Le garçon dans la lune – Kate O’Riordan

Titre : Le garçon dans la lune
Auteur : Kate O’Riordan
Éditeur : Folio
Nombre de pages : 354
Quatrième de couverture : Mariés depuis dix ans, Julia et Brian traversent une crise conjugale en demi-teinte.
Julia s’interroge avec causticité sur la personnalité de l’homme qu’elle a épousé. Pourquoi lui semble-t-il si souvent impassible devant certains événements de la vie quotidienne ? Leur fils Sam, sept ans, est un enfant sensible et enclin à la rêverie qui voit dans la lune un petit garçon qui pleure. Lors d’un week-end, ils quittent Londres pour rendre visite au père de Brian en Irlande. Un drame affreux survient, qui se soldera par l’échec de leur union.
Julia pourtant décide d’aller vivre chez son beau-père, un homme tyrannique. En lisant des carnets dérobés, rédigés par la mère de Brian depuis décédée, elle ressuscite le secret qui étouffe les membres de la famille.

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. J’ai trouvé la première moitié de ce roman laborieuse en raison des personnages. Ils sont chiants… enfin, c’est surtout leur relation qui est pénible.

Julia est super désagréable avec son époux Brian qui l’exaspère, et hyper protectrice envers leur fils Sam, sauf qu’elle ne fait rien pour garantir sa sécurité, elle ne fait qu’engueuler Brian parce qu’il se montre flegmatique.
Quand un drame les frappe, le couple explose. Elle va vivre chez son bourru de beau-père où elle gagne la paix nécessaire pour se reconstruire. Quant à lui, il reste dans leur maison et se laisse mourir.
On découvre les secrets de cette famille. Comment Brian a-t-il pu passer de ce gamin protecteur à cet homme imprudent ? Pourquoi Julia se sent obligée d’être aussi acariâtre ?

Une fois que l’histoire et le contexte ont été bien en place, ma lecture est devenue plus intéressante. Je suis parvenue à m’attacher un peu aux personnages, à certains plus que d’autres. On navigue entre présent et passé et ça m’a vraiment plu.
La seule chose qui m’a saoulée, ce sont les passages où le colley apparaît. Je les ai trouvés flous… il venait de nulle part. Est-ce que c’est le chien de Jeremiah ? Si non,  qui est ce chien ? D’où vient-il ?

Malgré un début difficile, j’ai bien aimé cette lecture. L’ambiance est entêtante et je pense que j’aurais du mal à me la sortir de la tête.

Deadpool & Wolverine

Titre : Deadpool & Wolverine
Réalisateur : Shawn Levy & Rhett Reese
Casting : Ryan Reynolds, Hugh Jackman, Emma Corrin, Matthew Macfadyenn, Rob Delaney, etc.
Durée : 2h07
Genre : Fantastique, comics
Synopsis : Après avoir échoué à rejoindre l’équipe des Avengers, Wade Wilson passe d’un petit boulot à un autre sans vraiment trouver sa voie. Jusqu’au jour où un haut gradé du Tribunal des Variations Anachroniques lui propose une mission digne de lui… à condition de voir son monde et tous ceux qu’il aime être anéantis.
Refusant catégoriquement, Wade endosse de nouveau le costume de Deadpool et tente de convaincre Wolverine de l’aider à sauver son univers…

Ça fait très longtemps que je n’ai plus écrit de chronique sur les films, mais là, je ne pouvais pas m’abstenir !

Wade Wilson déprime depuis que les avengers ont refusé sa candidature et que son histoire d’amour s’est fini. Le TVA (Tribunal des Variations Anachronique) vient le chercher afin qu’il aide au rétablissement du flux temporel. Pour cela, il doit accepter la destruction quasi-immédiate de son monde qui est condamné depuis la mort du super agglomérateur, c’est-à-dire Logan. Mais comme Deadpool n’en fait qu’à sa tête, il décide de sauver son univers en ramenant un Wolverine d’une terre parallèle.

Franchement, y a pas plus fallacieux comme prétexte. D’ailleurs, je vais être honnête, ce film n’a pas vraiment de scénario, c’est du fan service pur et dur, poussé à l’extrême. Attention, je n’ai pas dit qu’il était nul ! D’ailleurs, je suis bien incapable de porter un jugement objectif sur ce troisième volet parce qu’il m’a conquise grâce au nombre incroyable de caméos… je suis ultra faible sur ce coup-là, mais j’assume. Il est bon de stipuler qu’on peut apprécier ce film sans connaître les comics, ça a été le cas pour ma belle-sœur et ma belle-mère qui nous ont accompagné.

J’en ai surtout pris plein la tronche au début quand Deadpool parcourt les univers parallèles à la recherche du Wolverine susceptible de l’aider.
Les références au personnage de Logan sont juste énoooooormes : le borgne à Madripoor, crucifié sur un parterre de crâne (la grande époque Australie), l’ère d’Apocalypse, en costume brun, Old Man Logan, en train de réparer sa moto (j’évite sciemment les détails afin de ne pas spoiler), etc. Je ne me rappelle pas toutes, mais c’était du bonheur : j’ai fait un putain de bond dans le temps… ça me donne envie de relire mes vieux comics, tiens !
Beaucoup de Deadpool différents apparaissent, je ne connais pas plus que ça l’univers de ce personnage, mais certains me disaient quelque chose, d’autres pas.

Il y a également des allusions aux événements réels sur les passages des séries Marvel d’un studio à l’autre.
Et puis le gros plus sont tous les personnages de l’univers Marvel qui apparaissent tout au long du film : Pyro, Toad, Lady Deathstrike, Electra, Blade, Gambit, Mephisto, Cassandra Nova, etc.

J’ai adoré ce film. Je n’ai qu’une hâte, c’est de pouvoir le revoir en streaming pour pouvoir éplucher les images, mettre en pause, revenir en arrière si besoin.

Bilan lecture du mois de juillet 2024

Bilan de lectureJe suis en vacances depuis le 12 juillet, donc j’en ai profité pour reprendre doucement mais sûrement la lecture. Ça n’a pas été énormissime, j’en suis cependant satisfaite.
J’ai lu 10 livres (8 mangas et donc 2 romans).
Commençons sans plus tarder:


J’ai adoré
:
  

 

Gif heureux
J’ai aimé:
   

Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:


Je n’ai pas aimé:

On arrive donc à un total de 1922 pages (1550 en mangas et donc 372 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 13/20

Challenge Goodreads : 57/100

Challenge Réduit ta PàL à néant (illimité) : 31/411


Actuellement, je lis :
Le garçon dans la lune
Kate O’Riordan
(30%)


Actuellement, je joue sur PC à :

Lonely World, tome 5 – Iwatobineko

Titre : Lonely World, tome 5
Auteur : Iwatobineko
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 203
Quatrième de couverture : Une fillette et son protecteur golem sur les traces de l’humanité disparue…
Après avoir découvert qu’elle est en réalité le corps de rechange de feu la princesse de Genesis, Shii apprend que le souhait de cette dernière était d’abolir la monarchie pour mieux protéger les habitants du royaume, avec l’aide des golems, mais pas seulement…
Soudain, le système de défense national s’enclenche, laissant craindre la possibilité d’une guerre avec d’autres pays ! Big Basirta souffle alors une idée à la petite fille : si elle monte sur le trône, elle pourra exaucer les vœux de Shiiras et ainsi redonner vie à Genesis… Arrivera-t-elle à convaincre l’actuel souverain de lui céder sa place??
Dans un ultime volume riche en rebondissements, découvrez la conclusion émouvante du voyage de Shii et de Bulb pour retrouver les traces de l’humanité longtemps disparue.

C’est le cinquième et dernier tome de cette saga. Ça me rend triste parce que j’aime beaucoup les personnages et leur relation, mais c’est pas plus mal parce qu’on a finalement fait le tour de l’histoire… ou presque.

Pour le bien-être de tous, et surtout des golems, Shii est prête à monter sur le trône. Malheureusement, la place est déjà occupée… par le gamin psychopathe dingo du tome précédent. De plus, une guerre se prépare contre les autres nations… ah, je vous entends d’ici : comment ça d’autres nations ? Oui, c’est une des révélations de ce cinquième volume.
Pour que Shii puisse accéder à la royauté, elle n’a pas trente-six solutions. Elle finit par faire face au roi.

On fait de nombreuses découvertes :
– les projets de Big sont dévoilés ;
– le rôle du maître de Bulb dans la création du nuage est expliqué ;
– la folie dévastatrice du roi cache autre chose ;
– le plan de Moody est en marche.
Ça fait pas mal d’informations à digérer.
J’ai trouvé que tout va trop vite. Certains desseins sont esquissés depuis plusieurs chapitres, d’autres viennent comme un cheveux sur la soupe.

J’ai bien aimé ce dernier tome, mais j’ai un bémol : la relation entre Shi et Bulb m’a semblé superficiel contrairement aux précédents, peut-être parce que ça va très vite et qu’on est dans de l’action pure, du coup, ça passe au énième plan alors que c’est ce que j’aime le plus dans cette saga.

Oneira, tome 1 – CAB & Federica Di Meo

Titre : Oneira, tome 1
Scénario : CAB
Illustrations : Federica Di Meo
Éditeur : EDITEUR
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Sortis des tréfonds de nos esprits, les cauchemars ont pris vie. Animés par leur seul désir d’éliminer leurs hôtes, ces monstres, aux multiples formes, sont devenus un fléau à éradiquer. Devant cette menace grandissante, la caste des Epeires s’est vue ériger en bras armé de l’église afin de se dresser contre les créatures des songes. Arane Heos, la tristement célèbre « Croque-Mitaine » , est l’une de ces Epeires.
Tout en affrontant les cauchemars, elle devra faire face au tumulte grandissant au sein de l’église et de sa caste, menaçant désormais le secret entourant son enfant.

Il y a deux choses qui m’ont attiré dans ce premier tome : la couverture me plaisait énormément et le résumé était sympathique.

Le pitch de base est intéressant : Arane Heis est Épeire et en tant que telle, elle chasse les cauchemars. En gros, ce sont des monstres qui agissent la nuit et leur cible rêve d’eux et font appel aux Épeires pour s’en débarrasser et se sauver. Elle est assistée par son page, Bastione.

Le début a été difficile à lire. Les personnages discutent à demi-mots entre eux et j’ai eu beau relire certains passages, ça restait toujours aussi brouillon. Sans compter qu’il y a des termes techniques non expliqués… enfin si, ils le sont à la fin, mais aucune note le précisant. Donc ça rend la lecture laborieuse.
Par contre, au fil des pages, avec les flash-back, beaucoup de choses s’éclaircissent et le récit gagne en intérêt.

En ce qui concerne les illustrations, je suis mitigée : les décors sont détaillés et je les ai trouvés superbes. Pour les personnages, je suis moins enthousiasme ; il y a pas mal de soucis de proportion avec les corps, par contre pas pendant les combats et les monstres sont bien réalisés.
Ça reste un tome introductif : on fait le point sur le contexte, sur les personnages principaux. Je crois que j’apprécie Bastione, les autres m’ont laissée indifférente.

En conclusion, malgré un début compliqué, j’ai bien aimé ce premier tome. À voir ce que donnera les prochains.