The Promised Neverland, tome 16 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 16
Saga : The Promised Neverland
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 203
Quatrième de couverture : Pour percer le mystère de la « fille au sang maudit », Emma et Ray ont repris le chemin des Sept Murs. Une fois la porte passée, ils se retrouvent prisonniers d’un univers qui ressemble étrangement à Grace Field House mais où règne une inquiétante atmosphère. Perdus dans ce labyrinthe qui se joue des lois de l’espace et du temps, parviendront-ils à trouver la sortie ?

La fin du quinzième tome laissait présager un prochain volume déjanté : Emma et Ray ont passé la porte qui mène aux 7 murs et surprise, c’est Grace Field. En pénétrant dans l’orphelinat, ils se retrouvent dans un labyrinthe qui part dans tous les sens, ils changent d’apparence en même temps que d’âge.
Malheureusement, la suite est moins dingue… et un peu plus prise de tête avec Ray qui se perd dans ses explications. Ils vont quand même finir par comprendre comment cela fonctionne, ce qui fera avancer le schmilblick.
Pendant que ces deux-là cherchent leur chemin, Norman avance dans son plan : il charge Don et Gilda de retrouver Sonju et Mujika… Pour quelle raison ? Veut-il conclure une alliance avec les sangs maudits pour faire gagner du temps à Emma et Ray ou compte-t’il les éliminer pour mener son plan initial à bien ?

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et dans ces conditions, impossible de lire ce manga d’une traite… du moins pour la première moitié… à partir du moment où l’on découvre l’histoire d’Ayshe, ça a été tout seul. Puis on découvre la promesse : le contexte dans lequel elle a été signée, qui a pris cette décision et pourquoi, quels en ont été les termes, les conséquences directs qui ont mené à l’élevage intensif d’humains. Une partie très intéressante.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Ayshe et j’espère qu’on la verra encore et davantage par la suite : elle a la classe, j’adore son apparence… en plus, elle est suivie par des loups, si ça c’est pas top !
Don et Gilda m’ont un peu déçue par leur naïveté. Je ne peux en dire plus sans spoiler, mais c’était important de le signaler.

La fin se termine sur un cliffhanger de malade et je suis trop dégoûtée de ne pas avoir la suite ! Argh ! Bon, il sort le 9 décembre, donc je n’aurai pas à attendre trop longtemps, mais ça va quand même me sembler long !
Un avis mitigé : une première moitié un peu chiante, la seconde bien plus intéressante.

Cauchemars, tome 1 : Jack O’Lantern – Sophie Fischer

Titre : Jack O’Lantern
Saga : Cauchemars, tome 1
Auteur : Sophie Fischer
Éditeur : Voy'[el]
Nombre de pages : 264
Format : E-Book
Quatrième de couverture : À seize ans, Niamh O’Bannon est persuadée d’être folle. Quand sa psychiatre l’envoie rencontrer un certain Mr Mardling pour un travail, la jeune fille croit n’avoir aucune chance de décrocher le poste… mais elle découvre, non sans stupeur, qu’elle a toutes les qualités requises pour celui-ci. Car non, elle n’a pas d’hallucinations. Les fantômes qu’elle voit sont bien réels !
Embarquée dans une enquête pour apaiser un esprit frappeur, la voilà forcée de collaborer avec le pire d’entre eux : Jack O’Lantern lui-même !

Même si je n’avais pas participé au Pumpkin Autumn Challenge, j’aurais lu ce livre pour Halloween, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je l’ai pris.

Niamh est une jeune fille de 16 ans qui vit seule et cherche un job pour survivre. Elle voit les fantômes depuis la mort de son père, six ans auparavant. Tout le monde la croit folle et son psy la bourre de médocs. Du jour au lendemain, son thérapeute est remplacé et la nouvelle cherche à se faire une idée plus précise de la pathologie qui frappe la jeune fille. La doctoresse n’est pas convaincue par la déficience mentale de Niahm, la croit médium et l’envoie chez Mr Mardling qui pourrait être intéressé par son pouvoir. C’est en effet le cas et il l’engage en temps qu’assistante. Une fois cela fait, ils mènent leur première enquête.

Je ne sais pas trop quoi penser des personnages.
J’ai bien aimé Niamh au début et à la fin, mais toute la partie où elle se sent attirée par Mr Mardling, puis par Ian, puis par Jack m’a un peu saoulée. Elle a un peu baissé dans mon estime… et sa relation biaisée avec Jack n’a pas amélioré mon sentiment.
Mr Mardling m’a laissée dubitative : il souffle le chaud et le froid donc par moment, j’ai apprécié sa présence, d’autre j’avais envie de lui en claquer une.
Pour Jack, je suis partagée. Il a un petit côté bipolaire et son comportement est souvent à vomir, mais je crois que je préfère encore son côté pervers à celui prince charmant.
Mon préféré reste Ian. Le pauvre est tout ce qu’il y a de plus normal, ni medium, ni fantôme et il subit les attaques du vilain Jack. Je ne le plains pas, c’est en partie de sa faute, il a qu’à ignorer son bourreau. N’empêche que je l’aime bien.

L’histoire est sympa, je regrette juste que la conclusion de l’enquête ait été si prévisible. Dès qu’on apprend l’existence de Helen, pour moi, l’intrigue était pliée. De plus, ça sonnait incohérent à mon sens et de par mon expérience : les parents auraient dû se rendre compte du subterfuge. Et je m’arrête là parce que je crois que j’en ai déjà trop dit.

J’ai apprécié la plume de l’auteur. Elle est fluide et agréable. J’ai bien envie de découvrir ce que nous réserve les prochains.
Malgré une fin prévisible, j’ai aimé cette lecture.

Automne Douceur de vivre :
Il fait un temps épouvantail ! (Halloween, Samhain, Automne)

Mortelle Adèle au pays des contes défaits – Mr Tan & Diane Le Feyer

Titre : Mortelle Adèle au pays des contes défaits
Saga : Mortelle Adèle Hors-série
Scénario : Mr Tan
Dessins : Diane Le Feyer
Éditeur : Tourbillon (Globulle)
Nombre de pages : 112
Quatrième de couverture : Au pays des contes de fées, la grande élection annuelle de la princesse Étoile se prépare. Toutes les petites princesses, parmi lesquelles Jade et Miranda, participent activement : elles doivent collecter un maximum de « Points sourire » pour remporter le titre convoité. Mais elles voient débarquer une nouvelle concurrente pas comme les autres… Mortelle Adèle. La princesse Adèle est envoyée par ses parents au pays des contes de fées pour apprendre les usages de son rang, mais elle a bien l’intention de n’en faire qu’à sa tête.Avec Adèle dans la compétition, tous les coups bas sont permis !

Je n’avais jamais lu de Mortelle Adèle auparavant, c’est un personnage qui ne m’a jamais intéressée : de ce que j’en avais vu, elle semblait faire partie de la catégorie des « sales gosses » et j’en ai eu ma dose quand mes enfants étaient en maternelle et en primaire.
Je l’ai malgré tout découverte dans les BD Ajax et je détestais la façon dont elle traitait son chaton.
Partant de là, vous vous demandez probablement ce qui m’a pris d’acheter ce hors-série. La raison est simple : je suis faible, la couverture m’a plu. Elle est cartonnée et bordée de dorure… trop belle. Sans compter que je suis fan des contes revisités donc ça avait tout pour m’attirer.

Adèle lit un conte et se pose des questions sur les princesses et le rôle qu’on leur attribue dans ces histoires. Elle finit par s’endormir et voyage jusqu’au pays des contes défaits où elle joue le rôle d’une princesse et participe avec d’autres à un concours de popularité.
C’est Mortelle Adèle donc on pourrait se dire qu’elle va foutre le bordel dans ce monde imaginaire, transformer les princesses douces et obéissantes en vrai petit démons… ben non, non pas qu’elle n’essaie pas, mais elle n’a pas besoin de faire grand-chose. Son intervention porte sur la vie rêvée des princes. C’est étonnant, mais même si le monde devient un capharnaüm sans nom, elle a quand même amélioré les choses.

Avec ce hors-série, Adèle est grandement remontée dans mon estime : sa vision des princesses est la même que la mienne. Elle a d’autres ambitions que de devenir princesse, une potiche bien gentille et souriante, elle veut prendre sa vie en main et même si je n’aime pas la façon dont elle s’y prend, je trouve que sa vision de la vie est très chouette, très féministe et j’ai adoré ça.
Dans ce tome, Adèle est aussi moins violente que dans les Ajax et j’ai apprécié ça : je n’avais pas envie de lui en claquer une à tout bout de champ.
Et puis je suis fan du petit fantôme qui l’accompagne comme sa bonne conscience… il évolue au fil des pages et c’est plaisant de constater que sa vision des conte n’est pas fermée.

Les dessins sont chouettes, les couleurs harmonieuses, même s’il y a un peu trop de rose à mon goût, c’était joli. Il y a un certain nombre de grandes planches et j’aime beaucoup ça dans les BD.
J’ai passé un très bon moment au royaume des contes défaits. Plusieurs passages m’ont fait sourire, d’autres m’ont fait rire (t’as une tache… PISTACHE).
Je suis super contente d’avoir pris cet album que j’ai adoré.
Je me demande si je ne devrais pas m’essayer aux albums Mortelle Adèle… je vais voir si je les trouve à la médiathèque.

Sorcières associées, tome 1 – Alex Evans

Titre : Sorcières associées, tome 1
Saga : Sorcières associées
Auteur : Alex Evans
Éditeur : ActuSF
Nombre de pages : 270
Quatrième de couverture : Dans la cité millénaire de Jarta, la magie refait surface à tous les coins de rue. Les maisons closes sont tenues par des succubes, les cimetières grouillent de goules… Pour Tanit et Padmé, sorcières associées, le travail ne manque pas. Mais voilà qu’un vampire sollicite leur aide après avoir été envoûté par un inconnu, tandis que d’étranges incidents surviennent dans une usine dont les ouvriers sont des zombies… Tanit et Padmé pensaient mener des enquêtes de routine, mais leurs découvertes vont les entraîner bien au-delà de ce qu’elles imaginaient. À Jarta, les créatures de l’ombre ne sont pas les plus dangereuses…

J’avais acheté ce premier tome lors des Imaginales 2018, après avoir assisté à une table-ronde qui portait sur les sorcières (si ma mémoire est bonne) et où l’auteure présentait son roman et son univers. J’hésitais déjà à me le prendre parce que je trouvais la couverture magnifique, mais cette conférence m’a définitivement décidé (avec deux autres que j’avais noté dans ma Wishlist).

On suit deux sorcières : Tanit et Padmé, deux sorcières qui travaillent en tant que détectives dans l’agence qu’elles ont créée.
Deux clients viennent les voir :
– le propriétaire d’une usine désire découvrir ce qui provoque les accidents au sein de sa manufacture qui embauche des zombies
– un vampire souhaite découvrir l’identité du sorcier qui l’a amené de force dans cet univers et qui le contrôle.
On suit donc deux enquêtes qui n’ont à première vue aucun rapport l’une avec l’autre, mais sans surprise, elles finissent par se rejoindre.

J’avoue que la partie policière est ce que j’ai le moins aimé dans cette lecture. J’ai eu du mal à suivre leurs investigations, non pas que c’est compliqué, mais plusieurs fois, je me suis demandée comment leurs pas avaient pu les mener là alors qu’elles n’avaient pas eu plus d’indices que cela… ça faisait un peu parachuté.
Mais c’est une impression que j’ai souvent avec les romans policiers, ça et le fait que j’anticipe bien avant la fin qui est le coupable (là, ce n’est pas le cas car rien ne le laisse supposer), c’est la raison pour laquelle j’en lis peu.

Par contre, j’ai beaucoup aimé l’univers : les zombies créés pour travailler dans les usines, les vampires et autres démons qui viennent d’une autre dimension, les sorciers, les artefacts magiques, les machines volantes. Un mélange entre steampunk et sorcellerie.
Il y a d’excellentes idées, c’est une bonne introduction.
Le seul bémol en ce qui me concerne est que l’atmosphère n’est pas assez prégnante à mon goût, je n’ai pas réussi à m’en imprégner.

J’ai bien aimé les personnages. Au début, je me suis demandée ce que Tanit et Padme faisaient ensemble tant elles sont différentes de par leur caractère. Et finalement, c’est une association qui dépote, elles se complètent bien grâce notamment à des compétences très différentes : l’une est dans l’action, l’autre davantage dans l’étude.
On découvre au fil des pages leur histoire personnelle ce qui les a rendues sympathiques, il manquait juste le récit de leur rencontre.
Je ne sais pas trop quoi penser des personnages secondaires : Onésime et Cassa m’ont laissée indifférente, mais on ne connaît pas grand-chose d’eux… enfin pas assez pour s’y attacher. J’ai adoré Jihane, elle me fait penser à ma fille : sensible, toujours prête à aider, surtout les animaux.

J’ai apprécié ma lecture et je pense que je lirai le deuxième tome si j’ai la possibilité de me le procurer à un prochain salon du livre… dès qu’ils reprendront et qu’on aura dépassé cette pandémie de caca.

Automne Douceur de vivre :
A window to the past (Sorcière, Sorcier, Magie, SFFF)

The Promised Neverland, tome 15 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 15
Saga : The Promised Neverland
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Norman a conclu une alliance avec un clan de démon afin de renverser le système en place. Mais Emma a du mal à accepter le plan de son ami. Accompagnée de Ray, la discussion entre les trois amis prend une tournure inattendue lorsqu’Emma commence à parler de Mujika.

Là, j’avoue que j’ai beau réfléchir depuis ce matin, je ne vois pas trop ce que je vais dire sur ce quinzième tome, hormis le fait que je trouve la couverture trop belle.

Il ne se passe pas grand-chose :
Norman (sous le nom de William Minerva) conclut un accord avec les démons parias. Dès qu’il rentre, Emma et Ray lui sautent dessus pour lui révéler que certains démons ne régressent pas lorsqu’ils ne mangent pas de chair humaine (comme Sonju et Mujika) et qu’ils refusent que tous leurs ennemis soient éliminés… pour éviter le carnage, les deux héros décident de rallier les 7 murs afin de négocier une nouvelle promesse.

On a droit un certain nombre de révélations :
– la légende de la fille au sang maudit qui explique la non-régression des démons
le plan de Norman qui prend doucement forme
– la découverte de la cour royale avec notamment les représentants des 5 familles (on a enfin leurs noms et on comprend enfin l’importance du combat contre Lord Bayon et ses potes)

Faisons le point :
Les dessins sont mieux, rien à voir avec le tome précédent. Les démons sont à nouveau joliment dessinés, et on sent que le mangaka a fait des efforts sur l’apparence des personnages (dans les dernières pages, j’ai adoré Ray et Emma en SuperDeformed, ils sont trop choux) et c’est appréciable.
Je me suis ennuyée pendant une bonne partie de ma lecture… pour dire, j’ai mis trois heures à lire les 3/4 du tome, faut dire aussi que je discutais par SMS avec une amie, mais n’ayant pas particulièrement envie d’avancer dans ma lecture, je me suis volontiers laissée distraire.
Le seul passage que j’ai apprécié est le dernier chapitre : il est complètement barré et ça promet une suite intéressante. J’espère juste que le suivant va prendre la même direction et que je ne serai pas déçue. Mais pour savoir, il va falloir que je me procure le numéro qui est sorti il y a quelques jours et que je n’ai pas encore acheté.