Le cochon volant et la licorne – Le cochon volant et les indiens – Maryline Weyl

Ma fille a quasiment toute la collection des Maryline Weyl, il ne lui manquait plus que les albums du cochon volant. Ce week-end, j’ai eu l’occasion de la voir à la fantastique addict, je me suis donc décidée à lui prendre les deux tomes que je présenterai ci-dessous :

Le cochon volant et la licorne
Le cochon volant et les indiens

Titre: Le cochon volant et la licorne
Saga: Le cochon volant
Auteur: Maryline Weyl
Éditeur: Démons et Merveilles
Nombre de pages: 24
Quatrième de couvertureUn drôle d’animal rend visite à notre ami Léonard : une licorne !
Elle montre alors au cochon volant le monde merveilleux d’où elle vient !

Même si on n’a jamais lu de tome précédent du cochon volant, on n’a aucun mal à entrer dans ce court récit. L’auteure nous présente d’abord en quelques mots l’endroit où vit le héros porcin du nom de Léonard avant de nous le présenter rapidement.
Lorsqu’une nuit, une licorne vient rencontrer le fameux cochon volant, ce dernier accepte de l’accompagner dans la forêt afin de lui présenter d’autres créatures uniques comme le phénix, ou le griffon, etc.
On comprend assez aisément que les intentions de la licorne sont de convaincre Léonard de rester avec ses semblables dans la forêt magique.

Je n’ai pas trouvé l’histoire particulièrement passionnante pourtant j’ai accroché aux illustrations. Le caractère design est nettement différent de ce que Maryline Weyl fait habituellement et c’était particulièrement plaisant et amusant à la fois.
De plus, les décors ont beau être épurés, j’ai adoré : que ce soient les couleurs qui se marient parfaitement ou l’apparence des arbres qui m’ont fascinée. Et puis avec les flocons de neige, ça correspond bien à la période actuelle.

Bref, j’ai bien aimé ce petit album, il est quand même bien sympathique.

 

Titre: Le cochon volant et les indiens
Saga: Le cochon volant
Auteur: Maryline Weyl
Éditeur: Démons et Merveilles
Nombre de pages: 24
Quatrième de couvertureDomino, le chien de la ferme rêve d’avoir des ailes comme le cochon.
Alors il grimpe sur le dos de Léonard pour vivre de belles aventures.

J’ai lu ce petit album en second et la première chose qui m’a frappée, c’est cette sensation qu’il y avait davantage d’histoire que dans le précédent, ce n’est pas une simple présentation de créatures fabuleuses.
Là, on suit le chien, Domino, qui vit à la ferme avec Léonard. Il rêve d’aventure et Leonard l’embarque avec lui. En cours de vol, ils entrent en collision avec un volatile et atterrissent dans le désert où ils rencontrent les indiens, tout se passe bien mais c’était sans compter les bêtises de Domino.
J’ai trouvé la fin un peu trop facile, pourtant, la moral de l’histoire est sympa : avec l’aide d’amis, on peut réparer nos erreurs.

Le character design des personnages est toujours aussi sympathique et amusant.
Les décors sont très différents de l’album avec la licorne : moins féériques mais tout aussi travaillés. Les couleurs sont également plus vives et un peu plus dures, en tout cas sur tout ce qui touche au ciel et tire davantage vers le bleu ou le sol vers le brun.

J’ai également bien apprécié cet album, autant par sa différence que par son originalité – pourtant, je ne suis pas fan des indiens.

Magic 7, tome 5 : La séparation – Kid Toussaint, Kenny Ruiz & Noiry

Titre: La séparation
Saga: Magic 7, tome 5
Scénariste: Kid Toussaint
Illustrateur: Kenny Ruiz
Coloriste: Noiry
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages:48
Quatrième de couverture: Rien ne va plus entre les sept enfants : Léo, le Spirite, file le parfait amour avec Ophélie et semble éviter ses anciens amis. Il faut dire que suite aux révélations de la bibliothèque de son père, Léo est persuadé que l’alliance des sept mages ne peut qu’être une menace pour le monde. Milo, quant à lui, a carrément disparu, enfermé dans un silo à grains par ses propres parents qui veulent l’empêcher ainsi de les manipuler par ses dons de télépathe. Quant à Farah, elle a été emmenée par ses parents chez un exorciste qui doit extraire le démon qui l’habite. Mais l’enlèvement d’Alice par des mafieux va forcer Léo à renouer avec Fabrice, l’Enchanteur, capable de donner vie à ses monstres dessinés qui vont être bien utiles pour libérer la benjamine du groupe… Dans ce tome 5, les liens vont se distendre… puis se renforcer entre les sept protagonistes qui vont devoir se rendre à l’évidence : pour vivre tranquilles, ils vont devoir quitter la ville et embarquer dans le Magic Wagon de Lupe, l’Alchimiste.

J’ai trouvé que le début était assez déstabilisant. A la fin du tome 4, nos héros étaient en vacances et Léo avait découvert, chez son père, les origines de leurs prédécesseurs ainsi que les conséquences qui en ont découlé.
Dans les premières pages de celui-ci, la rentrée scolaire a eu lieu, Hamelin se retrouve à nouveau seul, Léo sort avec Ophélie – je ne me souvenais pas que cela avait abouti même si c’était en bonne voix – et Fabrice est redevenu un petit con. Quant aux autres, Milo est captif, Farah est absente et ça n’inquiète personne ; quant à Alice, elle se balade toute seule et monte un plan farfelue pour tous les réunir. Finalement, il n’y a que Lupe dont la vie ne change pas vraiment.

Le second point qui m’a un peu perturbée, c’est que le dessinateur a définitivement changé, c’était presque plus troublant que les différents illustrateurs du 4.
Au début, je n’étais pas certaine d’apprécier le style de Kenny Ruiz d’autant que les illustrations sont assez inégales : certaines sont vraiment très belles, d’autres semblent plus brouillonnes mais au final, c’est ce qui fait le charme de ce cinquième tome. J’adore la tête que certains personnages font par moment, ça leur donne un coup de fraîcheur qui m’a fait rire.

Pour le scénario, ça avance doucement mais sûrement. Certains détails oubliés, comme Danny Boy, sont remis au goût du jour et j’ai grandement apprécié cela.
Je me demande ce que nous réserve le prochain volume.
J’ai beaucoup aimé ce cinquième tome, il y a un peu moins de surprises que dans les précédents mais il est plus amusant. Du coup, ça s’est lu super vite et j’ai passé un chouette moment mêlé de rires.

Les aériens – Marie-Catherine Daniel

Titre: Les aériens
Auteur: Marie-Catherine Daniel
Illustrateur: Timothée Leman
Éditeur: Sarbacane
Nombre de pages: 240
Quatrième de couvertureDure rentrée de 5e, pour Alexandre : ses amis l’ont abandonné, et Théo et sa bande le harcèlent chaque jour.
Heureusement, il y a Sarah, la nouvelle au collège. Dès son arrivée, elle l’aide à échapper aux brutes qui le poursuivent avec leurs scooters !
C’est justement en se réfugiant chez elle qu’ils rencontrent un être étrange :
Courantd’Air, un Aérien. Un nuage de particules vivant…

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Sarbacane pour  ce partenariat.
J’ai tout de suite accroché sur la couverture : le character design des personnages est original et les couleurs sont très douces. J’avoue que, lorsque j’ai choisi de postuler pour cette œuvre, je pensais tomber sur une BD. J’ai été surprise quand je l’ai reçu mais nullement déçue.

J’ai passé un excellent moment.
L’histoire commence sur une ellipse : Noël est passé et les cours ont repris mais depuis quelques temps, Alexandre est mis de côté par ses camarades. On ignore pourquoi et on ne l’apprend qu’au moment où il le raconte à Sarah, une nouvelle venue qui, ne sachant pas de quoi il retourne, s’assied à côté du jeune garçon et copine avec.
Résultat, en rentrant, les deux jeunes adolescents accompagnés du grand frère aphasique d’Alexandre se cache chez la demoiselle pour éviter la bande à Théo. J’essaie d’être aussi vague que possible pour ne pas spoiler mais c’est rude.
Chez Sarah, ils découvrent un aérien du nom de Courantd’Air qui est prisonnier du lave-linge de la jeune fille, ils le libèrent et ce dernier leur explique ce qui l’a entraîné dans cette situation.
Bon, il y aurait énormément de choses à rajouter mais je vais en rester là pour éviter d’en dévoiler trop.

Ce roman ne fait que 240 pages mais il foisonne de détails qui rendent les personnages travaillés attachants, et l’histoire aussi complète qu’intéressante. Nos héros se lancent dans une quête pour aider Courantd’Air notamment, et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est loin d’être évident et simple.
Pourtant, rien n’est laissé au hasard et on sent que le récit est construit.
J’avoue que la fin est un peu prévisible mais le cheminement était bien plus important à mon sens que la conclusion.
De plus, tout au long du roman, on retrouve de très belles illustrations de Timothée Leman, elles sont aussi chouettes que la couverture, dommage qu’elles soient en noir et blanc, elles auraient mérité d’être en couleur.

J’ai adoré cette lecture, elle était fraîche, dépaysante, facile à lire… bref, super agréable.

Challenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Chicaneur – un livre publié il y a moins de 3 mois – 20 points

Max et Lili, tome 82 : Max et Lili fêtent Noël en famille – Dominique de Saint Mars & Serge Bloch

Titre: Max et Lili fêtent Noël en famille
Saga: Max et Lili, tome 82
Auteur: Dominique de Saint Mars
Illustrateur: AUTEUR
Éditeur: Serge Bloch
Nombre de pages: 43
Quatrième de couvertureLe Père Noël existe-t-il ? Max y croit dur comme fer, Lili n’en est pas sûre. En tout cas, pour avoir les cadeaux dont ils rêvent, ils deviennent des enfants modèles. Mais, découvrant qu’une dispute de famille les empêche de passer Noël avec leur cousin Victor, ils écrivent une nouvelle lettre au Père Noël.

J’ai lu très peu de Max et Lili, pourtant, mon grand aimait beaucoup la série et il avait quelques numéros mais pas des masses.
J’ai profité d’avoir pris celui-ci sous la main pour le lire… en plus, c’est la saison, il n’y avait donc aucune raison de se priver.

Ça se lit très très vite.
Comme dans d’autres numéros, l’auteur fait le tour des interrogations que les enfants se posent en période de Noël : le père Noël existe-t-il ? Heureusement, pas de réponse fixe à cette question qui divise en deux clans distincts les élèves d’une même classe autant que ceux de l’école, chacun peut donc y réfléchir et y répondre en son âme et conscience.
On fait également le tour de la vision qu’en ont des élèves d’autres religions : musulmans, juifs, athées, etc. Une seule réponse s’offre aux enfants : c’est un temps de partage, d’amour et de tolérance – une vision quand même très chrétienne de l’événement – personnellement, pour les amis d’autres confessions que j’avais, ce n’était pas ça… les temps ont peut-être changé en cette époque d’intolérance… mouais mais non, j’y crois pas.

Au milieu de tout cela, Max et Lili vivent la préparation à Noël : l’un croit encore dur comme fer au père Noël, l’autre affirme que non mais doute quand même grandement. Puis, lorsqu’ils apprennent que toute leur famille et notamment leur cousin Victor ne sera pas là en raison de querelles familiales d’adultes, ils décident de faire tout leur possible pour arranger les choses, quitte à ne pas recevoir les cadeaux dont ils rêvent – après tout, être entouré des gens qu’on aime est bien plus important.

Même si la leçon de vie est belle et m’a plu, je reste mitigée quant à cette lecture… c’en est presque trop facile du fait que chaque adulte y met du sien, alors que c’est loin d’être aussi simple lorsque les grands s’embrouillent, surtout vu la raison invoquée.
Ainsi va la vie… dans le monde de max et Lili du moins.

L’école d’Agathe, tome 20 : Chloé adopte des escargots – Pakita & Jean-Pierre Chabot

Titre: Chloé adopte des escargots
Saga: L’école d’Agathe, tome 20
Auteur: Pakita
Illustrateur: Jean-Pierre Chabot
Éditeur: Rageot
Nombre de pages: 29
Quatrième de couvertureChloé adore les animaux. Elle a adopté deux escargots et les soigne chez elle… Chut, c’est un secret !

J’ai trouvé ce petit roman d’occasion au marché du livre. Je ne connaissais pas du tout la saga L’école d’Agathe mais le titre m’a de suite interpellée. En effet, depuis quelques semaines, ma fille élève des escargots, je ne pouvais donc pas passer à côté de Chloé adopte des escargots.

J’avais beaucoup d’attentes par rapport à cette histoire :
J’espérais une lecture fraiche et je n’ai pas été déçue, bien au contraire.
Je redoutais que ce soit plein de mignonitude… ouf, un peu mais pas trop, c’est supportable.
Je misais sur un côté un peu éducatif qui aurait pu compléter ce qu’on savait déjà sur l’élevage d’escargot… les informations distillées au fil des pages étaient trop générales, zut !
Par contre, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi drôle.

Agathe nous présente Chloé, une camarade de classe qui adore les animaux mais n’est pas autorisée à en avoir chez elle. Elle adopte donc des escargots qu’elle cache à ses parents.
Je l’ai lu aux enfants, tous étaient présents de 3 à 13 ans. Chacun a écouté attentivement l’histoire et on a beaucoup rigolé en découvrant les soins que Chloé prodiguait à ses gastéropodes.
Bref, l’histoire nous a beaucoup plu.
Les dessins sont simples, plaisants et très colorés ; ils attirent l’œil et sont complémentaires de l’amusant récit d’Agathe. Les enfants ont bien accrochés au style.

On a adoré cette lecture, on a passé un excellent moment plein de joie, idéal pour se détendre.