Sorcière d’un autre monde, tome 3 – Sora & Tail Yuzuhara

Titre : Sorcière d’un autre monde, tome 3
Scénario : Tail Yuzuhara
Illustrations : Sora
Éditeur : Delcourt/Tonkam
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Grâce au Roi-dragon du Feu, l’Empereur suprême de la contrée la plus puissante du grand continent a bien l’intention d’obtenir tout ce qu’il veut.
Sena et Keith regagnent Beclair après avois apaisé Rishkall, le Roi-dragon du Vent. Tout le royaume est en liesse, suite au retour triomphal de l’invocatrice, mais une missive de l’empire de Fonduma vient brusquement mettre fin aux festivités. L’empereur Isaac, voisin belliqueux, menace de lancer une offensive contre le territoire de Beclair si Sena ne répond pas positivement à sa convocation.
Flammes incandescentes et ardent brasier réduiront en cendres tous ceux qui oseront s’approcher !

Ça fait bien dix mois que j’ai lu le second tome. Heureusement, au début, on a un résumé, ce qui m’a permis de m’y retrouver sans mal.

Sena est à peine revenue à Beclair après avoir calmé le dragon Rishkall, qu’elle est contrainte de repartir. En effet, le roi Isaac, qui gouverne l’Empire de Fonduna menace de déclarer la guerre et de mettre Beclair à feu et à sang si l’invocatrice ne se rend pas dans son royaume.

C’était une lecture plaisante, les pages ont défilé à une de ces allures : il ne m’a fallu qu’un trajet en bus, c’est dire si ça m’a plu.
Les dessins sont toujours aussi bons, y a rien à redire là-dessus. Par contre, en ce qui concerne le scénario, c’est mitigé.

Le choix d’envoyer Sena à Fonduna est discutable mais malgré tout logique… la faire escorter par la garde du prince est contestable, mais beaucoup moins que le fait que le prince Keith est de la partie, déguisé en servante : il est hallucinant de constater que ses hommes les laissent derrière sans protection. Dès le début, on comprend qu’Isaac est un connard fini, une brute qui ne recule devant rien pour avoir ce qu’il convoite.
Bref tout ça m’a fait tiquer… alors j’ai bien conscience que ça peut permettre d’introduire un triangle amoureux, typique des shôjos, mais ça me saoule…
Sans compter que les personnages d’Isaac et de Keith m’ont un peu exaspéré à jouer à qui pissera le plus loin – en plus violent, bien sûr.
A voir ce que donnera la suite.

Je conclurai en disant que j’ai bien aimé ce troisième tome. Il faudra que je m’achète le suivant.

The Quintessential Quintuplets, tome 11 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 11
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Il semblerait que la confrontation finale pour le cœur de Futaro aurait lieu à Kyoto, mais le destin avait d’autres plans pour les quintuplées assiégées. Bien que l’avenir puisse être remis en question, les quintes se replongent dans leur passé pour découvrir certains mystères récents entourant leur guerre désormais totale contre Futaro. Et les révélations risquent de vous surprendre !

Je sais bien que j’ai lu le dixième tome il y a peu de temps, mais ce onzième tome entrait dans la catégorie Le cercle de la Com’thé du Pumpkin Autumn Challenge avec le mot clé vivre ensemble, et comme il n’est pas très ambiance automnale, je l’ai lu en premier. Par contre, je ne m’attendais à ce qu’il cadre aussi bien avec la catégorie.

On a plusieurs révélations dans ce onzième tome :
– on découvre qui est la quintuplée qui a rencontré Fūtaro six ans auparavant et cette fous, on a enfin toute l’histoire
– on fait connaissance avec Yotsuba. Jusqu’à présent, c’était le personnage fantôme et plutôt inintéressant de cette saga. Sauf qu’il y a une raison à ce comportement et tout est expliqué ici. Je l’ai vu sous un jour nouveau : elle est bien plus attachante que ce à quoi je m’attendais.
on rencontre la mère des filles, le père des quintuplées n’est pas leur vrai père… mais what ??? Ça a été dit à un quelconque moment de la saga ? Du coup, j’ai trouvé la manière dont il surgit dans la vie des jeunes filles hyper glauque, peut-être que c’est dû à la relation qu’il semble entretenir avec la mère.
Fūtaro commence à faire face à ses sentiments, mais c’est encore vague et confus… en tout cas, maintenant, je n’ai aucune idée de qui sera sa future femme. C’est un mystère total.

Je ne vais pas épiloguer encore dix ans, l’essentiel est dit. Encore un dernier point : j’ai adoré ce onzième tome.

Le Sorceleur, tome 3 : Le sang des elfes – Andrzej Sapkowski

Titre : Le sang des elfes
Saga : Le Sorceleur, tome 3
Auteur : Andrzej Sapkowski
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 465
Quatrième de couverture : Le royaume de Cintra a été entièrement détruit. Seule la petite princesse Ciri a survécu. Alors qu’elle tente de fuir la capitale, elle croise le chemin de Geralt de Riv. Pressentant chez l’enfant des dons exceptionnels, il la conduit à Kaer Morhen, l’antre des sorceleurs. Initiée aux arts magiques, Ciri y révèle bien vite sa véritable nature et l’ampleur de ses pouvoirs. Mais la princesse est en danger. Un mystérieux sorcier est à sa recherche. Il est prêt à tout pour s’emparer d’elle et n’hésitera pas à menacer les amis du sorceleur pour arriver à ses fins…

Ça fait des semaines que je meurs d’envie de reprendre cette saga, et je me retenais pour attendre des journées d’automne plus fraîches afin de me mettre dans l’ambiance…. finalement, j’ai craqué et j’ai commencé ma lecture la dernière semaine d’août.

Les trente premières pages furent compliquées et si je ne connaissais pas l’univers grâce aux jeux et à la série the witcher, l’auteur m’aurait probablement perdue : à la suite d’une représentation de Jasquier, les spectateurs discutent du vrai et du faux contenus dans les chansons du troubadour.
Connaître l’univers m’a sauvée ; l’inconvénient est que je suis incapable de savoir si ce savoir est dû aux tomes précédents ou aux sources extérieures citées ci-dessus.

Contrairement aux tomes précédents qui étaient une succession d’histoires non-chronologiques mettant en scène Geralt de Riv, ce troisième volet trace un récit chronologique.
Triss Merigold arrive à Kaer Moren, la forteresse des sorceleurs, à la demande de Vesemir (le plus vieux des sorceleurs, considéré comme leur chef – ou presque).
Elle découvre une nouvelle recrue : elle n’est autre que Ciri, la princesse du royaume de Cintra qui a été conquis par Nilfgaard.
Ciri s’entraîne pour devenir sorceleuse (il n’en existe pas de sexe féminin), mais ses mentors constatent rapidement qu’elle semble avoir des pouvoirs magiques latents d’où la venue d’une magicienne : Triss.

C’était une plongée directe dans le royaume des sorceleurs puisqu’on découvre leur fief, les instruments avec lesquels ils s’entraînent, comment ils ont été transformés, etc.
Pour moi, le seul bémol est qu’il n’y a pas assez de descriptions des lieux : j’en avais l’image du Kaer dans le jeu video the witcher 2, et aucun passage n’a confirmé ou infirmé la vision que j’avais de cet endroit.

Maintenant que j’ai lu ce troisième tome, je comprends mieux l’affection que Ciri porte à Yennefer. La magicienne est un personnage que je n’apprécie pas avec cette lecture, ça va un peu mieux ; même si ce n’est pas encore ça. On va dire que je la tolère.
Les chapitres sont longs : environ soixante pages. Il n’y en a donc que 7. J’ai lu les 6 premiers (et demi – les trente premières pages ne comptent pas) très vite : un chapitre par jour en moyenne. Le dernier m’a pris plusieurs jours sans que je sache pourquoi, pourtant, il était tout aussi passionnant que les autres.

Je ne vais pas passer trois heures à en parler. Je pense avoir dit l’essentiel.
C’est un coup de cœur pour ce troisième tome.

L’Atelier des Sorciers, tome 12 – Kamome Shirahama

Titre : L’Atelier des Sorciers, tome 12
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 179
Quatrième de couverture : La joie occasionnée par le succès de Coco durant le défilé de la Nuit d’argent aura été de courte durée… Les festivités sont soudain interrompues par l’irruption de monstres géants dans la cité d’Esrest. Tandis que les habitants de l’île sont emportés dans un tourbillon chaotique, la milice magique, le roi insulaire et les sages luttent de concert pour limiter les dégâts !

Que dire, à part : « je veux lire la suite ! »
Je ne m’attendais pas du tout à ce que l’histoire prenne cette tournure.
J’en étais encore restée à la fête que les sorciers ont organisé et au fait que Coco et Tarta sont contraints d’aider la Confrérie Noire pour sauver Kustas… alors on est toujours dans cet événement, mais dès le début, ça part en cacahuètes.

Un prisonnier tente de s’évader grâce à un sort (probablement interdit puisque ça le transforme en démon), mais ça tourne mal. Le rideau sangsue chargé de le retenir s’étend, grandit et menace toute la cité : il attaque tout le monde.
J’avoue que c’était épique ! Ça m’a mise dans tous mes états et je suis passée par toute une palette d’émotions (de l’angoisse à la joie).
Kieffrey et Coco se retrouve malencontreusement face au responsable de ce foutoir et ça chie ! Je savais que Kieffrey était fort, mais le voir en pleine action, c’est quelque chose. J’ai hâte de lire le prochain.

Cette fois, il y a beaucoup d’action. Si tu exclus le fait que j’ai eu du mal à remettre certains personnages, c’était plaisant : ça avançait vite, mais pas trop non plus parce que je me suis arrêté sur de nombreuses planches pour contempler les illustrations qui sont toujours aussi belles.
Comme le scénario est bien en place, je n’ai pas grand-chose à dire de plus.
J’ai savouré ce douzième tome qui est un coup de cœur.
Je mettrai de la distance entre celui-là et le prochain parce que le 14 sort dans quelques jours et après, on sera rendu au rythme du Japon donc un par an… quelle torture !

Les enfants de la baleine, tome 15 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 15
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Un coffre va s’ouvrir. Celui des souvenirs du “Dieu de la mort”, renfermant ses émotions, si longtemps réprimées.
Nos héros connaissent à présent la véritable raison des nombreuses tentatives d’invasion d’Orca sur la “Baleine de glaise”.
Il souhaite transférer l’humanité vers l’infini des mondes parallèles créés à l’intérieur des noûs par les émotions humaines dont ils regorgent.
Orca affirme que ces mondes ne contiennent que des sentiments heureux. Comment Chakuro et Lycos vont-ils lui répondre ?

J’étais impatiente de lire ce quinzième tome. Après tout, j’ai lu le quatorze il y a peu donc je me souvenais parfaitement que Suoh, Shuan, Chakuro et Lycos se retrouvent face à Orca pour des pourparlers.

Je ne m’attendais pas à ce que le récit prenne cette tournure puisqu’on découvre surtout le passé d’Orca : la manière dont il a été enrôlé dans l’armée, comment il est devenu le dieu de la mort et ce qu’il a fait pour qu’on lui donne ce titre, et surtout comment il est devenu cet homme « bipolaire » capable d’être un monstre froid et inhumain autant qu’un « pleurnichard » comme ils le qualifient dans ce quinzième tome – pour moi, c’est plutôt un homme torturé par ses immondes actions.
C’est un personnage que je trouvais ambiguë et c’est en effet le cas. Mais tout s’explique dans ce quinzième tome. Ça ne le rend pas plus sympathique, ça n’excuse pas ce qu’il a fait et surtout pas ce qu’il fait depuis le début de cette saga, mais ça l’explique. D’ailleurs, à la fin, Lycos le remet à sa place en pointant l’incohérence de ses actes.

Je n’ai pas grand-chose à dire de plus.
Les dessins sont toujours aussi beaux, ça rend les sourires des habitants de Kitrino bien plus tragiques.
Toute cette histoire ne fait pas avancer le récit principal des enfants de la baleine, mais ça solidifie un peu plus les fondations puisqu’en parallèle du récit d’Orca, on découvre le fonctionnement de l’Empire et le rôle des Noùs et les conséquences de leur intervention deviennent plus réels.

Je ne vais pas en dévoiler davantage et vous laisser le plaisir de découvrir par vous-même.
J’ai adoré cette lecture. Que nous réserve la suite ?