Le poids des secrets, tome 4 : Wasurenagusa – Aki Shimazaki

Titre : Wasurenagusa
Saga : Le poids des secrets, tome 4
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Je réfléchis à l’histoire de mes parents, que le bonze m’a racontée. Au début, j’ai été choqué, mais, à mesure que j’y pense, j’ai le sentiment qu’ils étaient simplement les victimes d’une tradition familiale. Pour mon père, ce fut une humiliation de se savoir stérile. Et pour ma mère, ce fut une catastrophe de ne pas pouvoir tomber enceinte et d’être jugée stérile à la place de mon père.

Je ne sais pas par où commencer, je vais donc entrer directement dans le vif du sujet.
Dans ce quatrième tome, on retrouve Kenji Takahashi, celui qui a épousé Mariko et adopté Yukio, le fils de cette dernière.

On le suit à travers les périodes importantes de sa vie :
– la première partie nous conte l’échec de son premier mariage, les relations avec ses parents, la manière dont il a atterri à l’orphelinat où il a rencontré Mariko. Et enfin, ses premiers rendez-vous avec elle.
– la seconde partie se déroule quarante-six ans après son mariage avec Mariko et on découvre qu’il y a aussi des secrets de son côté. Ça m’a laissée sans voix.

Je n’ai pas commencé cette lecture dans la meilleure des périodes : la semaine juste avant ma première des trois soutenances avec un projet qui, il y a encore une semaine, n’était pas terminé. Donc il m’a fallu cinq jours pour lire trente pages et maintenant que mon examen est derrière moi, j’ai tranquillement pu lire le reste en une seule journée tellement c’était prenant.

C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé. Pendant longtemps, il a été sous l’emprise de ses parents, héritier d’une famille ancestrale, il avait des obligations envers eux et son nom, mais il a la force et le courage de se libérer et il en est récompensé : il est heureux en tant que mari et père adoptif.
Je suis ravie d’avoir eu son point de vue sur son histoire. Je n’ai qu’un regret : on ne sait quasiment rien de la période qu’il a passée en Mandchourie et de son emprisonnement.

Une fois de plus, je n’ai pas grand-chose à dire sur ce roman… aussi peu que sur les précédents. Il faut dire aussi qu’ils sont courts, qu’ils se lisent super vite et que tout est dit dedans : rien n’est laissé au hasard et rien ne prête à la discussion.
En conclusion, j’ai adoré ce quatrième. Je devrais entamer le prochain la semaine prochaine au plus tard pour pouvoir le rendre à l’ancienne collègue à qui j’ai emprunté la saga complète.

La tragédie de P – Rumiko Takahashi

Titre : La tragédie de P
Auteur : Rumiko Takahashi
Éditeur : Tonkam
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Au sein de ses oeuvres plus conventionnelles surgissent parfois quelques ovnis complètement surprenants. La Tragédie de P est de ces titres. Recueil de 6 nouvelles indépendantes, Rumiko y trace autant de portraits de la société japonaise, dépeignant les problèmes quotidiens de millions d’individus et dénonçant certains comportements absurdes. Ainsi, dans la nouvelle éponyme “La Tragédie de P”, une famille vivant dans une résidence très stricte doit héberger un pingouin pendant quelque temps… C’est le début des problèmes !

C’est un recueil qui se compose de 6 histoires. Habituellement, j’aurais pris le temps de noter les titres, de résumer chaque récit et de mettre un avis pour chacun. Mais cette fois, je ne le ferai pas parce que ça me prend autant de temps que d’énergie et ces derniers jours, je manque cruellement de l’un comme de l’autre.

Le style de Rumiko Takahashi est parfaitement reconnaissable que ce soit dans les illustrations ou dans le ton du récit.
Les personnages ont un character design typique de ses autres mangas. Ils ont tous un air de déjà-vu à la Juliette je t’aime, Ranma 1/2 ou Lamu (pour ne citer qu’eux), et cette impression vaut autant pour leur apparence physique que pour leur caractère.
Ça n’en reste pas moins plaisant.

En ce qui concerne les récits, on retrouve également sa patte : des scènes de la vie quotidienne avec l’arrivée impromptue d’un événement exagérément improbable. Du moins, c’est le cas pour la moitié des histoires de ce recueil :
– une famille qui vit dans un immeuble ou les animaux ne sont pas acceptés, mais qui se retrouve à devoir garder quelques jours l’animal de compagnie du patron de monsieur… et pas n’importe quel animal : un pingouin !
– une maison dont les propriétaires doivent gérer les ordures des voisins parce que tous croient que c’est le lieu de collecte des ordures. Ça prend des proportions extrêmes.
– une vieille femme qui meurt et revient à la vie avec des pouvoirs magiques
– un couple qui accueille chez eux la belle-mère, mais un yôkai a accompagné la nouvelle venue et sème la zizanie.

Les récits un peu moins exagérés où tout semble normal sont les moins intéressants :
– une entreprise de cérémonie de mariage est sur le point de mettre la clé sous la porte.
– une femme détesté dans le quartier perd son mari et sa belle-mère dans un accident de voiture. Des questions se posent.

Bon, j’ai encore du travail, je ne vais pas traîner.
En conclusion, j’ai bien aimé ce manga. Il était sympathique, j’ai pu lire les histoires d’une traite sans avoir l’impression de courir pour lire la suite.

Black Butler, tome 17 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 17
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 168
Quatrième de couverture : Le tournoi de cricket se poursuit, et la bataille fait rage entre la Green House et la Blue House, qui peine à se départager. De son côté, Sebastian s’est lancé à la poursuite du principal.
Va-t-on assister à un nouveau miracle bleu ? Et qui est donc le mystérieux principal si inaccessible ?

Chaque fois que je reprends cette saga, j’ai du mal… autant les premiers étaient sombres, autant depuis quelques numéros, ça l’est beaucoup moins, Sebastian est devenu trop gentil, trop servile. Bref, ça a perdu de son charme.
De plus, depuis que Ciel est entré au collège pour enquêter sur la disparition d’un élève, ça me saoule encore plus.

Le début de ce récit était laborieux : afin de pouvoir participer au thé de minuit et rencontrer le proviseur, Ciel doit faire gagner le tournoi de cricket à la Blue House. Donc plus de la moitié du manga est consacrée au match.
Si ça avait été un autre manga, j’y aurai peut-être pris du plaisir, mais là, la série part vraiment en cacahuètes
La fin se recentre un peu sur la trame principale avec un possible retour de la société Aurora, mais pour savoir si c’est vraiment le cas, je vais devoir lire le prochain. Je n’y suis pas réfractaire, mais pas particulièrement enthousiaste non plus.

En conclusion, l’histoire n’est pas terrible. Par contre, j’ai pris une claque sur les illustrations. Certes, ça a toujours été bien dessiné, c’est d’ailleurs le cas du match de cricket, mais je n’ai pas le souvenir d’avoir eu autant de jolies planches dans les précédents. Les détails incroyables dans les vêtements sont habituels, cependant, les décors sont superbes, j’ai pris beaucoup de plaisir à les contempler. Et le jeu de lumières m’a fascinée. Ça avait beau être beau, pas pour Black Butler ! Pas assez de ténèbres à mon goût.
Dans l’ensemble, cette lecture m’a laissée indifférente. Dommage.

Death Note, tome 08 – Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre : Death Note, tome 08
Scénario : Tsugumi Ohba
Illustrations : Takeshi Obata
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Grâce à la mort de L, le monde idéal voulu par Light est en train de se construire. Mais les deux garçons désignés pour succéder à L, Near et Mello, entrent en scène. Une lutte commence alors pour la possession des death notes ! Mello enlève Sayu, la sœur de Light, et exige de procéder à un échange de cahiers !

Ces dernières semaines, c’est compliqué au niveau lecture, j’ai besoin de récits rapides, mais bien faits. Donc j’hésitais à lire ce huitième tome : certes l’histoire est bien ficelée, mais elle est aussi très dense… comme les précédents, en fait.
Et puis, j’avoue que dans l’animé, je ne suis pas fan de la partie avec Near et Mello, les successeur du véritable L, cependant dans le manga, c’est bien plus intéressant.

Mello a enlevé Sayu, la sœur de Light afin d’obliger leur père, qui a pris la relève du directeur de la police japonaise suite à son assassinat orchestré par Kira, à lui remettre le death note en sa possession. Vous avez réussi à suivre ?
Light est totalement dépassé par les événements et c’est étonnant de découvrir son incompétence face à une situation mondiale et une organisation criminelle qui met les moyens financiers et humains pour arriver à ses fins.
C’était presque décevant de sa part, mais c’est presque normal, ça fait 4 ou 5 ans qu’il se complaît dans son petit monde de psychopathe, il est rouillé. En tout cas, il a sacrément vrillé.
Misa est toujours aussi conne, elle est énervante , heureusement qu’elle n’est pas trop présente.
Elle n’est d’ailleurs pas la seule, l’équipe de policiers avec qui Light fait équipe sont tout aussi stupides. Ils se laissent tous manipuler et personne ne voit rien, personne ne doute parce que Light est génial, intelligent itou… bougre d’imbéciles !

En ce qui concerne l’intrigue, je n’ai rien vu venir de ce qui se passe au fil des pages. J’ai bien eu quelques certitudes, notamment sur les engagements de Mello, mais pour le reste… nada. C’est tellement agréable de se laisser surprendre.
Les dessins sont superbes comme toujours. J’ai parfois du mal à me dire que cette saga a plus de quinze ans. Je prends un plaisir fou à m’attarder sur chaque détail que ce soient les vêtements, les positions corporelles, les cheveux…
J’ai adoré ce huitième tome. J’ai hâte de lire le prochain.

Demon Slayer, tome 02 – Koyoharu Gotôge

Titre : Demon Slayer, tome 02
Auteur : Koyoharu Gotôge
Éditeur : Panini
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Alors qu’il est en train de passer l’ultime épreuve qui le sépare du statut de pourfendeur d’ogres, Tanjiro se trouve aux prises avec un monstre difforme et sanguinaire. Face à ce redoutable adversaire, notre héros déploie l’arsenal des techniques qui lui ont été enseignées par le maître Urokodaki… Et parvient à sortir victorieux de l’affrontement ! Après sept jours éprouvants dans l’enfer du mont Fujikasane, il est enfin libre de retourner chez le maître et de retrouver sa jeune sœur Nezuko.

Je n’ai pas beaucoup de temps, donc je vais tout de suite entrer dans le vif du sujet. Pour ce second tome, je suis bien moins enthousiaste que pour le premier.
J’ai eu beaucoup de mal à passer les premières pages. J’ai fini par supposer que c’était une suite de moments dans l’entraînement de Tanjiro, mais je n’en suis pas certaine parce qu’il n’y a pas de contexte, ni de chronologie. J’ai trouvé que ça n’avait ni sens ni cohérence ; c’était difficilement compréhensible et particulièrement brouillon.

Puis il part pour sa première mission : des jeunes femmes disparaissent dans une ville.
Bien sûr, il règle le problème.
Puis il suit les traces de Kibutsuji, le démon qui s’en est pris à sa famille. Il trouve alors des alliés surprenants
Franchement, même mon résumé m’ennuie… il ressemble à l’intrigue de ce second tome : une suite d’événements sans réelle continuité.

Les personnages m’ont laissée indifférente.
Les dessins ne sont pas terribles , sauf que cette fois, ça m’a saoulée jusqu’à ce qu’on arrive au démon kidnappeur de jeunes filles : il est super bien fait ! J’ai passé beaucoup de temps à le détailler, le contempler. Il m’a fascinée. Encore une série où le mangaka est plus doué pour dessiner les monstres que les héros ?

Je suis déçue par cette lecture. Je m’attendais à mieux. J’espère que le troisième aura plus d’intérêt.