Bilan lecture du mois d’avril 2024

Bilan de lectureJe pensais qu’aucun mois ne pourrais être pire que mars 2024… je me suis plantée. Celui-ci est très light.
J’ai lu 5 livres (3 mangas, 1 BD et 1 roman).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:


J’ai adoré
:

 

Gif heureux
J’ai aimé:

Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:

J’arrive donc à un total de 937pages (603 en mangas, 198 en BD et 136 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 13/20

Challenge Goodreads : 31/100

Challenge Réduit ta PàL à néant (illimité) : 19/411


Actuellement, je lis :
Le fantôme de la tasse de thé
Lafcadio Hearn, Jean-Philippe Depotte, N. M. Zimmermann et Jérôme Noirez
(58%)


J’ai terminé le jeu :

Actuellement, je joue sur PC à :

Diosphère – Juliette Fournier & Jean-Gaël Deschard

Titre : Diosphère
Scénario : Juliette Fournier
Illustration et couleurs : Juliette Fournier & Jean-Gaël Deschard
Éditeur : EP
Nombre de pages : 198
Quatrième de couverture : Diosphère, un univers poétique, étrange et inquiétant…
Un monde souterrain habité d’espèces parfois accueillantes et parfois effrayantes.
A peine sortis de « l’œuf », ignorants de ce qui les entoure, Aaran et Norodji partent à la recherche de leurs semblables… Une exploration initiatique pour ces êtres naïfs qui ont tout à apprendre dans la découverte de ce nouveau monde.

Je n’avais aucune attente particulière quand j’ai commencé cette lecture. J’espérais passer un bon moment, et je crois que c’est réussi.
L’histoire est à la fois basique, étrange et intéressante.

Deux enfants naissent de bulbes dans un espace. Ils sont seuls, et décident de quitter ce lieu clos. Ils arrivent chez des géants mi-homme mi-animaux, ce qui leur permet de découvrir certains concepts de la diosphère. Nos héros décident de partir afin de trouver un village abritant leurs pairs, les sans-museaux.
C’est l’occasion pour eux comme pour le lecteur de découvrir ce monde, leurs habitants, leurs croyances, etc.

J’ai trouvé les dessins assez classiques, mais ça m’a plu. Les couleurs manquaient parfois de peps, ce qui aurait pu jurer avec des nuances plus flashy, pourtant, ça s’harmonisait bien et ça a contribué au charme de cette lecture.
Ce que j’ai le plus apprécié, ce sont les débats métaphysique et sociologiques qu’ont les personnages, les jugements qu’ils portent sur d’autres races et qui s’avèrent erronés, les actes discutables des uns et des autres. Ça force à réfléchir à la notion de bien et de mal, différent selon le camp dans lequel on se trouve.

Je commence à fatiguer, je ne vais pas m’éterniser : j’ai bien aimé cette lecture et le fait que ce soit une intégrale est un vrai plus.

Levius, tome 1 – Haruhisa Nakata

Titre : Levius, tome 1
Auteur : Haruhisa Nakata
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 235
Quatrième de couverture : Au XIXe siècle de la nouvelle ère, après une guerre dévastatrice qui a tué son père et plongé sa mère dans le coma, le jeune Levius Cromwell vit avec son oncle Zack. Dans la capitale, un nouvel art martial fait fureur : la boxe mécanique. Des lutteurs équipés de membres mécaniques s’affrontent violemment dans une arène. Levius va y révéler d’étonnantes prédispositions ! S’annonce alors un combat au sommet qui pourrait bien avoir des répercussions sur l’avenir de la civilisation…

Je ne m’attendais à rien en commençant cette lecture, et surtout pas à ça. Je suis agréablement surprise.
Levius vit chez son oncle et sa grand-mère. On ignore ce que son père est devenu et sa mère est hospitalisée depuis des années. Notre héros participe à des combats de boxe mécanique et il se débrouille plutôt bien.
Le scénario est un peu bateau, mais le gros point fort, c’est le contexte autant que les personnages.

Ce qui m’a le plus étonnée dans cette lecture, c’est le coup de crayon de l’auteur. Je l’ai trouvé super intéressant : c’est un manga, pourtant, le style est plus proche des bandes-dessinées européennes. De plus, histoire que ce soit plus accessible mondialement parlant, Haruhisa Nakata et son éditeur ont décidé de le publier dans le sens de lecture occidental. Les traits des personnages sont pas mal détaillés, les décors sont semblables à des croquis. Ça s’accorde parfaitement avec le contexte de l’histoire : ambiance steampunk dans un pays qui me fait étrangement penser à l’Angleterre du milieu du XIXème siècle.

Levius se montre froid, sauf lors de ses rares accès de colère. Donc je n’ai pas réussi à m’y attacher, pourtant je crois que je l’apprécie.
J’aime bien son oncle. Je ne savais pas trop quoi penser de lui : est-ce qu’il exploite mes talents de Levius ? Peut-être… n’empêche qu’il semble sincèrement s’inquiéter pour lui, et j’ai apprécié sa prévenance.

J’ai adoré cette lecture, et je compte bien lire les prochains tomes… dès que je me les suis procurés.

Assassination classroom, tome 02 – Yusei Matsui

Titre : Assassination classroom, tome 02
Auteur : Yusei Matsui
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 194
Quatrième de couverture : Une ravissante professeur d’anglais est affectée à la classe E. Mais la jeune femme est en réalité une tueuse professionnelle qui va user de ses charmes pour se rapprocher de la cible !! L’assassinat de M. Koro réussira-t-il cette fois-ci ?!

Après la déception du premier tome, je n’étais vraiment pas motivée pour lire celui-ci. Heureusement, il est un peu mieux… pas beaucoup, mais c’est déjà mieux passé.

Un nouveau personnage fait son apparition : Irina Poufanovitch. C’est une nouvelle prof que les élèves surnomment, avec beaucoup de lucidité, madame Pouffe. On découvre assez vite que c’est une tueuse professionnelle… je n’ai qu’un conseil à lui donner et c’est de changer de métier, elle est vraiment nulle.
Le deuxième événement marquant est l’arrivée des examens et leur préparation. C’était intéressant de voir les autres élèves se confronter à la classe E que tous appellent la classe des Épaves.
Enfin, on termine avec le voyage scolaire à Kyoto où les élèves n’ont pas le temps de se reposer puisqu’ils doivent organiser l’assassinat de M. Koro.

À part Irina qui m’exaspère, les autres personnages m’ont laissée indifférente. J’apprécie mieux M. Koro, dommage que ses intentions soient mauvaises, mais je commence à me demander si c’est vraiment le cas. Il fait bien son travail et a à cœur de voir ses élèves réussir. D’ailleurs, les raisons qu’il donne pour tellement vouloir ce succès sont cohérentes.

Les dessins passent. Rien de transcendant et je n’ai pas grand-chose de plus à dire.
Le scénario est sympathique, mais là encore rien de vraiment captivant. Il semblerait que les élèves aient décidé de s’entraîner et de réfléchir à une stratégie avant d’attaquer à nouveau leur professeur.
Bref, terminons. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Le poids des secrets, tome 5 : Hotaru – Aki Shimazaki

Titre : Hotaru
Saga : Le poids des secrets, tome 5
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 136
Quatrième de couverture : À la saison des lucioles (hotaru), lorsqu’elle rend visite à sa grand-mère Mariko Takahashi, Tsubaki est loin de se douter que celle-ci lui confiera bientôt le secret qui ronge sa vie depuis cinquante ans, incapable qu’elle fut de le révéler à son mari. Étudiante en archéologie, Tsubaki apprend à travers cette confession les lois cruelles de la vie : l’innocence et la naïveté des jeunes filles sont souvent abusées par les hommes de pouvoir et d’expérience, et leur destinée s’en trouve à jamais bouleversée.

J’ai pris tout mon temps pour lire ce roman et c’était frustrant de ne pas lire selon mon envie, pourtant j’ai savouré chaque chapitre ; en fait, je n’avais pas envie de terminer cette saga et comme c’est le dernier tome, j’ai essayé de prolonger le plaisir.

Je me doutais que dans ce cinquième opus, on suivrait Tsubaki, la cadette des filles de Yukio, celle avec qui Mariko s’entendait le mieux et dont l’autrice nous a souvent parlé.
Par contre, ce qui m’a surprise (étonnant, mais bien agréable), c’est que Mariko lui conte son histoire : donc on a les réponses à toutes les questions restées en suspens, notamment dans le troisième tome. On n’avait qu’une vision lointaine et superficielle de sa relation avec monsieur Horibe. Là, on a les détails et c’est pas glop du tout : dès le début, c’est le seul personnage que je n’aimais pas, et le récit que nous en fait Mariko a renforcé ma première impression. C’est un connard fini (pardonnez-moi du peu). Et leur relation est horrible !

Je n’ai pas grand-chose d’autre à dire sur ce roman.
J’ai déjà donné mon avis sur Horibe. J’apprécie toujours autant Mariko, je l’ai trouvée presque plus touchante après ça. Pour Tsubaki, je reste sur ma faim : je n’ai pas réussi à me faire une idée plus précise de la jeune femme. Les précédents tomes me l’avaient rendu sympathique, mais il n’y a pas de valeur ajoutée à sa présence dans ce dernier tome… il y a bien son histoire avec son professeur, néanmoins c’est trop anecdotique ; ça n’a rien éveillé en moi.

C’est un coup de cœur pour ce roman qui vient clore en beauté cette saga.