Le poids des secrets, tome 5 : Hotaru – Aki Shimazaki

Titre : Hotaru
Saga : Le poids des secrets, tome 5
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 136
Quatrième de couverture : À la saison des lucioles (hotaru), lorsqu’elle rend visite à sa grand-mère Mariko Takahashi, Tsubaki est loin de se douter que celle-ci lui confiera bientôt le secret qui ronge sa vie depuis cinquante ans, incapable qu’elle fut de le révéler à son mari. Étudiante en archéologie, Tsubaki apprend à travers cette confession les lois cruelles de la vie : l’innocence et la naïveté des jeunes filles sont souvent abusées par les hommes de pouvoir et d’expérience, et leur destinée s’en trouve à jamais bouleversée.

J’ai pris tout mon temps pour lire ce roman et c’était frustrant de ne pas lire selon mon envie, pourtant j’ai savouré chaque chapitre ; en fait, je n’avais pas envie de terminer cette saga et comme c’est le dernier tome, j’ai essayé de prolonger le plaisir.

Je me doutais que dans ce cinquième opus, on suivrait Tsubaki, la cadette des filles de Yukio, celle avec qui Mariko s’entendait le mieux et dont l’autrice nous a souvent parlé.
Par contre, ce qui m’a surprise (étonnant, mais bien agréable), c’est que Mariko lui conte son histoire : donc on a les réponses à toutes les questions restées en suspens, notamment dans le troisième tome. On n’avait qu’une vision lointaine et superficielle de sa relation avec monsieur Horibe. Là, on a les détails et c’est pas glop du tout : dès le début, c’est le seul personnage que je n’aimais pas, et le récit que nous en fait Mariko a renforcé ma première impression. C’est un connard fini (pardonnez-moi du peu). Et leur relation est horrible !

Je n’ai pas grand-chose d’autre à dire sur ce roman.
J’ai déjà donné mon avis sur Horibe. J’apprécie toujours autant Mariko, je l’ai trouvée presque plus touchante après ça. Pour Tsubaki, je reste sur ma faim : je n’ai pas réussi à me faire une idée plus précise de la jeune femme. Les précédents tomes me l’avaient rendu sympathique, mais il n’y a pas de valeur ajoutée à sa présence dans ce dernier tome… il y a bien son histoire avec son professeur, néanmoins c’est trop anecdotique ; ça n’a rien éveillé en moi.

C’est un coup de cœur pour ce roman qui vient clore en beauté cette saga.

Alpi the Soul Sender, tome 1 – Rona

Titre : Alpi the Soul Sender, tome 1
Auteur : Rona
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Les esprits divins sont source de vie. Des communautés se forment sous leur protection, jouissant des bienfaits de leur énergie. Cependant, leur mort enclenche une malédiction qui détruit tout ce qui les entoure… C’est là qu’interviennent les soul senders ! Ces rares élus sont capables d’absorber la pollution maléfique et de délivrer l’âme des esprits qui, une fois apaisés, ne constituent plus une menace.
Malgré son jeune âge, Alpi fait partie de ces mages d’élite. Aidée de son fidèle serviteur Pelenai, elle fait de son mieux pour remplir sa tâche, en dépit des souffrances extrêmes provoquées par le contact avec les ténèbres divines. La fillette s’est lancée dans une odyssée à travers le monde sur les traces de ses parents, eux-mêmes soul senders et disparus au cours d’une mission…

Ça fait un long moment que cette série me fait de l’œil, et cette année, pour Noël, ma meilleure amie m’a offert les cinq premiers et je suis ravie de ce cadeau.

Alpi est une Soul Sender. En tant que telle, son rôle est de libérer l’âme des esprits divins morts. Ces âmes sont prisonnières de leur corps qui se putréfie, empoisonnant au passage la terre et les humains qui s’approchent de leurs dépouilles.
Alpi est relativement jeune, je suis incapable de déterminer son âge, mais les gens la considèrent comme une enfant. Elle est assistée par son serviteur Pelenai.

Pour le moment, on ne sait pas grand-chose de ces deux personnages si ce n’est qu’Alpi suit la trace de ses parents, eux aussi Soul Senders et disparus. Donc elle voyage et exerce sa vocation lorsqu’on a besoin de ses services.
Franchement, la pauvre Alpi en chie, ça ne fait vraiment pas rêver. Pourtant, elle essaie de rester joyeuse, mais on sent que ça cache une souffrance folle. Elle est mignonne comme tout et super attachante. J’adore ce personnage.

Les dessins sont magnifiques, aussi beaux que sur la couverture. Les détails dans les visages, les habits ou les décors sont impressionnants, pas autant que dans des sagas comme Magus of the library, mais pas loin.
Je suis fan de l’ambiance qui se dégage de ce premier tome. C’est digne d’un ghibli.
C’est un gros coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de lire la suite.

Bilan lecture du mois de mars 2024

Bilan de lectureQue dire sur le mois de mars… si ce n’est qu’il a dramatiquement été vide au niveau lecture. Les projets se sont enchaînés, les erreurs et bugs de programmation également, j’ai donc passé beaucoup de temps à travailler – la tête sous l’eau – et très peu à lire.
J’ai lu 7 livres (5 mangas et donc 1 roman).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:


J’ai adoré
:
  

 

Gif heureux
J’ai aimé:


Ça m’a laissée indifférente:

 


Ça m’a trop déçue:

On arrive donc à un total de 1280 pages (1152 en mangas et donc 128 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 13/20

Challenge Goodreads : 26/100

Challenge Réduit ta PàL à néant (illimité) : 18/411


Actuellement, je lis :
Le poids des secrets, tome 5 : Hotaru
Aki Shimazaki
(0%)


Actuellement, je joue sur PC à :

Lonely World, tome 4 – Iwatobineko

Titre : Lonely World, tome 4
Auteur : Iwatobineko
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Shii apprend, au contact de Sufi, qu’elle n’est qu’un clone ! Pour ne rien arranger, le programme de mise au rebut de Bulb s’est de nouveau déclenché, et le golem a définitivement quitté la petite fille. Désormais seule et désespérée, elle laisse Teefer la conduire au palais royal…
Là, elle découvre l’existence du nuage cérébral, une sorte d’arche dans laquelle les consciences des habitants de la cité sont conservées, en attendant le jour où ils pourront regagner leurs corps de rechange. C’est à ce moment qu’apparaît soudain le souverain du royaume, un tyran cruel et violent qui semble vouloir détruire le dernier espoir de l’humanité !

Je n’étais pas très motivée pour lire ce quatrième tome, ce qui est étonnant puisque les trois premiers ont été des coups de cœur.
Celui-là, je ne le sentais pas. Pourtant, la couverture est prometteuse et me plaisait bien. Quant à son contenu, il est intéressant. Bref, tout était réuni pour que ce soit également un coup de cœur, mais non.

Shii rencontre le jeune roi. Il est complètement dingue… sur bien des points, il m’a fait penser à Tetsuo dans le film Akira. Il est tellement antipathique, que même Big, le chef des basirtas le déteste.
Tout au long de ce manga, on a droit à beaucoup de révélations : sur l’extermination des humains, la politique royale qui a mené à ce déclin, le nuage cérébral, etc.
Dans le dernier tiers, on en apprend également davantage sur Shii, mais également sur le passé de Bulb. J’ai eu un pincement au cœur pour la fillette, mais aussi pour son golem protecteur.

En ce qui concerne les illustrations, elles sont un peu moins belles au début, quand Shii est confrontée au jeune roi timbré, mais quand elle s’éloigne, ça s’améliore. Je pense que c’est voulu, mais c’est déroutant.
J’ai adoré cette lecture et je me demande ce que nous réserve la suite… j’ai une petite idée et ça ne sent pas bon, mais peut-être suis-je trop négative… je verrai.

Les enfants de la baleine, tome 11 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 11
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Aussi terrible soit la tempête de sable,
Gardez les yeux rivés vers l’avenir !
Le duc d’Amonlogia exige que les habitants de la “Baleine de glaise” intègrent son armée en échange de la vie des otages “non-marqués”.
Au beau milieu des négociations, les troupes de l’Empire, menées par Orca, surgissent aux abords de la cité fortifiée. Chakuro et ses amis établissent alors un plan pour sauver leurs camarades et éviter de se faire prendre sous les feux croisés de l’Empire et des Amonlogia.
Le rideau se lève sur une bataille décisive pour chacun des trois camps !!

J’ai beau avoir adoré le précédent, je n’étais pas très enthousiaste à l’idée de commencer ce tome-ci, probablement parce que je ne me souvenais que vaguement du contexte.
La baleine de glaise est arrivée avec Roxalito à Amonlogia où nos héros devaient être accueillis. Mais le toi avait d’autres projets : il a enfermé les non-marqués pour forcer les possesseurs de Saimia à partir en guerre avec lui contre l’Empire.
Il ne s’attendait pas à l’arrivée du Karxarias, le vaisseau dirigé par Orca. Ce dernier a pénétré dans la cité et on en est là au début du tome 11.

Tout du long, la bataille fait rage. Le frère de Lycos se fait appeler le dieu de la mort et tue à tour de bras.
Plusieurs événements marquants rythment cette lecture :
– Chakuro, Ohni et les marqués se sont rejoints.
– Roxalito réalise que ses choix étaient mauvais et qu’ils ont eu des conséquences terribles pour les enfants de la baleine. Il est temps de corriger ses erreurs.
– Xasmourito s’évade et libère Shuan et tous deux délivrent les non marqués.
– Orca tente de rejoindre le centre de la ville où vit le Noûs d’Amonlogia. D’ailleurs Suoh est enfermé avec cette créature.
– Lycos travers la cité pour affronter son frère.

Ça fait longtemps qu’un manga ne m’a pas autant fait vibrer. J’ignore si c’est parce que je commence à avoir l’esprit plus libre, mais ça m’a tenu en haleine du début à la fin, je me sentais oppressée dans les situations angoissantes et enthousiaste lors des retournements de situation. La beauté des dessins a amplifié ce phénomène : j’ai passé beaucoup de temps à les détailler à chercher un indice qui me mettrait sur la voie de la conclusion à telle ou telle scène.
M’interrompre fut une torture et dès que j’avais cinq minutes, je replongeais dans cette lecture.

J’aime toujours autant les personnages.
J’avais été très déçue par le choix de Roxalito d’autant que je ne l’aimais pas trop au début puis je m’y suis attachée. Ohni reste lui-même, je le kiffe de fou. Quant à Shuan, je crois que je l’ai toujours apprécié, mais là encore plus.
Quand je suis arrivée à la fin de ma lecture ce matin, j’étais terriblement frustrée de ne pas avoir la suite… de toute façon, même si j’avais pu le commencer dans la seconde, ce n’est pas dans mes prévisions immédiates – il va falloir que j’y remédie.
En conclusion, c’est un gros coup de cœur pour cette lecture.