Divergente, tome 2 : Insurgés – Veronica Roth

Titre: Insurgés
Saga: Divergente, tome 2
Auteur: Veronica Roth
Éditeur: Nathan
Nombre de pages: 463
Format: E-book
Quatrième de couvertureLe monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.
Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l’être…

Je poursuis mon objectif de ces vacances : continuer mes sagas et si possible en terminer certaines.

J’ai eu des difficultés à me souvenir du premier puisque ça remonte, et j’ai eu tendance à me mélanger les pinceaux avec les films. Habituellement, j’essaie de lire les romans avant, mais là, avec les enfants, ce ne fut pas possible.
J’ai eu aussi beaucoup de mal à me pousser à rependre cette saga, justement parce que j’avais trouvé les films faibles. Mais un copain m’a conseillé de me lancer dans la suite, ce que j’ai fait.

Et y a des chances que mon résumé soit légèrement superficiel.
Nos héros, Tris et Tobias, fuient les Audacieux qui ont pactisé avec les Érudits, ou ont été manipulés par eux et les recherchent. Ils ne sont pas seuls, ils sont accompagnés d’Altruistes rescapés du massacre perpétré par les traîtres. Tris et Quatre retrouvent des membres de leur faction chez les Sincères. Ils montent des alliances afin d’empêcher le groupe d’intellos de prendre le pouvoir, de manipuler les autres grâce aux simulations et de tuer les Divergents susceptibles de résister aux simulations.

Dans le premier, j’avais bien aimé les personnages principaux, dans celui-ci, beaucoup moins : Tris m’a un peu saoulée. Elle a perdu ses parents et a été obligée de tuer Will pour se défendre, genre c’était lui ou elle. Le décès de ses parents l’affecte, ce qui est bien normal, mais au final beaucoup moins que celui de son camarade Audacieux. Alors, la culpabilité la ronge, créé un fossé entre elle et Quatre… OK, mais c’est pas comme si elle avait vraiment eu le choix. Cet événement la paralyse complètement et ça en devient chiant à la longue, tout comme les « je t’aime – moi plus » avec Tobias.
Par contre, j’ai adoré le début : les passages qu’ils font chez les Fraternels, les Sans-Factions et les Sincères. On découvre leur mode de vie, leur façon d’être, le lieu ou ils vivent. Pour moi, c’est le gros plus de ce second tome.

C’était une lecture plaisante qui s’est laissé lire, sans plus.

Moi, peur des chevaux ? – Gudule

Titre: Moi, peur des chevaux ?
Auteur: Gudule
Éditeur: Mic_Mac
Nombre de pages: 135
Quatrième de couvertureTrois histoires où vibre l’amour du cheval, pour les vrais passionnés d’équitation.
Les vacances de Lili commencent bien mal : sa cousine Valentine a reçu une jument pour son anniversaire. Or, si Valentine est une excellente cavalière, Lili, elle, a une peur bleue des chevaux. Voilà qui ne va pas simplifier leurs rapports. Sauf si Pizza y met du sien, bien entendu !
Mounette n’a qu’un seul désir dans l’existence : posséder un cheval. Aussi quand, par le biais d’une émission de radio, son rêve se réalise, son bonheur est sans borne. Mais c’est compter sans ses parents, qui ne l’entendent pas de cette oreille…
Lorsqu’elle était jeune, la grand-mère de Barbara voulait être écuyère. Hélas, un événement survenu dans son enfance l’en a empêchée. Que s’est-il passé, cette nuit-là, chez la petite Marie ? Barbara va tenter à le découvrir et, pourquoi pas ? s’efforcer de modifier le passé.

Ce petit livre abrite trois nouvelles ayant toutes un rapport avec les chevaux.

La première, Moi, peur des chevaux ?, nous conte l’histoire de Lili qui passe ses vacances chez sa cousine Valentine. Cette dernière est ravie de lui montrer le cadeau d’anniversaire qu’elle a reçu : un cheval, et compte bien passer les vacances à monter. Ça n’est pas du goût de Lili qui est terrorisée par les canassons. Elle trouve un compromis en proposant à sa cousine de jouer à la princesse secourue par un chevalier et son destrier. Tout se passe bien jusqu’au moment ou Lili se rend compte qu’elle a perdu un bracelet d’une grande valeur sentimentale.
L’histoire était sympathique, c’était frais et ça avait un air de vacances. J’ai bien aimé Lili, Valentine m’a un peu saoulée. Et la fin était surprenante : rien n’indiquait ce qui allait se produire.

La seconde, La lampe d’Aladin, nous place dans les années 50. On découvre Mounette, une fillette parisienne qui rêverait de posséder un cheval, mais ses parents étant épiciers, ils n’ont pas les moyens. Elle rêve de passer à l’émission de radio La lampe d’Aladin qui offre au gagnant tiré au sort ce qu’il désire. Les enfants de son âge se voit offrir la possibilité de tenter leur chance à condition d’écrire une lettre.
J’ai beaucoup aimé cette seconde nouvelle. Mounette est bien dépeinte et on se prend à rêver avec elle de ce cheval.

La troisième histoire, La poupée aux yeux vivants, est sûrement ma préférée. Barbara aime quand sa grand-mère lui raconte l’anniversaire où elle s’est vu offrir un cheval lorsqu’elle était enfant, un récit agrémenté de tous les rêves qu’elle entretenait. Malheureusement, le cheval a disparu dans la nuit et la grand-mère accuse sa poupée d’en avoir été responsable. Après l’avoir entendue pour la énième fois, Barbara observe la photo prise à l’époque et par sa volonté, réussit à revenir dans le passée en pensée. Son but est de découvrir ce qui est advenu cette nuit-là mais cela se complique lorsqu’elle intervient.
C’est un sujet traité en long, en large et en travers dans bon nombre de livre : modifier le passé a forcément une incidence plus où moins grave sur le présent de l’intervenant, pourtant, j’ai aimé cette histoire de par sa cohérence autant que grâce au personnage de Barbara.

Gros bémol sur cette édition : malgré des textes courts, il y a énormément de coquilles. Ça arrive dans les livres, surtout de petites maisons d’édition, je ne le signale pas forcément, à moins que ca foisonne comme c’est le cas ici : des s oubliés, des mots manquants, quelques lettres disparues. Et j’ai trouvé ça dommage, ça a pas mal freiné ma lecture.
C’était une lecture plaisante qui s’est laissée lire.

Le voleur de magie, livre 1 – Sarah Prineas

Titre: Le voleur de magie, livre 1
Auteur: Sarah Prineas
Éditeur: Gallimard
Nombre de pages: 328
Quatrième de couverturePar quel prodige Conny n’est-il pas foudroyé sur-le-champ lorsque, un soir de brouillard, il dérobe la locus magicalicus, la précieuse pierre appartenant au magicien Nihil Fugacious. Intrigué, celui-ci prend le jeune voleur sous son aile et décide d’en faire son apprenti. Mais Conny joue-t-il-un rôle dans les évènements étranges qui inquiètent les habitants de la ville de Wellmet ?

La chose qui saute immédiatement aux yeux et qui a arrêté mon regard, c’est la couverture. Je la trouvais très jolie avec ses dorures. La quatrième de couverture ne m’a pas attirée plus que cela, et heureusement que je ne me suis pas basée dessus, je ne l’aurais jamais acheté autrement et je serais passée à côté d’un premier tome génial. Ç’aurait été dommage.

Dès les premières pages, j’ai été happée par l’univers instauré. Il n’y a pas beaucoup de descriptions, mais le récit est suffisamment bien mené pour nous plonger dans une atmosphère pleine de magie.
Connwaer, un jeune voleur, tente de dérober la pierre magique ou locus magicalicus du sorcier Nihil. Elle aurait dû détruire le vaurien mais il n’en a rien été. Ce qui intrigue Nihil qui décide de le prendre à son service en tant que domestique ce qui ne plaît pas au héros du roman ; en effet, le jeune garçon est persuadé d’être l’apprenti du magicien. De son côté, Nihil n’a que peu de temps à consacrer à Conny parce qu’il est chargé de découvrir la raison pour laquelle la magie décline dangereusement à Wellmet.

Le scénario n’a rien d’extravagant, pourtant, j’ai adoré ce roman. J’ai eu l’impression de voyager, de suivre Conny à travers ses périples. C’était aussi dépaysant que l’a été la saga Rose de Holly Webb.
De plus, les dessins qui parsèment les pages rendent l’immersion plus facile. J’ai trouvé cela super agréable au début, par contre, au bout d’un moment, les illustrations reviennent en boucle, c’est un peu dommage !
Ç’a été une lecture attractive à souhait. J’ai eu beaucoup de mal à m’arrêter et à l’heure actuelle, j’ai autant de difficultés à ne plus y penser tant cet univers est entêtant.
Oui, vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cœur pour ce premier tome. J’ai le 2 dans ma bibliothèque et je viens de m’acheter le trois pour avoir la collection complète.

La sixième – Susie Morgenstern

Titre: La sixième
Auteur: Susie Morgenstern
Éditeur: L’école des loisirs
Nombre de pages: 142
Quatrième de couvertureC’est officiel. Margot tient la lettre entre ses mains : Elle est admise en sixième au collège du Parc des Grands Pins. Enfin elle sera lycéenne, elle sera grande.
D’abord les préparatifs. Il faut acheter le carnet de correspondance, se munir de photos d’identité, il faut des photocopies des certificats de vaccination.
Enfin elle doit décider comment s’habiller pour ce premier jour. Sa sœur aînée est catégorique : jean et surtout pas de cartable ! Le premier jour arrive. Tout le monde avait un cartable et plein de filles étaient habillées en jupe !
Malgré cette déconvenue, Margot s’est retrouvée dûment insérée dans une classe et comme elle est pleine de bonne volonté et qu’ elle rêve d’être populaire, elle est volontaire pour être déléguée de classe provisoire.
Margot est consciencieuse, bonne élève, habitée par plein de bonnes intentions. Elle va devenir déléguée élue par la classe, et elle veut être responsable. Elle veut que sa classe chahuteuse et plutôt nulle devienne une classe exemplaire . Alors elle organise, elle entreprend.
Mais rien ne marche comme prévu et les dépenses d’énergie se retournent souvent contre elle. Alors elle tempère. Un voyage à Rome de toutes les sixièmes renforce des amitiés. Puis une grève des profs providentielle fait vivre une belle journée à la sixième de Margot. Une journée où tous ensemble ils avaient vécu à leur goût.

J’ai trouvé ce livre lors d’une brocante, j’ai donc sauté sur l’occasion pour le prendre parce que mon fils l’avait lu en classe et avait bien aimé. J’avais donc très envie de le découvrir.

Je ne m’attendais à rien, pourtant, ce roman m’a énormément surprise.
Margot entre en sixième, elle redoute cette nouvelle année d’autant que sa sœur lui met la pression. Elle est pleine d’illusion et au fil des jours, elle déchante. Il y a de quoi : j’ai trouvé que ses profs étaient horribles. Pourtant, malgré tout ce qui se passe, elle continue de donner des coups de main et fait tout ce qu’elle peut pour aider ses camarades à s’en sortir en cours. Elle a de très bonnes intentions, même si elle ne s’y prend pas forcément de la bonne façon et dépense beaucoup d’énergie inutilement… ou presque.
Ce qui m’a étonnée, c’est l’attitude de Margot. Elle est pleine de bonnes intentions mais surtout, elle a une détermination surprenante pour son âge.
Les autres personnages sont très secondaires, même Denise, la meilleure amie de Margot, est traitée de manière superficielle. J’ai trouvé qu’il manquait ce petit quelque chose d’amitié pour rendre chacun attachant.

Ç’a été une lecture fluide, rapide et agréable. J’ai passé un bon moment, j’ai souri à plusieurs reprises. J’ai bien aimé.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Item éphémère : Plume anti-triche – Lire une histoire qui se passe dans le milieu scolaire – 80 points

Jordi, le dragon et la princesse – La Luciole Masquée & Marine Gosselin

Titre: Jordi, le dragon et la princesse
Texte: La Luciole Masquée
Illustrations: Marine Gosselin
Éditeur: Karibencyla
Nombre de pages: 30
Quatrième de couverture: Une cité blottie au
creux d’une montagne,
une princesse passionnée
de livres et de belles histoires,
un dragon affamé et solitaire
et un valeureux chevalier
épris de justice…
Tels sont les ingrédients de cette
légende qui parcourt le monde
de son message universel
d’amour et de bravoure.

Je tiens tout d’abord à remercier Babelio pour sa masse critique ainsi que les éditions Karibencyla qui m’ont permis de découvrir ce sympathique album jeunesse.

Comme souvent, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais la couverture ainsi que le résumé me plaisaient bien.
Le titre était un peu surprenant, enfin surtout le nom de Jordi, mais une explication en fin d’album m’a permis de remettre l’histoire dans son contexte : Sant Jordi est plus connu sous le nom de Saint Georges en Catalogne !
Et là, l’histoire prend un autre sens pour deux détails importants
l’insertion du personnage mythique tueur de dragon dans le récit
l’importance qu’y revêtent les livres de la princesse Aurélia, et notamment le roman Don Quichotte de Cervantès.
J’ai presque regretté que ces éclaircissements ne soient pas donnés au début.

En effet, comme le stipule le résumé, un dragon affamé menace de détruire la cité si les habitants ne le nourrissent pas. N’ayant guère le choix, ils cèdent mais au bout d’un moment, le bétail vient à manquer et le dragon impose deux sacrifices humains quotidiens. La princesse est tirée au sort dès le premier jour au grand dam des habitants.
Ce n’est que dans les toutes dernières pages que le héros, Jordi, arrive et vient la secourir. Il arrive un peu comme un cheveu sur la soupe pour sauver une princesse conteuse qui avait réussi à passionner suffisamment le dragon pour qu’il en oublie ses projets de festin.
Même si je comprends tout à fait son intervention pour les besoins contextuels, j’aurais presque préféré que la princesse se débrouille seule, d’autant qu’elle était bien partie. Ou à la rigueur, qu’elle file un coup de main à Jordi. Ça en aurait fait un conte plus moderne.

Pour les personnages, j’ai bien aimé Aurélia, elle est dépeinte rapidement, mais suffisamment pour qu’on s’y attache. Le dragon étant le grand méchant de l’histoire, on peut difficilement l’apprécier. Quant à Jordi, son arrivée est tardive et on ne sait rien de lui, du coup, il m’a laissée indifférente.
Pour les illustrations, j’ai beaucoup aimé : les couleurs se marient bien et sont harmonieuses autant que chaleureuses – j’ai particulièrement aimé les effets d’ombrages et de reliefs. Le character design des personnages est très chouette, j’ai adoré m’y arrêter et les détailler – je suis fan du dragon qui est magnifique et du mouton qui fait une très voire trop courte apparition.

En ce qui me concerne, ce fut une lecture agréable. L’histoire a davantage plu au garçon que je garde qu’à ma fille qui l’a trouvée un peu trop classique.