai pas vu de différence. Je ne vais pas m’étendre davantage.
J’ai adoré ce second tome et j’ai hâte de découvrir le troisième.

Frieren, tome 3 – Kanehito Yamada & Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 3
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon (Shônen)
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Que deviennent les héros une fois le mal vaincu ?
Stark, guerrier et disciple d’Eisen, a rejoint les deux mages dans leur périple. Ensemble, ils arrivent dans le comté de Granat, mais une surprise de taille les attend : des démons à l’apparence humaine se baladent comme si de rien n’était en ville ! Frieren n’est cependant pas dupe, elle sait que leur présence n’augure rien de bon…
La suite des événements lui donne malheureusement raison. Tandis que les éclaireurs tentent de briser la barrière magique de la cité de l’intérieur, une armée dirigée par nulle autre qu’Aura la Guillotine, qui fait partie des sept sages du chaos, se tient prête à attaquer à quelques kilomètres de là ! L’elfe parviendra-t-elle à l’arrêter ?

Avant de commencer ce troisième tome, je ne me souvenais plus du tout de ce qui s’était passé dans le deux. Pourtant, dès la première page, ça m’est revenu comme un retour de boomerang ; rien d’étonnant quand on voit la façon dont le précédent tome s’était fini.

Les démons ont dévoilé leur jeu, ils ont capturé et torturé le comte de Granat que Fern et Stark ont libéré. Quant à Frieren, elle se retrouve face à leur chef, Aura, et à son armée de mort-vivants.
On reprend l’histoire à ce moment-là.
Frieren est tellement forte que je ne me suis pas inquiétée pour elle, par contre j’attendais quand même avec impatience son combat contre Aura.
En ce qui concerne l’affrontement entre Fern et Lügner ou Stark contre Linie, j’étais un peu plus angoissée… enfin pas très longtemps quand même.

On alterne toujours entre événements présents et souvenirs. Le passage de l’un à l’autre est super fluide, et d’ailleurs ça se fait de plus en plus naturellement. Ça ajoute beaucoup au récit : c’est l’occasion de découvrir des pans de vie des personnages, ce qui les rend attachants.

Les combats dans la forteresse ne prennent pas toute l’histoire. Frieren et ses compagnons reprennent la route vers le nord. Ils rencontrent un nouveau personnage, un autre elf, qui ne reste pas. Puis ils font la connaissance d’un prêtre susceptible de les rejoindre. Quand ce sera fait, il ne manquera plus qu’un guerrier pour reconstituer un groupe semblable à celui de Himmel, 80 ans plus tôt.

C’est un coup de cœur pour ce troisième tome que j’ai lu d’une traite tellement c’était passionnant.