Le poids des secrets, tome 2 : Hamaguri – Aki Shimazaki

Titre : Hamaguri
Saga : Le poids des secrets, tome 2
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 119
Quatrième de couverture : Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l’intérieur d’une palourde, comme un serment d’amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ? Aux dernières heures de sa vie, la mère de Yukio cherchera à ouvrir les yeux de son fils en lui remettant ce coquillage sorti du tiroir de l’oubli.

J’avais tellement hâte de lire ce second tome que je n’ai pas eu le courage d’attendre le mois de février. Je me demandais quel personnage en serait le héros et j’ai été surprise de découvrir que c’était Yukio. Je pensais qu’il apparaîtrait plus tard, mais c’est tant mieux, ça fait une parfaite continuité avec Tsubaki.

Ce second tome est séparé en deux parties :
– la première fait les deux tiers du roman, et nous conte l’enfance puis l’adolescence de Yukio : sa vie à Tokyo aux côtés de sa mère célibataire ainsi que les visites occasionnelles de Ojisan avec qui il allait au parc en compagnie de Yukiko, la fille de ce dernier, le mariage de sa mère et ses relations avec son père adoptif, leur vie à Nagasaki et ses rencontres avec Yukiko qu’il ne reconnaît bien sûr pas après 10 ans de séparation.
Elle s’arrête avec la bombe atomique.
– dans la seconde partie, Yukio a plus de 60 ans, il repense à sa vie d’adulte, les sentiments qu’il avait pour Yukiko.

J’ai trouvé les deux parties aussi intéressantes l’une que l’autre. Dans la première, on peut mettre en parallèle ce récit avec ce qu’on a découvert dans le tome précédent ; on a l’autre pendant : la version de Yukio. La seconde nous révèle ce qui est arrivé à la plupart des personnages, et ce, bien après la bombe atomique.
J’ai beaucoup aimé les personnages. Je les connaissais pour la plupart, mais Yukio nous montre une autre facette d’eux et c’était plaisant. J’aurais apprécié en connaître davantage sur sa famille actuel : sa femme et ses trois filles. Ça viendra peut-être dans les prochains.

C’est un coup de cœur pour cette lecture. Si je m’écoutais, j’entamerais de suite le prochain, mais pour ne pas confondre les récit, je préfère mettre une petite semaine et quelques mangas entre.

Elles, tome 3 : Plurielle(s) – Kid Toussaint & Aveline Stokart

Titre : Plurielle(s)
Saga : Elles, tome 3
Auteur : Kid Toussaint
Illustratrice : Aveline Stokart
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 94
Quatrième de couverture : La révélation du mystère de ses origines a permis à Elle de reprendre le contrôle de sa vie. Mais tout ne va pas pour autant… En surface, la lycéenne tente de résoudre ses contradictions. À l’intérieur, ses personnalités multiples tentent de percer le mystère de cette voix qui leur parle. Et dans les deux cas, il semblerait que Bleue ait des réponses, ou au moins des pistes. L’heure semble donc à la réconciliation ? Enfin… « Toutes pour une », d’accord… mais laquelle ?

Ce troisième tome est le dernier tome de la saga. Et ça se termine en beauté.
Rose rejoint Bleue dans sa cellule et toutes deux s’accordent sur leur objectif : délivrer leur meilleur ami (vous savez, celui qui est toujours en train de leur parler quand elles sont dans leur chez-elles !). Il est enfermé dans la forteresse de solitude de Bleue, lieu que Rose et Verte ont éloigné afin d’empêcher leur sournoise personnalité de prendre le contrôle.
Elles décident de réunir toutes leurs autres personnalités afin de surmonter plus facilement les épreuves et les pièges installés.

Une bonne partie de l’histoire se passe à l’intérieur de Elle, mais il y a aussi pas mal de moment à l’extérieur. Un bon équilibre.
Comme c’est le dernier tome, on a droit à pas mal de révélations : ce qu’il s’est véritablement passé dans l’ancien lycée de Elle (je crois qu’on ne savait pas tout), pourquoi notre héroïne a six personnalités, l’événement traumatisant qu’elle a vécu enfant, etc.

J’ai trouvé l’histoire intéressante, surtout la conclusion… je me suis prise à lire plusieurs fois le monologue finale de Rose, il me parle.
Ça s’est lu très vite.
Les dessins sont toujours aussi chouettes, les couleurs harmonieuses. Je me suis souvent attardée sur les différentes planches.

La journée a été difficile, donc je n’ai pas pris autant de plaisir à lire ce troisième tome que pour les deux précédents, et je pense que c’est vraiment dû aux événements actuels. J’aurais peut-être dû attendre que ça aille mieux. Tant pis.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé cette lecture et je suis triste que ça s’arrête, les personnages me plaisaient bien que ce soit Elle ou sa bande d’amis. Elles vont me manquer.

Chillin’ Life in a Different World, tome 1 – Miya Kinojo & Akine Itomachi

Titre : Chillin’ Life in a Different World, tome 1
Oeuvre originale : Miya Kinojo
Auteur : Akine Itomachi
Éditeur : Meian
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Alors qu’il n’était qu’un simple marchand, le jeune Banaza est soudain invoqué dans un autre monde en tant que candidat héros au « fort potentiel ». Cependant, il est rapidement recalé à cause de ses faibles aptitudes et se fait bannir dans une région éloignée… Alors qu’il survit de justesse à une attaque de monstre, il passe au niveau 2 et ses statistiques affichent soudain le symbole ∞ ! Un peu confus par ce changement, Banaza est toutefois bien résolu à continuer de mener une existence tranquille. C’est là qu’il fait la rencontre fatidique d’une fille démon nommée Fenrys…

Je n’attendais pas grand-chose de cette lecture. J’espérais passer un bon moment et c’est le cas. C’était loin d’être transcendant comme lecture, pourtant, j’ai trouvé ça sympathique, pas prise de tête. Tout à fait ce dont j’avais besoin.

Banaza exerce le métier de marchand. Il est invoqué dans un monde dont il ignore tout pour en être le héros. Malheureusement, ses statistiques sont ordinaires, il est donc laissé pour compte au profit d’un autre étranger bien plus fort. Malheureusement, les habitants de ce nouveau monde l’oublient et le portail vers son monde se referme avant qu’il ait pu rentrer. Pour le dédommager, on lui remet un sac sans fond qui renferme quelques surprises et on le transporte jusqu’à une forêt lointaine.
Là, Banaza va de surprises en surprises : les bois sont infestés de monstres, il passe au level 2 et ses stats changent. Lui ne comprend pas le symbole qui remplace les chiffres, mais quand on sait que c’est celui de l’infini, cela ouvre d’autres perspectives.

Banaza ne vient pas de notre univers, ce qui fait qu’on découvre deux mondes différents du nôtre, c’était intéressant.
J’apprécie ce personnage principal. Il est sympathique, déteste l’injustice et lutte à son niveau contre l’esclavage de son monde. Tout pour en faire le héros idéal.
J’aime bien Fenrys. Elle est forte, a mauvais caractère… son seul défaut : elle est bien trop amoureuse de Banaza, ce qui la rend fleur bleue.

Les dessins sont très beaux, j’ai adoré observer les détails, surtout les yeux de Fenrys qui me fascinent.
C’était une lecture plaisante, j’ai passé un bon moment. Cependant, je redoute les prochains : est-ce que ça va devenir une série harem ? Ça pourrait, et j’espère que ce ne sera pas le cas.

Fullmetal Alchemist, tome 02 – Hiromu Arakawa

Titre : Fullmetal Alchemist, tome 02
Auteur : Hiromu Arakawa
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Une fois à Central City, les deux frères Elric font la connaissance des deux personnes qui deviendront leurs plus précieux alliés : Roy Mustang alias l’alchimiste de feu, et le débonnaire Louis Armstrong, colosse au cœur tendre ne manquant jamais une occasion de se déshabiller pour dévoiler son imposante musculature. Mais pour nos héros, il s’agit surtout de commencer leurs investigations tandis qu’un mystérieux alchimiste est soupçonné de réaliser des expériences interdites sur des humains. C’est d’ailleurs au cours de cette première enquête qu’ils font la connaissance de leur plus redoutable rival, le terrifiant Scar ! Vengeur ténébreux et mystérieux, ce dernier sème la panique sur la capitale, exécutant de sang froid tous les alchimistes d’état qui lui barrent la route.

J’ai lu le premier tome il y a presque 11 ans… il aurait été raisonnable de le relire, mais je ne l’ai pas fait. Heureusement, il y a un résumé au début du second et ma chronique du précédent, ce qui ne m’a pas aidé à me souvenir, mais peu importe, l’histoire est tellement bien faite que ça passait sans problème.

Le tome se divise en trois parties :
– dans la première, le colonel Roy Mustang présente à Edward et Al l’alchimiste tisseur de vie Shō Tucker qui a créé une chimère parlante. Une tranche de vie sympathique qui malheureusement se termine très mal. La fin m’a fait froid dans le dos.
– la seconde partie est tournée vers l’action : Scar, un fanatique avec une cicatrice en forme de croix sur le visage, continue son carnage en tuant les alchimistes d’état qu’il croise. Il s’en prend à Edward et Al. De l’action tout du long qui m’a tenu en haleine… plutôt enthousiasmant !
– dans la troisième partie, nos deux héros doivent faire réparer leurs corps et, en chemin vers l’atelier de son mécano, ils font une rencontre inattendue.

Dans ce second tome, j’aime un peu mieux Edward. Je le trouve un peu plus humain, probablement parce qu’on le voit seul et dans l’intimité, il se dévoile davantage et j’ai apprécié ça.
Al m’a semblé absent, un rôle tierce. Dommage, dans mon souvenir, j’avais aimé les relations qu’il entretient avec son frère.
Le colonel Mustang me laisse assez indifférente, il est trop discret pour que je me fasse un réel avis sur son cas.
Quant à Louis Armstrong, il est pas mal présent, mais je suis partagée : il est super fort, mais il surjoue, ce qui le rend ridicule sur bien des points… pourtant, il m’a fait rire plus d’une fois. Donc ça me le rend à la fois sympathique et antipathique.

J’ai beaucoup aimé cette lecture que j’ai eu bien du mal à quitter.

Le poids des secrets, tome 1 : Tsubaki – Aki Shimazaki

Titre : Tsubaki
Saga : Le poids des secrets, tome 1
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 115
Quatrième de couverture : Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d’abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d’une vie familiale marquée par les mensonges d’un père qui l’ont poussée à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n’échappe à son destin.

J’avais décidé de ne lire aucun roman pendant quelques mois… ma résolution n’a même pas tenu deux semaines : ne lire que des mangas ne me rassasie pas, je m’étiole. J’ai donc changé mon fusil d’épaule : je lirai un roman court une fois par mois, quand l’envie me prendra.

J’ai donc entamé la dernière saga de Aki Shimazaki, comme ça, je pourrais la rendre à mon ancienne collègue.
J’ignorais complètement de quoi parlerait ce premier tome, et je ne m’attendais pas du tout à ça ! C’était passionnant, difficile d’abandonner cette lecture pour me consacrer aux tâches quotidiennes.

Yukiko, la mère de la narratrice, décède à un bel âge. Elle a vécu à Nagasaki lorsque la bombe atomique a frappé, mais elle a toujours refusé de répondre aux questions de sa fille et de son petit-fils à ce sujet. Après son décès, elle laisse une longue lettre où elle dévoile un terrible secret de famille.

Tout l’intérêt du récit ne tient pas à ce fameux secret puisqu’il nous est révélé assez rapidement, mais plutôt dans le chemin qui a mené Yukiko a une telle alternative.
J’ai aussi grandement apprécié le contexte historique : il est léger… dans le sens où son insertion est aussi subtile que naturelle. La guerre fait rage, chacun participe à l’effort de guerre : Yukiko travaille à l’usine, le père de son ami est envoyé pour travailler en Mandchourie, l’inquiétude gagne les personnages et la famine arrive. Il y a d’autres détails, mais je ne vais pas tous les énumérer pour laisser la surprise.

Il m’arrive parfois de lire des romans ou de voir des films sur la seconde guerre mondiale, mais ce sont principalement des histoires vues par les européens ; cette fois, je apprécié avoir le point de vue japonais. En effet, le petit-fils de Yukiko l’interroge sur la situation de l’époque et elle répond justement avec un constat sur la mentalité de l’époque, mais pas que : l’état d’esprit officiel qui n’était pas forcément celui de la population, l’évolution de ce chemin de pensée à travers les âges, etc.
C’était captivant, il faudra que je me procure d’autres romans sur le sujet, écrits par des auteurs japonais.

En conclusion, je dirai que c’est un coup de cœur pour cette lecture. J’ai hâte de découvrir la suite.