Le jeune Lovecraft, tome 1 – José Oliver & Bartolo Torres

Titre : Le jeune Lovecraft, tome 1
Auteurs : José Oliver & Bartolo Torres
Éditeur : Diabolo
Nombre de pages : 104
Quatrième de couverture : Le jeune Lovecraft de Torres et Oliver est un hommage humoristique au plus grand écrivain de terreur de l’histoire de la littérature. Cette série recrée l’enfance de l’écrivain, à la fois protagoniste et en même temps victime de ses propres inventions littéraires.

Étant fan des mythes lovecraftien et de l’univers créé autour de Cthulhu, je ne pouvais pas passer à côté de cette lecture.
Cette bande-dessinée est une série de strips avec un fil rouge conséquent, ce que j’ai grandement apprécié.

Le jeune Howard s’essaie à l’écriture quand il n’est pas à l’école. Il réécrit des œuvres classiques comme l’ile au trésor ou Dracula et ça tourne toujours mal – j’ai bien ri.
C’est un gamin un peu sombre, sans amis. Il est harcelé par une brute épaisse et pour se défendre, il invoque un ancien dieu… inutile de dire que ça ne se passe pas comme prévu.
Il promène sa goule comme un vulgaire chien – je vous laisse imaginer la catastrophe.
Et enfin, sa vie est chamboulée quand une nouvelle élève, Siouxie, apparaît.

Tout se suit et les récits s’enchaînent avec fluidité. Sur bien des points, ça m’a fait penser à la petite mort, tout en étant différent – c’est peut-être dû au format ou aux chutes des histoires aussi ridicules que drôles.
J’ai bien aimé les personnages, je les trouve attachants à leur manière : Howie est tout timide, Glenn est glauque mais ça fait partie de son charme, Rammenoth est ridiculement drôle, Siouxie parlait beaucoup trop au début et était soulante mais sa relation avec Howie est touchante.

Les dessins sont fun. Ils se marient bien au style humoristique de cette bande-dessinée. En tout cas, j’ai pris plaisir à m’attarder sur les illustrations : l’apparence des dieux est sympathique, le visage des personnages est expressif. Tout pour me plaire.
Pour finir, je dirai que j’ai bien aimé cette lecture. J’ai vu qu’il existait un second tome, il faudra que je vois pour me le procurer.

L’Épouvanteur, tome 11 : Le Pacte de Sliter – Joseph Delaney

Titre : Le Pacte de Sliter
Saga : L’Épouvanteur, tome 11
Auteur : Joseph Delaney
Éditeur : Bayard
Nombre de pages : 298
Quatrième de couverture : Loin du Comté, à l’extrémité du cercle Arctique, dans la cité des Kobalos, une terrible menace se prépare. Sliter vit sur son propre domaine dans le Nord, où il exploite des humains et s’abreuve de leur sang. C’est un mage Kobalos, une bête à l’apparence d’un loup qui se déplace sur deux pattes. Le jour où le fermier Rowler meurt, Sliter n’a qu’une envie : dévorer ses trois appétissantes filles. Seulement, il a conclu un marché avec cet homme qu’il se doit d’honorer : en échange de Nessa, la fille aînée qu’il compte vendre comme esclave, il a promis d’épargner les deux plus jeunes et de les conduire chez leur oncle. Les trois sœurs terrifiées n’ont pas d’autre choix que de suivre cette créature assoiffée de sang. Commence alors un long périple dans des conditions extrêmes, sur les terres gelées du Royaume du Nord, où vivent des bêtes démoniaques et sanguinaires…

J’étais très enthousiaste et heureuse de retrouver l’épouvanteur, malheureusement, quelle ne fut pas ma déception de découvrir qu’une fois de plus, ce n’était Tom Ward le narrateur de cette histoire.
Ils sont deux : Sliter et Nessa.

Sliter est un mage Kobalos, une créature humanoïde à l’apparence de loup ou de renard. Il est le maître d’un territoire sur lequel vivent des esclaves dont il peut se nourrir à loisir. Il a conclu un pacte avec le vieux Rowler : il laisse en paix la famille du fermier et en échange, ce dernier lui fournit du sang de bœuf. Manque de bol, le paysan meurt et juste avant de rendre son dernier souffle, il conclut un accord avec Sliter : le Kobalos doit emmener ses deux plus jeunes filles au sud chez leur oncle et tante, en échange il peut disposer de la vie de l’aînée, Nessa. Quelle aubaine, il pourra la vendre au marché aux esclaves et accomplir ainsi son devoir de citoyen kobalos. Malheureusement, le voyage ne se passe pas comme prévu.

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Comme je l’ai dit plus haut, le héros n’est pas Tom et ça ne se passe même pas dans le comté. Donc j’ai fait un forcing lecture jusqu’au deux tiers, me demandant à quel moment intervenait ce récit, comment cela s’intégrerait dans la saga de l’épouvanteur… bref, c’était un peu perturbant… jusqu’à ce que Grimalkin apparaissent. Donc le dernier tiers s’est lu tout seul parce que j’adore ce personnage.

Sliter m’a laissée dubitative, il est loyal à son peuple et à ses règles de vie aussi contestables soient-elles, donc j’approuve sa façon d’être, mais cette rigueur ne le rend pas sympathique pour autant.
En ce qui concerne Nessa, Susan et Bryoni, on ne peut que compatir pour elle. L’aînée fait ce qui doit être fait ce que j’ai apprécié (elle est indubitablement ma préférée), la cadette est égoïste et ne m’a pas plu, la benjamine est peu présente et n’apporte rien au récit.

J’ai trouvé l’intrigue trop linéaire à mon goût, tout se goupille trop bien et quand ce n’est pas le cas, c’est prévisible… une sensation que je n’ai pas eu avec les autres tomes de cette saga, pourtant ça doit aussi être le cas.
En conclusion, même si la fin a largement relevé le niveau, je ne peux pas m’empêcher d’être déçue par cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
Dortoirs (BUSES) – Gryffondor → se déroule dans un univers médiéval?? points

Creepy Cat, tome 4 – Cotton Valent

Titre : Creepy Cat, tome 4
Auteur : Cotton Valent
Éditeur : Vega / Dupuis (Seinen)
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Nos protagonistes commencent à paniquer alors qu’après la disparition de Hime, les chats de la ville disparaissent les uns après les autres. Mais Flora et Oscar sont bien décidés à retrouver Creepy et Coffee, et partent à leur recherche. Leur chemin les mène dans une maison rouge hantée, qu’ils ne connaissent que trop bien…
Ils y rencontrent à nouveau la sorcière aux cheveux rouges, qui révèle à Flora qu’elle descend d’une grande lignée de sorcières, et lui demande son aide pour accomplir un rituel…

Ce fut une lecture passionnante, pourtant, ce n’était pas gagné. Le début est cousu de fils blancs : les petites scènettes habituelles qui peuvent se lire indépendamment les unes des autres.
Mais rapidement, un fil rouge se met en place : une exode de chats, la réapparition de la sorcière au cheveux rouges. Et tous les indices disséminés dans les trois tomes précédents prennent sens, beaucoup de choses s’expliquent. On a également droit à pas mal de révélations, notamment sur Chiro… on se doutait bien qu’il n’est pas humain, mais pas à ce point ; sa véritable apparence fait froid dans le dos.

Un détail m’a surprise : contrairement au précédent, le récit est davantage tourné vers Creepy et les autres chats. Et l’une des conséquences est qu’il y a des pages entières sans dialogues.
Le bon côté, c’est que c’était plaisant à lire, pas forcément rapide puisque je me suis arrêtée sur chaque planche pour détailler les expressions des félins. L’accent est donc mis sur leurs relations. Jusqu’à présent, je n’avais pas la sensation que la relation entre Kokoro et Hime était si forte… ni même avec les agents de police.

Ce quatrième tome est le dernier de cette série… et ça se sent tout au long des pages. J’ai apprécié la conclusion, je suis soulagée que ce ne soit pas une saga à rallonge tout en étant tristounette que ce soit terminé.
Je n’ai rien d’autre à ajouter si ce n’est que j’ai adoré cette lecture.

Poèmes de Victor Hugo en BD – Collectif

Titre : Poèmes de Victor Hugo en BD
Auteur : Collectif
Éditeur : Petit à petit
Nombre de pages : 67
Quatrième de couverture : La lecture de ces quinze poèmes adaptés en bandes dessinées est l’occasion de se réapproprier les vers de notre enfance, tout en découvrant des facettes moins connues de l’œuvre de Victor Hugo. Chaque dessinateur apporte sa propre vision nous invitant à aborder le texte intégral des poèmes de manière originale et ludique. Les pages documentaires qui rythment les bandes dessinées dévoilent une personnalité hors du commun, un engagement de tous les instants, un talent incommensurable. «La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand.», Victor Hugo.

Je n’étais pas très motivée pour cette lecture. Le format ne m’attirait pas plus que ça : il y avait beaucoup de texte et donc moins de BD.
Pourtant, ça a été une agréable surprise.

Il y a cinq doubles pages de documentation qui retracent la vie de Victor Hugo : son enfance, son entourage, la révolution littéraire, son exil et ses grands combats.
Je connaissais une partie de la vie de l’écrivain puisque je l’ai vaguement étudiée en cours, mais je me suis rendue compte que c’était très succinct. J’ignorais la moitié des combats qu’il a menés.
Donc j’ai trouvé que c’était super intéressant et ça me donne envie de découvrir d’autres Docu-BD petit à petit.

Pour les petites bande-dessinées, elles sont sympathiques, ça se lit très vite. Elles illustrent chacune un poème, et leur style est différent puisque les auteurs sont variés.
Quant aux poèmes associés, j’en connaissais certains (pour quelques uns, j’ignorais qu’il en était l’auteur), j’en ai découvert d’autres.
J’ai pris plaisir à lire cette bande-dessinée documentaire que j’ai adorée.

Chat de Yakuza, tome 3 – Riddle Kamimura

Titre : Chat de Yakuza, tome 3
Auteur : Riddle Kamimura
Éditeur : Doki Doki (Seinen)
Nombre de pages : 158
Quatrième de couverture : Découvrez la suite des aventures de Sabu, le petit chaton tout mignon, en pension chez un ex-yakuza ! Sabu, un petit chaton tout mignon, fait désormais partie de l’équipe du café Fluffy, un bar à chiens et à chats, tenu par Jin, un ex-yakuza.Il a bien pris ses marques, et s’amuse comme un petit fou, mais certains clients sont… un peu particuliers !

Je pense que mon avis va être hyper court, parce que je n’ai rien à dire sur cette lecture.

Jin tient toujours son bar à chat/chien. Sabu a toujours peur de lui, mais quand même un peu moins. Les liens entre l’humain et le chaton sont relâchés, moins forts que dans les précédents, peut-être parce que Sabu a moins besoin de lui étant donné qu’il est accepté au sein des autres animaux et il s’épanouit dans ce milieu.
On a droit à des tranches de vie donc les chapitres sont courts et peuvent être lus indépendamment les uns des autres.

Bref, j’ai trouvé que l’histoire s’essoufflait, le fil rouge était mince et ça se ressent : le récit n’a plus beaucoup d’intérêt (pour moi). Je me demandais déjà depuis le précédent tome si j’allais continuer, sentant bien que seule l’atmosphère feelgood ne suffirait pas à me donner envie de continuer et pour le coup, je n’ai pas ressenti cette sensation de bien-être éprouvé avec les autres.

Les dessins sont aussi sympathiques que d’habitude. Sabu est tout mignon, surtout quand il fait le beau. Les autres chats sont moins mignons, mais quand même bien représentés.
J’ai à peu près fait le tour. Ce troisième tome m’a laissée indifférente. Je n’ai pas le suivant et je ne pense pas me le procurer.