Blue Period, tome 12 – Tsubasa Yamaguchi

Titre : Blue Period, tome 12
Auteur : Tsubasa Yamaguchi
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Yatora entame sa deuxième année, envahi par le doute et l’angoisse, et ne ressent plus son enthousiasme des débuts. En plus, le professeur en charge de sa promotion n’est autre que l’impitoyable et stoïque M. Inukai… Mais des retrouvailles, et surtout une rencontre très inattendue, vont peut-être l’aider à retrouver sa passion pour l’art.

Ça fait quelques tomes que je traîne les pieds pour continuer cette saga. Depuis que Yatora est entré à Geidai (université des arts de Tokyo), en fait.
Le récit était davantage tourné sur le mal être du héros, ses questionnements, ses remises en question et surtout, cette première année a été laborieuse et par extension, c’est ce que je ressentais en commençant ma lecture.

Ce tome-ci m’a grandement surprise. Yatora entre en seconde année et son premier devoir est de réaliser 500 dessins au trait en deux semaines. Il est complètement paralysé face à la quantité de travail que ça demande et se prend la tête pour trouver un concept fil rouge, jusqu’à ce que Yakumo Murai lui rappelle la raison principale qui l’a amené là : le plaisir que procure le fait de dessiner.
À partir de là, le ton change pour mon plus grand plaisir. Yatora retrouve le plaisir de créer. Il prend du recul par rapport aux avis de ses examinateurs et ne prend plus leurs réflexions personnellement.

Ce qui change surtout, c’est qu’il fréquente d’autres artistes : certains viennent d’autres départements, d’autres d’association d’art.
Ça lui ouvre de nouveaux horizons.
La bonne surprise de ce manga, c’est Fuji : elle a une sacrée connaissance en art, elle est aussi brillante que sympathique – elle est ouverte d’esprit, ne juge pas et accepte les avis que peuvent avoir les autres.
Je l’apprécie énormément et j’espère qu’elle restera encore un bon moment.

Les dessins sont toujours aussi chouettes, c’est toujours un plaisir de chercher les petits détails dans les planches, surtout dans un endroit aussi densément meublé que le local de l’association No Marks.
J’arrive au bout de ce que je peux dire sur ce douzième tome. J’ai adoré cette lecture.

De l’autre côté de l’horizon, tome 3 – Hinata Nakamura

Titre : De l’autre côté de l’horizon, tome 3
Auteur : Hinata Nakamura
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Hiyoko va bientôt partir pour faire ses études et il ne lui reste plus beaucoup de temps à passer sur son île.
Nos deux amis décident alors de partir ensemble pour un dernier voyage… Un jeune facteur au comportement un peu gauche et une lycéenne qui habitent sur une île isolée. Voici enfin l’ultime tome de ce manga apaisant, dans lequel les personnages, tout en essayant de se découvrir, finissent par trouver le bonheur à leur insu.

C’est le troisième et dernier tome de cette saga et ça se sent énormément tout du long.
Hiyoko travaille énormément afin de réussir ses examens d’entrée à l’université. Elle se rend compte qu’elle va devoir quitter l’île et se séparer de Miyake. C’est un moment important dans la vie d’un lycéen ou se mêlent enthousiasme, impatience, angoisse, mais là un sentiment supplémentaire se rajoute : le chagrin des deux protagonistes à la perspective d’être séparés le temps de ses études…

Dans cette saga, il y a une vraie réflexion sur les choix et les chemins qu’on finit par emprunter, les regrets, l’acceptation, etc. mais dans celui-ci, c’est encore plus prégnant puisque l’histoire touche à sa fin.
Les personnages sont toujours aussi sympathiques et attachants, rien de nouveau en ce qui les concerne. Leur relation ajoute un plus au récit. Ils m’ont d’ailleurs fait sourire plus d’une fois.
Les dessins sont très beaux, comme pour les tomes précédents. J’ai pris plaisir à m’y attarder, à contempler les textures..
Des trois tomes, je pense que c’est mon préféré. J’ai adoré cette lecture.

Le Dernier Souffle, tome 1 : Le Don – Fiona McIntosh

Titre : Le Don
Saga : Le Dernier Souffle, tome 1
Auteur : Fiona McIntosh
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 672
Quatrième de couverture : Encore adolescent, Wyl Thirsk doit assumer le rôle pour lequel on le destinait depuis sa naissance : commandant en chef des armées de Morgravia! Une responsabilité qui le conduit à la cour du prince Celimus, un despote sadique. Là, un geste de bonté envers une sorcière condamnée au bûcher vaudra à Wyl un don miraculeux, ainsi que la colère de son seigneur et maître.
Contraint de lui obéir, Wyl est envoyé au Nord où la guerre menace, pour une mission suicidaire à la cour ennemie… avec pour seule arme un mystérieux pouvoir dont il ne soupçonne pas même l’existence. Or, s’il n’embrasse pas le Dernier Souffle, il signera sa perte… et celle du pays qu’il a juré de défendre.

J’ai enfin fini cette lecture. Non pas qu’il n’était pas bien, ne vous méprenez pas, mais il fait 670 pages et ça fait très longtemps que je n’avais pas lu un tel pavé. Mais vu la densité de l’histoire, il fallait au moins ça.

Le général Thirsk est décédé sur le champ de bataille lors de la dernière guerre qui oppose son pays, Morgravia, à Briavel. Il est de tradition que son fils reprenne le titre. C’est ce que fait le jeune Wyll. Le roi Magnus, qui était l’ami du général, prend sous son aile l’orphelin et sa sœur. Son espoir est que Wyll et son propre fils, Celimus, nouent une amitié aussi solide que celle qui le liait au général. Malheureusement, ça n’arrivera pas. Les deux adolescents se haïssent (je vous laisse en découvrir la raison) et cette inimitié sera cause de bien des maux.
Résumé ainsi, ça ne donne pas forcément envie, mais ce n’est que le contexte de fond. Il y a énormément d’événements piliers qui permettent de tisser le récit au fil des pages et offrent l’opportunité à chacun des deux protagonistes de se dévoiler au lecteur : la jeune Myrren accusée de sorcellerie, torturée puis brûlée vive (à noter parce que c’est un point crucial de l’histoire), des tournois, des trahisons, etc.

Tout se ficelle bien. Quand on arrive à des moments décisifs, l’autrice s’en sort avec une pirouette : grâce au don, ce qui ne me plaît que moyennement, mais puisque c’est le titre de ce premier tome, j’imagine que ce pouvoir a été réfléchi. Néanmoins, c’était particulièrement prenant.

En ce qui concerne les personnages, on s’attache forcément à Wyll, il est loyal bon, un peu trop d’ailleurs, il manque de subtilité au début ce qui rend la lutte contre Celimus compliquée et surtout perdue d’avance. Le prince est tellement détestable : un sadique qui se cache sous une jolie apparence et des propos doucereux autant que fourbes.
Le contraste entre les deux est flagrant et impossible de ne pas prendre partie.
Les personnages qui gravitent autour de Wyll (c’est quand même lui le héros) sont sympathiques. J’ai apprécié la présence d’Alyd, de Fynch, d’Elspyth ou de Valentyna (même si sa réaction finale m’a déçue, un peu d’instinct, bon sang !).

J’ai aimé chaque passage de ce roman, certains m’ont tenue en haleine de bout en bout, d’autres étaient prévisibles mais je me suis laissé porter et c’était OK pour moi. Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.
C’est un coup de cœur pour cette lecture.

Tale of Sand – Jim Henson, Jerry Juhl & Ramón K. Pérez

Titre : Tale of Sand
Auteurs : Jim Henson, Jerry Juhl & Ramón K. Pérez
Éditeur : Paquet
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Mac, jeune américain ordinaire, se voit confier par le shérif d’une petite ville tout droit sortie d’un western, une étrange mission : rejoindre coûte que coûte « la montagne de l’aigle ». Pour y parvenir, il ne dispose que d’une vieille carte, d’un sac à dos, d’une injonction en forme de conseil « cours, petit, cours ! » et de 10 minutes d’avance. Sur qui, sur quoi ? Mac sortira-t-il indemne de cette aventure ?

Je ne sais plus d’où j’ai cette bande-dessinée. Je l’ai sûrement trouvée d’occasion.
Mon résumé va être très succinct et pas forcément différent de la quatrième de couverture parce que niveau scénaristique, c’est très faible.

Le personnage principal participe à une fête, il est choisi parmi tous. Sa mission : atteindre le pic de l’aigle. Il doit courir, il n’a que dix minutes d’avance.
Il est un peu teubê : il est le seul à ne pas avoir compris que c’est une chasse à l’homme qui commence.
Donc toute la bande-dessinée, c’est ça : il fuit à travers le désert, mais pas n’importe quel désert ! Y a pas mal de passages complètement loufoques.

À la base, cette bande-dessinée a été écrite par Jim Henson (le créateur des Muppets de ce que j’en ai compris). Il voulait l’adapter en film, mais personne n’a osé s’y essayer et je les comprends. Il y a une ambiance très particulière, ce qui ne m’a pas dérangé contrairement au côté western bien trop présent à mon goût.

Je ne peux pas dire que l’histoire est passionnante, mais ça se laisse lire. C’était rapide, probablement parce qu’il y a peu de dialogues. Tout tient aux illustrations, à l’ambiance qu’elles instaurent, aux détails qui se cachent dans les planches.
C’était une lecture étrange, je ne sais pas trop quoi en penser.

Le renard et le petit tanuki, tome 6 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 6
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Au cœur de l’esprit de Senzo, Manpachi suit son ami redevenu renardeau à travers les souvenirs de ce dernier, pour l’aider à surmonter ses traumatismes et à se libérer de l’emprise du terrible Gyokumen… C’est également l’occasion pour le petit tanuki de montrer qu’il tient à son compagnon et de lui faire la promesse de toujours rester à ses côtés !
Hélas, les gardiens du rocher maléfique ne l’entendent pas de cette oreille : persuadés que Senzo est la cause des miasmes qui se répandent dans tout le Japon, ils veulent l’enfermer pour résoudre le problème. Le renard noir se laissera-t-il emprisonner ?

C’est l’avant-dernier tome de cette saga et ça se sent.

Le terrible Gyokumen commence à se libérer : il déverse ses miasmes maléfiques autour du rocher où il est enfermé, mais pas que.
Retombé sous son emprise, Senzo a alors pété les plombs dans le tome précédent. Heureusement, Manpachi a réussi à le délivrer. Mais les renards blancs sont persuadés que notre renard noir est responsable de la montée en puissance de Gyokumen, ils viennent donc pour l’emprisonner. Connaissant le caractère de Senzo, c’est pas gagné.

Un sixième tome passionnant. C’était frustrant ce matin de devoir arrêter ma lecture. Je suis rentrée assez vite dans l’histoire et j’ai pris tellement de plaisir à retrouver nos héros et les compagnons fort sympathiques qui gravitent autour d’eux.
Il n’y a pas beaucoup de temps mort, donc impossible de s’ennuyer.
Il est aussi captivant que les tomes précédents, les illustrations sont toujours aussi belles, le scénario est cohérent et bien ficelé. Une lecture rapide et addictive.
Je me rends compte que, même si j’ai adoré cette lecture, je n’ai pas grand-chose à en dire.