Le Troisième œuf – Marie-Hélène Delval

Les dragons de Nalsara 1 - le troisième oeilTitre: Le Troisième œuf
Saga: Les dragons de Nalsara, tome 1
Auteur: Marie-Hélène Delval
Illustrateur: Alban Marilleau
Éditeur: Bayard poche
Nombre de pages: 91
Quatrième de couverture: Sur l’île aux Dragons, où vivent Cham, Nyne et leur père, le Grand Eleveur du royaume, trois œufs sont sur le point d’éclore… Les enfants sont tout excités : c’est la première fois qu’ils vont assister à une naissance de dragons ! Deux des œufs sont beiges ; le troisième est d’un beau gris bleuté. C’est Nyne qui l’a trouvé sur la plage, et elle devine que ce bébé-là ne sera pas comme les autres…

Étant une grande fan des dragons, je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter ce livre à mon fils. Ça fait un moment que je souhaitais le lire, aujourd’hui, je me suis lancée.

Je l’ai trouvé très voire trop court : il a été lu en très peu de temps – moins de 2h et encore c’est parce que j’ai souvent été interrompue. C’est vraiment un premier tome d’introduction : on entre tout doucement dans l’univers créé par l’auteur mais aussi avec les personnages (Antos et ses deux enfants Cham et Nyne.) On a à peine le temps de s’attacher à cette petite famille éleveuse de Dragons que c’est déjà fini.
Le point positif, c’est qu’on a le « fin mot de l’histoire » avec les dragonneaux Un et Deux ainsi que l’explication de ce qu’est Vag, ce petit être mi-reptile mi-poisson éclot dans l’œuf bleuté trouvé par la jeune Nyne. Sachant que je mets des guillemets à « fin mot de l’histoire », parce que j’imagine bien que les erreurs de Cham en tant qu’éleveur de dragons auront des conséquences dans les prochains tomes et que l’affection de la fillette pour son élusim  nous les fera à nouveau rencontrer ensemble.

Les illustrations sont toutes simples, mais efficaces – par contre, je ne suis pas certaine d’aimer la tête des dragons – sauf peut-être celle de Vag plus grand – mais c’est normal étant donné que j’adore ces créatures reptilienne, je suis forcément exigeante. :p

C’est une lecture jeunesse que j’ai bien aimé. Je lirai la suite si je tombe dessus au détour d’une étagère à la bibliothèque ou si je les trouve d’occasion, pourquoi pas… à voir.

La mélodie des tuyaux – Benjamin Lacombe

La mélodie des tuyauxTitre: La mélodie des tuyaux
Auteur et illustrateur: Benjamin Lacombe
Conteuse: Olivia Ruiz
Éditeur: Seuil Jeunesse
Nombre de pages: 34
Quatrième de couverture:
Un conte musical dans lequel le jeune Alexandre rencontre une belle gitane andalouse et se découvre un don exceptionnel pour la musique.
Laissez-vous entraîner par les rythmes gitans !

Ma mère a offert ce très bel album à ma fille. J’ai longtemps hésité à le lire, enfin, à l’écouter pour le coup. Je redoutais un peu la déception sans forcément savoir pourquoi, enfin, si, je sais, le thème des gens du voyage y est pour beaucoup – thème qui me touche de loin, la nostalgie de certains récits d’enfance additionnée à tout ce que l’esprit d’une fillette peut imaginer des dits aussi bien que des non-dits.

La mélodie des tuyaux p21Finalement, je suis contente d’avoir pris le temps, il est très bien. J’aime toujours autant les illustrations de Benjamin Lacombe, une fois de plus, rien à redire, elles sont superbes, on y trouve un souci du détail impressionnant. Le format n’est pas toujours des plus pratiques, mais ça permet quand même au lecteur de profiter des planches et de chaque détail qui les accompagne. A chaque page de lecture, de très jolies images viennent l’agrémenter, parfois en haut de page, d’autres en bas ; ça ajoute grandement au charme de l’album.

L’histoire est sympathique, j’ai aimé la façon dont Olivia Ruiz la conte. Les chansons m’ont rappelé de vieux souvenirs – Gipsy King et compagnie qui tournaient en boucle à la maison les dimanches -, ça m’a donc plu. Seul bémol : elles sont chantées en espagnol – pas de souci jusque là – et on retrouve les paroles à la fin de l’album ce qui est un gros plus surtout si l’envie nous prend de nous égosiller en parallèle du CD, mais j’ai un peu regretté qu’elles ne soient pas traduites – pour moi, l’espagnol remonte à loin, j’ai réussi à en traduire certaines phrases ou mots mais ça n’en est que plus frustrant et pour un jeune public, ça manque surtout sur la chanson qu’Alexandre a composé pour Elena et qui l’émeut aux larmes !

La melodie des tuyaux p 22-23

J’ai adoré cette petite lecture, cela avait un goût de voyage, avec la finalité : rien n’est jamais prédestiné dans la vie et ce sont les rencontres que l’on fait qui nous font.

La vengeance du dragon – Kate McMullan

La vengeance du dragonTitre: La vengeance du dragon
Saga: L’école des Massacreurs de Dragons, tome 2
Auteur: Kate McMullan
Illustrateur: Bill Basso
Éditeur: Folio Cadet
Nombre de pages: 128
Quatrième de couverture:
Panique à l’Ecole des Massacreurs de Dragons ! Sétha, la terrible Bête de l’Est, veut venger son fils, le dragon Gorzil. Elle a juré de retrouver le responsable de sa mort… qui n’est autre que Wiglaf, le nouvel élève ! L’apprenti héros, qui ne supporte pas la vue du sang, n’a que quelques heures pour se préparer à l’affronter…

Cela fait plus d’un an que j’ai lu le premier tome de cette saga et je m’en souviens comme si c’était hier… Bon, d’accord, certains détails m’ont échappé, mais ce second tome est tellement bien fait que l’auteur nous rappelle tous les points importants et nécessaires à la compréhension de l’histoire et ça, c’est super agréable !

Comme le titre l’indique, cette suite est dans la continuité du précédent : Wiglaf a tué le vilain dragon Gorzil, plus par chance que par habileté, et la mère de ce dernier, Sétha, veut venger la mort de ce fils qui fut son préféré. Comme l’explique le résumé : lorsque Mordred l’annonce à l’EMD, c’est la panique ! On ne peut en effet pas dire que le jeune tueur de dragon soit vraiment fort et heureusement que la bonne fortune l’accompagne, sinon, il aurait péri depuis longtemps. La vengeance du dragon p38Ce volume ne fait pas exception à la règle, même si des indices sont disséminés tout au long des pages pour nous aider à trouver son point faible puisque ce détail est à moitié effacé dans le livre que les trois jeunes héros consultent à la bibliothèque : « D’après les chevaliers qui l’ont rencontrée, Sétha ne supporterait pas les ba… » – oui, il manque en effet le dernier mot recouvert d’une grosse tache d’encre ! Argh ! Ajouté à cela l’une des deux caractéristiques qui font d’elle un dragon pas comme les autres : elle ne possède pas d’or et … je vous laisse découvrir le dernier point, autrement, cela pourrait vous mettre la puce à l’oreille. Cette faiblesse, je ne l’ai pas trouvé avant les dernières pages, mais la fatigue et le rhume n’aidant pas, mes neurones ont refusé de se rencontrer…

J’ai beaucoup aimé ce second volume, bien mieux que le précédent, sûrement parce que je m’attendais à ce genre de lecture, peut-être aussi parce que l’équipe que forment Wiglaf, Eric(a) et Angus est formée, relativement forte et établi dans leur amitié, lien que j’apprécie particulièrement.

Détectives de contes de fées – Michael Buckley

Les soeurs grimm tome 1Titre: Détectives de contes de fées
Saga: Les sœurs Grimm, tome 1
Auteur: Michael Buckley
Éditeur: Pocket Jeunesse
Nombre de pages: 270
Quatrième de couverture: Pour Daphné et Sabrina Grimm, la vie n’a pas toujours été un conte de fées. Après la mystérieuse disparition de leurs parents, les deux sœurs sont envoyées chez leur grand-mère… qu’elles croyaient morte depuis longtemps ! Et elles ne sont pas au bout de leurs surprises. L’étonnante Mamie Relda leur apprend qu’elles sont les descendantes des célèbres frères Grimm et qu’elles sont chargées d’une mission : maintenir la paix entre les humains et les créatures féeriques. A peine Daphné et Sabrina ont-elles le temps de se remettre de leurs émotions que, déjà, leur première aventure commence : un géant sorti d’on ne sait où menace la ville !

En commençant cette lecture, je m’attendais à une lecture facile, fraîche et pleine de conte de fée. Je n’ai pas été déçue. Relda Grimm, la grand-mère de Sabrina et Daphné, vit à Port-Ferries, ville dans laquelle vivent un certain nombre de personnages issus des contes traditionnels mais pas que… afin de conserver leur identité secrète, ils sont donc obligés de vivre dans la peau d’habitants comme les autres.

Soeurs Grimm - rencontre avec Mamie ReldaJ’ai relativement bien accroché à pratiquement tous les personnages : Sabrina est un peu énervante à toujours vouloir tout diriger et protéger sa petite sœur mais quand elle lâche du leste, elle est plus agréable ; Daphné est particulièrement attachante et pour son jeune âge a compris énormément de chose à la vie ; Relda passe bien ; M. Canis m’a beaucoup plu, j’aime son air impassible ; Puck m’a, dans l’ensemble, laissée indifférente même si par moment, j’ai souri lorsque les filles le manipulent ; Miroir, ô Miroir… trop fort !

L’enquête est rondement menée et le récit est cohérent ; j’ai découvert avant la fin qui était le véritable coupable, le fameux M. Anglais, mais pas avant les 75% et ce n’était qu’une intuition, rien n’indiquait réellement le complice du géant.
L’histoire n’est pas super originale, mais j’adore le monde créé : on finit toujours par nous révéler qui est le personnage entrant en jeu, mais avant cet aveu, on peut s’amuser et essayer de deviner quelle personnalité de conte se trouve face aux fillettes Grimm.

J’ai adoré cette lecture, je l’ai trouvée sympathique et ma puce également. Elle n’a qu’une hâte : que je lui lise les prochains, ce que je compte bien faire dans les mois qui viennent.

Rose et la princesse disparue – Holly Webb

Rose et la princesse disparueTitre: Rose et la princesse disparue
Auteur: Holly Webb
Éditeur: Flammarion
Nombre de pages: 308
Quatrième de couverture: Rose poursuit ses cours de magie auprès de Mr Fountain dans une atmosphère pesante. En effet, Jane, princesse préférée du peuple, vient d’être kidnappée. Rassemblant son courage et ses pouvoirs, et avec l’aide de ses amis magiciens, Rose se lance à sa recherche.

 Ce second tome est la suite directe du premier puisque cela se passe une semaine après que Freddy, Isabella et Rose aient mis un terme aux agissements de Miss Sparrow.
Au début, on reste principalement dans la maison de Mr Fountain. Les autres domestiques changent d’attitude face à l’héroïne qui conserve son statut de servante mais monte en grade avec celui d’apprentie magicienne. Heureusement, Bill et miss Bridges se comportent relativement de la même manière ce qui est un soulagement parce que j’aime bien la relation qu’elle a avec le jeune domestique, mais la réaction de Mrs Jones est affligeante, ce n’est pas parce que Rose a des pouvoirs qu’elle est dangereuse, elle ne l’était pas avant… Ne parlons pas du comportement de Susan, je n’aimais déjà pas avant cette fainéante, là, encore moins.
Dans un premier temps, comme pour le tome précédent, on ne voit de l’extérieur que les boutiques où Rose va faire les courses pour le manoir mais cette fois, ça s’étend un peu avec le magasin de magie qu’on ne connaissait pas auparavant.
Puis on s’éloigne, on découvre le palais royal, la fête sur le fleuve, l’histoire et le conflit avec la Talisie.

Ce tome aborde un thème qui me tient particulièrement à cœur : la différence, faut-il en avoir peur ? Comment vivre avec ? Les réponses sont plus qu’évidentes et distillées tout le long de l’intrigue : bien sûr que non, le pouvoir n’est qu’un instrument qui peut être dangereux, utile, futile, etc… il en est ce qu’on en fait…
Bref, rien que pour ça, c’est un second coup de cœur pour ce second tome. J’ai hâte de lire la suite puisque le dernier chapitre nous ouvre encore le monde dans lequel vit Rose avec une ouverture plus vaste notamment sur la politique avec la Talisie. Espérons qu’il y soit à la bibliothèque lorsque j’irai mercredi prochain.