Les Chroniques de Wildwood, tome 1 – Colin Meloy

Les Chroniques de Wildwood 1Titre:  Les Chroniques de Wildwood, tome 1
Auteur: Colin Meloy
Illustrateur: Carson Ellis
Éditeur: Michel Lafon
Nombre de pages: 523
Quatrième de couverture: Il était une fois un pays interdit où les animaux avaient décidé d’imposer leur loi… Prue a toujours été une jeune fille obéissante. Et lorsque son père lui demande de ne jamais s’aventurer dans les Territoires Infranchissables, elle l’écoute sagement. Jusqu’au jour où son frère est kidnappé dans son berceau par des corbeaux qui l’emmènent au-delà de la frontière défendue. Avec son ami Curtis, elle décide de braver l’interdit et de partir à son secours. La mission se transforme rapidement en une lutte pour la libération de cette contrée enchantée qu’on appelle Wildwood.

J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque pour pouvoir le lire avec mes enfants parce que j’en avais entendu beaucoup de bien.
Nous l’avons commencé le premier du mois de février. L’histoire commence doucement, on découvre Prue, adolescente de 12 ans qui se retrouve à garder son petit frère de 9 mois… Déjà là, bon, ok, des parents formidables ce qui est confirmé dans les chapitres suivants : ils ne remarquent même pas qu’elle rentre seule lorsqu’elle parvient à camoufler l’absence de son petit frère, enlevé par une bande de corneilles.
La suite est très lente, elle prend la décision d’aller le secourir dans le Territoire Infranchissable, aidé par un copain de classe qui n’est qu’une vague connaissance ; puis on découvre les animaux de Wildwood et la contrée divisée… J’espérais qu’à partir de là, ça bougerait un peu plus, mais non… c’était long… long… horriblement long…

Du coup, je m’assoupissais régulièrement au milieu d’une phrase et la puce avait du mal à garder son attention malgré les images. Sans compter que l’envie d’avancer n’était pas là.
On a abandonné à 23% soit 120ème page sur 523 – je ne me voyais pas en lire encore 400 à ce rythme : après la discussion entre Prue et la souris sur comment obtenir un rendez-vous avec l’attaché, je me suis tournée vers ma fille et lui ai demandé comment elle trouvait cette histoire : « bof » qu’elle m’a dit… Finalement d’un commun accord, on a arrêté cette lecture.

Lorsqu’elle a retrouvé son père dans le bureau pour lui dire bonne nuit, elle lui a annoncé qu’on avait abandonné Wildwood ce qui l’a étonné. Il en a demandé la raison, elle lui a sorti tout de go : « parce qu’il est chiant à mourir ! » Je pense que ça résume tout.
Bref, inutile de dire que je n’ai pas aimé cette lecture, j’ai surtout été déçue.

Rose et le masque vénitien – Holly Webb

Rose et le masque vénitioen - Holly WebbTitre: Rose et le masque vénitien
Auteur: Holly Webb
Éditeur: Flammarion
Nombre de pages: 274
Quatrième de couverture: Rose et son maître Mr Fountain sont convoqués au château du Roi Albert : un masque vénitien d’une valeur inestimable vient d’être volé… Doté d’étranges pouvoirs, il peut être très dangereux s’il se retrouve entre de mauvaises mains. Dans les ruelles sombres de Venise, Rose s’apprête à déjouer la magie noire de mystérieux malfaiteurs.

La fois d’avant, quand je me suis rendue à la bibliothèque, je n’ai pas réussi à me procurer ce troisième tome. J’ai donc été plus que ravie de le découvrir sur une des étagères lors de ma dernière visite… Je me suis empressée de l’emprunter et dès que mon emploi du temps me l’a permis, je l’ai commencé.

Des trois, c’est probablement celui que j’ai le moins aimé. Le début était long, il reprenait beaucoup les événements du second ; l’atmosphère est différente – ça fait moins Angleterre Victorienne, il y a également moins de magie au début ; pourtant, c’est dommage, parce que l’histoire se passe à Noël donc ç’aurait dû être aussi féérique que le second mais non. J’ai également trouvé que par rapport aux précédents, les actions étaient racontées de manière plus brouillonnes, j’ai eu du mal à m’imaginer certaines scènes comme le combat sur le bateau à la fin, il y a eu d’autres passages du genre où j’ai dû relire plusieurs fois les paragraphes sans réussir à m’imaginer les fragments d’histoire, c’est assez désagréable – là, aucun autre exemple ne me revient mais il y en a eu un certain nombre.

Mr Fountain se rend à Venise pour retrouver Gossamer et lord Venn, les méchants du 2. Il est accompagné de Gus, Rose, Freddy et Bella. Bill se cache dans leur bagages et se joint à la compagnie sur le bateau : c’est un personnage que j’aime beaucoup, il sait se montrer discret mais le plus souvent, il est drôle, rentre dedans et ne mâche pas ses mots. Seulement, du moment où il accompagne son maître et ses apprentis, il est totalement effacé, il suit comme un petit chien et il faut bien le dire, il ne sert pas à grand chose, même à la fin ; ça m’a un peu déçue.

Par contre, j’ai adoré l’idée des masques vénitiens qui sont constamment portés par les habitants de Venise au point que pour certains, ils sont une seconde peau -pas qu’au sens figuré. Mais ça m’a donné la sensation que le thème n’est qu’effleuré, principalement parce qu’aucun de ces étranges personnages n’est réellement en contact avec nos héros, du coup, ça semble loin : trop pour sembler menaçant -même si le passage avec le masque de Rose s’en rapproche davantage et m’a stressée- mais suffisamment proche quand même pour qu’on s’interroge.
J’ai également apprécié l’apparition d’un nouveau personnage, Miss Fell, qui semble avoir un lien avec Rose sans qu’on sache lequel, scrogneugneu ! Il va me falloir le prochain pour avoir la conclusion de la saga…

Malgré cela, j’ai bien aimé ce troisième tome mais sans plus.

Lili Goth et la souris fantôme – Chris Riddell

Lili Goth et la souris fantômeTitre: Lili Goth et la souris fantôme
Auteur: Chris Riddell
Éditeur: Milan
Nombre de pages: 223
Quatrième de couverture: Au manoir des Frissons frissonnants, Lili Goth s’ennuie à mourir. Mais, lorsqu’elle rencontre Ismaël, une petite souris fantôme, tout change!
A elles les explorations, les aventures et les passages secrets du château! Jusqu’au jour où elles tombent sur Maltravers. Le sombre et sinistre Maltravers. Son air lourche sent le mystère à plein nez… Et les mystères, Lili, elle adore!

J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque afin de pouvoir le lire avec ma fille.
Lorsque je l’ai vu, j’ai tout de suite accroché : la couverture est superbe, cartonnée, le côté avec les têtes de mort et les feuilles est argenté, c’est charmant… quant à la tranche, elle est de couleur violet métallisé, j’adore ! L’intérieur est également très sympathique : pratiquement chaque page contient une illustration et elles sont vraiment jolies et bien faites, même si les héroïnes se ressemblent toutes, heureusement que la coupe de cheveux change sinon on aurait du mal à s’en sortir. Bizarrement, on rencontre moins ce problème avec les personnages masculins.

Lili Goth et la souris fantôme p3J’ai également beaucoup apprécié les allusions à des personnages célèbres que contient ce premier tome : le chien Nounou Darling, la française Marianne Delacroix qui est coiffée d’un bonnet qui ressemble étrangement au bonnet phrygien, le méchant Maltravers, la romancière connue Mary Shelleyzautres, etc. Personnellement, je pense être passé à côté de certaines, par contre, ma puce n’en a pas compris la majorité – j’ai donc dû lui en expliquer quelques unes, c’est dommage.
J’ai beaucoup aimé les personnages à part Lord Goth qui m’a énervée mais je me suis énormément attachée au club du grenier.
Par contre, quelque chose manquait au niveau de l’histoire, je suis bien incapable de savoir quoi…. je ne l’ai pas trouvé passionnante, c’était trop calme, à la limite de l’ennuyeux. J’ai cru qu’avec l’arrivée de Lucy ça changerait mais c’est resté très plat.

Étrangement, je ne m’attendais à rien en commençant cette lecture, pourtant j’ai été déçue.
En ce qui concerne ma fille, elle a adoré, que ce soit l’histoire ou les personnages. Ne lire qu’un seul chapitre par jour, c’était frustrant pour elle, autant que pour des séries que j’ai aimées. Bref, ça lui a plu et c’est bien l’essentiel.
Du coup, je prendrai la suite pour elle.

Harry Potter à l’école des sorciers, version illustrée – J.K. Rowling

Harry Potter à l'école des sorciers - version illustréeTitre: Harry Potter à l’école des sorciers
Saga: Harry Potter, tome 1 – Version illustrée
Auteur: J.K. Rowling
Illustrateur: Jim Kay
Éditeur: Gallimard
Nombre de pages: 250
Quatrième de couverture: « Voir les illustrations de Jim Kay m’a profondément émue. J’adore son interprétation du monde de Harry Potter, et je suis honorée et reconnaissante qu’il y ait consacré son talent » J.K. ROWLING

Bon, vous me direz : refaire une chronique sur ce premier tome n’a aucun sens. Il est vrai. J’aurai pu tout simplement mettre à jour l’ancienne version de Harry Potter à l’école des sorciers… Figurez-vous que j’y ai pensé. Mais cette lecture a été différente de la précédente principalement parce que je l’ai acheté pour pouvoir le lire avec mes enfants, ce qu’on a fait.
Vous me direz également que mes petits monstres ont largement l’âge de se pencher sur la lecture eux-mêmes mais mon grand n’en ressent plus l’envie depuis le CM1, quant à la petite, ses lunettes n’étant plus adaptées – le rendez-vous est pris depuis des lustres mais ce n’est pas encore changé – elle n’accroche plus à la lecture car c’est devenu laborieux pour elle.
J’ai donc décidé de leur redonner goût à ce plaisir solitaire en leur lisant moi-même certains livres et ça fonctionne bien puisqu’ils ont ressenti rapidement le besoin de participer en lisant des dialogues, la frustration du chapitre qui se termine, l’envie de découvrir la suite de l’histoire, les dialogues qui les ont fait éclater de rire et qu’ils ont répété en boucle, l’étonnement et le plaisir de se rendre compte que le roman contient énormément plus de détails que les films.
A la fin de ce premier tome, ils ont décidé de ne pas attendre le prochain volume illustré, « ça prendra bien trop de temps« , du coup, on lira sûrement le deux en version normale.

 On a réellement adoré parcourir cette version illustrée. J’ai trouvé que les illustrations de Jim Kay sont très jolies, certaines sont proches des images des films qu’on connaît mais probablement parce que le livre est si bien fait que même sans ce support visuel, elles correspondraient parfaitement à l’image qu’on s’en fait en lisant. J’avoue que seul le Choixpeau magique est loin de ce que j’imaginais, les enfants également ont été déçus par cette version.
Sinon, pendant que je lisais les textes narratifs, ils en ont profité pour examiner chaque détails de chaque illustration ; parmi leurs préférées : le placard sous l’escalier, le chemin de Traverse, le professeur Rogue, la cabane d’Hagrid, etc.
Voici un échantillon de celles sur lesquelles ils se sont arrêtés pour commenter et discuter :

Harry Potter à l'école des sorciers p16 Harry Potter à l'école des sorciers p151

Harry Potter à l'école des sorciers p110 Harry Potter à l'école des sorciers p99

Harry Potter à l'école des sorciers p60-61

Harry Potter à l'école des sorciers p114-115

Harry Potter à l'école des sorciers p147

La Reine des Neiges – Mes plus belles histoires

La reine des neiges - mes plus belles histoiresTitre: La Reine des Neiges – Mes plus belles histoires
Auteur: Collectif
Éditeur: Hachette Jeunesse
Nombre de pages: 204
Quatrième de couverture: Plonge au cœur du royaume d’Arendelle à travers ce magnifique recueil d’histoires !
De merveilleuses illustrations te feront revivre les moments les plus forts du film La Reine des Neiges et découvrir cinq aventures inédites d’Elsa, Anna et tous leurs amis !

Cet album a été offert à ma fille pour Noël par sa mamie. Lorsque la puce l’a mis sur sa liste, on n’avait pas trop idée de ce qu’on trouverait à l’intérieur, on savait seulement que les illustrations étaient très belles, tout autant que la couverture. Bon, sur l’image ci-dessus, ça ne rend pas mais normalement, les flocons sont bleus brillants, et les feuilles argentées donc elle nous avait tapé dans l’œil. Ce qu’on ignorait en revanche, c’est que la tranche est également argentée : on est trop fan toutes les deux !

La reine des neiges - mes plus belles histoires p132Cet album contient 6 histoires :
La Reine des Neiges : en gros, c’est l’histoire illustrée du film. Très classique… ça manque peut-être un peu de chants… ou pas. C’est le récit le plus long du livre.
L’enfance d’Anna et Elsa : on suit les frasques des deux fillettes lorsqu’Anna connaissait l’existence des pouvoirs de sa sœur, le tout sur une petite après-midi, même pas et les conséquences que cela a pour le royaume.
Au-delà des océans : Elsa et Anna décide de visiter les contrées voisines d’Arendelle. Probablement l’histoire que j’ai le moins aimé : elle n’est pas drôle, et jusqu’à l’arrivée du duc de Weselton, j’ai trouvé qu’il manquait quelque chose.
Le Grand Festival de l’hiver : Elsa et Anna organise le festival d’hiver, seule pour beaucoup et avec la petite aide de Kristoff et d’Olaf. Un récit agréable et rafraîchissant.
Babysitting de trolls : les trolls doivent s’absenter, Anna et Kristoff sont chargés de garder les bébés trolls. On a bien rigolé.
Olaf en été : le titre en dit long, l’été est arrivé, Anna et Elsa emmène Olaf faire un pique-nique et vivre son rêve d’été. Une histoire très drôle, on a mis la chanson du bonhomme de neige et ça nous a bien éclatés.

La reine des neiges - mes plus belles histoires p200On a adoré cet album, on a passé un excellent moment, même mon grand a écouté les histoires et a rigolé avec nous. Les histoires sont sympathiques, les illustrations très jolies, la mise en page est chouette – j’ai beaucoup aimé les pieds-de-page, les numéros de page sont joliment ornementés.
Seul petit bémol, dans cette édition, on ne trouve ni le nom de l’auteur ni celui de l’illustrateur, c’est dommage…