Black Butler, tome 18 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 18
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : « D’après notre pacte, votre vie passe avant tout… »
Ciel a découvert ce qu’étaient devenus les élèves disparus. Les petits incidents survenus entre les élèves d’une « public school » ont fini par entraîner une grande menace qui confond même les diables… La lune jaune éclaire le combat de deux bêtes féroces qui jouent avec la vie des gens…

J’avais envie de lire un manga mis en pause depuis longtemps, d’une lecture rapide, pas prise de tête et ce dix-huitième tome m’a paru idéal.

Surtout qu’il conclut l’affaire de la public school et de la disparition de Derek, membre de la famille royale. On connaît enfin le dénouement et les raisons qui ont entraîné la mort de l’étudiant. Sans pour autant cautionner les événements qui sont, disons-le, extrêmes, il ne méritait pas beaucoup mieux comme sort. Dès le début, on reprend la scène interrompue dans le tome précédent avec Undertaker. J’avoue que j’avais presque oublié qu’il était mêlé à l’histoire. J’aime toujours autant son lore cinématographique.
La seconde moitié du manga est composée d’un récit intermédiaire puis commence une une nouvelle intrigue qui me donne bien envie de commencer le prochain tome.

Les personnages sont égaux à eux-mêmes. Les déductions de Ciel sont brillantes, mais il se met souvent en danger. Sebastian est ultra protecteur… je ne comprends toujours pas pourquoi : Ciel lui a vendu son âme, ce serait tout bénéf pour lui que le jeune maître trépasse.
Rien à redire sur les dessins, ils sont top. Les scènes de combat sont fluides et claires. Les personnages sont relativement bien proportionnés et beaux. Un plaisir de s’attarder sur les illustrations.

Je retrouve l’ambiance des premiers, un peu sombre avec un scénario bien ficelé. Bref, j’ai adoré cette lecture.

Un amour d’étoiles – Caroline Haslin


Titre : Un amour d’étoiles
Auteur : Caroline Haslin
Éditeur : Miel et Ciel
Nombre de pages : 74
Quatrième de couverture : C’est un arbre qui m’a conté cette histoire. Un arbre comme on en rencontre tous les jours. Celui-ci vit dans une forêt de Bretagne. Il n’est ni grand ni petit, et n’a rien de remarquable…La première fois que je l’ai vu, il suffoquait, étranglé par un puissant lierre qui grimpait le long de son tronc et se nourrissait de sa sève…Car ce dernier avait décidé de s’élever vers le ciel à sa place! Le lendemain…

J’ai acheté cet album il y a longtemps. À l’époque, j’exerçais encore le métier d’assistante maternelle et je trouvais intéressant d’avoir une lecture pour les plus grands enfants que j’accueillais.

En ce qui concerne le résumé, ça va être rapide : Chloélie est une étoile. Elle est envoyée sur la jeune planète Ngöm-po par Ciel. Sa mission ? Aucune idée, même elle l’ignore.
En atterrissant, elle se scinde en deux : Chloé et Lilo. Ngöm-po prospère jusqu’au jour où une étoile noire fait son apparition.

Il y a pas mal de points intéressants au niveau de la trame de l’histoire, mais j’ai détesté la manière dont c’est raconté : certains détails manquent d’explications, ce qui fait que j’ai eu l’impression que certains événements arrivaient comme un cheveux sur la soupe. Je suis parfois revenue en arrière en me disant que j’avais loupé quelque chose, mais ce n’était pas beaucoup plus clair.

Malheureusement, ce n’est pas le plus gros point négatif. Le pire, c’est la typographie choisie. C’est une police de type script et quand j’ai feuilleté l’album avant de l’acheter, j’ai trouvé ça super joli. Sauf qu’ au final, quand j’ai commencé ma lecture, ça l’a rendu laborieuse !
Les t qui sont des l sans la boucle, les o qui ressemblent à des a. Tant que j’étais lancée, mon cerveau adaptait le truc, mais à la moindre incursion d’un nom propre ou d’une explication floue, ça m’arrêtait et la reprise était compliquée.
Donc c’était très désagréable, ça fatiguait beaucoup. Et surtout, c’est un album pour enfants, sauf que pour les tout-petits, 74 pages c’est trop long. Pour les primaires qui commencent à lire et qui pourraient être intéressés, ça rend la lecture trop compliquée… et ne parlons même pas des dys. Donc ça exclut pas mal de lecteurs.

Le seul point positif, ce sont les illustrations. Les couleurs sont sympathiques, un peu flash, mais ça va. Le charadesign est spécial tout en étant classique, c’est assez étrange.
Néanmoins, ça ne sauve pas cette lecture que j’ai détestée.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 08 – Natsu Hyuuga, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 08
Auteur : Natsu Hyuuga
Illustration : Itsuki Nanao
Scénario : Nekokurage
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 170
Quatrième de couverture : Intrigues et poisons au cœur du palais impérial !
Désormais entièrement au service de Jinshi à la cour extérieure, Mao Mao se retrouve à résoudre plusieurs enquêtes : qu’il s’agisse d’un empoisonnement, d’un incendie suspect ou d’un testament indéchiffrable, rien ne semble résister à l’apothicaire !
Seulement, un nouveau défi l’attend, et pas des moindres : la voilà amenée à transformer radicalement l’apparence du jeune homme à la beauté dévastatrice. En effet, Jinshi souhaite passer pour un homme du peuple… mais dans quel but ?
Découvrez la face cachée du lieu le plus secret de la cité impériale ! Dans ce monde de femmes régi par les hommes, Mao Mao aura besoin de toute son intelligence et de tout son savoir pour démêler les intrigues de la cour… Avec son héroïne hors norme et ses décors magnifiques, ce manga événement adapté d’un roman à succès a tout pour plaire ! Et vous, aurez-vous le courage de goûter à ses délices ?

J’avais envie d’avancer dans cette saga, mais sans raison, je retardais la reprise. C’est une série que j’adore, mais je redoute qu’au fil des tomes, on finisse par s’ennuyer… ben ce n’est pas le cas, ouf !

On découvre enfin l’histoire des origines de Mao Mao. Notre héroïne avait laissé entendre que Lacan était son géniteur, mais avant ce huitième tome, on n’avait pas le fin mot de l’histoire. Là, tout est dit et ça fait du bien… c’est satisfaisant, ça me libère quelques neurones.
Bon, ce n’est pas long au point de prendre toutes les pages du manga. Pour la suite, on reprend la vie au sein de la cour intérieure : les soucis d’analphabétisation parmi les employés, le besoin de la petite princesse Linu de sortir s’amuser, etc.
Ce n’était pas passionnant, pourtant, je n’ai pas vu les pages défiler et c’était même frustrant de devoir m’interrompre.

La relation entre les personnages m’a semblé étrange. Gaoshun et Jishin sont toujours aussi complices ; par contre, j’ai l’impression que les rapports entre Jishin et Mao ont changé. Lui est moins futé que d’habitude et elle est plus critique. J’ai trouvé qu’entre eux, ça matchait moins bien.
Les dessins me plaisent toujours autant. La mangaka alterne entre planches joliment illustrées et charadesign en format Chibi, et ça me fait chaque fois délirer.

Bon, j’ai encore du boulot, il est donc temps de conclure : j’ai adoré cette lecture.

Alpi the Soul Sender, tome 3 – Rona

Titre : Alpi the Soul Sender, tome 3
Auteur : Rona
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Entre Alpi et Sersela, c’est la guerre ! Du moins, en apparence… La jeune fille d’Alna Nanai a en effet rencontré les parents de sa rivale par le passé et dispose donc de précieuses informations à leur sujet. Seulement, elle n’accepte de les révéler qu’à une condition : Alpi doit lui prouver sa valeur !
La prochaine destination des souls senders leur donne justement l’occasion de dévoiler leurs talents respectifs, d’autant qu’une fois de plus, elles ne parviennent pas à s’entendre. Mais tandis que la bataille fait rage face à l’esprit divin de la foudre, Sersela s’interpose pour sauver Alpi, qui n’a alors plus d’autre option que d’accomplir seule son devoir…

J’avais prévu de lire ce troisième tome avant la fin de l’année et c’est réussi. J’en suis ravie.

Alpi pratique le rituel de funérailles sur l’esprit du tonnerre, et ce, malgré ses primes réticences. Elle a fait beaucoup de progrès, Sersela la juge donc digne d’être une soul sender et lui raconte enfin sa rencontre avec les parents de notre héroïne.
J’avoue que j’attendais beaucoup de cette partie et c’est un peu décevant, ça ne donne aucune piste sur ce qui a pu leur arriver…
Puis, les deux jeunes filles se séparent.
Dommage, je trouvais que la présence de Sersela ajoutait un peu de peps au récit.
Y a quand même un point positif : on voit d’autant mieux qu’Alpi a pris du galon.

Les dessins me plaisent toujours autant. J’ai aimé contempler les décors, mais aussi m’attarder sur les détails des vêtements.
Pour le corps des hommes, j’ai trouvé qu’il y avait des problèmes de proportionnalité (tête trop grosse, mains trop petites, tronc trop long, jambes trop courtes). Je n’ai pas remarqué ça dans les deux précédents, mais pour le père d’Alpi et le conservateur de la bibliothèque, c’est flagrant. Quoique… je me demande si je n’avais pas déjà relevé ce souci dans le second tome lors des entraînements de Sersela et Alpi…
Bref, passons, c’est un détail.

J’ai adoré cette lecture. Et vivement le prochain !

Le jour où on m’a forcée à aimer Noël – Laure Allard-d’Adesky & Fanny Campan

Titre : Le jour où on m’a forcée à aimer Noël
Autrices : Laure Allard-d’Adesky & Fanny Campan
Éditeur : Auto-édité
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Que feriez-vous si vous détestiez plus que tout les Noëls traditionnels, que vous veniez de perdre votre emploi et que votre vol pour des vacances de Noël au soleil venait d’être annulé ? Que feriez-vous si, en plus, vous vous retrouviez coincée dans un hôtel bas de gamme avec un faux rasta qui a avalé un clown au petit déj et porte le bonnet du père Noël ?
Une seule façon de le savoir : commencer à lire aujourd’hui les aventures de Joséphine et Lamine au pays de la Teranga !

Ce roman est sorti l’an dernier, j’ai participé à la campagne Ulule organisée par les autrices. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de le lire en 2023, donc j’avais prévu de me rattraper cette année et je suis ravie de retrouver la plume de Laure et de Fanny que j’avais découverte dans leur précédent roman : Pourquoi il ne faut pas tuer (tout de suite) son voisin.
C’est une comédie romantique de Noël (je suis sûre qu’entre le titre et la couverture, vous n’aviez pas deviné 😉 – couverture qui au passage a été spécialement réalisée pour ce roman et elle me plaît beaucoup). C’est un roman à 4 mains et à 2 voix.

Joséphine en a marre d’être déçue par ses Noëls en famille. Cette année, elle décide de s’offrir des vacances sous le soleil du Sénégal.
Lamine adore Noël. Il retourne dans sa famille à Dakar pour les fêtes de fin d’année.
Comment se rencontrent-ils ? Ils sont censés prendre le même avion, sauf que le personnel se met en grève. Ils passent donc quelques jours à patienter dans un hôtel avec d’autres passagers. Pour ajouter au stress, quelqu’un leur joue de vilains tours.

J’ai aimé l’histoire, ça changeait des traditionnelles romances de Noël puisqu’une partie du roman se passe à Dakar. Donc ça permet de découvrir comment se passent les fêtes dans cette partie de l’Afrique : c’est loin d’être un choc des cultures, ça se marie même plutôt bien. De plus, comme les autrices ont passé quelques années à Dakar, ça a un côté authentique et ça se sent que ce soit dans l’ambiance, ou dans le vocabulaire, la manière de s’exprimer, etc.

En ce qui concerne les personnages, j’ai eu un peu de mal avec Lamine. Autant je le trouve fun, il met de l’ambiance, autant je n’apprécie pas sa façon de se comporter avec les femmes. Sur certains points, il n’a totalement pas tort, mais il a eu quelques réflexions/pensées qui m’ont fait grogner.
J’ai nettement préféré Joséphine. Au début, elle est un peu pimbêche, mais plus elle s’ouvre à nous et plus je la trouve sympathique.
Les personnages secondaires passent bien également.

J’ai adoré cette lecture qui m’a complètement dépaysée.