The Promised Neverland, tome 08 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 08
Auteurs : Kaiu Shirai & Posuka Demizu
Éditeur : Kazé
Nombre de pages : 192
Quatrième de couvertureAvec leur guide travaillant contre eux, Emma et Ray se retrouvent entourés de démons mortels dans une forêt inconnue. Ils devront apprendre à se battre rapidement pour espérer survivre et se rendre à Goldy Pond. Mais qu’est-ce qui les attend là-bas…?

J’ai lu le tome 7 il y a quatre mois, pourtant je ne me souvenais pas du tout de la façon dont il finissait, c’est dire s’il m’avait marqué. J’ai donc commencé le 8 avec la sensation qu’il me manquait un bout de l’histoire… Tant pis 🙂

Donc monsieur l’inconnu emmène Emma et Kay jusqu’à Goldy Pond et compte bien en éliminer l’un ou l’autre une fois arrivés à destination – bon, il essaie de s’en débarrasser pendant le trajet aussi, mais ils sont tellement forts et endurants du haut de leurs 12 ans, que ça ne fonctionne pas.
Malheureusement, leur manque discrétion a tôt fait de les faire repérer et Emma se fait capturer. Alors pourquoi elle seule et pas les deux autres ? Mystère… Qui l’enlève ? On l’ignore, mais elle se réveille dans une ville déserte.

Je ne peux pas dire que je n’ai pas apprécié ce tome, mais l’omniprésence d’Emma m’a gâché mon plaisir. Elle est toujours aussi conne et elle me saoule ! Et pire que tout, elle ne sert à rien ! Je ne vois même pas pourquoi elle est là… Elle n’est pas attachante pour un sou, et j’ai hâte qu’elle y passe, mais je sens bien que ça n’arrivera pas.
Heureusement, son passage dans la ville fantôme est bien plus intéressant que ce qu’elle laissait supposer. Je n’ai qu’une déception : je pensais y trouver Norman (je reste persuadée qu’il n’est pas mort et qu’on le reverra par la suite).

Quant à l’intrigue, elle reprend un peu : on rencontre de nouveaux personnages, même si je pressens qu’ils vont mourir. On découvre également ce qu’ils sont censés trouver à Goldy Pound… Enfin, on découvre une porte verrouillée – c’était tellement inattendue -_-, ce qu’elle renferme, ce sera au prochain numéro.
Un tome certes mieux que le précédent, mais toujours pas aussi bien que les premiers : la présence d’Emma me pose de plus en plus de problèmes. Elle n’a pas deux sous de jugeote : qu’elle se mette en danger ok, mais elle n’est jamais seule quand elle fait ses frasques.
On verra ce que nous réserve le prochain.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques, 2ème validation – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h40 points
Lecture 1/3

Et puis après – Kasumiko Murakami

Titre : Et puis après
Auteur : Kasumiko Murakami
Éditeur : Actes Sud
Nombre de pages : 112
Quatrième de couvertureCe matin-là, Yasuo, directeur syndical des pêcheurs du village, perçoit immédiatement l’inhabituelle violence des premières secousses. Tout près de lui sur la plage, les hommes penchés sur leurs filets sont inquiets. Et quand brusquement la mer semble reculer à l’extrême, quand Yasuo n’écoutant que son intuition se met à hurler, tous obéissent, le suivent, s’échinent à pousser leur navire sur le sable ; puis, comme lui, s’élancent, passent la vague encore accessible et atteignent ainsi l’au-delà du tsunami. À près de dix kilomètres au large, Yasuo coupe le moteur, jette l’ancre et se retourne. Le paysage qui s’offre à lui est effrayant. À l’endroit où s’étendait la plage se dresse maintenant un mur noir et luisant. Cinq ans après la terrible catastrophe survenue le 11 mars 2011 au Japon, ce roman inquiétant explore le cheminement d’un homme confronté à l’incertitude de son geste. Entre découragement et culpabilité, il va devoir vivre l’instant et se reconstruire en dehors de toutes les évidences propres à nos sociétés, sûres de leur puissance et animées d’un extravagant sentiment d’éternité.

J’avais un peu de mal à avancer dans ma lecture « les anges meurent de nos blessures« , du coup j’ai sauté sur l’occasion qui m’était offerte de le mettre en pause. Je m’explique : les organisatrices du challenge Coupe des 4 maisons ont organisé une « semaine compte double » et ayant envie de participer pleinement, j’en ai donc profité pour choisir un livre entrant dans la chasse aux animaux fantastiques.
C’est donc tombé sur Et puis après.

Ce n’est pas une lecture qui m’a enthousiasmée et ce n’est pas dû au thème du tsunami frappant un village japonais, c’est dû à un début un peu longuet.

On découvre Yasuo, un pêcheur d’une soixantaine d’années, qui est connu dans son milieu et participe à la vie de la communauté en tant que directeur syndical des pêcheurs. Il remarque les signes précurseurs annonçant le tsunami et est le premier à sortir son bateau afin non seulement de sauver son bien, mais également de se protéger en gagnant le large. Les autres en font autant. Ils restent des jours loin de la côte puis ils retourne dans ce qui reste de leur village.
Les 40 premiers pour cents se passe sur le bateau de Yasuo. Il est seul, il a deux visites de copains marins. Il ne s’y passe pas grand chose. Le passage du tsunami est plutôt mal écrit, je me suis sentie obligée de le lire plusieurs fois et je ne suis pas certaine d’avoir compris : est-ce que le bateau du héros prend cher ? Est-ce qu’il va bien sur un radeau ou canot de sauvetage ? Et pourquoi ?
C’est un moment assez ennuyeux où le personnage principal pense à sa famille restée à terre, à son passé quand il était l’aîné de la famille, à sa vie auprès de sa femme, de ses enfants et de sa mère, etc. Ses angoisses et ses craintes n’ont pas été communicatives : je me suis bien demandée ce qui était arrivé à ses proches, mais la pudeur qu’il met à partager ses sentiments avec le lecteur a mis une distanceJe m’attendais à davantage vibrer.

Même si j’ai trouvé ça un peu long, c’était un passage obligé pour comprendre la suite, tous les tenants et les aboutissants, notamment les relations qu’il entretient avec sa famille et ses amis.
Une fois qu’il revient à terre, c’est la découverte des dégâts : les habitations ravagées, les véhicules emportés, l’obligation de vivre avec les autres réfugiés dans un centre (une immense pièce où ils doivent vivre les uns sur les autres).
J’ai nettement préféré cette partie. Elle était loin d’être drôle notamment lorsque son ami lui raconte son histoire, sa marche d’avant et d’après tsunami, mais on sent son trouble, sa gêne et sa souffrance à l’évocation de sa fuite puis de son retour en arrière.
Sans compter la difficulté que les personnages ont à vivre dans la précarité, l’ennui et la vacuité qui menacent et entraînent la dépression, etc. Des sentiments bien retranscrits qui, sans être explicitement dit, m’ont touchée.

Une lecture en demi-teinte avec un début difficile et une suite bien mieux. Ça s’est finalement laissé lire.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Oiseau-Tonnerre (Chasse aux animaux fantastiques – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) : Un livre avec une catastrophe naturelle dans l’histoire80 points

Yamada kun & the 7 witches, tome 14 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada kun & the 7 witches, tome 14
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Il y a encore plein de sorcières inconnues au lycée Suzaku ! Malgré cette stupéfiante révélation, le comité des élèves a décidé de se focaliser sur ses tâches « classiques ». Lors d’un séjour collectif à la montagne pour les vacances de fin d’année, Odagiri avoue enfin ses sentiments secrets !

Bon, pas terrible ce quatorzième tome
On découvre que les 7 nouvelles sorcières n’ont pas récupéré les pouvoirs des anciennes. Tout simplement parce que ce sont de nouveaux pouvoirs… Donc il y a les sorcières-là plus de nouvelles sorcières qui ont les anciens pouvoirs et probablement d’autres sorcières encore dont on ignore l’existence pour le moment… Vous vous en sortez ou je vous ai perdu ?
À peine a-t-on compris que c’est un cercle sans fin et qu’il y en a probablement bien d’autres que Yamada, aussi saoulé que moi, décide que les chercher ne sert à rien, que le comité des élèves doit abandonner et reprendre ses activités.

J’ai eu l’impression d’avoir perdu mon temps les treize derniers tomes. Dans ce numéro, il ne se passe rien, une désagréable sensation de déjà vu et que ça tourne en rond : Yamada récupère le pouvoir de switcher de corps et en joue. Les membres du comité des élèves partent en week-end dans l’annexe d’hiver du lycée… ça nous change de l’annexe d’été, hein !
On pourrait alors se dire que comme ça, on aura un vrai scénario et pas une excuse pour déshabiller les personnages – avec la neige, peu de risque de les montrer en bikini… Ben c’était sans compter les onsen, en fait ! Donc une fois de plus, tout est prétexte à montrer des petites culottes, alors oui, au début aussi, mais cela sonnait juste parce que Yamada était un loser obsédé. Maintenant qu’il est avec Urara, ça a moins de sens que les nichons et les fesses des autres ne cessent de pointer le bout de leur nez. Vous la sentez ma lassitude ? Ben c’est pas qu’une impression, c’est fatiguant à la longue !

Je me suis ennuyée, c’est une grosse déception et je ne suis pas sûre d’avoir envie de laisser une chance au prochain… C’est dire si ça m’a déçue…

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h80 points
Lecture 3/3

La boîte à musique, tome 3 : A la recherche des origines – Carbone & Gijé

Titre : A la recherche des origines
Saga : La boîte à musique, tome 3
Scénario : Carbone
Dessins : Gijé
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couvertureAyant découvert le passage entre Pandorient et le monde de Nola, Cyprien décide de l’emprunter mais il est rattrapé par Igor et Andrea. Cependant, des Pandorientaux ont suivi Cyprien et l’obligent à révéler ce qu’il sait. C’est ainsi que Nola voit arriver trois mystérieux inconnus en Pandoccident.

À la fin du tome 2, Cyprien avait découvert le passage de Pandorient jusqu’à l’hexomonde en suivant Nola.
Et conséquence logique, au début du 3, il vient rendre une petite visite à l’héroïne, bientôt suivi par Andrea et Igor qui viennent le chercher. Quelques temps après leur retour pour Pandorient, trois Cornelus (des créatures qui ressemblent étrangement à des démons : peau bleutée ou rouge, cornes, yeux brillants, etc.) passent à travers la boîte à musique. Ils sont à la recherche de Pandoccident et s’enfuient par la fenêtre de Nola afin de rejoindre la lune.

Dis comme ça, pas sûre que ce soit bien résumé ni parfaitement compréhensible pour quelqu’un qui n’a pas lu la bd, mais de mon point de vue, ça passe.
Rapidement, tout le petit monde de Pandorient débarque et se lance à la poursuite des intrus.
C’est l’occasion pour Nola autant que pour le lecteur de découvrir l’histoire de Pandorient et surtout ce que la mère de l’héroïne a grosso modo vécu… Je dis bien grosso modo parce que c’est vraiment raconté de manière très clinique, très froide : c’est Mathilda qui se lance dans le récit, on voit dans les images qu’elle, Anton et la mère de Nola y ont participé, pourtant, ça reste assez neutre. Les faits et rien d’autre.

Les couleurs sont tout aussi harmonieuses que dans les précédents, moins de vert et plus de bleu, mais j’ai aimé cela… Ça se mariait bien avec le froid de l’hiver qui souffle dans l’hexomonde.
Une percée un peu plus profonde dans le monde de Pandorient.
J’ai adoré ce troisième tome que je trouve encore mieux que le second.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h0 points
Lecture 2/3

La boîte à musique, tome 2 : Le secret de Cyprien – Carbone et Gijé

Titre : Le secret de Cyprien
Saga : La boîte à musique, tome 2
Scénarios : Carbone
Dessins : Gijé
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages :56
Quatrième de couvertureSitôt rentrée de sa première visite à Pandorient, le monde merveilleux de la boîte à musique, Nola ne pense qu’à y retourner. Lorsqu’elle repart en cachette, elle tombe en pleine fête nationale ! Tous les habitants sont en liesse, impatients d’assister à la parade du roi Hectorian Ier. Mais une affaire plus urgente appelle Nola et ses amis : Cyprien, le fils du sorcier Anton, est devenu la cible de fréquents rackets. Qui est derrière ces chantages ? Et dans quel but ? Il n’y a pas une minute à perdre, car le danger est bien réel… On en veut au roi !

Quand j’ai été à la médiathèque, samedi, je ne m’attendais pas à trouver le second tome de cette BD… Donc quelle ne fut pas ma surprise de le découvrir au milieu des nouveautés ! Et je ne vous raconte même pas mon étonnement quand je suis tombée sur le 3 – oui, je l’ai aussi emprunté dans la foulée.

Si mes souvenirs sont bons, dans le précédent, Nola avait promis à Andréa et Igor de ne pas risquer sa vie inutilement en revenant sans raison dans Pandorient. Or, à peine son père est-il parti qu’elle active la boîte à musique et repart à l’intérieur.
Elle arrive en pleine fête nationale et il ne faut pas longtemps aux habitants pour la sentir différente. Heureusement, ses amis ont ressenti sa présence et ils la sauvent. Après avoir rendu une rapide visite à Mathilda, ils accompagnent Anton, l’herboriste, jusqu’à sa serre afin de couper les feuilles de mandragore nécessaires à la potion d’invisibilité qui permettra à Nola de ne plus attirer l’attention sur elle. Mais Anton se rend compte que des plantes ont disparu… quelqu’un le vole.

Dans le tome précédent, j’ avais regretté de ne pas voir davantage Anton. Là, j’ai été servie. Du moment où il apparaît, il reste jusqu’à la fin et aide nos amis à découvrir le fin mot de l’histoire et c’est super plaisant. J’ai adoré découvrir son univers, je trouve son milieu apaisant bien qu’un brin foufou. Et tout ce vert ! Je suis fan !

Les dessins restent toujours inégaux au niveau de l’apparence des personnages : parfois, ils sont joliment dessinés d’autres moins, au point que par moment je ne parvenais pas à identifier Igor d’Andrea. Ça accrochait surtout dans les deux premières pages, puis l’histoire m’a prise et je n’ai même plus fait attention. Les couleurs sont judicieusement choisies, elles sont chaleureuses et cela n’en rend les illustrations que plus belles.

Au niveau de l’intrigue, j’ai préféré ce second tome au premier. Je l’ai trouvé plus réaliste, tout aussi jeunesse mais plus cool dans le sens où y a moins de choses à découvrir sur le monde de Pandorient donc les auteurs ont pris davantage le temps de développer l’histoire.
Un second tome que j’ai adoré et je file commencer le prochain tout de suite.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h0 points
Lecture 1/3