Frieren, tome 06 – Kanehito Yamada & Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 06
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Que deviennent les héros une fois le mal vaincu ?
Après la première épreuve de l’examen de magie, les candidats restants peuvent prendre un peu de repos. Seulement, Frieren et Stark ont tour à tour déclenché par mégarde l’ire de Fern ; les deux compagnons ont à présent pour mission d’apaiser la jeune femme… en cherchant à satisfaire son estomac !
C’est là que le nom du prochain juge est annoncé : ce sera Sense, une mage de première catégorie réputée pour être extrêmement sévère… En effet, personne n’a jamais réussi à passer son test ! L’elfe et sa disciple ont-elles une chance de franchir cette nouvelle étape ?

Comme c’est pas la grande forme en ce moment, j’avais besoin d’une valeur sûre, une lecture doudou et ce sixième tome m’a apporté ce réconfort nécessaire.

Frieren et Fern passent la seconde épreuve pour devenir mage de première catégorie.  Les mages ayant réussi la première épreuve participent également : ils pénètrent dans le tombeau du roi déchu, et doivent atteindre le cœur du lieu.
L’endroit est gardé par le démon Spiegel… et bon sang, ce que ses pouvoirs sont vils.
Quelques mages forment des équipes et s’en sortent mieux. On suit certains des groupes, notamment celui avec Übel. Je crois que je ne suis toujours pas fan du personnage, mais il faut bien avouer qu’elle est quand même sacrément forte et heureusement qu’elle est là.
On retrouve également le groupe de Denken, j’aime bien son équipe donc ça passe bien. Quant à Wirbel, il est peu présent. Dommage.

Nos héros explorent le tombeau qui est en réalité un donjon. C’est l’occasion pour Frieren de se remémorer de bons souvenirs avec Himmel et les autres. J’ai l’impression que ça faisait un moment qu’on n’en avait pas eu et ce retour du côté nostalgie m’a énormément plu.

Il n’y a pas grand-chose à dire de plus, surtout que je souhaiterais éviter les spoilers. J’ai passé un excellent moment dans ce tombeau, les chapitres se sont lus rapidement, les pages défilaient sans que je m’en rende compte. Je me suis attardée sur les illustrations que j’adore, et j’ai pris plaisir à détailler chaque vignette.
C’est un coup de cœur pour ce sixième tome de Frieren et j’ai hâte de commencer le prochain.

Miki au Pays des Cigognes – Farhad Chams & Fabrice Dunis

Titre : Miki au Pays des Cigognes
Scénariste : Fabrice Dunis
Illustrateur : Farhad Chams
Éditeur : La Nuée Bleue
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Une star japonaise du manga invente un personnage, Miki Hôjo (une magical girl, figure typique des mangas), censée partir à la découverte du Japon. Ayant blasphémé sur l’Alsace lors d’une soirée arrosée dans une brasserie alsacienne de Tokyo, le dessinateur est victime d’une malédiction. Conséquence : son héroïne atterrit à Strasbourg et part à la découverte de l’Alsace, de ses lieux, de ses gens, tout en restant en lien avec son créateur via un blog …

Ça fait un sacré bout de temps que ce manga est dans ma Pile à lire… en même temps, il commence à dater et ça se sent.
Le mangaka Toriyama invente le personnage de Miki Hojo, une sorcière. Mais elle est télétransportée en Alsace et son seul moyen de rentrer est de découvrir cette région française pleine de particularités.

On sent vraiment l’influence des années 80. Miki ressemble étrangement à Gigi, je veux dire physiquement. Et comme ce personnage emblématique, c’est une magical girl. L’atmosphère et la façon d’être des des personnages sont assez semblables à celles retrouvées dans le manga Docteur Slump… j’imagine que c’est fait exprès et que c’est la raison pour laquelle son papa/créateur/dessinateur est Toriyama.
J’ai retrouvé dans ce manga tout ce qu’adore le scénariste Fabrice Dunis que je connais et avec qui je discute dès que je vais à la librairie Le Camphrier.

J’ai apprécié retrouver certains hauts lieux Alsaciens, ou simplement des enseignes moins connues. Par contre, ce qui est dommage, c’est que c’est beaucoup trop rapide… ça aurait été sympa de développer un chapitre pour chaque découverte que fait Miki et qui lui rapporte une étoile.
Je ne vais pas m’éterniser,j’ai encore des choses à faire. En conclusion, je dirai que j’ai passé un bon moment.

Agent of my Heart !, tome 2 – Maki Enjoji

Titre : Agent of my Heart !, tome 2
Auteur : Maki Enjoji
Éditeur : Kazé (Shôjo)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Chitose a convié des femmes à la fête d’anniversaire de Sena en pensant lui faire plaisir… Mais voilà que l’acteur, furieux, débarque chez elle pour lui avouer son amour avant de l’embrasser ! Sous le choc, Chitose refuse de croire à sa déclaration. Cependant, lorsqu’elle découvre plus tard une nouvelle facette de lui, ses sentiments à son égard évoluent… Retrouvez également en bonus, Chiwa et Hokuto de Happy Marriage ?!

Je n’étais vraiment pas motivée pour lire ce second tome, mais comme je l’ai, autant en finir rapidement.
J’ai été choquée par ce second tome, parce que l’histoire principale est super courte. Je peux difficilement râler, l’auteur nous prévient dès le début et s’excuse d’avoir été malade, mais je pensais que les chapitres seraient plus courts, pas que l’histoire serait tronquée. Le manga est de taille normale puisque deux nouvelles ont été insérées. Même si je ne suis pas fan du manga-là, j’ai trouvé ce changement désagréable… en fait, j’étais pas prête.

Dans la partie Agent of my heart ! il y a deux événements majeurs :
– Chi doit manager une second acteur, Kiryū, ce qui rend jaloux Sena et l’empêche de jouer correctement.
– Elle organise une fête d’anniversaire à Sena, mais il n’apprécie pas le cadeau.
J’essaie de trouver quoi dire sur ces 85 pages et rien ne me vient. C’était une mise en bouche et ça s’est arrêté abruptement. Je n’avais pas particulièrement envie de savoir ce qu’il adviendrait des personnages, c’est trop prévisible pour l’ignorer, mais j’étais curieuse de voir si la mangaka nous réservait des surprises. Je n’en aurai pas l’occasion. Dommage.

Check me up : c’est la suite de la petite histoire qui était à la fin du tome précédent… honnêtement, je n’en ai aucun souvenir…
Dans ce récit, le docteur Tendô et l’infirmière Sakura doivent se marier, mais la veille de la cérémonie, aucun d’eux ne peut quitter l’hôpital.
Une histoire insipide avec des personnages exaspérants, surtout lui en fait. Il est désagréable au possible et n’arrête pas de donner des ordres à sa fiancée… si ses injonctions avaient été professionnelles, ça ne m’aurait pas posé de problème, mais il la traite comme une gamine… M****, elle est assez grande pour décider quoi faire !

Si tu savais ce que je ressens : des trois histoires, c’est probablement la plus sympathique. Saeki a eu le coup de foudre pour la patronne d’un restaurant de ramen. Il vient y manger tous les jours alors qu’il n’aime pas ce plat. Le commerce va mal, il se met en tête d’aider à remonter la pente.
Les personnages ne sont pas trop dans l’excès. La patronne (dont j’ai oublié le nom) s’emporte à un moment, mais ça n’est qu’un moment et ça paraît naturel de le faire là.

Pour cette lecture, je reste sur une désagréable sensation d’inachevé. Dans ces conditions, c’est difficile de conclure : j’oscille entre frustration, ennui et indifférence (un sentiment par histoires).

Le poids des secrets, tome 2 : Hamaguri – Aki Shimazaki

Titre : Hamaguri
Saga : Le poids des secrets, tome 2
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 119
Quatrième de couverture : Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l’intérieur d’une palourde, comme un serment d’amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ? Aux dernières heures de sa vie, la mère de Yukio cherchera à ouvrir les yeux de son fils en lui remettant ce coquillage sorti du tiroir de l’oubli.

J’avais tellement hâte de lire ce second tome que je n’ai pas eu le courage d’attendre le mois de février. Je me demandais quel personnage en serait le héros et j’ai été surprise de découvrir que c’était Yukio. Je pensais qu’il apparaîtrait plus tard, mais c’est tant mieux, ça fait une parfaite continuité avec Tsubaki.

Ce second tome est séparé en deux parties :
– la première fait les deux tiers du roman, et nous conte l’enfance puis l’adolescence de Yukio : sa vie à Tokyo aux côtés de sa mère célibataire ainsi que les visites occasionnelles de Ojisan avec qui il allait au parc en compagnie de Yukiko, la fille de ce dernier, le mariage de sa mère et ses relations avec son père adoptif, leur vie à Nagasaki et ses rencontres avec Yukiko qu’il ne reconnaît bien sûr pas après 10 ans de séparation.
Elle s’arrête avec la bombe atomique.
– dans la seconde partie, Yukio a plus de 60 ans, il repense à sa vie d’adulte, les sentiments qu’il avait pour Yukiko.

J’ai trouvé les deux parties aussi intéressantes l’une que l’autre. Dans la première, on peut mettre en parallèle ce récit avec ce qu’on a découvert dans le tome précédent ; on a l’autre pendant : la version de Yukio. La seconde nous révèle ce qui est arrivé à la plupart des personnages, et ce, bien après la bombe atomique.
J’ai beaucoup aimé les personnages. Je les connaissais pour la plupart, mais Yukio nous montre une autre facette d’eux et c’était plaisant. J’aurais apprécié en connaître davantage sur sa famille actuel : sa femme et ses trois filles. Ça viendra peut-être dans les prochains.

C’est un coup de cœur pour cette lecture. Si je m’écoutais, j’entamerais de suite le prochain, mais pour ne pas confondre les récit, je préfère mettre une petite semaine et quelques mangas entre.

Elles, tome 3 : Plurielle(s) – Kid Toussaint & Aveline Stokart

Titre : Plurielle(s)
Saga : Elles, tome 3
Auteur : Kid Toussaint
Illustratrice : Aveline Stokart
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 94
Quatrième de couverture : La révélation du mystère de ses origines a permis à Elle de reprendre le contrôle de sa vie. Mais tout ne va pas pour autant… En surface, la lycéenne tente de résoudre ses contradictions. À l’intérieur, ses personnalités multiples tentent de percer le mystère de cette voix qui leur parle. Et dans les deux cas, il semblerait que Bleue ait des réponses, ou au moins des pistes. L’heure semble donc à la réconciliation ? Enfin… « Toutes pour une », d’accord… mais laquelle ?

Ce troisième tome est le dernier tome de la saga. Et ça se termine en beauté.
Rose rejoint Bleue dans sa cellule et toutes deux s’accordent sur leur objectif : délivrer leur meilleur ami (vous savez, celui qui est toujours en train de leur parler quand elles sont dans leur chez-elles !). Il est enfermé dans la forteresse de solitude de Bleue, lieu que Rose et Verte ont éloigné afin d’empêcher leur sournoise personnalité de prendre le contrôle.
Elles décident de réunir toutes leurs autres personnalités afin de surmonter plus facilement les épreuves et les pièges installés.

Une bonne partie de l’histoire se passe à l’intérieur de Elle, mais il y a aussi pas mal de moment à l’extérieur. Un bon équilibre.
Comme c’est le dernier tome, on a droit à pas mal de révélations : ce qu’il s’est véritablement passé dans l’ancien lycée de Elle (je crois qu’on ne savait pas tout), pourquoi notre héroïne a six personnalités, l’événement traumatisant qu’elle a vécu enfant, etc.

J’ai trouvé l’histoire intéressante, surtout la conclusion… je me suis prise à lire plusieurs fois le monologue finale de Rose, il me parle.
Ça s’est lu très vite.
Les dessins sont toujours aussi chouettes, les couleurs harmonieuses. Je me suis souvent attardée sur les différentes planches.

La journée a été difficile, donc je n’ai pas pris autant de plaisir à lire ce troisième tome que pour les deux précédents, et je pense que c’est vraiment dû aux événements actuels. J’aurais peut-être dû attendre que ça aille mieux. Tant pis.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé cette lecture et je suis triste que ça s’arrête, les personnages me plaisaient bien que ce soit Elle ou sa bande d’amis. Elles vont me manquer.